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i qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute
morale
, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher et la réalité rugueu
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qu’il n’est plus temps de discuter, une position
morale
exemplairement ambiguë. Rien de plus légitime que le désir d’être ent
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ésentement de Jouhandeau, c’est de transcender la
morale
et ses canons donnés d’avance. L’audace du « choix » ou du « dépassem
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du « dépassement », cette vertu qui « supprime la
morale
», Jouhandeau l’appelle imprudence ou générosité. Et ces mots ne dési
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en et mal appartiennent au règne de la loi (de la
morale
). Et c’est la foi qui en libère, non pas cette « générosité » malgré
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éloquence, l’érudition, les grands sentiments, la
morale
en soi (pas la morale en vertu d’un dogme), le nationalisme, l’ironie
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, les grands sentiments, la morale en soi (pas la
morale
en vertu d’un dogme), le nationalisme, l’ironie, le scepticisme, le p
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ées, ni le bavardage, ni une espèce d’indignation
morale
aux sursauts fréquents. 25. « Mais cela (les patriotismes de l’Europ
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e arbitrairement dans les cadres d’une dogmatique
morale
: c’est plutôt qu’il suit Saint-Évremond de trop près dans les méandr
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te. Bourré de petits faits vrais dont l’intention
morale
est évidente, il est doublement édifiant. Ceux qui ont aimé le Chemin
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de Law et l’échec de Rickett ne comportent pas de
morale
: je veux le croire pour la morale. Mais ils permettent d’entrevoir l
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portent pas de morale : je veux le croire pour la
morale
. Mais ils permettent d’entrevoir l’une des raisons de notre anarchie
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les moyens de s’y réduire, voilà le but de toute
morale
car le « bien penser » en dépend. 2 décembre Questions. — Est-ce d
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ne île ? Est-ce que l’insularité (géographique et
morale
) n’est pas une espèce de vice ? Est-ce que ce n’est pas la racine de
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s et ses machines, ses légendes, son histoire, sa
morale
et sa foi. On peut penser que l’inscription qu’on lit au Pavillon de
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raire du péché, lequel n’est nullement une erreur
morale
, mais un état de révolte active de la créature (même lorsqu’il se dég
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l, mais l’homme ; et non d’avant, mais d’après la
morale
. Point de Don Juan ni chez les « bons sauvages » ni chez les « primit
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e bon et le juste — contre eux. Si les lois de la
morale
n’existaient pas, il les inventerait pour les violer. Et c’est cela q
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ennes, fussent-elles non conformistes. Mais toute
morale
a bientôt fait de se muer à son tour en dogme, et la morale protestan
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ientôt fait de se muer à son tour en dogme, et la
morale
protestante succombe à ce danger plus qu’aucune autre dans les périod
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’ordre spirituel. Peut-être ne songe-t-il qu’à la
morale
? « En somme, lui dis-je, vous vous en tenez au protestantisme libéra
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ure, ni le mystère. Réduisait-il la religion à la
morale
? Je pense plutôt que la morale était le lieu de son vrai drame, et q
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la religion à la morale ? Je pense plutôt que la
morale
était le lieu de son vrai drame, et qu’il ne pouvait approcher la rel
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épond libère celle-ci des décrets uniformes de la
morale
et de la tradition sacrée, comme aussi des caprices du hasard insensé
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eur. Ses « lois » ne sont encore que celles de la
morale
, et sa réalité celle d’un discours. Mais l’Histoire aujourd’hui n’est
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: selon le mazdéisme « chaque entité physique ou
morale
, chaque être complet ou chaque groupe d’êtres appartenant au monde de
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ndiquée par Don Juan contre les conventions de la
morale
commune — qu’il est déjà trop « spirituel » pour respecter — mais aus
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en pressentir l’ultime secret. (Ici, donc, toute
morale
commune ou rationnelle, non strictement personnaliste, ne peut évidem
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être, pour l’esprit, qu’indifférent. (Quoique la
morale
sociale condamne radicalement l’adultère de la femme mariée ; mais ce
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ibétain, la notion de Toi ne vaut pas mieux. « La
morale
bouddhique, qui est une sorte d’hygiène spirituelle, tend à détruire,