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ncompatible avec les « conditions » de la vie que
mort
s’en suit. Sarah est donc un recueil de contes romantiques, cas tout
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naissant que peu de repos de son adolescence à sa
mort
. »3 Je cherche : je ne trouve aucun écrivain plus naturellement libé
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ommunisme ramuzien, c’est celui qu’établissent la
mort
, la peur, la maladie. Et la joie, ce point commun, « ce point qui est
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ls se relèvent : « Il paraît bien qu’on n’est pas
morts
! » Le monde renaît dans une soirée pure et le baiser d’un couple heu
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ier tout cela ! » Faust se reprend au seuil de la
mort
. Mais la vie ne lui sera plus qu’un profond renoncement ; même si la
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tte grandeur ne tenteront pas nos âmes jusqu’à la
mort
? L’homme ne peut juger que plus bas que lui. C’est-à-dire qu’il n’en
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nnie décadente, tout occupée à calculer sa propre
mort
. Mais Ramuz n’est pas un bourgeois. Il peut attendre : son attente es
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calcule pas avec la vie, mais avec des quantités
mortes
. Ceux qui se vantent d’être calculables ont très probablement raison
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de Marx et des capitalistes, des adorateurs de la
mort
, triomphe des chiffres et des laboratoires. Peut-être allons-nous rev
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subtile. 2. Parce qu’on a traduit la Maladie à la
mort
sous le titre de Traité du désespoir, Kierkegaard a passé bientôt pou
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rd, lorsqu’au cours des années qui préparèrent sa
mort
, il « changea de direction » et révéla le sens dernier de toute son œ
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is de sérieux absolu39 que dans la vie et dans la
mort
du Christ, homme et Dieu, car lui seul eut vraiment « le droit de mou
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ns ce temps l’éternel paradoxe de la vie et de la
mort
du Christ, jette sur tous nos sérieux, poses et amusettes, une ironie
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xiste-t-il, peut-être que l’illic et tuc de cette
Mort
et de cette Résurrection peut devenir quelque part, dans une vie, le
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oi une fin lui fut en effet donnée » — qui est sa
mort
. Mais l’œuvre du poète, la vocation de l’homme, la charité cosmique d
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it une raison borgne ; c’est aussi pour gagner ma
mort
, je le sais bien. Toute notre attente imagine l’avenir — et l’imagine
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’avenir — et l’imagine nécessairement sur fond de
mort
. (La jeunesse qui est l’âge de l’attente la plus ardente de la vie es
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e la vie est aussi l’âge le plus familier avec la
mort
.) Ainsi nos gestes se prolongent, et leur grandeur est dans l’attente
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d’œuvre épique de la littérature moderne. Kipling
mort
, il ne reste que Selma Lagerlöf pour nous raconter des histoires, des
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le contenu. « La vraie religion est le culte des
morts
», dit-il après Auguste Comte. Je le pense aussi. (Voyez le racisme.)
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l’aube de la terre. Personne n’a parlé. Dieu est
mort
! De chaque idée, de chaque croyance, de chaque valeur, Nietzsche a v
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est morte ! Revivra-t-elle ? Car si ce Dieu est
mort
à tout jamais, il n’y a plus d’amour possible. Il faut inventer un am
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le temps… Mais dans le temps, disait-il, Dieu est
mort
. Si Dieu est mort, c’est donc qu’il a vécu ? Dieu revivra éternelleme
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s le temps, disait-il, Dieu est mort. Si Dieu est
mort
, c’est donc qu’il a vécu ? Dieu revivra éternellement ! Ainsi Nietzsc
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du jeu, il faut qu’une passion se révèle ; ou la
mort
, ou la vie éternelle. Il faut donc que Don Juan disparaisse (car Don
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n homme connu, multipliées et prolongées après sa
mort
, dans notre siècle. Elles ne sont ni chrétiennes ni simplement honnêt
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ans fin. Combien d’individus sont-ils donc nés et
morts
depuis qu’il y a des hommes sur cette planète ? Si un démographe géni
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ction, qui est victoire sur le temps comme sur la
mort
. Mais c’est bien à partir de là que les hommes touchés par le message
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et de la même victoire sur les étoiles et sur la
mort
, qui libère et suscite la personne. Ce n’est pas un hasard si le prem
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là le fait fondamental. Car le temps est lié à la
mort
comme à la perte des paradis — Eden, âge d’or, enfance — vécus ou ima
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« mérité ». Au scandale des souffrances et de la
mort
, il ne répondra point par une révolte vaine, pure démence à ses yeux
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ions, transformant le réel insensé en un poème de
morts
et de résurrections dominées par des rythmes et par des archétypes qu
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euve d’une existence qui échappe au temps et à la
mort
. « Si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine et vous ête
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s du sens inévitable de l’Histoire, légitimant la
mort
de millions de koulaks qui vivaient par hasard en travers. Mais les «
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ortrait, la prière pour un tel vivant ou pour les
morts
… Comme l’attestent non moins la mauvaise réputation que nous faisons
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produit à l’aube de la troisième nuit qui suit la
mort
terrestre : c’est la rencontre de l’âme avec son moi céleste à l’entr
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duel, cause de l’erreur, des souffrances et de la
mort
, dissiper cet écran de matière entre l’âme et la Réalité. On peut pen
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On peut penser qu’il s’agit bien ici de la même «
mort
au monde et à soi-même » que le Christ exige de ses disciples, et qui
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nts à l’illusoire ; d’où l’action, le devenir, la
mort
, et la roue des retours sans fin. « Inconnaissable est le commencemen
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obstination de l’ego qui veut durer au-delà de la
mort
sans rien comprendre aux conditions de cette survie, sans purifier d’
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un qui ne reprenne point l’individualité après la
mort
? Nagasena répondit : Celui qui a péché reprend une individualité, m
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a forme immortelle de son être au travers d’une «
mort
à soi-même » transfigurante. Ce modèle de l’amour et du vrai moi inst
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alors de le maudire, de le traiter en « corps de
mort
», et leurs relations s’empoisonnent. La plupart des névroses dites «
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elle finit par confondre avec les exigences de la
mort
au faux-moi, l’instinct de mort… Contre cet ascétisme non-transfigura
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s exigences de la mort au faux-moi, l’instinct de
mort
… Contre cet ascétisme non-transfigurant, Nietzsche n’écrit pas sans r
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essive extinction des différences éphémères, leur
mort
et transfiguration ; — à l’individuel aboli par une longue aspiration
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ot-Clausius (accroissement général de l’entropie,
mort
lumineuse) en termes de métaphysique orientale, et le principe d’excl