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ère en effet l’homme moderne, l’homme sans mesure
naturelle
: s’il ne retrouve pas de loi interne et de tension par le péché, il
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elle évoque peu à peu on ne sait quelle puissance
naturelle
, dans sa fascinante et grandiose monotonie. Art dont la mesure ne doi
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ispose. Ni plus ni moins que l’étude des sciences
naturelles
, la régie d’un théâtre ou l’administration du Grand-Duché. « J’ai tou
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es anicroches sont calculées jusqu’à restituer le
naturel
— tout cela sans effort, manifestant plutôt cette vivacité d’inventio
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uchante à vouloir « les gens » plus vivants, plus
naturels
, plus rayonnants, plus « solaires » qu’ils ne sont. En somme, bien qu
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parable. Si l’on tient compte du fait patriotique
naturel
, la seule formule « internationale » qui reste possible est celle-ci
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tique des doctrines thomistes, et rejoint avec un
naturel
qui est succès de ce livre, les positions constructives d’Esprit, et
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cause du bonheur de notre vie. Trouver son rythme
naturel
, et les moyens de s’y réduire, voilà le but de toute morale car le «
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pend. 2 décembre Questions. — Est-ce donc si «
naturel
» de vivre sur une île ? Est-ce que l’insularité (géographique et mor
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ent où l’imagination, ranimant les grands rythmes
naturels
, libérant les vertus et les vices des entraves du respect humain, nou
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xagérations soutenues, coïncidences, catastrophes
naturelles
, et tous les emplois de la fable suédoise : trolls, sorcières, belles
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énor, l’on est tenté de ne voir en lui que le feu
naturel
du désir, — une espèce d’animalité véhémente, et comme innocente… Mai
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, ce grand seigneur n’oublie jamais son rang. Son
naturel
, c’est le mépris ; rien n’est plus loin de la nature. Voyez comme il
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oi ? Faut-il aller si haut ? La recherche « toute
naturelle
» de l’intensité du désir ne peut-elle expliquer à elle seule cette i
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t choisi, c’est l’esprit de lourdeur, notre poids
naturel
, notre faculté naturelle de retombement dans la coutume. L’immoralist
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t de lourdeur, notre poids naturel, notre faculté
naturelle
de retombement dans la coutume. L’immoraliste est comme le moraliste
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is calcul. Aux yeux d’un lecteur prévenu, tant de
naturel
pourrait encore passer pour une pose raffinée. J’imaginerais plutôt q
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ion d’être complètement vrai finit par altérer le
naturel
; mais par son excès même, elle nous rend attentifs aux défauts régul
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surfaire, tout ce qui peut entrer en jeu de bonté
naturelle
ou de sociabilité, disons mieux : d’amabilité ; ou mieux encore : du
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e est aussi ressemblant. On l’y retrouve aussi au
naturel
, avec toutes ses curiosités, son admirable modestie et ses malices, s
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e foi consistera toujours à passer outre au doute
naturel
, à confesser ce que la chair ni le sang par eux-mêmes ne sauraient co
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ent parfois davantage qu’ils ne servent nos goûts
naturels
, d’où le danger de didactisme que nous courons tous plus ou moins. À
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vous ôtez la condition des sciences physiques et
naturelles
, qui est la reconnaissance du corps, de la matière, et de la forme du
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nverti persiste « le vieil homme ». Son mouvement
naturel
sera donc de chercher et d’inventer contre le temps d’autres défenses
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peut-être faut-il rattacher à cette même tendance
naturelle
la propension croissante du Moyen Âge à substituer la tradition, l’al
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de la philosophie, et toujours opposée à l’homme
naturel
, animal plus ou moins raisonnable et simple exemplaire de l’espèce. P
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à l’ens sibi suscité par l’esprit dans l’individu
naturel
. Pour Descartes, le vrai moi c’est « l’âme », mais il s’agit d’une âm
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ition paulinienne des « deux hommes en moi » : le
naturel
tyrannisant (et tyrannisé par la Loi) et le spirituel libérateur. S’i
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e moi « phénoménal », c’est-à-dire contre l’homme
naturel
, exemplaire animal transitoire et « aveugle », enveloppe obscurcissan
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orme des rapports qu’elles imaginent entre le moi
naturel
et le vrai moi, c’est-à-dire selon les langages, entre les phénomènes
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ion de l’égoïsme, qui est l’impérialisme de l’ego
naturel
et sa fermeture autarcique. Mais les motifs de cette condamnation ne
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son plein sens. Dans l’amour de soi-même, l’homme
naturel
s’ouvre à l’action du vrai moi spirituel et se laisse transformer, ré
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Il lui reste la nostalgie d’une fuite hors du moi
naturel
. Désormais le vieil homme est jugé : n’ayant pu l’entraîner avec elle
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par l’instinct qu’il excite au-delà des exigences
naturelles
, il ira fatalement s’épuiser dans l’illusoire multiplicité des « aven
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se découvre comme étant l’Image » ; enfin l’amour
naturel
, qui recherche la satisfaction de ses désirs sans souci de l’agrément
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prennent l’amour.77 » Comment réconcilier l’amour
naturel
(ou physique, comme on le dit improprement) avec l’amour spirituel ?
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alors un simple objet — comme il est pour l’amour
naturel
, possessif — mais une virtualité divine que l’amant « imagine » (dont
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répond par des mythes symbolisant ses résistances
naturelles
, et qui font l’intérêt de sa vie amoureuse. Mais l’Orient se contente
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que insondablement plus ancien que notre individu
naturel
, et qui lui survivra dans le cours des siècles, sans surprises et mil