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llence du chrétien, hors duquel il n’est pour lui
ni
mesure, ni grandeur, ni forme, mais seulement chimères et incohérence
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hrétien, hors duquel il n’est pour lui ni mesure,
ni
grandeur, ni forme, mais seulement chimères et incohérence. Que l’on
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duquel il n’est pour lui ni mesure, ni grandeur,
ni
forme, mais seulement chimères et incohérence. Que l’on considère en
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eure. Et je m’inquiète ; non pas de ces questions
ni
de la prise de parti (antimarxiste) qu’elles déterminent chez Ramuz,
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ser et qui ne peuvent tirer de nous rien d’exquis
ni
d’original, mais au contraire nous plongent dans l’humiliation, dans
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ment moralisant ou jacobin (comme les marxistes),
ni
victime ni juge d’une bourgeoisie à laquelle il échappe entièrement e
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sant ou jacobin (comme les marxistes), ni victime
ni
juge d’une bourgeoisie à laquelle il échappe entièrement et de toute
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re ne doit pas être cherchée dans le pittoresque,
ni
dans l’ingéniosité, ni dans l’harmonie de sons, mais bien dans la pes
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rchée dans le pittoresque, ni dans l’ingéniosité,
ni
dans l’harmonie de sons, mais bien dans la pesée. Tous les procédés r
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de ne pas faire prendre une chose pour une autre,
ni
certain aspect usuel de la chose pour toute la chose. C’est pourquoi
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e plus que leur propre rationalisme, sans tension
ni
grandeur : ils ne savent pas voir dans la sagesse faustienne qu’elle
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plus. Pourtant Rimbaud ne fut jamais un écrivain,
ni
ne se soucia de l’être. Et Goethe ne fut qu’entre autres choses un éc
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the est un des moyens de silence dont il dispose.
Ni
plus ni moins que l’étude des sciences naturelles, la régie d’un théâ
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un des moyens de silence dont il dispose. Ni plus
ni
moins que l’étude des sciences naturelles, la régie d’un théâtre ou l
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es Valette dans une langue insolite et touchante,
ni
petit nègre, ni bêtifiante, d’une grande force d’expression concrète.
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une langue insolite et touchante, ni petit nègre,
ni
bêtifiante, d’une grande force d’expression concrète. Le petit chien
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ne sait ou n’ose plus définir et assumer son bien
ni
son mal, — et sans cesse il en parle, car la Société vit sous le règn
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and presque plus personne n’y croit avec sérieux,
ni
à l’enfer ? Quand personne ne déclare un Bien si haut qu’on se fasse
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u péril crée en nous une unité que n’ont su faire
ni
maîtres ni doctrines, unité de refus devant la consternante misère d’
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e en nous une unité que n’ont su faire ni maîtres
ni
doctrines, unité de refus devant la consternante misère d’une époque
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. Ce n’est plus de conflits d’idées qu’il s’agit,
ni
même de conflits d’intérêts. Mais pour nous, entrés dans la vie sous
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? La révolution, ce n’est plus un état d’esprit,
ni
un refus des tâches d’homme. Henri Lefebvre l’a montré, je n’ajoutera
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n marxisme faux ? Il reste à faire la révolution.
Ni
à gauche, ni à droite, il n’y a rien pour nous. Nous nous plaçons à l
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ux ? Il reste à faire la révolution. Ni à gauche,
ni
à droite, il n’y a rien pour nous. Nous nous plaçons à l’origine de q
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d’un être aux prises avec la condition humaine ?
Ni
pour le mensonge d’hier, ni pour celui de demain nous ne verserons no
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a condition humaine ? Ni pour le mensonge d’hier,
ni
pour celui de demain nous ne verserons notre sang. Il y a une vérité
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ut pas de petites férocités soudaines, raffinées,
ni
le bavardage, ni une espèce d’indignation morale aux sursauts fréquen
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férocités soudaines, raffinées, ni le bavardage,
ni
une espèce d’indignation morale aux sursauts fréquents. 25. « Mais c
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Ni
gauche ni droite (août 1935)q Kellermann à Valmy entraîne ses trou
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Ni gauche
ni
droite (août 1935)q Kellermann à Valmy entraîne ses troupes au cri
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plus mal menti, jamais avec plus d’enthousiasme.
Ni
la gauche ni la droite ne pourront aboutir à une doctrine constructiv
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ti, jamais avec plus d’enthousiasme. Ni la gauche
ni
la droite ne pourront aboutir à une doctrine constructive tant qu’ell
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simple, sans doute ? q. Rougemont Denis de, «
Ni
gauche ni droite », La Nouvelle Revue française, Paris, août 1935, p.
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ans doute ? q. Rougemont Denis de, « Ni gauche
ni
droite », La Nouvelle Revue française, Paris, août 1935, p. 305-306.
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ible, qui convient à la confession d’un sentiment
ni
partagé ni rebuté, et résigné dès le début à cet état. Le plaisir le
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onvient à la confession d’un sentiment ni partagé
ni
rebuté, et résigné dès le début à cet état. Le plaisir le plus vif qu
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is pour fins.) Mais justement Lawrence ne croyait
ni
à l’un ni à l’autre. Sa susceptibilité vient sans doute de son inféri
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ns.) Mais justement Lawrence ne croyait ni à l’un
ni
à l’autre. Sa susceptibilité vient sans doute de son infériorité phys
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ensemble de goûts et d’habitudes qui ne comporte
ni
orgueil ni modestie, ni aucune espèce de valeurs morales, de même que
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e goûts et d’habitudes qui ne comporte ni orgueil
ni
modestie, ni aucune espèce de valeurs morales, de même que la digesti
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habitudes qui ne comporte ni orgueil ni modestie,
ni
aucune espèce de valeurs morales, de même que la digestion, si vous v
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i-même. Je ne trouve pas cette violence déplacée,
ni
l’injustice qui l’accompagne plus onéreuse pour la vérité que ne sera
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e avec soi »… Il ne s’agit évidemment, ici et là,
ni
de la même poésie ni de la même connaissance. Claudel choisit, contre
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’agit évidemment, ici et là, ni de la même poésie
ni
de la même connaissance. Claudel choisit, contre le sens banal, le se
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ire, nous n’espérions pas un triomphe si rapide —
ni
de cette qualité… À nous maintenant de rendre aux mots leur sens. Il
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s du tout un droit. Et ce n’est pas une sécurité,
ni
rien qui dure au-delà du temps qu’on en jouit. Cette maisonnette, ce
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as là deux mondes qui n’ont jamais eu de contact,
ni
jamais de commune mesure ? Je reviens à mes pages, bien décidé à les
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ue j’étais à bout de ressources, ne bougeais plus
ni
pied ni patte et n’écrivais plus à personne. Je crois à la valeur d’a
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is à bout de ressources, ne bougeais plus ni pied
ni
patte et n’écrivais plus à personne. Je crois à la valeur d’appel de
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rmland, s’étant juré de ne rien accomplir d’utile
ni
de raisonnable. Voici l’histoire, traduite tout entière pour la premi
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lles ». Puis c’est le départ brusqué « pour X… ».
Ni
raisons ni points de repère : c’est la guerre. C’est un mot sacré. C’
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s c’est le départ brusqué « pour X… ». Ni raisons
ni
points de repère : c’est la guerre. C’est un mot sacré. C’est quelque
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en souffre, mais dont on ne sait rien de précis,
ni
l’enjeu ni les causes véritables. Il ne reste que l’obscure certitude
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, mais dont on ne sait rien de précis, ni l’enjeu
ni
les causes véritables. Il ne reste que l’obscure certitude, angoissan
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’avant, mais d’après la morale. Point de Don Juan
ni
chez les « bons sauvages » ni chez les « primitifs » qu’on nous décri
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. Point de Don Juan ni chez les « bons sauvages »
ni
chez les « primitifs » qu’on nous décrit. Don Juan suppose une sociét
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ont pas été restaurés par les auteurs de manuels,
ni
patinés par nos lectures. Les voici avec toutes leurs barbes et verru
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vrai portrait de l’auteur n’est plus dans l’œuvre
ni
dans le journal, mais dans leur mutuelle réfraction. Et par exemple,
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ou de la conversion trop « facile ». « Je ne suis
ni
protestant ni catholique, je suis chrétien tout simplement. » Positio
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rsion trop « facile ». « Je ne suis ni protestant
ni
catholique, je suis chrétien tout simplement. » Position caractéristi
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tre au doute naturel, à confesser ce que la chair
ni
le sang par eux-mêmes ne sauraient confesser. Alors seulement pourrai
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vit et comment on juge, non la connaissance pure,
ni
le mystère. Réduisait-il la religion à la morale ? Je pense plutôt qu
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ur lui que la sainteté, non l’accueil du mystère,
ni
l’adhésion à un credo. J’en donne la preuve : avoir la foi sans être
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s ? Un saint privé de foi autant que de religion,
ni
chrétien ni hindou, sans mystique, ni mystère ? Ne serait-il pas un h
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privé de foi autant que de religion, ni chrétien
ni
hindou, sans mystique, ni mystère ? Ne serait-il pas un homme tout à
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e religion, ni chrétien ni hindou, sans mystique,
ni
mystère ? Ne serait-il pas un homme tout à fait plat, réduit à quelqu
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s après sa mort, dans notre siècle. Elles ne sont
ni
chrétiennes ni simplement honnêtes. « Le Seigneur seul connaît les si
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, dans notre siècle. Elles ne sont ni chrétiennes
ni
simplement honnêtes. « Le Seigneur seul connaît les siens », dit l’Éc
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terme56 — et ne laisse aucune place à l’Histoire,
ni
davantage à la personne. Seule la religion juive fait exception dans
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: dès lors, celle-ci ne dépendait plus des astres
ni
d’un cours calculable des temps, mais d’une intention personnelle, in
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té, puisqu’il n’apporte plus d’absolue nouveauté,
ni
par conséquent de scandale. (L’homme d’aujourd’hui, qui croit qu’il n
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e. Il s’agit d’un vrai fait, non plus d’un avatar
ni
de l’épiphanie d’un archétype. Cette rupture du Cercle cosmique livre
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à l’Histoire, encore que nul n’en sache « le jour
ni
l’heure ». Seule donc la négation réalisée du temps permet d’assumer
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r celle du Jugement dernier, « car nous ne savons
ni
le jour ni l’heure ». Et c’est pourquoi le progrès de la vision histo
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Jugement dernier, « car nous ne savons ni le jour
ni
l’heure ». Et c’est pourquoi le progrès de la vision historique, loin
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place de la Providence, bien qu’elle n’en revête
ni
la justice ni la bonté. Bossuet, dans l’Abrégé de l’Histoire de Franc
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rovidence, bien qu’elle n’en revête ni la justice
ni
la bonté. Bossuet, dans l’Abrégé de l’Histoire de France, nous parle
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ent de son récit. Elle ne concerne plus le passé,
ni
ses « leçons », qu’on pourrait aussi bien ignorer. Elle est tout autr
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ul mathématique. On ne peut plus limiter l’espace
ni
le temps, et, lorsque au xxe siècle ils se dilatent soudain au-delà
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e n’est pas qu’on n’aime plus être soi librement,
ni
vraiment qu’on renie la personne : mais on ne croit plus, on n’ose pl
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plus du simple messager transmettant les ordres,
ni
de l’idée courante de l’Ange gardien », mais de ceci : « que la Forme
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t à donner au peuple ? — Oui. Lequel ? — Il n’y a
ni
esprit, ni Bouddha, ni aucune chose qui existe. » (Mais on ne donne j
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au peuple ? — Oui. Lequel ? — Il n’y a ni esprit,
ni
Bouddha, ni aucune chose qui existe. » (Mais on ne donne jamais au pe
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— Oui. Lequel ? — Il n’y a ni esprit, ni Bouddha,
ni
aucune chose qui existe. » (Mais on ne donne jamais au peuple cette l
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mps l’objet et la personne. Parfois, je n’arrache
ni
l’objet ni la personne. Le même commente : « Supprimer la personne e
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et la personne. Parfois, je n’arrache ni l’objet
ni
la personne. Le même commente : « Supprimer la personne et sauver l’
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est exceptionnellement doué, le maître ne touche
ni
à la personne, ni à l’objet. » Enfin ceci : « Ainsi que Bodhidharma (
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ement doué, le maître ne touche ni à la personne,
ni
à l’objet. » Enfin ceci : « Ainsi que Bodhidharma (le fondateur du ze
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he de la secte (638-713) : « Ne pense pas au bien
ni
au mal, mais regarde ce qu’est, au moment présent, ta physionomie ori
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que les trois partent d’une dualité sans laquelle
ni
l’homme ni l’amour ne seraient même concevables. Il ne s’agit ici ni
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is partent d’une dualité sans laquelle ni l’homme
ni
l’amour ne seraient même concevables. Il ne s’agit ici ni du dualisme
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ur ne seraient même concevables. Il ne s’agit ici
ni
du dualisme trop facilement nommé manichéen, opposant le Bien et le M
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ien et le Mal comme deux principes préexistants ;
ni
tout à fait des « deux hommes en moi » dont la lutte fait gémir saint
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ns distinction, la Réalité sans visage, qui n’est
ni
ceci ni cela, mais qui est l’Immensité, disent les hindous, et qui es
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nction, la Réalité sans visage, qui n’est ni ceci
ni
cela, mais qui est l’Immensité, disent les hindous, et qui est le Vid
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la n’empêche pas la poésie, les amours poétiques,
ni
le désir, ni « cette adoration dont la femme a besoin pour s’accompli
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pas la poésie, les amours poétiques, ni le désir,
ni
« cette adoration dont la femme a besoin pour s’accomplir, et par ce
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st son corps même, et l’enfer de l’homme sans foi
ni
connaissance c’est également son corps même. » (Cit. par H. Corbin, T