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e m’être pas figuré assez tôt que nous sommes à l’
Occident
. » L’Occident, c’est l’Esprit incarné. L’incarnation entraîne des « c
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iguré assez tôt que nous sommes à l’Occident. » L’
Occident
, c’est l’Esprit incarné. L’incarnation entraîne des « conditions ». C
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Orient de mythe, c’est cela même qui constitue l’
Occident
spirituel. C’est le refus de la magie qui fonde notre éthique, et ce
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eurs poids et leurs mesures, enfin leur choix ? L’
Occident
cultive l’anarchie nominaliste la plus grave : il ne sait ou n’ose pl
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des tendances fondamentales et instinctives de l’
Occident
: la résistance à toute hégémonie, au nom d’un idéal latent de fédéra
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usqu’alors la force et l’équilibre dynamique de l’
Occident
: l’utopie agissante d’une fédération des égaux, dont la seule Suisse
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épété. La conversation s’engage sur L’Amour et l’
Occident
, qu’il est en train de lire, et dont il me déclare, à ma profonde su
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tribuer aux « inventions » les plus typiques de l’
Occident
(le concept de personne humaine et le développement de la technique,
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’exploration du temps, mère de l’Histoire. 1. L’
Occident
découvre le Temps De la Genèse mosaïque jusqu’aux débuts du siècle
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ués par les grandes religions de l’Orient et de l’
Occident
au temps cosmique comme au temps des humains, plaçons maintenant ce d
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: le sens de l’Histoire est caractéristique de l’
Occident
, et il y tourne même à l’obsession si l’on en juge par notre siècle,
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ent exactement contraire qui s’est produit dans l’
Occident
moderne, où, à l’inverse de ce qui s’était passé durant l’intermède m
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d’un état de conscience profondément typique de l’
Occident
au xxe siècle me semble incontestable en tant que diagnostic. Mais c
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a crise de notre sens du temps pose un dilemme. L’
Occident
, succombant au Devenir déifié, va-t-il se mettre hors d’état de faire
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t (avril 1961)av Un dialogue mal engagé L’
Occident
découvre le zen au moment où les couvents zen se vident au Japon. (Ma
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is que de sectateurs du Dr Suzuki en Amérique.) L’
Occident
découvre la sagesse hindoue, grâce aux présentations quelque peu chri
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de d’un socialisme qui ne doit rien à Shankara. L’
Occident
découvre Zoroastre à la suite de Nietzsche, et publie les grands text
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ine crise d’adaptation à l’habitus capitaliste. L’
Occident
découvre et publie le Hi-King, tandis que la Chine s’industrialise, s
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tre marxisme et oblitère son mandarinat. Enfin, l’
Occident
n’a pas plus tôt découvert l’art nègre, les masques, la magie, le jaz
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nt nie le moi, qui est une valeur centrale pour l’
Occident
, il doit en résulter d’infinies conséquences dans tous les domaines d
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me ? La Personne Le christianisme a formé l’
Occident
, en formant, dès les premiers conciles, ses modèles de pensée en tens
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ue de la personne » sont à peu près universels en
Occident
. Comme l’attestent tant de notions considérées comme allant de soi —
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l’homme la personne. Si la plus haute valeur de l’
Occident
chrétien n’est pas la connaissance détachée mais le sacrifice personn
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e le normal, le sublime, et la problématique de l’
Occident
chrétien. Il conditionne aussi les déviations de l’amour et les forme
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amour et les formes particulières que prennent en
Occident
certaines tendances morbides peut-être universelles, mais ici spécifi
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t par suite inévitable que l’existence réelle, en
Occident
, ressemble moins à la doctrine que ce n’était le cas, jusqu’à nos jou
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l’hindouisme ou du bouddhisme, la vie réelle de l’
Occident
est en conflit avec la foi, tandis que la vie réelle de l’Asie est en
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et qui prétendent transfigurer la vie concrète, l’
Occident
répond par des mythes symbolisant ses résistances naturelles, et qui
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igna le zen à toutes les Amériques dégoûtées de l’
Occident
, et de plus en plus à l’Europe, va jusqu’à dire que la méthode bouddh
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réations totalement insensées. Si les saints de l’
Occident
ont raison, ils seront seuls à être là pour le savoir. La doctrine qu
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essentons dans la terreur et l’espérance ce que l’
Occident
peut devenir : soit s’engloutir dans l’Illusion de la matière (et l’O
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, de l’atome élusif, des corps vivants, l’homme d’
Occident
ne cherche pas seulement à dévoiler ses lois secrètes, mais à se tran
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l’éternité. » Nous connaissons assez bien cela en
Occident
. Bismarck écrit : « Faust se plaignait d’avoir deux âmes en lui. J’ai
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ci à la rencontre des catégories de L’Amour et l’
Occident
un peu plus qu’il ne serait souhaitable, de son propre point de vue.