1 ité organique — nous sommes nécessiteux — que son œuvre entre en action parmi les forces spirituelles qui orientent l’Europe

2 ’on nous traduise quelques essais théologiques. L’ œuvre de Rudolf Kassner, de moindre envergure — à cause de sa rareté et de

3 a substance interne est crevassée et divisée. Son œuvre souvent pleine de charme mais sans forme et sans but, peut bien nous

4 op romantique que d’avoir cru distinguer dans ces œuvres je ne sais quelle complaisance qui les faisait éviter d’instinct tout

5 trop enraciné dans l’élémentaire ; élaborant son œuvre à un niveau d’où bourgeoisie et révolution apparaissent comme des loc

6 de bois fraîchement coupé que dégagent certaines œuvres récentes des écrivains de l’URSS, je ne les retrouve que chez Ramuz.

7 peuple-poète, « le peuple tous en un ». Mais son œuvre est bien au-delà de l’ère machiniste que traverse l’URSS, au-delà de

8 si serait-il bien insuffisant de dire d’une telle œuvre , datée de 1919 et reparue en un temps de crise, qu’elle en revêt une

9 n tout temps a le pouvoir de le susciter dans son œuvre , comme le mystique dans sa prière. Et c’est pourquoi le poète, Ramuz,

10 rle Jérôme Cardan, l’on en trouve dans toutes ses œuvres assez de signes irrévocables pour n’avoir plus besoin de solliciter l

11 emières tentations créatrices. À l’origine de son œuvre , voici donc le fait de la magie domptée ; conçue sous de tels auspice

12 ble effet. Qu’y a-t-il de plus agissant, dans une œuvre marquée du signe de la maturité, que cette présence rayonnante dont o

13 rnance des trois états, visible tout au long de l’ œuvre , prouve que la question se pose sans cesse à nouveau et que sous l’ap

14 l’a stylisée en symboles concrets dans le Faust, œuvre longue comme sa vie de créateur exactement, et à tel point autobiogra

15 ensch zu sein.9 C’est tout le drame secret de l’ œuvre qui s’avoue dans ce cri : chaque fois que Goethe invoque la catégorie

16 e de cohérence. C’est dire que nous demandons aux œuvres que nous aimons de témoigner d’une certaine force de révolte. Notre p

17 le du bien et du mal qu’il publie en marge de son œuvre romanesque. Un Kierkegaard critique ses mesures morales, en donne la

18 c une âme joyeuse. » Voilà bien le leitmotiv de l’ œuvre entière de Jouhandeau. Et soudain il nous apparaît que cette œuvre es

19 Jouhandeau. Et soudain il nous apparaît que cette œuvre est une illustration, non dépourvue de complaisance, du « pecca forti

20 ire de la recherche du pittoresque. Aucune de ses œuvres mieux qu’Une Main n’en convaincra. On y sent, plus directe qu’ailleur

21 érales, ce qui est assez paradoxal dans une telle œuvre . Le sujet de Taille de l’Homme, c’est en effet l’opposition cosmique

22 certains intellectuels, figurent la réalité. Une œuvre comme Adam et Ève nous le fait voir tout aussi bien que cet essai : R

23 a théologie. Un grand souci paraît dans toute son œuvre  : il veut être clair, et utile. Clair ne signifie pas rationaliste, c

24 ts. J’en viens au petit livre de Gundolf. C’est l’ œuvre synthétique d’un philosophe des formes culturelles, plutôt que d’un h

25 e la jeune école seront comblés. Gundolf décrit l’ œuvre de Paracelse comme un drame de l’expression, une tragédie de la termi

26 el Lawrence ? Je me demande si le souvenir de son œuvre est pour beaucoup dans l’intérêt que je prends aux chroniques minutie

27 arth pour imposer à l’attention de quelques-uns l’ œuvre d’un écrivain dont, cependant, la puissance de choc et d’interrogatio

28 n l’ordre ou plutôt la succession désordonnée des œuvres qu’on nous a traduites. Kierkegaard donne l’exemple unique, je crois

29 t d’importance à l’opportunité spirituelle de ses œuvres qu’à leur contenu intrinsèque. Personne peut-être n’a si jalousement

30 ier maintenant, au hasard, des fragments de cette œuvre entièrement commandée par son terme, tout en taisant ou niant ce term

31 t ce terme, cela revient littéralement à priver l’ œuvre , et ces fragments qu’on nous en donne, de toute espèce de sens réel,

32 ui poussèrent Kierkegaard à publier ses premières œuvres sous des masques diversement trompeurs lui apparaîtraient encore plus

33 irection » et révéla le sens dernier de toute son œuvre . Il est juste que ce destin se répète aujourd’hui parmi nous. Et la p

34 ontraire : son succès même va s’inscrire dans une œuvre incommunicable au très grand nombre. Rendre au mot sa valeur d’appel,

35 Séparation, notre péché, contre laquelle toute l’ œuvre de Claudel se soulève à l’appel de la Joie. Le monde qu’interprète l’

36 i fut en effet donnée » — qui est sa mort. Mais l’ œuvre du poète, la vocation de l’homme, la charité cosmique du chrétien (id

37 corps lui est comme « un document où il suit les œuvres de l’esprit qui le remue ». Penser dans le train de la création, refo

38 ne idée de Law (janvier 1937)ab C’est dans les Œuvres de Law qu’on trouve cette remarque hardie : La victoire appartient to

39 l’île, ses coutumes, et son dialecte. L’un est l’ œuvre d’un archiviste du continent. Il affecte une douce ironie sorbonnarde

40 s palmes à son auteur. Le second bouquin, c’est l’ œuvre d’un vieux médecin tout plein de verve et de gaillarde érudition, com

41 , mais seulement « évangéliste » au service d’une œuvre missionnaire. Les évangélistes étant moins bien payés que les pasteur

42 comme la démonstration d’une absolue sagesse à l’ œuvre dans cette vie. Il y a sur toute la terre de ces moments de pureté. I

43 re sur le châtiment, où le démon découvre que son œuvre a libéré les hommes de leur bonheur, et la vie de l’obsession de vivr

44 qu’il s’acquitte d’une dette en présentant cette œuvre au public français. Vous en ferez tous autant en lisant ce livre, en

45 que l’exemple de Goethe, dont ce n’est pas telle œuvre ou telle action que j’aime, mais bien le paysage vital, avec ses temp

46 de confidences fragmentaires, une vérité que les œuvres concertées avouaient peut-être beaucoup mieux. Il est probable aussi

47 s. ⁂ Parfois, le secret d’une vie s’épuise dans l’ œuvre  ; il ne reste pour le journal que les plus sèches notations (Byron, S

48 hes notations (Byron, Stendhal). D’autres fois, l’ œuvre et le journal sont simplement des manières différentes de poursuivre

49 . On ne sait plus si le journal est en marge de l’ œuvre , ou si l’œuvre n’est qu’un moment privilégié de ce journal. Alors le

50 us si le journal est en marge de l’œuvre, ou si l’ œuvre n’est qu’un moment privilégié de ce journal. Alors le vrai portrait d

51 rs le vrai portrait de l’auteur n’est plus dans l’ œuvre ni dans le journal, mais dans leur mutuelle réfraction. Et par exempl

52 une discipline plus grande encore que celle de l’ œuvre  : il faudrait s’imposer un rythme égal et sans lacunes, une relation

53 ruction du monde et sa reconstruction, qui sera l’ œuvre de Kalki, dernier avatar de Vishnu. En regard des ordres de grandeur,

54 que ou mieux, l’euphorie spirituelle qui baigne l’ œuvre , situe dans la réalité ce que je n’entends ici que formuler. Je ne co