1 d’une pensée autoritaire. Entendons que pour lui, penser n’est pas se débattre dans ses contradictions personnelles, parlement

2 é humaine, non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’ingénier sur des idées et des combinaisons d’idé

3 rente obscurité1. Il faut savoir être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui permettrait aux indiscrets

4 d’espagnol dans la démarche ; un tour qui ferait penser aux conteurs de la fin du xviiie  ; des sujets dans le goût allemand,

5 nhomie d’autant plus touchante qu’elle figure, je pense , pour l’auteur, une sorte de consolation un peu forcée que le cœur s’

6 détails par trop détaillés. Mais l’important, je pense , c’est qu’une page de Ramuz — même pas très réussie, et il y en a qui

7 que toute pensée est judicatoire, le fait même de penser devient fauteur de crise. Informer le réel, c’est en quelque sorte le

8 i qui me suis cru plus grand que le Chérubin… qui pensais en créant pouvoir jouir de la vie des dieux et m’y égaler… combien je

9 n’aviez après tout rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la révolution, c’était une bande de méchants garçons. Puis vous a

10 ait une bande de méchants garçons. Puis vous avez pensé que c’étaient des gens dangereux et avides. Et maintenant, c’est vous

11 e de notre âme : la primauté du matériel. Comment penser — si « penser » est inséparable d’une action — entre une bourgeoisie

12  : la primauté du matériel. Comment penser — si «  penser  » est inséparable d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un m

13 -main des terrains d’entente avec l’URSS. Nous ne pensons pas que la guerre soit, comme l’écrit Lefebvre, la seule « chance » d

14 ice, de pauvreté. C’est dangereux, c’est grave de penser juste. La vérité ne peut exister parmi nous que sous la forme d’une a

15 an, une main crée. Le temps est peut-être venu de penser avec ses mains. 26. « J’aime que les choses vous résistent et vous

16 pris au sérieux le risque philosophique. Et je ne pense pas trahir leur tendance en insistant ici exclusivement sur trois des

17 mporelle », Löwith oppose Marx et Kierkegaard qui pensent « à la banalité soucieuse, extérieure et intérieure, de l’homme ». Et

18 éliennes comme constitutive de l’humain, certains pensent que c’est aujourd’hui l’attitude personnaliste. Les pages qu’Alexandr

19 par la façon dont il est trop souvent cité, l’on pensera qu’il eût mieux valu montrer plus de prudence à le répandre. Et pourt

20 nger », il a dit : Je n’ai pas la foi, — certains pensent qu’au fond, il n’a jamais pu croire. Et pourtant, la définition même

21 où il suit les œuvres de l’esprit qui le remue ». Penser dans le train de la création, reformer sans cesse toutes les formes s

22 é dans un pareil débat ? Cela va de soi. 44. Je pense que Mounier ne se dissimule pas le caractère « théorique » des justif

23 té est liée à l’idée d’héritage. Par quelle folie pensent -ils pouvoir « hériter » des biens de leurs pères ? Il faut tout ignor

24 s râpés, ne la renseignent pas clairement. Et que penser d’un « Parisien » qui manifeste l’intention de rester ici tout l’hive

25 duire, voilà le but de toute morale car le « bien penser  » en dépend.   2 décembre Questions. — Est-ce donc si « naturel » de

26 à quelque absurdité, et si énorme que personne ne pense à la dire… Peut-être, dans un siècle ou deux, se demandera-t-on comme

27 science de l’employé qui a fait sa journée et qui pense maintenant à autre chose. Une sorte d’impatience me tarabustait encor

28 nds est vraie !… Il y aurait de quoi s’arrêter de penser , si l’on pouvait. Le principe de toute culture véritable n’est-il pas

29 ée des êtres et des choses, où nous vivons ? « Je pense , donc j’en suis ». Et je ne suis guère, si je n’en suis pas. Et je ne

30 t je ne suis guère, si je n’en suis pas. Et je ne pense bien, valablement, en vérité, que si je me sens et me connais partici

31 toute la terre de ces moments de pureté. Il faut penser à eux quand on juge « le monde »… Nous mangeons les premiers légumes

32 cise de cet état qu’ils rêvent et craignent. J’ai pensé plus d’une fois qu’il pourrait être utile de décrire ma petite expéri

33 endes, son histoire, sa morale et sa foi. On peut penser que l’inscription qu’on lit au Pavillon de la Suède éclaire à sa faço

34 on, voilà ce que nous propose Robert Aron50. Il a pensé qu’il valait mieux tirer de faits fictifs des conséquences vraies, qu

35 ence entre Berchtesgaden et Godesberg. Les autres pensaient que l’exigence d’entrer en armes était une « querelle d’Allemands »,

36 ion de croire ne digère pas beaucoup du devoir de penser  » (commencez par croire, vous finirez par penser)… Comme toute sagess

37 penser » (commencez par croire, vous finirez par penser )… Comme toute sagesse qui se respecte, celle d’Alain ne peut pas teni

38 te des morts », dit-il après Auguste Comte. Je le pense aussi. (Voyez le racisme.) Mais pour le chrétien, « la foi est la sub

39 tes ont l’air plus authentiques que ceux que nous pensions connaître. Ils n’ont pas été restaurés par les auteurs de manuels, ni

40 va fort loin dans la critique du genre : « Je ne pense pas qu’il y ait grand profit à tirer de ces examens de conscience où

41 raie vie est dans ce qu’on fait, ou dans ce qu’on pense de ses actions. (Voir là-dessus la note dramatique datée du 5 janvier

42 niment complexes (tel le communisme, naguère), je pense qu’on le peut expliquer par une certaine défiance d’artiste à l’égard

43 ystère. Réduisait-il la religion à la morale ? Je pense plutôt que la morale était le lieu de son vrai drame, et qu’il ne pou

44 onvertissent. Il va falloir trouver les moyens de penser cette durée non prévue, désormais indéniable. Saint Augustin résout l

45 e de conséquences qui jouent en fait — mais je ne pense pas en droit — contre l’idée occidentale de l’homme. L’importance app

46 ens, mais seulement l’épouser, et l’on ne peut le penser qu’en s’y abandonnant. Ce qui se place dans le sens de l’Histoire en

47 ême ? N’est-elle pas simplement une manière de le penser qui le ferme à toute transcendance, et qui du même coup nous enferme

48 out intellectuelle, dont « la nature n’est que de penser  » et qui reste entièrement distincte du corps. Avec Kant, le vrai moi

49 Et quant à la science d’aujourd’hui, dont on a pu penser « qu’elle n’aborde le moi que pour le disjoindre60 », il me semble pl

50 il instauré entre eux et nous ? Entre cela qu’ils pensent que nous croyons lorsque nous affirmons le moi réel, et cela que nous

51 sque nous affirmons le moi réel, et cela que nous pensons qu’ils croient en le niant ? Nous avancerons peut-être un peu en cher

52 ran de matière entre l’âme et la Réalité. On peut penser qu’il s’agit bien ici de la même « mort au monde et à soi-même » que

53 e sixième Patriarche de la secte (638-713) : « Ne pense pas au bien ni au mal, mais regarde ce qu’est, au moment présent, ta

54 riée ; mais ce n’est pas au nom de l’amour, on le pense bien.) « Écarte les choses, ô amant, ta voie est fuite ! » s’écriait

55 identale. Mais Stéphane Lupasco y aura sans doute pensé . av. Rougemont Denis de, « La personne, l’ange et l’absolu, ou le d