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re du seul succès qui pour Faust serait réel : la
possession
bienheureuse de l’instant. Et lorsque, épuisé mais pacifié, il va qui
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de Magie » que Faust enfin rejoint dans la pleine
possession
de ses forces et l’assurance du regard. L’âme, purifiée de sa « vieil
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italisme. Mounier part d’une phénoménologie de la
possession
— presque trop brillante par endroits —, s’engage dans un exposé synt
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si, je ne puis vivre nulle part sans me créer des
possessions
, appelant ainsi toute chose que je sais mettre en œuvre à ma façon, e
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de leurs pères ? Il faut tout ignorer de la vraie
possession
! Une chose n’est mienne que pour un temps, et si je change, elle me
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et franchir au moins en pensée les bornes de ses
possessions
pour aller se mêler aux « autres », à l’étranger… Tout ici me ramène
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re aussi qu’il n’est pas ? Celui qui a, vit de sa
possession
et ne l’abandonne pas pour l’incertain, — entendez : s’il possède vra
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ide les rend toutes méprisables après la première
possession
. Pourquoi s’attarderait-il ? Elles n’étaient excitantes pour l’esprit
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ndemain ». Limitant son désir à ces désirs qu’une
possession
rapide anesthésie, l’âme retombe alors dans les liens de l’instinct,
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r, la source de sa jouissance. Dans la joie de la
possession
, la souffrance du désir est pour un instant apaisée… et l’homme perço