1
ivergents qui prennent rarement assez de violence
pour
nous déchirer jusqu’au salut, et dont la composante réelle tend vers
2
re que le péché est la mesure du démesuré, et que
pour
le chrétien il n’est pas d’autre grandeur ». Ainsi le chrétien existe
3
lui et Dieu. Mais le péché ne devient réalité que
pour
le converti ; c’est donc la conversion qui figure l’acte par excellen
4
par excellence du chrétien, hors duquel il n’est
pour
lui ni mesure, ni grandeur, ni forme, mais seulement chimères et inco
5
Beau objectif et de l’Intéressant sentimental qui
pour
Schiller et surtout pour Schlegel symbolisait celle de l’antique et d
6
éressant sentimental qui pour Schiller et surtout
pour
Schlegel symbolisait celle de l’antique et du moderne, Kassner répond
7
ce temps d’une pensée autoritaire. Entendons que
pour
lui, penser n’est pas se débattre dans ses contradictions personnelle
8
apparente obscurité1. Il faut savoir être secret
pour
penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui permettrait aux ind
9
d’autant plus touchante qu’elle figure, je pense,
pour
l’auteur, une sorte de consolation un peu forcée que le cœur s’accord
10
n au contraire de ceci : qu’il me semble entendre
pour
la première fois la voix d’un de nos aînés, interrogeant notre destin
11
de Vaud : non pas la grecque, qui est scolaire —
pour
eux — mais la biblique, qui est vivante. Ainsi tous parlent un même l
12
ulière. La surimpression par exemple n’est jamais
pour
Ramuz ce qu’elle fut pour d’autres : un moyen de créer du mystère en
13
ar exemple n’est jamais pour Ramuz ce qu’elle fut
pour
d’autres : un moyen de créer du mystère en brouillant les plans ; mai
14
amuz la volonté de ne pas faire prendre une chose
pour
une autre, ni certain aspect usuel de la chose pour toute la chose. C
15
ur une autre, ni certain aspect usuel de la chose
pour
toute la chose. C’est pourquoi il s’attarde à décrire le concret d’un
16
outenir que l’époque 1900-1910 fut « inactuelle »
pour
la grande masse de ceux qui la vécurent. c. Rougemont Denis de, « [
17
que l’on connaît par leurs écrits d’abord. Mais,
pour
en tenir un juste compte, il s’agit de le subordonner au problème per
18
mmédiat. Qu’un fait de cet ordre puisse être tenu
pour
crucial, je veux croire qu’on ne le contestera pas. Mais ce qu’on vou
19
n. Et si tout cela reste absurde aux yeux de ceux
pour
qui seule compte certaine « originalité » dans l’ordre — au mieux — e
20
ns toutes ses œuvres assez de signes irrévocables
pour
n’avoir plus besoin de solliciter les biographes. On a souvent rappel
21
qui ne conduisent réellement vers une plénitude,
pour
un esprit comme celui de Goethe. « On a peur que son feu ne le consum
22
risée, c’est-à-dire incarnée. La question se pose
pour
lui, dès l’abord, en termes matériels, urgents et contraignants. De l
23
ction qui par avance désespère du seul succès qui
pour
Faust serait réel : la possession bienheureuse de l’instant. Et lorsq
24
isé mais pacifié, il va quitter son corps aveugle
pour
d’autres formes d’existence que la Nature se voit pour ainsi dire con
25
d’autres formes d’existence que la Nature se voit
pour
ainsi dire contrainte d’assigner à l’homme actif 8, l’on découvre que
26
a certainement angoissé l’enfant : n’est-ce point
pour
se défendre qu’il parle si fort, qu’il vante ses pouvoirs avec une ét
27
santé fut menacée. La terreur venait… J’étais mûr
pour
le trépas… » Alors paraît le doute, entraînant la conscience. « Je vo
28
e plus « réalisée ». L’homme moderne est peu fait
pour
comprendre cela, de même qu’il est peu fait pour la grandeur et la pu
29
pour comprendre cela, de même qu’il est peu fait
pour
la grandeur et la pureté, et pour des paroles comme « Si ton œil te f
30
il est peu fait pour la grandeur et la pureté, et
pour
des paroles comme « Si ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-
31
’il peut renoncer violemment à tout un monde faux
pour
en créer un autre. Sa vie en Afrique est un second renoncement. Nous
32
sacré. Que cette discipline libératrice comporte
pour
Rimbaud le silence, alors qu’elle propose à Goethe, comme un exercice
33
peut être la littérature, puisque écrire signifie
pour
lui révéler, parler, crier, miraculer le réel. Au contraire l’on peut
34
d’Iphigénie ou des Ballades, c’est que l’art est
pour
lui la tentation la plus aiguë de jouer avec les mystères, et par là
35
n, dans la vie ordinaire, de garder ces choses-là
pour
soi et de n’en découvrir que juste ce qu’il faut pour qu’elles puisse
36
elque avantage aux autres11… L’homme n’est pas né
pour
résoudre le problème de l’univers, mais bien pour rechercher où tend
37
pour résoudre le problème de l’univers, mais bien
pour
rechercher où tend ce problème, et ensuite se maintenir entre les lim
38
lus hautes maximes qu’autant qu’elles sont utiles
pour
le bien du monde. Les autres, nous devons les garder pour nous ; elle
39
bien du monde. Les autres, nous devons les garder
pour
nous ; elles seront toujours là pour diffuser leur éclat sur tout ce
40
s les garder pour nous ; elles seront toujours là
pour
diffuser leur éclat sur tout ce que nous ferons, comme la douce lumiè
41
ration resterait purement imaginaire et vaniteuse
pour
nous, tant que cette pureté et cette grandeur ne tenteront pas nos âm
42
rgueilleuse, puisque Goethe tenait ses faiblesses
pour
des erreurs, non pour le péché, et d’autre part un orgueil assumé, pu
43
oethe tenait ses faiblesses pour des erreurs, non
pour
le péché, et d’autre part un orgueil assumé, puis renié avec la même
44
: elle m’assiège. Le dernier carnaval, peut-être,
pour
cette bourgeoisie dont je viens d’admirer les trésors patinés dans la
45
. Le silence de Goethe n’est pas moins dangereux,
pour
qui sait l’entendre, que l’imprécation de Rimbaud : et tous deux nous
46
ne ne déclare un Bien si haut qu’on se fasse tuer
pour
ce Bien ? Ceci pour indiquer à la fois l’importance et les limites du
47
n si haut qu’on se fasse tuer pour ce Bien ? Ceci
pour
indiquer à la fois l’importance et les limites du petit livre si just
48
e. C’est là qu’éclate la violence des contraires.
Pour
tous ceux qui ont l’audace de se maintenir dans une telle dialectique
49
de complaisance, du « pecca fortiter » de Luther.
Pour
qui n’aurait pas lu d’autres ouvrages de Jouhandeau, les aphorismes q
50
par Klaus Mann (septembre 1932)h Ce n’est pas
pour
l’amour du laurier, mais pour l’amour de son ami Clitus, poète abstra
51
2)h Ce n’est pas pour l’amour du laurier, mais
pour
l’amour de son ami Clitus, poète abstrait à la mode de 1920, qu’Alexa
52
violemment accentué qu’il peut paraître suffisant
pour
définir un front unique, fût-il provisoire. C’est dans cette vue qu’o
53
tre révolution — dans un monde qui nous préparait
pour
autre chose, dans une société organisée (et mal) contre les « risques
54
ances de grandeur, et comblée de risques mortels.
Pour
la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondamental de
55
u’il s’agit, ni même de conflits d’intérêts. Mais
pour
nous, entrés dans la vie sous le coup d’une menace de faillite planét
56
moyen d’en réchapper, — l’imposer. Ce n’est plus
pour
quelque « idéal » que nous avons à lutter hic et nunc, mais pour que
57
ir longtemps ; ne pouvant accepter de nous battre
pour
un « ordre » et des « idéaux » criminels. Il y a la guerre proche. La
58
minels. Il y a la guerre proche. La ferons-nous ?
pour
qui ? Il y a la misère présente : pourquoi la supporterons-nous ? La
59
volution. Ni à gauche, ni à droite, il n’y a rien
pour
nous. Nous nous plaçons à l’origine de quelque chose d’autre, dont la
60
it, de Combat, de L’Ordre nouveau ou de Réaction,
pour
n’être pas entièrement originales18, ne peuvent manquer de déconcerte
61
un être aux prises avec la condition humaine ? Ni
pour
le mensonge d’hier, ni pour celui de demain nous ne verserons notre s
62
ondition humaine ? Ni pour le mensonge d’hier, ni
pour
celui de demain nous ne verserons notre sang. Il y a une vérité qui d
63
tion est vaine qui se fonde sur des faits mortels
pour
la personne, même si « ces faits sont les faits » comme on voudrait n
64
nsuffisamment analysés. Les faits, demain, seront
pour
nous. L’Ordre nouveau, Combat, Esprit, travaillent dans la ligne des
65
tyrannie du matériel qu’ils prônent est meilleure
pour
les hommes que le présent désordre. Je ne vois pas qu’ils connaissent
66
is clairement que leurs buts provoquent le refus,
pour
les mêmes raisons, aggravées23. Ils jouent sur une révolte des hommes
67
en question réelle. Je la cherche. Ce qu’il faut
pour
légitimer un système d’idées en elles-mêmes justes et opportunes (com
68
e chose au monde qui n’ait pas besoin d’arguments
pour
juger les idoles du monde ; de cette seule chose pour laquelle j’acce
69
juger les idoles du monde ; de cette seule chose
pour
laquelle j’accepte de me faire tuer, parce que ce ne serait pas creve
70
t à recevoir le pardon. Or il n’est de pardon que
pour
celui qui agit. On me dira sans doute que je me perds dans ma mystiqu
71
st donc de ceux dont l’érudition, quitte à passer
pour
macaronique — comme elles le sont toutes, d’ailleurs, mais ridiculeme
72
nu réel que font les actuels nationalismes, ayant
pour
effet qu’au lieu d’être avantageuse, la chose publique empêche de com
73
C. F. Ramuz (juin 1933)l Qu’on ait pris Ramuz
pour
un « régionaliste », c’est une de ces méprises qui peuvent servir à d
74
e de cet écrit, il nous donne ce genre de pensées
pour
ce qu’elles ont toujours été à ses yeux : le fait d’un défaut de prés
75
se biographie intellectuelle, le plus juste aussi
pour
Saint-Évremond, expose ses idées sur la société. On y verra comment i
76
pris de bonne humeur héroïque. Tout ce qu’il faut
pour
entraîner l’adolescence avide de servir une grande cause et de se sac
77
ide de servir une grande cause et de se sacrifier
pour
le bonheur collectif. Chanson de Roland, fair-play, Baden-Powell, rel
78
Le jeune Kolka, prolétaire de bonne souche, part
pour
la Construction où il ne tarde pas à se distinguer par diverses actio
79
, malgré ses plus loyaux efforts, à se passionner
pour
le problème de la fonte, qui est le problème dominant dans cette régi
80
hoses et des êtres, on n’a pas besoin d’arguments
pour
faire sentir l’absurdité des « lois » qui, pour certains intellectuel
81
s pour faire sentir l’absurdité des « lois » qui,
pour
certains intellectuels, figurent la réalité. Une œuvre comme Adam et
82
sonne, peut se passer d’avoir raison, puisqu’il a
pour
lui la Nature27. C’est quand il parle d’elle qu’il est grand, qu’il d
83
ire, il faut dire simplement qu’elles sont vraies
pour
eux-mêmes et pour tous ceux de leur espèce. On ne calcule pas avec la
84
simplement qu’elles sont vraies pour eux-mêmes et
pour
tous ceux de leur espèce. On ne calcule pas avec la vie, mais avec de
85
le tout se fonde, que Staline s’est vu contraint,
pour
en finir, de fixer la saine doctrine par un ukase condamnant à la foi
86
ois-capitaliste. Tous deux savent qu’il faut être
pour
Dieu ou contre Dieu. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquem
87
e. Car cette définition ne vaut, précisément, que
pour
la foi marxiste-dialectique. Le « dépassement » peut aussi bien se fa
88
e « matériel » ? 29. Abréviation usuelle en URSS
pour
« matérialisme dialectique ». o. Rougemont Denis de, « [Compte rend
89
ond. On a même l’impression en le lisant, de lire
pour
la première fois un livre absolument profond. Non qu’il prétende perc
90
Non qu’il prétende percer les apparences du monde
pour
s’enfoncer dans un ésotérisme, au contraire : il se borne à décrire c
91
à toutes les conventions inventées par les hommes
pour
étouffer le scandale. Josef K… fondé de pouvoir dans une banque, se v
92
is ils ne savent pas de quoi et n’ont pas qualité
pour
le savoir. Puis, on le rend à la liberté. Toute l’histoire sera celle
93
que par moi ». C’est par le Fils que Dieu devient
pour
nous le Père ; mais alors, l’acquittement est possible. « Je suis le
94
droite une tentation fasciste, trop faible encore
pour
oser s’avouer ; à gauche une peur du fascisme assez forte déjà pour q
95
asser la figure. On peut regretter que le Congrès
pour
la défense de la culture n’ait rien tenté pour débrouiller un peu le
96
ès pour la défense de la culture n’ait rien tenté
pour
débrouiller un peu le complexe de mots adultérés qui encombre la vie
97
de la Mutualité. Il me semble qu’on s’est entendu
pour
« cultiver » des équivoques verbales assez grossières. L’équivoque su
98
au diable qui lui conseilla de se faire enterrer
pour
une année, coupé en petits morceaux, dans du crottin de cheval, et de
99
son grec allégorique et son allemand mal accordé
pour
fabriquer ce petit nègre médical et philosophique dont la saveur ne s
100
agédie de la terminologie, une « lutte accablante
pour
l’expression des choses jamais dites ». Paracelse a vu plus de choses
101
ne cosmique du mal, où se trouve aussi le remède.
Pour
connaître et guérir une maladie, il ne suffit pas de voir l’homme seu
102
smique », en appliquant l’astrologie, redécouvrit
pour
les générations futures « l’horizon primordial de la médecine », comm
103
s jeter dans le lac de Schwyz, etc., « et ce sera
pour
la vertu, quarte colonne de la médecine, un grand spectacle ! » (Libe
104
celui du spirituel décisif. La seule doctrine, ou
pour
mieux dire, la seule attitude de pensée qui tienne compte de cette cr
105
renouveau du réalisme. Je me bornerai à signaler
pour
finir les pages très curieuses de P. Klossowski sur Sade, où il est d
106
une exacte pudeur. Mais enfin, c’est tout de même
pour
Lawrence qu’on lit ces dames. Pour quel Lawrence ? Je me demande si l
107
t tout de même pour Lawrence qu’on lit ces dames.
Pour
quel Lawrence ? Je me demande si le souvenir de son œuvre est pour be
108
e ? Je me demande si le souvenir de son œuvre est
pour
beaucoup dans l’intérêt que je prends aux chroniques minutieuses de s
109
nce : « Je suis épuisé — Par l’effort que je fais
pour
aimer les gens — sans y parvenir. » Ou encore : « Oh ! ne me donnez p
110
ncore : « Oh ! ne me donnez pas votre confiance —
Pour
me charger du poids de votre vie, de vos affaires ; — Ne me fourrez p
111
antes du monde. (Un sous-produit et un moyen pris
pour
fins.) Mais justement Lawrence ne croyait ni à l’un ni à l’autre. Sa
112
osé à leur donner. « Soyez ! Ah ! Soyez un soleil
pour
moi — Et non une lassante et exigeante personnalité. » L’homme modern
113
ois et inquiet, et qui s’est mis une barbe rousse
pour
avoir l’air d’un faune. 33. Même question pour les Conversations av
114
pour avoir l’air d’un faune. 33. Même question
pour
les Conversations avec Eckermann, pour le Journal de Byron, etc. 34.
115
e question pour les Conversations avec Eckermann,
pour
le Journal de Byron, etc. 34. Je n’arrive pas à prendre au sérieux e
116
es symboles concrets qui essaient de l’envelopper
pour
la transmettre. Nous estimons alors les mystiques selon les critères
117
son esprit : la puissance de tromper (art inclus)
pour
jouir, ou la puissance de fixer le vrai par convention ou décret scie
118
er le vrai par convention ou décret scientifique,
pour
agir. (Il y a d’autres exigences possibles : ces deux-là dominent not
119
Franck et Weigel, et surtout Boehme le gnostique.
Pour
Paracelse, on s’étonnera sans doute de le voir figurer dans un choix
120
taires. Elle relève d’un nationalisme de manuels,
pour
ne pas dire, avec E. R. Curtius, d’une « propagande de guerre » qu’on
121
t et que ceux qui les prononcent n’en conçoivent.
Pour
vous le prouver, voici une anecdote d’Angleterre : elle doit donc êtr
122
érialisme démodé » de l’instituteur d’Alice, tenu
pour
responsable du cliché. On blâme cet instituteur. Qui va se plaindre à
123
» ? Aujourd’hui, il n’y a plus que les pacifistes
pour
oser réclamer ouvertement la guerre (contre les régimes fascistes). «
124
il cherche à s’affranchir de ce genre de pression
pour
s’exercer en toute liberté. » Il écrit un peu plus loin qu’il déplore
125
ervi (aux intérêts politiques) évoque précisément
pour
un chrétien l’opposition de Pilate et des docteurs nationalistes juif
126
de l’esprit est d’entrer dans le monde, non point
pour
s’y soumettre, mais pour le transformer en vérité. Mission que l’Évan
127
dans le monde, non point pour s’y soumettre, mais
pour
le transformer en vérité. Mission que l’Évangile et la théologie résu
128
mission spirituelle. La dictature tue la liberté
pour
assurer l’ordre et le pain du corps (c’est le principe !). La liberté
129
la dictature à la liberté, il faut une dictature
pour
la liberté — une dictature de la liberté. Ce serait le plus beau « ti
130
oscou, nous vaut diverses dictatures, lesquelles,
pour
n’avoir pas été soumises dès le début à une volonté perspicace et fan
131
n les questions que la France se doit de résoudre
pour
l’Europe, et de les poser sous la forme concrète d’une série de tensi
132
e double truchement de Heidegger et de Karl Barth
pour
imposer à l’attention de quelques-uns l’œuvre d’un écrivain dont, cep
133
l. Seulement, il eût fallu le traduire autrement,
pour
prévenir certains malentendus inévitables. Je ne vise pas ici la lang
134
, non prévenu ou mal prévenu, à tenir Kierkegaard
pour
une espèce d’esthète du paradoxe moral, pour un immoraliste avant la
135
aard pour une espèce d’esthète du paradoxe moral,
pour
un immoraliste avant la lettre nietzschéenne. Admettons que la suite
136
Traité du désespoir, Kierkegaard a passé bientôt
pour
le coryphée du désespoir considéré comme un des beaux-arts. Or s’il e
137
dité, l’universalité de cet état, c’est aussi que
pour
lui, le désespoir est le péché, la seule maladie vraiment mortelle, d
138
thousiasme d’une éloquence chaude et entraînante.
Pour
cela, il te faut de la force et du talent. Qu’arrive-t-il ? Tout simp
139
religieux : La Pureté du cœur, Le Droit de mourir
pour
la vérité, Pour un examen de conscience, Le Souverain sacrificateur.
140
ureté du cœur, Le Droit de mourir pour la vérité,
Pour
un examen de conscience, Le Souverain sacrificateur. On les trouvera
141
que ses écrits littéraires ou philosophiques ont
pour
dessein, plus ou moins déguisé, de pousser à l’absurde les attitudes
142
u, car lui seul eut vraiment « le droit de mourir
pour
la vérité », étant lui-même la vérité. C’est pourquoi l’acte de foi,
143
ée, ni l’injustice qui l’accompagne plus onéreuse
pour
la vérité que ne serait l’affectation d’impartialité ; et je suis loi
144
des mots ? Plusieurs des Discours religieux ayant
pour
objet de « préparer à la Communion », je ne vois pour ma part qu’un s
145
re chose que ce reste ? 38. Le droit de mourir
pour
la vérité, p. 57. Ou encore : « La supériorité véritable produit elle
146
à chacun de se servir de tel son qu’il lui plaît
pour
exprimer ses idées, pourvu qu’il en avertisse. » Cette phrase de la L
147
t, c’est lui seul qui détient la méthode efficace
pour
en sortir. Mais quittons là cette métaphore avant qu’elle n’aille aus
148
se et par la politique, ont peu à peu fait passer
pour
communes des significations qui à vrai dire, et dans le fait, ruinent
149
s : esprit, nation, révolution, salut…) Et, comme
pour
protéger ces conventions précaires, on les rend aussi vagues et abstr
150
qui désigne la chose, appelle un geste de l’homme
pour
cette chose. Le verbe, désignant ce geste, appelle une phrase, un ryt
151
ologie vivante de tout ce qui est. Et maintenant,
pour
se connaître, il lui suffit d’agir sa vocation. Dans l’acte conscient
152
qui coûte 100 millions par an ; c’est 2 milliards
pour
vingt ans. Nous n’avons pas plus de cinq ans de guerre chaque vingt a
153
moins. Voilà donc 3 milliards qu’il nous en coûte
pour
guerroyer cinq ans. Quel en est le résultat ? car le succès définitif
154
é à gagner en finance et tout en population, car,
pour
son argent, on aurait un homme nouveau, au lieu que, dans le système
155
t ne comportent pas de morale : je veux le croire
pour
la morale. Mais ils permettent d’entrevoir l’une des raisons de notre
156
t la méthode qui doit retenir ici : il s’agissait
pour
Mounier de fonder la théorie personnaliste de l’avoir sur les doctrin
157
e que soit cette analyse — et si utile sa lecture
pour
tous les possédants chrétiens — elle ne revêt sa signification totale
158
t que le parti communiste français fait confiance
pour
l’aider à résoudre les problèmes de la paix, de la liberté et du pain
159
iche, dit Bossuet, n’est toléré dans l’Église que
pour
servir le pauvre ». Et selon saint Thomas, « n’importe qui peut donne
160
qu’on ait jamais songé à des théories de ce genre
pour
excuser la sécularisation des biens conventuels — biens dans lesquels
161
Paris m’avaient appris que cette ville, au moins
pour
la jeunesse sans argent, est la ville des gérants ignobles et des con
162
d’imagination. Et pourtant il suffit de bien peu
pour
partir : la France a des milliers de maisons vides. Dites autour de v
163
us que vous en cherchez une, et vous en trouverez
pour
rien, ou pas grand-chose. Encore faut-il savoir comment on y peut « v
164
puissance avec laquelle j’en saurai faire usage,
pour
une fin qui leur est étrangère, et qui me commandera de les quitter l
165
les quitter le jour qu’ils y mettront obstacle. (
Pour
les bourgeois, l’idée de propriété est liée à l’idée d’héritage. Par
166
la vraie possession ! Une chose n’est mienne que
pour
un temps, et si je change, elle me devient impropre. Je n’hérite pas
167
à, c’est une sorte de contrôle amusant et utile —
pour
plus tard — et c’est une bonne discipline de l’esprit que la descript
168
d’un film. La situation est d’ailleurs excellente
pour
l’instant. Il nous reste encore de quoi vivre pendant six semaines en
169
et le temps de voir venir. Du 10 au 17 novembre
Pour
parer au plus pressé, écrit et envoyé six articles à des revues, hebd
170
ontinent. Il affecte une douce ironie sorbonnarde
pour
les petits événements qui se déroulèrent dans ce coin du pays, et sur
171
i se déroulèrent dans ce coin du pays, et surtout
pour
les légendes, locales, qui ont fortement exagéré et embelli tout cela
172
is. Elle tend aussi, il faut l’avouer, à ne tenir
pour
vrai que ce qui est petit. Laissons donc de côté ce petit travail qui
173
de érudition, comme il s’en trouve un peu partout
pour
sauver « l’esprit » d’un pays. J’ai passé tout l’après-midi dessus. —
174
Révolution seule a ranimé l’ardeur des habitants,
pour
la plupart jacobins. Plusieurs des discours de leurs chefs ont été co
175
consignés par miracle : ils ne le cèdent en rien
pour
l’ampleur de leurs vues sur le monde, à l’éloquence des conventionnel
176
une certaine espèce d’intelligence, ou d’ironie…
Pour
de tels hommes, certes il n’est pas deux France ! Ou plutôt elles se
177
e discret. C’est l’impression que je veux retenir
pour
le moment des gens d’ici. Elle corrige la mauvaise humeur que m’a don
178
douleurs dans les jambes, et m’en parle d’abord,
pour
me mettre en confiance. Je sens bien qu’elle veut me faire causer ava
179
le sais bien, madame Aujard, mais je ne viens pas
pour
mes vacances ! J’ai du travail à faire chez moi, des tas de choses à
180
« Écrire », qu’est-ce que cela signifie ? Écrire
pour
les journaux, sans doute, mais il n’y en a pas tant à raconter sur ce
181
e l’a dit. Car elles ne baisseront pas leurs prix
pour
garder un client, elles les augmenteront bien plutôt pour le punir d’
182
der un client, elles les augmenteront bien plutôt
pour
le punir d’avoir été en face. Sans compter qu’on n’aime pas être accu
183
s corrections écrites à la main. » Pédenaud relit
pour
la énième fois son tarif, fait son calcul sur un bout de papier, et c
184
de papier, et conclut que j’ai à payer 72 francs
pour
un envoi, ce jour-là, d’une centaine de feuilles. Il en paraît lui-mê
185
aller de sa poche ». Me voilà courant à l’autobus
pour
arrêter le courrier. L’autobus vient de partir. Il faut téléphoner au
186
inalement ne rien payer de plus. Je cause un peu,
pour
me faire pardonner. Pédenaud est mutilé de guerre. Il boite. On lui a
187
t est plus cher qu’à Paris). Recettes : 80 francs
pour
quelques notes publiées dans une revue. Reste : environ 200 francs. L
188
mmes vivent-ils sur des îles ? Quand nous sortons
pour
une promenade et que nous mesurons toute l’étroitesse de notre domain
189
au moins en pensée les bornes de ses possessions
pour
aller se mêler aux « autres », à l’étranger… Tout ici me ramène à moi
190
touchants, parfois comiques, toujours révélateurs
pour
moi d’un monde non pas absolument nouveau, mais nouvellement intéress
191
conte les efforts qu’il a faits, pendant six ans,
pour
entrer en contact avec la population. Conférences, visites, colportag
192
isir n’est pas simplement la cessation du travail
pour
un repos nécessaire. Il se définit psychologiquement non par rapport
193
ophe intime. Certains jours on donnerait beaucoup
pour
une bonne raison de désespérer, pour une bonne et impérieuse raison d
194
ait beaucoup pour une bonne raison de désespérer,
pour
une bonne et impérieuse raison d’abandonner cette partie mal engagée,
195
eures ce coin réduit de terre caillouteuse, c’est
pour
un printemps qui viendra. C’est pour gagner ma vie, dit une raison bo
196
teuse, c’est pour un printemps qui viendra. C’est
pour
gagner ma vie, dit une raison borgne ; c’est aussi pour gagner ma mor
197
agner ma vie, dit une raison borgne ; c’est aussi
pour
gagner ma mort, je le sais bien. Toute notre attente imagine l’avenir
198
ord qui comble toute attente.) 7 avril Recette
pour
vivre de peu. La première condition c’est de gagner peu. (J’ai écrit
199
espoir pendant des mois, la croyant trop vieille
pour
être mangée, sinon pour faire encore quelques œufs. Elle paraissait i
200
, la croyant trop vieille pour être mangée, sinon
pour
faire encore quelques œufs. Elle paraissait inguérissablement neurast
201
ivre que j’écris — sur la crise de la cultureaf —
pour
causer avec la laitière ou la factrice, ou le postier, ou un Renaud,
202
« sympathie » (souffrir avec) que l’homme éprouve
pour
ses victimes : « Je regrette vraiment beaucoup, mais il faut que je v
203
re. 24 mai On dirait que l’homme n’est pas fait
pour
durer : la vie étale nous ennuie, c’est ce qui naît et ce qui meurt q
204
es premiers légumes du jardin : salades et radis.
Pour
les carottes, il faut encore attendre, et les choux n’ont que quelque
205
s cigarettes. Et nous allions nous mettre à table
pour
manger le canard des grandes occasions, quand la chose est arrivée. A
206
ais eu l’idée de solliciter. Et qui m’est octroyé
pour
un petit livre paru sans bruit il y a plus de dix-huit mois. Les homm
207
r ; il faut un véritable non-espoir). Équivalent,
pour
la façon de traiter la vie, de la médecine des homéopathes. 16 juin
208
e pourrais vous en dire. C’est partout différent,
pour
l’argent. Si vous prenez N. par exemple (la ville prochaine sur le co
209
comportement des gens d’ici. Il faut admettre que
pour
eux, une pudeur, ou une honte tout à fait particulière s’attache au c
210
la poule noire et les poulets encore trop jeunes
pour
être mangés. Régler vingt petites choses de cette espèce. Petites cho
211
gt petites choses de cette espèce. Petites choses
pour
la première fois mesquines… 10 juillet Tout est bouclé, ficelé, clo
212
me reste à peu près deux heures, avant le départ,
pour
faire un peu de sentiment sur l’île, et le bilan de l’année écoulée.
213
tant devant le saut. Peut-être leur suffirait-il,
pour
oser, d’une vision précise de cet état qu’ils rêvent et craignent. J’
214
sonnable. Voici l’histoire, traduite tout entière
pour
la première fois en France47. Six-cents belles pages aux vastes marge
215
rne. Kipling mort, il ne reste que Selma Lagerlöf
pour
nous raconter des histoires, des histoires inventées, impossibles, ca
216
it intégralement parce qu’elles nous sont données
pour
ce qu’elles sont, des fables. Nos romanciers, terrorisés par une sadi
217
vraisemblable, en même temps que l’exceptionnel.
Pour
faire vrai, ils imitent la vie. Mais la vie est toujours ailleurs, en
218
s’esquive prestement avec une bonne espièglerie,
pour
vous laisser à votre joie ou à vos larmes. Il y a quelque chose de «
219
le plus toutes les autres. Et l’amour d’une femme
pour
son peuple, au lieu de ces vantardises en service commandé d’oudarnik
220
ou qui se croit tel, se voie privé de sa liberté
pour
des « raisons » collectives et obscures. Il me paraît que le livre de
221
rapide, Kuncz écrit à des personnages haut placés
pour
leur faire part de son état : mais les lettres n’arrivent jamais, ou
222
ar représailles ». Puis c’est le départ brusqué «
pour
X… ». Ni raisons ni points de repère : c’est la guerre. C’est un mot
223
que l’équation Napoléon n’en doit pas moins avoir
pour
second membre l’abdication. Il y a sans doute une théorie de l’Histoi
224
peut provoquer ce livre, dit la préface, est que
pour
transformer une défaite en victoire et une abdication forcée en abdic
225
pleine idéologie. Nous avons fait un empire géant
pour
n’avoir pas été capables de fédérer nos communes. » Voilà l’épigraphe
226
ie poésie de l’Histoire, libératrice et excitante
pour
l’esprit. À peine l’a-t-on fini qu’on se jette sur Sorel, sur Madelin
227
’on se jette sur Sorel, sur Madelin et sur Aubry,
pour
leur arracher des aveux à l’appui de la thèse d’Aron. 50. Jean-Paul
228
t de libération. En outre, quoi de plus important
pour
un enfant que la comparaison des grandeurs — « plus grand que » et «
229
les règles sociales admises. Supposées « justes »
pour
le niveau « normal », ces règles paraissent absurdes quand Alice est
230
allèle par le langage, autre problème fondamental
pour
un enfant. Les deux hypothèses rendent compte de la plupart des « gag
231
llemande, que l’on sentait, obscurément, ruineuse
pour
l’avenir confédéral de l’Europe. Hitler comprit que son heure n’était
232
xquels ils empruntaient leurs vieux systèmes mais
pour
les appliquer avec rigueur. Personne ne sut opposer au Führer l’idéal
233
n intra-européenne, état de guerre non déclarée),
pour
surprenants et monstrueux qu’ils soient apparus en leur temps, trouve
234
omte. Je le pense aussi. (Voyez le racisme.) Mais
pour
le chrétien, « la foi est la substance des choses espérées ». Ce qu’u
235
iologie. (Je ne dis pas que ce soit négligeable.)
Pour
situer la sagesse d’Alain, qu’on songe à la folie d’un Kierkegaard. A
236
atique, confessionnel, etc. Bien sûr. Je le donne
pour
tel. Il faut des repères pour juger. La critique moderne l’oublie un
237
en sûr. Je le donne pour tel. Il faut des repères
pour
juger. La critique moderne l’oublie un peu, animée d’une méfiance étr
238
ne l’oublie un peu, animée d’une méfiance étrange
pour
celui qui déclare ses valeurs, — en dehors de la politique, bien ente
239
de les posséder, il les viole d’abord moralement
pour
s’imposer à l’animal, et aussitôt prises les rejette, comme si c’étai
240
de la morale n’existaient pas, il les inventerait
pour
les violer. Et c’est cela qui nous fait pressentir la nature spiritue
241
nnoise ? Le beau sujet ! Ils ne l’ont pas manqué.
Pour
eux aussi, Don Juan serait le contraire de ce que l’on croit, il souf
242
qui a, vit de sa possession et ne l’abandonne pas
pour
l’incertain, — entendez : s’il possède vraiment. Don Juan serait l’ho
243
s aimer, parce qu’aimer c’est d’abord choisir, et
pour
choisir il faudrait être, et il n’est pas. Mais le contraire n’est pa
244
assombrir, comme saisi d’une timidité, et fasciné
pour
la première fois par la révélation d’amour, se muer en l’image de Tri
245
tre un certain équilibre social que les mœurs ont
pour
but de maintenir, cet équilibre étant d’ailleurs bon ou mauvais.) C’e
246
l’esprit insatiable l’excite, devient une menace
pour
la vie. En dérivant cette passion vers le plaisir, la société se trou
247
de. Ah ! comme on se lasse de gagner à tout coup,
pour
peu qu’on ait l’envie de nier des règles que personne n’ose plus dire
248
e plus dire inviolables ! Qui donc se ferait tuer
pour
une vertu dont on ne sait plus quelle est la fin ? Et toutes ces véri
249
uoi s’attarderait-il ? Elles n’étaient excitantes
pour
l’esprit que par la fausse vertu qu’on leur prêtait. Mais aussitôt qu
250
intenant les valeurs neuves qu’on avait inventées
pour
la lutte. Il faut rejeter avec dégoût ce que l’on désirait de toute s
251
u’importent les « contradictions » ! Ce n’est pas
pour
bâtir un système qu’il réfute, dénonce et détruit, c’est pour la joie
252
n système qu’il réfute, dénonce et détruit, c’est
pour
la joie du viol intellectuel. Comme Don Juan l’image de la Mère, Niet
253
interrompre sa course, changer de contenance, et
pour
la première fois baisser la tête et adorer. Tout reviendra éternellem
254
dans la mesure où l’on sent qu’elles les violent.
Pour
peu qu’il les impose, elles perdent leur sens, puisque le système qui
255
s rien ! Cela donne à Phèdre un air de luxe fou :
pour
fondre ce bijou de platine d’une suprême élégance, la plus discrète,
256
mas d’abstruse érudition. Il fallait être Schmidt
pour
découvrir dans ce grenier de notre poésie tant de possibles, tant d’i
257
nt de correspondances théologiques, et finalement
pour
en extraire un matériel encore utilisable. Il me semble d’ailleurs qu
258
oèmes oubliés. Toutes ces tentatives constituent,
pour
reprendre une heureuse expression de l’auteur, autant « d’appels plas
259
mplexité secrètement significative de l’ensemble.
Pour
qualifier cette harmonie involontaire, je ne puis évoquer que l’exemp
260
que le journal est un genre littéraire inférieur,
pour
cette raison qu’il est toujours trop facilement intéressant. Je ne le
261
s périodes de dépression où j’avais besoin de lui
pour
me ressaisir, et où je me montre dolent, geignant, pitoyable. » « Si
262
plus jalousement qu’aucun autre. Est-ce vraiment
pour
le diminuer qu’il anticipe sur ce risque ? Ou pour déconcerter ses ju
263
our le diminuer qu’il anticipe sur ce risque ? Ou
pour
déconcerter ses juges, qu’il leur rend par avance toutes ses armes ?
264
r prévenu, tant de naturel pourrait encore passer
pour
une pose raffinée. J’imaginerais plutôt que Gide est fasciné par l’ob
265
is alors cela devient exemplaire. L’effort gidien
pour
échapper aux trompeuses stylisations des morales et jugements tout fa
266
ret d’une vie s’épuise dans l’œuvre ; il ne reste
pour
le journal que les plus sèches notations (Byron, Stendhal). D’autres
267
porte quel comportement. On les inventerait même,
pour
la satisfaction de se paraître à soi-même plus perspicace, et l’on a
268
e vicieux de la sincérité. Ou bien l’on est banal
pour
rétablir les quotidiennes proportions — ou bien l’on ne consent à not
269
s été vécu, ou mal vécu. (« J’avais besoin de lui
pour
me ressaisir ».) La vie réelle n’y figure souvent qu’à la manière don
270
es convertis-convertisseurs. Il faudrait voir que
pour
lui, le problème proprement religieux s’est posé, et se pose encore,
271
« révéler ». Le problème de la conversion devient
pour
lui le problème négatif du refus de la fausse conversion, ou de la co
272
odoxie protestante — écrit Gide —, ces mots n’ont
pour
moi aucun sens. Je ne reconnais point d’autorité, et si j’en reconnai
273
celle de l’Église » (donc de Rome). Allons donc !
Pour
un protestant, ce dilemme est aussi choquant que le serait pour un An
274
tant, ce dilemme est aussi choquant que le serait
pour
un Anglais ou un Scandinave le dilemme entre l’anarchie et l’étatisme
275
À cet égard, il m’apparaît que la leçon de Gide,
pour
ceux de mon âge, est moins urgente dans l’ordre de l’éthique, que dan
276
ou qu’on écrit à son propos, qu’il faut se forcer
pour
n’abandonner point les positions auxquelles on tient, et qui ne sont
277
Cocteau y a des souvenirs, Maritain des amitiés.
Pour
la fête, on a invité quelques étrangers de marque : Thomas Mann, Zwei
278
d’apprendre au téléphone que « cela ne va plus »
pour
un appartement promis. Il dit encore (mais vraiment j’entends mal) :
279
llô ! Allô ! » et me demandera de passer chez lui
pour
quelques instants. Et, chaque fois, il orientera la conversation vers
280
u même théologiques, comme si c’était précisément
pour
m’en parler qu’il m’offrait l’hospitalité. Saint Paul reste sa bête n
281
protestante puisse avoir un sens. Le protestant,
pour
lui, c’est l’opposant. (Comme on le croit généralement en France.) Le
282
confié « qu’elles tenaient la libido de leur mari
pour
quelque chose de morbide. “Cela recommence tout le temps !” disaient-
283
e ainsi, et les conséquences. J’ai été assez bête
pour
croire cela ! Il ne faut jamais croire ce qu’elles nous disent. » Il
284
pression, et sur lequel je vais écrire un article
pour
la NRF. Il insiste comme il sait insister sur les suppressions qu’il
285
soir, il vient m’avertir qu’il compte s’absenter
pour
huit jours. Mais son studio me restera ouvert ; que j’y vienne prendr
286
ier gris d’écolier. J’ai lu les premières lignes,
pour
vérifier, et j’ai vite refermé la couverture. Pudeur, ou répugnance à
287
ppelait dans ce groupe.) Gide s’éclaircit la voix
pour
observer que le jeu devenait bien personnel, et proposa des bouts-rim
288
dont nous avons les témoignages, mais il restait,
pour
lui, problème. Gide avait peu d’instinct religieux, et moins encore d
289
peu d’instinct religieux, et moins encore de goût
pour
la métaphysique. Il préférait ce qu’il jugeait important à ce que d’a
290
sans cesse renouvelées de l’Écriture ; son amour
pour
le style biblique ; la confusion courante — non seulement puritaine —
291
venir ou redevenir chrétien, ne pouvait signifier
pour
lui que la sainteté, non l’accueil du mystère, ni l’adhésion à un cre
292
ide recherchait plutôt la rectitude, qu’il tenait
pour
la vérité. Il lui arrivait ainsi de s’arrêter à la logique exotérique
293
e semblait décevant. Là où Claudel prend son élan
pour
caramboler des symboles, où Valéry se fût poliment récusé, Gide objec
294
ins, même chrétiens, nous ont montré pareil amour
pour
l’Évangile, et cela jusque dans les années où il doutait de l’existen
295
sans lui. (Je ne dis pas qu’elle soit chrétienne
pour
autant.) Gide était individualiste. Savons-nous encore mesurer le sen
296
e simplement le phénomène. Je ne tiens pas la foi
pour
une vertu plus que l’absence de foi pour une preuve de courage. Des v
297
s la foi pour une vertu plus que l’absence de foi
pour
une preuve de courage. Des vertus et des vices, dans un milieu donné,
298
u monde en tant que réalités. (L’Orient les tient
pour
illusoires.) Ôtez l’idée de la personne, déduite des grandes définiti
299
eures du matin. Les professeurs d’Oxford tenaient
pour
le 23 mars, même heure et même année. Buffon écrit un peu plus tard :
300
Mais ce n’est guère qu’un détail dénué d’intérêt
pour
peu que l’on considère les dimensions du temps décrites par les ancie
301
crites par les anciennes cosmologies de l’Orient.
Pour
l’Inde, l’unité de temps — le Kalpa ou Jour de Brahma — est de quatre
302
e Brahma meurt, l’univers retourne au grand Chaos
pour
une durée égale, puis un autre Brahma inaugure une ère nouvelle, et a
303
ce mouvement de la sagesse mythique, quand il dit
pour
se rassurer que « l’histoire se répète », ou plus familièrement « Plu
304
vos péchés. » Mais cette preuve n’est valable que
pour
la foi parfaite, et ce recours au Transcendant, non plus au Mythe, co
305
contre la dictature du temps, n’est effectif que
pour
celui qui croit « que Dieu peut tout à tout instant », ainsi que l’éc
306
r progressivement et d’y adapter ses conceptions.
Pour
les premiers chrétiens, ce qui rend supportable l’idée d’un temps vid
307
à sa durée. L’apparition du Christ ne marque plus
pour
lui le commencement du temps de la Fin, mais le « milieu des temps »,
308
plus vraie que nous, qui ne faisons que l’habiter
pour
un atome de temps insignifiant. Elle est devenue le cours de la réali
309
e, ce produit de remplacement de la Providence, a
pour
effet normal d’éliminer la croyance à l’action personnelle. La person
310
hent, et beaucoup n’attendent pas la cinquantaine
pour
se mettre au passé dans un livre. Mais la réponse est non s’il s’agit
311
l’avenir : cette espèce de congélation du temps a
pour
effet d’éliminer le devenir. Mais la Renaissance et les siècles suiva
312
être et la vérité elle-même. Solution masochiste,
pour
un Occidental. L’individu trouve le défi trop lourd. Dans un cosmos q
313
lement dans leur vision précise d’un avenir donné
pour
fatal, mais dans une seule et même démission de la personne, qui dése
314
cevoir une utopie et agir d’après elle, massacrer
pour
hâter sa venue bienfaisante, c’est projeter notre angoisse en avant,
315
faisante, c’est projeter notre angoisse en avant,
pour
tenter d’asservir l’imprévu. Bien souvent la recherche historique pro
316
de supputer le sens probable d’un devenir fatal,
pour
nous « ajuster » à ses « lois », mais au contraire d’affronter le tem
317
le survient, quand on se voit contraint d’innover
pour
sauver sa peau ou pour vaincre, on s’empresse d’en appeler à la coutu
318
e voit contraint d’innover pour sauver sa peau ou
pour
vaincre, on s’empresse d’en appeler à la coutume, et l’on prétend « r
319
les qui en étaient le moteur secret. Ce qui était
pour
nous résultantes d’innombrables poussées et résistances, malaisément
320
t équilibrées mais lentement accoutumées, devient
pour
eux bouleversements soudains. Que peuvent, dans une telle situation,
321
l du dialogue nécessaire et désormais inévitable,
pour
si mal engagé qu’il soit, porte sur l’homme et sa définition. S’il es
322
l’Orient nie le moi, qui est une valeur centrale
pour
l’Occident, il doit en résulter d’infinies conséquences dans tous les
323
ins raisonnable et simple exemplaire de l’espèce.
Pour
saint Paul, le vrai moi est l’homme nouveau, « appelé » par un Dieu p
324
ibi suscité par l’esprit dans l’individu naturel.
Pour
Descartes, le vrai moi c’est « l’âme », mais il s’agit d’une âme tout
325
dont on a pu penser « qu’elle n’aborde le moi que
pour
le disjoindre60 », il me semble plutôt qu’elle élague le vrai moi, qu
326
sonnelle, la biographie et le portrait, la prière
pour
un tel vivant ou pour les morts… Comme l’attestent non moins la mauva
327
e et le portrait, la prière pour un tel vivant ou
pour
les morts… Comme l’attestent non moins la mauvaise réputation que nou
328
ifs, les chrétiens, et l’islam. Que serait l’Ange
pour
nos psychologues ? Une projection du moi individuel ou collectif. Pou
329
? Une projection du moi individuel ou collectif.
Pour
les sages de l’Iran, il est ce moi. Barakat, juif passé à l’islam, éc
330
arakat, juif passé à l’islam, écrit en 1165 : « …
pour
chaque âme individuelle, ou peut-être pour plusieurs ayant même natur
331
: « … pour chaque âme individuelle, ou peut-être
pour
plusieurs ayant même nature ou affinité, il y a un être spirituel qui
332
ui ont choisi » (c’est-à-dire choisi de combattre
pour
venir en aide à Ohrmazd) et qui sont à la fois les archétypes céleste
333
la « résurrection de la chair ». Il en va de même
pour
le bouddhisme originel. Qu’est-ce que l’homme ? Un ensemble transitoi
334
philosophie bouddhiste », comprenons qu’il s’agit
pour
lui d’une expérience rigoureusement spirituelle. En somme, l’adversai
335
exagère ses formules. Il dit cent-mille-millions
pour
dire beaucoup ; absolue négation, pour dire qu’il faut se méfier, et
336
e-millions pour dire beaucoup ; absolue négation,
pour
dire qu’il faut se méfier, et immortalité pour dire longévité. Notre
337
n, pour dire qu’il faut se méfier, et immortalité
pour
dire longévité. Notre hygiène, augmentant de cinquante ans la durée m
338
le bien en soi, car il peut devenir un monstre.)
Pour
aimer, il faut être deux, dit la sagesse des nations. Et cela vaut d’
339
dit la sagesse des nations. Et cela vaut d’abord
pour
l’amour de soi-même, sans lequel point d’amour du prochain. Tous les
340
l’Amour même : « Dieu nous a aimés le premier. »
Pour
le chrétien, c’est parce que Dieu, qui est Amour, est un Dieu personn
341
onne n’a un plus grand amour que de donner sa vie
pour
ceux qu’il aime. » Se sacrifier pour l’autre aimé, c’est d’abord sacr
342
onner sa vie pour ceux qu’il aime. » Se sacrifier
pour
l’autre aimé, c’est d’abord sacrifier son moi à son vrai moi, — l’ord
343
orale commune — qu’il est déjà trop « spirituel »
pour
respecter — mais aussi contre le respect du mystère exigeant de l’Aut
344
nt de l’Autre qu’il n’est pas assez « spirituel »
pour
aimer. (Mais s’il l’était assez, il retrouverait aussi la justificati
345
ne s’inspira jamais de la mystique des soufis, et
pour
cause. Si je les fais intervenir ici, c’est à titre d’évocation d’une
346
vrai moi y devient celle de l’âme et de son ange.
Pour
situer dans son vrai climat spirituel le personnalisme essentiel de c
347
istingue trois amours : l’amour divin du Créateur
pour
sa créature, et d’elle pour Lui ; l’amour spirituel « dont le siège e
348
our divin du Créateur pour sa créature, et d’elle
pour
Lui ; l’amour spirituel « dont le siège est en la créature toujours à
349
nt) avec l’amour spirituel ? Qui aime en nous, et
pour
qui ? « Ibn Arabi observe que les plus parfaits amants mystiques sont
350
mystiques sont ceux qui aiment Dieu simultanément
pour
lui-même et pour eux-mêmes, parce que cette capacité révèle chez eux
351
ux qui aiment Dieu simultanément pour lui-même et
pour
eux-mêmes, parce que cette capacité révèle chez eux l’unification de
352
é n’est plus alors un simple objet — comme il est
pour
l’amour naturel, possessif — mais une virtualité divine que l’amant «
353
et de sa Dâenâ au pont Chinvat ? Et n’est-ce pas
pour
avoir désiré l’amour de l’Ange que les amants de la forêt du Morois e
354
ngagement — comme dira Novalis — n’était pas pris
pour
cette vie », mais pour l’autre ? S’il est une « erreur de Tristan »,
355
Novalis — n’était pas pris pour cette vie », mais
pour
l’autre ? S’il est une « erreur de Tristan », motivant le malheur ess
356
et le Soi tout impersonnel : « Il n’est qu’un Soi
pour
tous les êtres.82 » L’individualité qui est là, qui tombe sous le sen
357
hodiquement (non point transfigurée ou glorifiée)
pour
atteindre le Soi sans distinction, la Réalité sans visage, qui n’est
358
le cours des astres et le Karma. Il ne peut être,
pour
l’esprit, qu’indifférent. (Quoique la morale sociale condamne radical
359
end à détruire, en nous, les causes de souffrance
pour
autrui.83 » « On ne peut comprendre la nature de l’ultime réalité qu’
360
ès avoir détruit tout attachement inné ou acquis,
pour
ses semblables…84 » Et le Bouddha lui-même : « Qui a cent sortes d’am
361
e une volupté sans mélange… Le désir du luxurieux
pour
la femme n’existe que parce qu’il voit en elle la forme de son plaisi
362
joie de la possession, la souffrance du désir est
pour
un instant apaisée… et l’homme perçoit dans le plaisir sa propre natu
363
: En vérité, à quoi se rapporte l’amour d’un mari
pour
sa femme ? Non point à la femme, mais en vérité au Soi qui est en ell
364
que l’amour vrai, c’est discerner dans l’autre —
pour
l’avoir reconnu tout d’abord en soi-même — le vrai moi, sujet de l’am
365
; (à tel point que le seul fait d’exister devient
pour
eux l’équivalent de notre péché originel). Ils en ont fait autant pou
366
de notre péché originel). Ils en ont fait autant
pour
les névroses qui s’attaquent à nos « agrégats » individuels : le cosm
367
ésorbé, tout s’arrangera.) Ils en ont fait autant
pour
les personnes, potentialisées dans une seule Personne-cosmique, Purus
368
ésir, ni « cette adoration dont la femme a besoin
pour
s’accomplir, et par ce culte que nous lui rendons, nous arrivons à co
369
qu’il est dit de Lui qu’il est amour. — Mais Dieu
pour
nous est une Personne, et nous crée comme personnes bien distinctes.
370
oudrait exténuer, « émacier le réel tangible »93,
pour
rejoindre l’Un primordial. Quand ses dieux mêmes auront fait leur off
371
la science occidentale : mais personne ne sera là
pour
constater que leurs doctrines sur la Lumière finale et sur le Vide n’
372
l’Occident ont raison, ils seront seuls à être là
pour
le savoir. La doctrine qui peut devenir vraie sera celle que nous cho
373
s actuels et historiques sont ambigus à l’infini,
pour
nos mesures. Les peuples sont dans l’ignorance malheureuse des origin
374
lus ou moins bien, et même qu’ils meurent parfois
pour
leurs croyances. Nous voyons ce que l’Orient est resté jusqu’ici, et
375
a choisi cette voie, qu’il aille jusqu’au bout !
Pour
lui la Réalité est dans l’individuel, et l’Être dans les raisons d’êt
376
hen-Chi, The Practice of zen. 85. Tout cela vaut
pour
l’islam, bien entendu, au moins autant que pour le christianisme et l
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t pour l’islam, bien entendu, au moins autant que
pour
le christianisme et le judaïsme. « Dans l’Arabe, tout est colère », é
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est. Lire aussi, mais c’est beaucoup moins tendre
pour
les deux, c’est même féroce, le chef-d’œuvre d’Henri Michaux, Un Barb