1 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
1 ivergents qui prennent rarement assez de violence pour nous déchirer jusqu’au salut, et dont la composante réelle tend vers
2 re que le péché est la mesure du démesuré, et que pour le chrétien il n’est pas d’autre grandeur ». Ainsi le chrétien existe
3 lui et Dieu. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc la conversion qui figure l’acte par excellen
4 par excellence du chrétien, hors duquel il n’est pour lui ni mesure, ni grandeur, ni forme, mais seulement chimères et inco
5 Beau objectif et de l’Intéressant sentimental qui pour Schiller et surtout pour Schlegel symbolisait celle de l’antique et d
6 éressant sentimental qui pour Schiller et surtout pour Schlegel symbolisait celle de l’antique et du moderne, Kassner répond
7 ce temps d’une pensée autoritaire. Entendons que pour lui, penser n’est pas se débattre dans ses contradictions personnelle
8 apparente obscurité1. Il faut savoir être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui permettrait aux ind
2 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
9 d’autant plus touchante qu’elle figure, je pense, pour l’auteur, une sorte de consolation un peu forcée que le cœur s’accord
3 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
10 n au contraire de ceci : qu’il me semble entendre pour la première fois la voix d’un de nos aînés, interrogeant notre destin
11 de Vaud : non pas la grecque, qui est scolaire — pour eux — mais la biblique, qui est vivante. Ainsi tous parlent un même l
12 ulière. La surimpression par exemple n’est jamais pour Ramuz ce qu’elle fut pour d’autres : un moyen de créer du mystère en
13 ar exemple n’est jamais pour Ramuz ce qu’elle fut pour d’autres : un moyen de créer du mystère en brouillant les plans ; mai
14 amuz la volonté de ne pas faire prendre une chose pour une autre, ni certain aspect usuel de la chose pour toute la chose. C
15 ur une autre, ni certain aspect usuel de la chose pour toute la chose. C’est pourquoi il s’attarde à décrire le concret d’un
16 outenir que l’époque 1900-1910 fut « inactuelle » pour la grande masse de ceux qui la vécurent. c. Rougemont Denis de, « [
4 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
17 que l’on connaît par leurs écrits d’abord. Mais, pour en tenir un juste compte, il s’agit de le subordonner au problème per
18 mmédiat. Qu’un fait de cet ordre puisse être tenu pour crucial, je veux croire qu’on ne le contestera pas. Mais ce qu’on vou
19 n. Et si tout cela reste absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte certaine « originalité » dans l’ordre — au mieux — e
20 ns toutes ses œuvres assez de signes irrévocables pour n’avoir plus besoin de solliciter les biographes. On a souvent rappel
21 qui ne conduisent réellement vers une plénitude, pour un esprit comme celui de Goethe. « On a peur que son feu ne le consum
22 risée, c’est-à-dire incarnée. La question se pose pour lui, dès l’abord, en termes matériels, urgents et contraignants. De l
23 ction qui par avance désespère du seul succès qui pour Faust serait réel : la possession bienheureuse de l’instant. Et lorsq
24 isé mais pacifié, il va quitter son corps aveugle pour d’autres formes d’existence que la Nature se voit pour ainsi dire con
25 d’autres formes d’existence que la Nature se voit pour ainsi dire contrainte d’assigner à l’homme actif 8, l’on découvre que
26 a certainement angoissé l’enfant : n’est-ce point pour se défendre qu’il parle si fort, qu’il vante ses pouvoirs avec une ét
27 santé fut menacée. La terreur venait… J’étais mûr pour le trépas… » Alors paraît le doute, entraînant la conscience. « Je vo
28 e plus « réalisée ». L’homme moderne est peu fait pour comprendre cela, de même qu’il est peu fait pour la grandeur et la pu
29 pour comprendre cela, de même qu’il est peu fait pour la grandeur et la pureté, et pour des paroles comme « Si ton œil te f
30 il est peu fait pour la grandeur et la pureté, et pour des paroles comme « Si ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-
31 ’il peut renoncer violemment à tout un monde faux pour en créer un autre. Sa vie en Afrique est un second renoncement. Nous
32 sacré. Que cette discipline libératrice comporte pour Rimbaud le silence, alors qu’elle propose à Goethe, comme un exercice
33 peut être la littérature, puisque écrire signifie pour lui révéler, parler, crier, miraculer le réel. Au contraire l’on peut
34 d’Iphigénie ou des Ballades, c’est que l’art est pour lui la tentation la plus aiguë de jouer avec les mystères, et par là
35 n, dans la vie ordinaire, de garder ces choses-là pour soi et de n’en découvrir que juste ce qu’il faut pour qu’elles puisse
36 elque avantage aux autres11… L’homme n’est pas né pour résoudre le problème de l’univers, mais bien pour rechercher où tend
37 pour résoudre le problème de l’univers, mais bien pour rechercher où tend ce problème, et ensuite se maintenir entre les lim
38 lus hautes maximes qu’autant qu’elles sont utiles pour le bien du monde. Les autres, nous devons les garder pour nous ; elle
39 bien du monde. Les autres, nous devons les garder pour nous ; elles seront toujours là pour diffuser leur éclat sur tout ce
40 s les garder pour nous ; elles seront toujours là pour diffuser leur éclat sur tout ce que nous ferons, comme la douce lumiè
41 ration resterait purement imaginaire et vaniteuse pour nous, tant que cette pureté et cette grandeur ne tenteront pas nos âm
42 rgueilleuse, puisque Goethe tenait ses faiblesses pour des erreurs, non pour le péché, et d’autre part un orgueil assumé, pu
43 oethe tenait ses faiblesses pour des erreurs, non pour le péché, et d’autre part un orgueil assumé, puis renié avec la même
44 : elle m’assiège. Le dernier carnaval, peut-être, pour cette bourgeoisie dont je viens d’admirer les trésors patinés dans la
45 . Le silence de Goethe n’est pas moins dangereux, pour qui sait l’entendre, que l’imprécation de Rimbaud : et tous deux nous
5 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
46 ne ne déclare un Bien si haut qu’on se fasse tuer pour ce Bien ? Ceci pour indiquer à la fois l’importance et les limites du
47 n si haut qu’on se fasse tuer pour ce Bien ? Ceci pour indiquer à la fois l’importance et les limites du petit livre si just
48 e. C’est là qu’éclate la violence des contraires. Pour tous ceux qui ont l’audace de se maintenir dans une telle dialectique
49 de complaisance, du « pecca fortiter » de Luther. Pour qui n’aurait pas lu d’autres ouvrages de Jouhandeau, les aphorismes q
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
50 par Klaus Mann (septembre 1932)h Ce n’est pas pour l’amour du laurier, mais pour l’amour de son ami Clitus, poète abstra
51 2)h Ce n’est pas pour l’amour du laurier, mais pour l’amour de son ami Clitus, poète abstrait à la mode de 1920, qu’Alexa
7 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
52 violemment accentué qu’il peut paraître suffisant pour définir un front unique, fût-il provisoire. C’est dans cette vue qu’o
8 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
53 tre révolution — dans un monde qui nous préparait pour autre chose, dans une société organisée (et mal) contre les « risques
54 ances de grandeur, et comblée de risques mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondamental de
55 u’il s’agit, ni même de conflits d’intérêts. Mais pour nous, entrés dans la vie sous le coup d’une menace de faillite planét
56 moyen d’en réchapper, — l’imposer. Ce n’est plus pour quelque « idéal » que nous avons à lutter hic et nunc, mais pour que
57 ir longtemps ; ne pouvant accepter de nous battre pour un « ordre » et des « idéaux » criminels. Il y a la guerre proche. La
58 minels. Il y a la guerre proche. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la misère présente : pourquoi la supporterons-nous ? La
59 volution. Ni à gauche, ni à droite, il n’y a rien pour nous. Nous nous plaçons à l’origine de quelque chose d’autre, dont la
60 it, de Combat, de L’Ordre nouveau ou de Réaction, pour n’être pas entièrement originales18, ne peuvent manquer de déconcerte
61 un être aux prises avec la condition humaine ? Ni pour le mensonge d’hier, ni pour celui de demain nous ne verserons notre s
62 ondition humaine ? Ni pour le mensonge d’hier, ni pour celui de demain nous ne verserons notre sang. Il y a une vérité qui d
63 tion est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la personne, même si « ces faits sont les faits » comme on voudrait n
64 nsuffisamment analysés. Les faits, demain, seront pour nous. L’Ordre nouveau, Combat, Esprit, travaillent dans la ligne des
65 tyrannie du matériel qu’ils prônent est meilleure pour les hommes que le présent désordre. Je ne vois pas qu’ils connaissent
66 is clairement que leurs buts provoquent le refus, pour les mêmes raisons, aggravées23. Ils jouent sur une révolte des hommes
67 en question réelle. Je la cherche. Ce qu’il faut pour légitimer un système d’idées en elles-mêmes justes et opportunes (com
68 e chose au monde qui n’ait pas besoin d’arguments pour juger les idoles du monde ; de cette seule chose pour laquelle j’acce
69 juger les idoles du monde ; de cette seule chose pour laquelle j’accepte de me faire tuer, parce que ce ne serait pas creve
70 t à recevoir le pardon. Or il n’est de pardon que pour celui qui agit. On me dira sans doute que je me perds dans ma mystiqu
9 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
71 st donc de ceux dont l’érudition, quitte à passer pour macaronique — comme elles le sont toutes, d’ailleurs, mais ridiculeme
72 nu réel que font les actuels nationalismes, ayant pour effet qu’au lieu d’être avantageuse, la chose publique empêche de com
10 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
73 C. F. Ramuz (juin 1933)l Qu’on ait pris Ramuz pour un « régionaliste », c’est une de ces méprises qui peuvent servir à d
74 e de cet écrit, il nous donne ce genre de pensées pour ce qu’elles ont toujours été à ses yeux : le fait d’un défaut de prés
11 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
75 se biographie intellectuelle, le plus juste aussi pour Saint-Évremond, expose ses idées sur la société. On y verra comment i
12 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
76 pris de bonne humeur héroïque. Tout ce qu’il faut pour entraîner l’adolescence avide de servir une grande cause et de se sac
77 ide de servir une grande cause et de se sacrifier pour le bonheur collectif. Chanson de Roland, fair-play, Baden-Powell, rel
78 Le jeune Kolka, prolétaire de bonne souche, part pour la Construction où il ne tarde pas à se distinguer par diverses actio
79 , malgré ses plus loyaux efforts, à se passionner pour le problème de la fonte, qui est le problème dominant dans cette régi
13 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
80 hoses et des êtres, on n’a pas besoin d’arguments pour faire sentir l’absurdité des « lois » qui, pour certains intellectuel
81 s pour faire sentir l’absurdité des « lois » qui, pour certains intellectuels, figurent la réalité. Une œuvre comme Adam et
82 sonne, peut se passer d’avoir raison, puisqu’il a pour lui la Nature27. C’est quand il parle d’elle qu’il est grand, qu’il d
83 ire, il faut dire simplement qu’elles sont vraies pour eux-mêmes et pour tous ceux de leur espèce. On ne calcule pas avec la
84 simplement qu’elles sont vraies pour eux-mêmes et pour tous ceux de leur espèce. On ne calcule pas avec la vie, mais avec de
85 le tout se fonde, que Staline s’est vu contraint, pour en finir, de fixer la saine doctrine par un ukase condamnant à la foi
86 ois-capitaliste. Tous deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre Dieu. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquem
87 e. Car cette définition ne vaut, précisément, que pour la foi marxiste-dialectique. Le « dépassement » peut aussi bien se fa
88 e « matériel » ? 29. Abréviation usuelle en URSS pour « matérialisme dialectique ». o. Rougemont Denis de, « [Compte rend
14 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
89 ond. On a même l’impression en le lisant, de lire pour la première fois un livre absolument profond. Non qu’il prétende perc
90 Non qu’il prétende percer les apparences du monde pour s’enfoncer dans un ésotérisme, au contraire : il se borne à décrire c
91 à toutes les conventions inventées par les hommes pour étouffer le scandale. Josef K… fondé de pouvoir dans une banque, se v
92 is ils ne savent pas de quoi et n’ont pas qualité pour le savoir. Puis, on le rend à la liberté. Toute l’histoire sera celle
93 que par moi ». C’est par le Fils que Dieu devient pour nous le Père ; mais alors, l’acquittement est possible. « Je suis le
15 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
94 droite une tentation fasciste, trop faible encore pour oser s’avouer ; à gauche une peur du fascisme assez forte déjà pour q
95 asser la figure. On peut regretter que le Congrès pour la défense de la culture n’ait rien tenté pour débrouiller un peu le
96 ès pour la défense de la culture n’ait rien tenté pour débrouiller un peu le complexe de mots adultérés qui encombre la vie
97 de la Mutualité. Il me semble qu’on s’est entendu pour « cultiver » des équivoques verbales assez grossières. L’équivoque su
16 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
98 au diable qui lui conseilla de se faire enterrer pour une année, coupé en petits morceaux, dans du crottin de cheval, et de
99 son grec allégorique et son allemand mal accordé pour fabriquer ce petit nègre médical et philosophique dont la saveur ne s
100 agédie de la terminologie, une « lutte accablante pour l’expression des choses jamais dites ». Paracelse a vu plus de choses
101 ne cosmique du mal, où se trouve aussi le remède. Pour connaître et guérir une maladie, il ne suffit pas de voir l’homme seu
102 smique », en appliquant l’astrologie, redécouvrit pour les générations futures « l’horizon primordial de la médecine », comm
103 s jeter dans le lac de Schwyz, etc., « et ce sera pour la vertu, quarte colonne de la médecine, un grand spectacle ! » (Libe
17 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
104 celui du spirituel décisif. La seule doctrine, ou pour mieux dire, la seule attitude de pensée qui tienne compte de cette cr
105 renouveau du réalisme. Je me bornerai à signaler pour finir les pages très curieuses de P. Klossowski sur Sade, où il est d
18 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
106 une exacte pudeur. Mais enfin, c’est tout de même pour Lawrence qu’on lit ces dames. Pour quel Lawrence ? Je me demande si l
107 t tout de même pour Lawrence qu’on lit ces dames. Pour quel Lawrence ? Je me demande si le souvenir de son œuvre est pour be
108 e ? Je me demande si le souvenir de son œuvre est pour beaucoup dans l’intérêt que je prends aux chroniques minutieuses de s
109 nce : « Je suis épuisé — Par l’effort que je fais pour aimer les gens — sans y parvenir. » Ou encore : « Oh ! ne me donnez p
110 ncore : « Oh ! ne me donnez pas votre confiance — Pour me charger du poids de votre vie, de vos affaires ; — Ne me fourrez p
111 antes du monde. (Un sous-produit et un moyen pris pour fins.) Mais justement Lawrence ne croyait ni à l’un ni à l’autre. Sa
112 osé à leur donner. « Soyez ! Ah ! Soyez un soleil pour moi — Et non une lassante et exigeante personnalité. » L’homme modern
113 ois et inquiet, et qui s’est mis une barbe rousse pour avoir l’air d’un faune. 33. Même question pour les Conversations av
114 pour avoir l’air d’un faune. 33. Même question pour les Conversations avec Eckermann, pour le Journal de Byron, etc. 34.
115 e question pour les Conversations avec Eckermann, pour le Journal de Byron, etc. 34. Je n’arrive pas à prendre au sérieux e
19 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
116 es symboles concrets qui essaient de l’envelopper pour la transmettre. Nous estimons alors les mystiques selon les critères
117 son esprit : la puissance de tromper (art inclus) pour jouir, ou la puissance de fixer le vrai par convention ou décret scie
118 er le vrai par convention ou décret scientifique, pour agir. (Il y a d’autres exigences possibles : ces deux-là dominent not
119 Franck et Weigel, et surtout Boehme le gnostique. Pour Paracelse, on s’étonnera sans doute de le voir figurer dans un choix
120 taires. Elle relève d’un nationalisme de manuels, pour ne pas dire, avec E. R. Curtius, d’une « propagande de guerre » qu’on
20 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). « Le plus beau pays du monde » (octobre 1935)
121 t et que ceux qui les prononcent n’en conçoivent. Pour vous le prouver, voici une anecdote d’Angleterre : elle doit donc êtr
122 érialisme démodé » de l’instituteur d’Alice, tenu pour responsable du cliché. On blâme cet instituteur. Qui va se plaindre à
123 » ? Aujourd’hui, il n’y a plus que les pacifistes pour oser réclamer ouvertement la guerre (contre les régimes fascistes). «
21 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
124 il cherche à s’affranchir de ce genre de pression pour s’exercer en toute liberté. » Il écrit un peu plus loin qu’il déplore
125 ervi (aux intérêts politiques) évoque précisément pour un chrétien l’opposition de Pilate et des docteurs nationalistes juif
126 de l’esprit est d’entrer dans le monde, non point pour s’y soumettre, mais pour le transformer en vérité. Mission que l’Évan
127 dans le monde, non point pour s’y soumettre, mais pour le transformer en vérité. Mission que l’Évangile et la théologie résu
22 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
128 mission spirituelle. La dictature tue la liberté pour assurer l’ordre et le pain du corps (c’est le principe !). La liberté
129 la dictature à la liberté, il faut une dictature pour la liberté — une dictature de la liberté. Ce serait le plus beau « ti
130 oscou, nous vaut diverses dictatures, lesquelles, pour n’avoir pas été soumises dès le début à une volonté perspicace et fan
131 n les questions que la France se doit de résoudre pour l’Europe, et de les poser sous la forme concrète d’une série de tensi
23 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
132 e double truchement de Heidegger et de Karl Barth pour imposer à l’attention de quelques-uns l’œuvre d’un écrivain dont, cep
133 l. Seulement, il eût fallu le traduire autrement, pour prévenir certains malentendus inévitables. Je ne vise pas ici la lang
134 , non prévenu ou mal prévenu, à tenir Kierkegaard pour une espèce d’esthète du paradoxe moral, pour un immoraliste avant la
135 aard pour une espèce d’esthète du paradoxe moral, pour un immoraliste avant la lettre nietzschéenne. Admettons que la suite
136 Traité du désespoir, Kierkegaard a passé bientôt pour le coryphée du désespoir considéré comme un des beaux-arts. Or s’il e
137 dité, l’universalité de cet état, c’est aussi que pour lui, le désespoir est le péché, la seule maladie vraiment mortelle, d
138 thousiasme d’une éloquence chaude et entraînante. Pour cela, il te faut de la force et du talent. Qu’arrive-t-il ? Tout simp
139 religieux : La Pureté du cœur, Le Droit de mourir pour la vérité, Pour un examen de conscience, Le Souverain sacrificateur.
140 ureté du cœur, Le Droit de mourir pour la vérité, Pour un examen de conscience, Le Souverain sacrificateur. On les trouvera
141 que ses écrits littéraires ou philosophiques ont pour dessein, plus ou moins déguisé, de pousser à l’absurde les attitudes
142 u, car lui seul eut vraiment « le droit de mourir pour la vérité », étant lui-même la vérité. C’est pourquoi l’acte de foi,
143 ée, ni l’injustice qui l’accompagne plus onéreuse pour la vérité que ne serait l’affectation d’impartialité ; et je suis loi
144 des mots ? Plusieurs des Discours religieux ayant pour objet de « préparer à la Communion », je ne vois pour ma part qu’un s
145 re chose que ce reste ? 38. Le droit de mourir pour la vérité, p. 57. Ou encore : « La supériorité véritable produit elle
24 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
146 à chacun de se servir de tel son qu’il lui plaît pour exprimer ses idées, pourvu qu’il en avertisse. » Cette phrase de la L
147 t, c’est lui seul qui détient la méthode efficace pour en sortir. Mais quittons là cette métaphore avant qu’elle n’aille aus
148 se et par la politique, ont peu à peu fait passer pour communes des significations qui à vrai dire, et dans le fait, ruinent
149 s : esprit, nation, révolution, salut…) Et, comme pour protéger ces conventions précaires, on les rend aussi vagues et abstr
150 qui désigne la chose, appelle un geste de l’homme pour cette chose. Le verbe, désignant ce geste, appelle une phrase, un ryt
151 ologie vivante de tout ce qui est. Et maintenant, pour se connaître, il lui suffit d’agir sa vocation. Dans l’acte conscient
25 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une idée de Law (janvier 1937)
152 qui coûte 100 millions par an ; c’est 2 milliards pour vingt ans. Nous n’avons pas plus de cinq ans de guerre chaque vingt a
153 moins. Voilà donc 3 milliards qu’il nous en coûte pour guerroyer cinq ans. Quel en est le résultat ? car le succès définitif
154 é à gagner en finance et tout en population, car, pour son argent, on aurait un homme nouveau, au lieu que, dans le système
155 t ne comportent pas de morale : je veux le croire pour la morale. Mais ils permettent d’entrevoir l’une des raisons de notre
26 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
156 t la méthode qui doit retenir ici : il s’agissait pour Mounier de fonder la théorie personnaliste de l’avoir sur les doctrin
157 e que soit cette analyse — et si utile sa lecture pour tous les possédants chrétiens — elle ne revêt sa signification totale
158 t que le parti communiste français fait confiance pour l’aider à résoudre les problèmes de la paix, de la liberté et du pain
159 iche, dit Bossuet, n’est toléré dans l’Église que pour servir le pauvre ». Et selon saint Thomas, « n’importe qui peut donne
160 qu’on ait jamais songé à des théories de ce genre pour excuser la sécularisation des biens conventuels — biens dans lesquels
27 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
161 Paris m’avaient appris que cette ville, au moins pour la jeunesse sans argent, est la ville des gérants ignobles et des con
162 d’imagination. Et pourtant il suffit de bien peu pour partir : la France a des milliers de maisons vides. Dites autour de v
163 us que vous en cherchez une, et vous en trouverez pour rien, ou pas grand-chose. Encore faut-il savoir comment on y peut « v
164 puissance avec laquelle j’en saurai faire usage, pour une fin qui leur est étrangère, et qui me commandera de les quitter l
165 les quitter le jour qu’ils y mettront obstacle. ( Pour les bourgeois, l’idée de propriété est liée à l’idée d’héritage. Par
166 la vraie possession ! Une chose n’est mienne que pour un temps, et si je change, elle me devient impropre. Je n’hérite pas
167 à, c’est une sorte de contrôle amusant et utile — pour plus tard — et c’est une bonne discipline de l’esprit que la descript
168 d’un film. La situation est d’ailleurs excellente pour l’instant. Il nous reste encore de quoi vivre pendant six semaines en
169 et le temps de voir venir.   Du 10 au 17 novembre Pour parer au plus pressé, écrit et envoyé six articles à des revues, hebd
170 ontinent. Il affecte une douce ironie sorbonnarde pour les petits événements qui se déroulèrent dans ce coin du pays, et sur
171 i se déroulèrent dans ce coin du pays, et surtout pour les légendes, locales, qui ont fortement exagéré et embelli tout cela
172 is. Elle tend aussi, il faut l’avouer, à ne tenir pour vrai que ce qui est petit. Laissons donc de côté ce petit travail qui
173 de érudition, comme il s’en trouve un peu partout pour sauver « l’esprit » d’un pays. J’ai passé tout l’après-midi dessus. —
174 Révolution seule a ranimé l’ardeur des habitants, pour la plupart jacobins. Plusieurs des discours de leurs chefs ont été co
175 consignés par miracle : ils ne le cèdent en rien pour l’ampleur de leurs vues sur le monde, à l’éloquence des conventionnel
176 une certaine espèce d’intelligence, ou d’ironie… Pour de tels hommes, certes il n’est pas deux France ! Ou plutôt elles se
177 e discret. C’est l’impression que je veux retenir pour le moment des gens d’ici. Elle corrige la mauvaise humeur que m’a don
178 douleurs dans les jambes, et m’en parle d’abord, pour me mettre en confiance. Je sens bien qu’elle veut me faire causer ava
179 le sais bien, madame Aujard, mais je ne viens pas pour mes vacances ! J’ai du travail à faire chez moi, des tas de choses à
180 « Écrire », qu’est-ce que cela signifie ? Écrire pour les journaux, sans doute, mais il n’y en a pas tant à raconter sur ce
181 e l’a dit. Car elles ne baisseront pas leurs prix pour garder un client, elles les augmenteront bien plutôt pour le punir d’
182 der un client, elles les augmenteront bien plutôt pour le punir d’avoir été en face. Sans compter qu’on n’aime pas être accu
183 s corrections écrites à la main. » Pédenaud relit pour la énième fois son tarif, fait son calcul sur un bout de papier, et c
184 de papier, et conclut que j’ai à payer 72 francs pour un envoi, ce jour-là, d’une centaine de feuilles. Il en paraît lui-mê
185 aller de sa poche ». Me voilà courant à l’autobus pour arrêter le courrier. L’autobus vient de partir. Il faut téléphoner au
186 inalement ne rien payer de plus. Je cause un peu, pour me faire pardonner. Pédenaud est mutilé de guerre. Il boite. On lui a
187 t est plus cher qu’à Paris). Recettes : 80 francs pour quelques notes publiées dans une revue. Reste : environ 200 francs. L
188 mmes vivent-ils sur des îles ? Quand nous sortons pour une promenade et que nous mesurons toute l’étroitesse de notre domain
189 au moins en pensée les bornes de ses possessions pour aller se mêler aux « autres », à l’étranger… Tout ici me ramène à moi
190 touchants, parfois comiques, toujours révélateurs pour moi d’un monde non pas absolument nouveau, mais nouvellement intéress
191 conte les efforts qu’il a faits, pendant six ans, pour entrer en contact avec la population. Conférences, visites, colportag
192 isir n’est pas simplement la cessation du travail pour un repos nécessaire. Il se définit psychologiquement non par rapport
193 ophe intime. Certains jours on donnerait beaucoup pour une bonne raison de désespérer, pour une bonne et impérieuse raison d
194 ait beaucoup pour une bonne raison de désespérer, pour une bonne et impérieuse raison d’abandonner cette partie mal engagée,
195 eures ce coin réduit de terre caillouteuse, c’est pour un printemps qui viendra. C’est pour gagner ma vie, dit une raison bo
196 teuse, c’est pour un printemps qui viendra. C’est pour gagner ma vie, dit une raison borgne ; c’est aussi pour gagner ma mor
197 agner ma vie, dit une raison borgne ; c’est aussi pour gagner ma mort, je le sais bien. Toute notre attente imagine l’avenir
198 ord qui comble toute attente.)   7 avril Recette pour vivre de peu. La première condition c’est de gagner peu. (J’ai écrit
199 espoir pendant des mois, la croyant trop vieille pour être mangée, sinon pour faire encore quelques œufs. Elle paraissait i
200 , la croyant trop vieille pour être mangée, sinon pour faire encore quelques œufs. Elle paraissait inguérissablement neurast
201 ivre que j’écris — sur la crise de la cultureaf — pour causer avec la laitière ou la factrice, ou le postier, ou un Renaud,
202 « sympathie » (souffrir avec) que l’homme éprouve pour ses victimes : « Je regrette vraiment beaucoup, mais il faut que je v
203 re.   24 mai On dirait que l’homme n’est pas fait pour durer : la vie étale nous ennuie, c’est ce qui naît et ce qui meurt q
204 es premiers légumes du jardin : salades et radis. Pour les carottes, il faut encore attendre, et les choux n’ont que quelque
205 s cigarettes. Et nous allions nous mettre à table pour manger le canard des grandes occasions, quand la chose est arrivée. A
206 ais eu l’idée de solliciter. Et qui m’est octroyé pour un petit livre paru sans bruit il y a plus de dix-huit mois. Les homm
207 r ; il faut un véritable non-espoir). Équivalent, pour la façon de traiter la vie, de la médecine des homéopathes.   16 juin
208 e pourrais vous en dire. C’est partout différent, pour l’argent. Si vous prenez N. par exemple (la ville prochaine sur le co
209 comportement des gens d’ici. Il faut admettre que pour eux, une pudeur, ou une honte tout à fait particulière s’attache au c
210 la poule noire et les poulets encore trop jeunes pour être mangés. Régler vingt petites choses de cette espèce. Petites cho
211 gt petites choses de cette espèce. Petites choses pour la première fois mesquines…   10 juillet Tout est bouclé, ficelé, clo
212 me reste à peu près deux heures, avant le départ, pour faire un peu de sentiment sur l’île, et le bilan de l’année écoulée.
213 tant devant le saut. Peut-être leur suffirait-il, pour oser, d’une vision précise de cet état qu’ils rêvent et craignent. J’
28 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
214 sonnable. Voici l’histoire, traduite tout entière pour la première fois en France47. Six-cents belles pages aux vastes marge
215 rne. Kipling mort, il ne reste que Selma Lagerlöf pour nous raconter des histoires, des histoires inventées, impossibles, ca
216 it intégralement parce qu’elles nous sont données pour ce qu’elles sont, des fables. Nos romanciers, terrorisés par une sadi
217 vraisemblable, en même temps que l’exceptionnel. Pour faire vrai, ils imitent la vie. Mais la vie est toujours ailleurs, en
218 s’esquive prestement avec une bonne espièglerie, pour vous laisser à votre joie ou à vos larmes. Il y a quelque chose de « 
219 le plus toutes les autres. Et l’amour d’une femme pour son peuple, au lieu de ces vantardises en service commandé d’oudarnik
29 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Monastère noir, par Aladár Kuncz (janvier 1938)
220 ou qui se croit tel, se voie privé de sa liberté pour des « raisons » collectives et obscures. Il me paraît que le livre de
221 rapide, Kuncz écrit à des personnages haut placés pour leur faire part de son état : mais les lettres n’arrivent jamais, ou
222 ar représailles ». Puis c’est le départ brusqué «  pour X… ». Ni raisons ni points de repère : c’est la guerre. C’est un mot
30 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Victoire à Waterloo, par Robert Aron (février 1938)
223 que l’équation Napoléon n’en doit pas moins avoir pour second membre l’abdication. Il y a sans doute une théorie de l’Histoi
224 peut provoquer ce livre, dit la préface, est que pour transformer une défaite en victoire et une abdication forcée en abdic
225 pleine idéologie. Nous avons fait un empire géant pour n’avoir pas été capables de fédérer nos communes. » Voilà l’épigraphe
226 ie poésie de l’Histoire, libératrice et excitante pour l’esprit. À peine l’a-t-on fini qu’on se jette sur Sorel, sur Madelin
227 ’on se jette sur Sorel, sur Madelin et sur Aubry, pour leur arracher des aveux à l’appui de la thèse d’Aron. 50. Jean-Paul
31 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alice au pays des merveilles, par Lewis Carroll (août 1938)
228 t de libération. En outre, quoi de plus important pour un enfant que la comparaison des grandeurs — « plus grand que » et « 
229 les règles sociales admises. Supposées « justes » pour le niveau « normal », ces règles paraissent absurdes quand Alice est
230 allèle par le langage, autre problème fondamental pour un enfant. Les deux hypothèses rendent compte de la plupart des « gag
32 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
231 llemande, que l’on sentait, obscurément, ruineuse pour l’avenir confédéral de l’Europe. Hitler comprit que son heure n’était
232 xquels ils empruntaient leurs vieux systèmes mais pour les appliquer avec rigueur. Personne ne sut opposer au Führer l’idéal
233 n intra-européenne, état de guerre non déclarée), pour surprenants et monstrueux qu’ils soient apparus en leur temps, trouve
33 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
234 omte. Je le pense aussi. (Voyez le racisme.) Mais pour le chrétien, « la foi est la substance des choses espérées ». Ce qu’u
235 iologie. (Je ne dis pas que ce soit négligeable.) Pour situer la sagesse d’Alain, qu’on songe à la folie d’un Kierkegaard. A
236 atique, confessionnel, etc. Bien sûr. Je le donne pour tel. Il faut des repères pour juger. La critique moderne l’oublie un
237 en sûr. Je le donne pour tel. Il faut des repères pour juger. La critique moderne l’oublie un peu, animée d’une méfiance étr
238 ne l’oublie un peu, animée d’une méfiance étrange pour celui qui déclare ses valeurs, — en dehors de la politique, bien ente
34 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
239 de les posséder, il les viole d’abord moralement pour s’imposer à l’animal, et aussitôt prises les rejette, comme si c’étai
240 de la morale n’existaient pas, il les inventerait pour les violer. Et c’est cela qui nous fait pressentir la nature spiritue
241 nnoise ? Le beau sujet ! Ils ne l’ont pas manqué. Pour eux aussi, Don Juan serait le contraire de ce que l’on croit, il souf
242 qui a, vit de sa possession et ne l’abandonne pas pour l’incertain, — entendez : s’il possède vraiment. Don Juan serait l’ho
243 s aimer, parce qu’aimer c’est d’abord choisir, et pour choisir il faudrait être, et il n’est pas. Mais le contraire n’est pa
244 assombrir, comme saisi d’une timidité, et fasciné pour la première fois par la révélation d’amour, se muer en l’image de Tri
245 tre un certain équilibre social que les mœurs ont pour but de maintenir, cet équilibre étant d’ailleurs bon ou mauvais.) C’e
246 l’esprit insatiable l’excite, devient une menace pour la vie. En dérivant cette passion vers le plaisir, la société se trou
247 de. Ah ! comme on se lasse de gagner à tout coup, pour peu qu’on ait l’envie de nier des règles que personne n’ose plus dire
248 e plus dire inviolables ! Qui donc se ferait tuer pour une vertu dont on ne sait plus quelle est la fin ? Et toutes ces véri
249 uoi s’attarderait-il ? Elles n’étaient excitantes pour l’esprit que par la fausse vertu qu’on leur prêtait. Mais aussitôt qu
250 intenant les valeurs neuves qu’on avait inventées pour la lutte. Il faut rejeter avec dégoût ce que l’on désirait de toute s
251 u’importent les « contradictions » ! Ce n’est pas pour bâtir un système qu’il réfute, dénonce et détruit, c’est pour la joie
252 n système qu’il réfute, dénonce et détruit, c’est pour la joie du viol intellectuel. Comme Don Juan l’image de la Mère, Niet
253 interrompre sa course, changer de contenance, et pour la première fois baisser la tête et adorer. Tout reviendra éternellem
254 dans la mesure où l’on sent qu’elles les violent. Pour peu qu’il les impose, elles perdent leur sens, puisque le système qui
35 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
255 s rien ! Cela donne à Phèdre un air de luxe fou : pour fondre ce bijou de platine d’une suprême élégance, la plus discrète,
256 mas d’abstruse érudition. Il fallait être Schmidt pour découvrir dans ce grenier de notre poésie tant de possibles, tant d’i
257 nt de correspondances théologiques, et finalement pour en extraire un matériel encore utilisable. Il me semble d’ailleurs qu
258 oèmes oubliés. Toutes ces tentatives constituent, pour reprendre une heureuse expression de l’auteur, autant « d’appels plas
36 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
259 mplexité secrètement significative de l’ensemble. Pour qualifier cette harmonie involontaire, je ne puis évoquer que l’exemp
260 que le journal est un genre littéraire inférieur, pour cette raison qu’il est toujours trop facilement intéressant. Je ne le
261 s périodes de dépression où j’avais besoin de lui pour me ressaisir, et où je me montre dolent, geignant, pitoyable. » « Si
262 plus jalousement qu’aucun autre. Est-ce vraiment pour le diminuer qu’il anticipe sur ce risque ? Ou pour déconcerter ses ju
263 our le diminuer qu’il anticipe sur ce risque ? Ou pour déconcerter ses juges, qu’il leur rend par avance toutes ses armes ?
264 r prévenu, tant de naturel pourrait encore passer pour une pose raffinée. J’imaginerais plutôt que Gide est fasciné par l’ob
265 is alors cela devient exemplaire. L’effort gidien pour échapper aux trompeuses stylisations des morales et jugements tout fa
266 ret d’une vie s’épuise dans l’œuvre ; il ne reste pour le journal que les plus sèches notations (Byron, Stendhal). D’autres
267 porte quel comportement. On les inventerait même, pour la satisfaction de se paraître à soi-même plus perspicace, et l’on a
268 e vicieux de la sincérité. Ou bien l’on est banal pour rétablir les quotidiennes proportions — ou bien l’on ne consent à not
269 s été vécu, ou mal vécu. (« J’avais besoin de lui pour me ressaisir ».) La vie réelle n’y figure souvent qu’à la manière don
270 es convertis-convertisseurs. Il faudrait voir que pour lui, le problème proprement religieux s’est posé, et se pose encore,
271 « révéler ». Le problème de la conversion devient pour lui le problème négatif du refus de la fausse conversion, ou de la co
272 odoxie protestante — écrit Gide —, ces mots n’ont pour moi aucun sens. Je ne reconnais point d’autorité, et si j’en reconnai
273 celle de l’Église » (donc de Rome). Allons donc ! Pour un protestant, ce dilemme est aussi choquant que le serait pour un An
274 tant, ce dilemme est aussi choquant que le serait pour un Anglais ou un Scandinave le dilemme entre l’anarchie et l’étatisme
275 À cet égard, il m’apparaît que la leçon de Gide, pour ceux de mon âge, est moins urgente dans l’ordre de l’éthique, que dan
276 ou qu’on écrit à son propos, qu’il faut se forcer pour n’abandonner point les positions auxquelles on tient, et qui ne sont
37 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Hommage à C. F. Ramuz (mai 1940)
277 Cocteau y a des souvenirs, Maritain des amitiés. Pour la fête, on a invité quelques étrangers de marque : Thomas Mann, Zwei
38 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
278 d’apprendre au téléphone que « cela ne va plus » pour un appartement promis. Il dit encore (mais vraiment j’entends mal) :
279 llô ! Allô ! » et me demandera de passer chez lui pour quelques instants. Et, chaque fois, il orientera la conversation vers
280 u même théologiques, comme si c’était précisément pour m’en parler qu’il m’offrait l’hospitalité. Saint Paul reste sa bête n
281 protestante puisse avoir un sens. Le protestant, pour lui, c’est l’opposant. (Comme on le croit généralement en France.) Le
282 confié « qu’elles tenaient la libido de leur mari pour quelque chose de morbide. “Cela recommence tout le temps !” disaient-
283 e ainsi, et les conséquences. J’ai été assez bête pour croire cela ! Il ne faut jamais croire ce qu’elles nous disent. » Il
284 pression, et sur lequel je vais écrire un article pour la NRF. Il insiste comme il sait insister sur les suppressions qu’il
285 soir, il vient m’avertir qu’il compte s’absenter pour huit jours. Mais son studio me restera ouvert ; que j’y vienne prendr
286 ier gris d’écolier. J’ai lu les premières lignes, pour vérifier, et j’ai vite refermé la couverture. Pudeur, ou répugnance à
287 ppelait dans ce groupe.) Gide s’éclaircit la voix pour observer que le jeu devenait bien personnel, et proposa des bouts-rim
288 dont nous avons les témoignages, mais il restait, pour lui, problème. Gide avait peu d’instinct religieux, et moins encore d
289 peu d’instinct religieux, et moins encore de goût pour la métaphysique. Il préférait ce qu’il jugeait important à ce que d’a
290 sans cesse renouvelées de l’Écriture ; son amour pour le style biblique ; la confusion courante — non seulement puritaine —
291 venir ou redevenir chrétien, ne pouvait signifier pour lui que la sainteté, non l’accueil du mystère, ni l’adhésion à un cre
292 ide recherchait plutôt la rectitude, qu’il tenait pour la vérité. Il lui arrivait ainsi de s’arrêter à la logique exotérique
293 e semblait décevant. Là où Claudel prend son élan pour caramboler des symboles, où Valéry se fût poliment récusé, Gide objec
294 ins, même chrétiens, nous ont montré pareil amour pour l’Évangile, et cela jusque dans les années où il doutait de l’existen
295 sans lui. (Je ne dis pas qu’elle soit chrétienne pour autant.) Gide était individualiste. Savons-nous encore mesurer le sen
296 e simplement le phénomène. Je ne tiens pas la foi pour une vertu plus que l’absence de foi pour une preuve de courage. Des v
297 s la foi pour une vertu plus que l’absence de foi pour une preuve de courage. Des vertus et des vices, dans un milieu donné,
39 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
298 u monde en tant que réalités. (L’Orient les tient pour illusoires.) Ôtez l’idée de la personne, déduite des grandes définiti
299 eures du matin. Les professeurs d’Oxford tenaient pour le 23 mars, même heure et même année. Buffon écrit un peu plus tard :
300 Mais ce n’est guère qu’un détail dénué d’intérêt pour peu que l’on considère les dimensions du temps décrites par les ancie
301 crites par les anciennes cosmologies de l’Orient. Pour l’Inde, l’unité de temps — le Kalpa ou Jour de Brahma — est de quatre
302 e Brahma meurt, l’univers retourne au grand Chaos pour une durée égale, puis un autre Brahma inaugure une ère nouvelle, et a
303 ce mouvement de la sagesse mythique, quand il dit pour se rassurer que « l’histoire se répète », ou plus familièrement « Plu
304 vos péchés. » Mais cette preuve n’est valable que pour la foi parfaite, et ce recours au Transcendant, non plus au Mythe, co
305 contre la dictature du temps, n’est effectif que pour celui qui croit « que Dieu peut tout à tout instant », ainsi que l’éc
306 r progressivement et d’y adapter ses conceptions. Pour les premiers chrétiens, ce qui rend supportable l’idée d’un temps vid
307 à sa durée. L’apparition du Christ ne marque plus pour lui le commencement du temps de la Fin, mais le « milieu des temps »,
308 plus vraie que nous, qui ne faisons que l’habiter pour un atome de temps insignifiant. Elle est devenue le cours de la réali
309 e, ce produit de remplacement de la Providence, a pour effet normal d’éliminer la croyance à l’action personnelle. La person
310 hent, et beaucoup n’attendent pas la cinquantaine pour se mettre au passé dans un livre. Mais la réponse est non s’il s’agit
311 l’avenir : cette espèce de congélation du temps a pour effet d’éliminer le devenir. Mais la Renaissance et les siècles suiva
312 être et la vérité elle-même. Solution masochiste, pour un Occidental. L’individu trouve le défi trop lourd. Dans un cosmos q
313 lement dans leur vision précise d’un avenir donné pour fatal, mais dans une seule et même démission de la personne, qui dése
314 cevoir une utopie et agir d’après elle, massacrer pour hâter sa venue bienfaisante, c’est projeter notre angoisse en avant,
315 faisante, c’est projeter notre angoisse en avant, pour tenter d’asservir l’imprévu. Bien souvent la recherche historique pro
316 de supputer le sens probable d’un devenir fatal, pour nous « ajuster » à ses « lois », mais au contraire d’affronter le tem
317 le survient, quand on se voit contraint d’innover pour sauver sa peau ou pour vaincre, on s’empresse d’en appeler à la coutu
318 e voit contraint d’innover pour sauver sa peau ou pour vaincre, on s’empresse d’en appeler à la coutume, et l’on prétend « r
40 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
319 les qui en étaient le moteur secret. Ce qui était pour nous résultantes d’innombrables poussées et résistances, malaisément
320 t équilibrées mais lentement accoutumées, devient pour eux bouleversements soudains. Que peuvent, dans une telle situation,
321 l du dialogue nécessaire et désormais inévitable, pour si mal engagé qu’il soit, porte sur l’homme et sa définition. S’il es
322 l’Orient nie le moi, qui est une valeur centrale pour l’Occident, il doit en résulter d’infinies conséquences dans tous les
323 ins raisonnable et simple exemplaire de l’espèce. Pour saint Paul, le vrai moi est l’homme nouveau, « appelé » par un Dieu p
324 ibi suscité par l’esprit dans l’individu naturel. Pour Descartes, le vrai moi c’est « l’âme », mais il s’agit d’une âme tout
325 dont on a pu penser « qu’elle n’aborde le moi que pour le disjoindre60 », il me semble plutôt qu’elle élague le vrai moi, qu
326 sonnelle, la biographie et le portrait, la prière pour un tel vivant ou pour les morts… Comme l’attestent non moins la mauva
327 e et le portrait, la prière pour un tel vivant ou pour les morts… Comme l’attestent non moins la mauvaise réputation que nou
328 ifs, les chrétiens, et l’islam. Que serait l’Ange pour nos psychologues ? Une projection du moi individuel ou collectif. Pou
329  ? Une projection du moi individuel ou collectif. Pour les sages de l’Iran, il est ce moi. Barakat, juif passé à l’islam, éc
330 arakat, juif passé à l’islam, écrit en 1165 : « … pour chaque âme individuelle, ou peut-être pour plusieurs ayant même natur
331  : « … pour chaque âme individuelle, ou peut-être pour plusieurs ayant même nature ou affinité, il y a un être spirituel qui
332 ui ont choisi » (c’est-à-dire choisi de combattre pour venir en aide à Ohrmazd) et qui sont à la fois les archétypes céleste
333 la « résurrection de la chair ». Il en va de même pour le bouddhisme originel. Qu’est-ce que l’homme ? Un ensemble transitoi
334 philosophie bouddhiste », comprenons qu’il s’agit pour lui d’une expérience rigoureusement spirituelle. En somme, l’adversai
335 exagère ses formules. Il dit cent-mille-millions pour dire beaucoup ; absolue négation, pour dire qu’il faut se méfier, et
336 e-millions pour dire beaucoup ; absolue négation, pour dire qu’il faut se méfier, et immortalité pour dire longévité. Notre
337 n, pour dire qu’il faut se méfier, et immortalité pour dire longévité. Notre hygiène, augmentant de cinquante ans la durée m
338 le bien en soi, car il peut devenir un monstre.) Pour aimer, il faut être deux, dit la sagesse des nations. Et cela vaut d’
339 dit la sagesse des nations. Et cela vaut d’abord pour l’amour de soi-même, sans lequel point d’amour du prochain. Tous les
340 l’Amour même : « Dieu nous a aimés le premier. » Pour le chrétien, c’est parce que Dieu, qui est Amour, est un Dieu personn
341 onne n’a un plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’il aime. » Se sacrifier pour l’autre aimé, c’est d’abord sacr
342 onner sa vie pour ceux qu’il aime. » Se sacrifier pour l’autre aimé, c’est d’abord sacrifier son moi à son vrai moi, — l’ord
343 orale commune — qu’il est déjà trop « spirituel » pour respecter — mais aussi contre le respect du mystère exigeant de l’Aut
344 nt de l’Autre qu’il n’est pas assez « spirituel » pour aimer. (Mais s’il l’était assez, il retrouverait aussi la justificati
345 ne s’inspira jamais de la mystique des soufis, et pour cause. Si je les fais intervenir ici, c’est à titre d’évocation d’une
346 vrai moi y devient celle de l’âme et de son ange. Pour situer dans son vrai climat spirituel le personnalisme essentiel de c
347 istingue trois amours : l’amour divin du Créateur pour sa créature, et d’elle pour Lui ; l’amour spirituel « dont le siège e
348 our divin du Créateur pour sa créature, et d’elle pour Lui ; l’amour spirituel « dont le siège est en la créature toujours à
349 nt) avec l’amour spirituel ? Qui aime en nous, et pour qui ? « Ibn Arabi observe que les plus parfaits amants mystiques sont
350 mystiques sont ceux qui aiment Dieu simultanément pour lui-même et pour eux-mêmes, parce que cette capacité révèle chez eux
351 ux qui aiment Dieu simultanément pour lui-même et pour eux-mêmes, parce que cette capacité révèle chez eux l’unification de
352 é n’est plus alors un simple objet — comme il est pour l’amour naturel, possessif — mais une virtualité divine que l’amant «
353 et de sa Dâenâ au pont Chinvat ? Et n’est-ce pas pour avoir désiré l’amour de l’Ange que les amants de la forêt du Morois e
354 ngagement — comme dira Novalis — n’était pas pris pour cette vie », mais pour l’autre ? S’il est une « erreur de Tristan »,
355 Novalis — n’était pas pris pour cette vie », mais pour l’autre ? S’il est une « erreur de Tristan », motivant le malheur ess
356 et le Soi tout impersonnel : « Il n’est qu’un Soi pour tous les êtres.82 » L’individualité qui est là, qui tombe sous le sen
357 hodiquement (non point transfigurée ou glorifiée) pour atteindre le Soi sans distinction, la Réalité sans visage, qui n’est
358 le cours des astres et le Karma. Il ne peut être, pour l’esprit, qu’indifférent. (Quoique la morale sociale condamne radical
359 end à détruire, en nous, les causes de souffrance pour autrui.83 » « On ne peut comprendre la nature de l’ultime réalité qu’
360 ès avoir détruit tout attachement inné ou acquis, pour ses semblables…84 » Et le Bouddha lui-même : « Qui a cent sortes d’am
361 e une volupté sans mélange… Le désir du luxurieux pour la femme n’existe que parce qu’il voit en elle la forme de son plaisi
362 joie de la possession, la souffrance du désir est pour un instant apaisée… et l’homme perçoit dans le plaisir sa propre natu
363 : En vérité, à quoi se rapporte l’amour d’un mari pour sa femme ? Non point à la femme, mais en vérité au Soi qui est en ell
364 que l’amour vrai, c’est discerner dans l’autre — pour l’avoir reconnu tout d’abord en soi-même — le vrai moi, sujet de l’am
365 ; (à tel point que le seul fait d’exister devient pour eux l’équivalent de notre péché originel). Ils en ont fait autant pou
366 de notre péché originel). Ils en ont fait autant pour les névroses qui s’attaquent à nos « agrégats » individuels : le cosm
367 ésorbé, tout s’arrangera.) Ils en ont fait autant pour les personnes, potentialisées dans une seule Personne-cosmique, Purus
368 ésir, ni « cette adoration dont la femme a besoin pour s’accomplir, et par ce culte que nous lui rendons, nous arrivons à co
369 qu’il est dit de Lui qu’il est amour. — Mais Dieu pour nous est une Personne, et nous crée comme personnes bien distinctes.
370 oudrait exténuer, « émacier le réel tangible »93, pour rejoindre l’Un primordial. Quand ses dieux mêmes auront fait leur off
371 la science occidentale : mais personne ne sera là pour constater que leurs doctrines sur la Lumière finale et sur le Vide n’
372 l’Occident ont raison, ils seront seuls à être là pour le savoir. La doctrine qui peut devenir vraie sera celle que nous cho
373 s actuels et historiques sont ambigus à l’infini, pour nos mesures. Les peuples sont dans l’ignorance malheureuse des origin
374 lus ou moins bien, et même qu’ils meurent parfois pour leurs croyances. Nous voyons ce que l’Orient est resté jusqu’ici, et
375 a choisi cette voie, qu’il aille jusqu’au bout ! Pour lui la Réalité est dans l’individuel, et l’Être dans les raisons d’êt
376 hen-Chi, The Practice of zen. 85. Tout cela vaut pour l’islam, bien entendu, au moins autant que pour le christianisme et l
377 t pour l’islam, bien entendu, au moins autant que pour le christianisme et le judaïsme. « Dans l’Arabe, tout est colère », é
378 est. Lire aussi, mais c’est beaucoup moins tendre pour les deux, c’est même féroce, le chef-d’œuvre d’Henri Michaux, Un Barb