1
suppose une remarquable absence d’imagination. Le
prochain
plan y pourvoira peut-être. Tout cela est en pleine métamorphose. Mai
2
mment la négation de Dieu entraîne la négation du
prochain
, dans un esprit voué à la plus torturante logique. s. Rougemont De
3
té. » L’homme moderne, dit Keyserling, n’a pas de
prochains
; il n’a que des voisins inévitables. Voilà Lawrence, l’homme sans pr
4
voisins inévitables. Voilà Lawrence, l’homme sans
prochain
. Car le prochain selon la définition évangélique, c’est justement cel
5
es. Voilà Lawrence, l’homme sans prochain. Car le
prochain
selon la définition évangélique, c’est justement celui qui « exige »
6
, et de l’esprit, ne se poseraient plus durant le
prochain
demi-siècle. Parler de la primauté du spirituel et de l’humain, c’éta
7
l’argent. Si vous prenez N. par exemple (la ville
prochaine
sur le continent) ils n’auraient pas idée de ça, au contraire, ils so
8
d on en est là. Quand on en est à ne plus voir le
prochain
, la situation n’est plus humaine, elle ne pose plus de questions util
9
s les démocraties : Orwell prévoit l’instauration
prochaine
du contrôle des pensées par le Pouvoir. Utopies optimistes chez les t
10
l’amour de soi-même, sans lequel point d’amour du
prochain
. Tous les moralistes du monde s’accordent avec les spirituels dans le
11
toute la Loi et les Prophètes : « Tu aimeras ton
prochain
comme toi-même », suppose évidemment un moi duel, au sein duquel l’am
12
taure d’une manière telle que s’aimer et aimer le
prochain
soit un même acte : sinon le comme n’aurait pas son plein sens. Dans
13
’agent de l’amour. Ce vrai moi seul peut aimer le
prochain
, parce que seul il discerne en l’autre le même amour. « Aimer, c’est
14
mme de soi — est sa vocation singulière. Aimer le
prochain
dans sa personne, c’est discerner sa singularité, sa vocation, même v
15
qui se hait de cette manière ne peut pas aimer le
prochain
: il ne peut voir en lui que son semblable — un corps « vil » et une
16
.78 On reconnaît ici les « notes » de l’amour du
prochain
selon Kierkegaard79, mais aussi selon Swedenborg : Comme tout bien pr
17
s le sens suprême et au degré le plus éminent, le
Prochain
; c’est donc d’après lui que s’établissent toutes les distinctions re
18
’établissent toutes les distinctions relatives au
prochain
, c’est-à-dire que chacun est le prochain en proportion de ce qu’il a
19
tives au prochain, c’est-à-dire que chacun est le
prochain
en proportion de ce qu’il a quelque chose du Seigneur en lui ; or, co
20
de du Seigneur, il s’ensuit que l’un n’est pas le
prochain
de la même manière que l’autre… ; il n’y a jamais chez deux personnes
21
n absolument identique… C’est l’amour qui fait le
prochain
, et chacun est le prochain selon la qualité de son amour.80 En dépit
22
st l’amour qui fait le prochain, et chacun est le
prochain
selon la qualité de son amour.80 En dépit de tout ce qui distingue l
23
cture des relations entre Dieu, le vrai moi et le
prochain
, reste exactement comparable, comme le sont les trois formes de l’amo
24
e l’amour de soi-même et de l’amour de Dieu et du
prochain
: faute de protagonistes bien réels, ces problèmes ne sauraient avoir
25
e ! » s’écriait saint Jean de la Croix. Écarte le
prochain
! ajoutent les spirituels du védantisme et du bouddhisme. S’il est vr
26
’amour, — j’entends l’amour de Dieu, de soi et du
prochain
, l’amour-passion, et même l’amour matrimonial. Mais on me dira que l’
27
ion et l’amour mystique, l’érotisme et l’amour du
prochain
, sont des problèmes occidentaux, posés à tous par les rigueurs mal to
28
mer, par exemple, la réalité de la personne ou du
prochain
) on n’en saurait déduire qu’elles excluent leur contraire, ou que l’o
29
ie. (Brihad-âranyaka Up.) La notion de l’amour du
prochain
, et l’injonction évangélique d’aimer aussi son ennemi ne sont pas abs