1 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
1 ttes. Dans cette île, qui fut presque entièrement protestante au xvie siècle, M. Palut n’a plus aujourd’hui qu’une centaine de par
2 es ont compensé les abandons ou les départs. (Les protestants qui sont souvent l’élément le plus actif de la population s’expatrien
2 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
3 un petit garçon qui s’amuse — doublé d’un pasteur protestant qui l’ennuie. » Type de boutade dont certains, contre lui, ne se priv
4 fait de se muer à son tour en dogme, et la morale protestante succombe à ce danger plus qu’aucune autre dans les périodes de dépres
5 sentiment qu’à son égard conçoivent beaucoup de «  protestants de naissance » détachés de la vie de leur église, et subissant seulem
6 de la conversion trop « facile ». « Je ne suis ni protestant ni catholique, je suis chrétien tout simplement. » Position caractéri
7 ile, mais au contraire s’y ordonner. « Orthodoxie protestante — écrit Gide —, ces mots n’ont pour moi aucun sens. Je ne reconnais p
8 l’Église » (donc de Rome). Allons donc ! Pour un protestant , ce dilemme est aussi choquant que le serait pour un Anglais ou un Sc
9 urantes, en France surtout, et même chez certains protestants . Tout ce que je me sens le droit de dire ici, c’est que la Réforme a
3 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
10 Un complot de protestants (novembre 1951)at Tout compte fait, nous nous connaissions peu, ce
11 e en riant : « On va dire que c’est un complot de protestants  ! » Le mot ne manque pas de pertinence. Tous les matins, vers onze he
12 odoxie. Il nie vivement que le terme d’orthodoxie protestante puisse avoir un sens. Le protestant, pour lui, c’est l’opposant. (Com
13 d’orthodoxie protestante puisse avoir un sens. Le protestant , pour lui, c’est l’opposant. (Comme on le croit généralement en Franc
14 te, disons à son seul sens éthique. Penchant bien protestant , ou simplement rançon d’une sobriété stricte. Ses connaissances bibli
15 laire. at. Rougemont Denis de, « Un complot de protestants  », La Nouvelle Revue française, Paris, novembre 1951, p. 281-288.