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ttes. Dans cette île, qui fut presque entièrement
protestante
au xvie siècle, M. Palut n’a plus aujourd’hui qu’une centaine de par
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es ont compensé les abandons ou les départs. (Les
protestants
qui sont souvent l’élément le plus actif de la population s’expatrien
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un petit garçon qui s’amuse — doublé d’un pasteur
protestant
qui l’ennuie. » Type de boutade dont certains, contre lui, ne se priv
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fait de se muer à son tour en dogme, et la morale
protestante
succombe à ce danger plus qu’aucune autre dans les périodes de dépres
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sentiment qu’à son égard conçoivent beaucoup de «
protestants
de naissance » détachés de la vie de leur église, et subissant seulem
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de la conversion trop « facile ». « Je ne suis ni
protestant
ni catholique, je suis chrétien tout simplement. » Position caractéri
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ile, mais au contraire s’y ordonner. « Orthodoxie
protestante
— écrit Gide —, ces mots n’ont pour moi aucun sens. Je ne reconnais p
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l’Église » (donc de Rome). Allons donc ! Pour un
protestant
, ce dilemme est aussi choquant que le serait pour un Anglais ou un Sc
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urantes, en France surtout, et même chez certains
protestants
. Tout ce que je me sens le droit de dire ici, c’est que la Réforme a
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Un complot de
protestants
(novembre 1951)at Tout compte fait, nous nous connaissions peu, ce
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e en riant : « On va dire que c’est un complot de
protestants
! » Le mot ne manque pas de pertinence. Tous les matins, vers onze he
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odoxie. Il nie vivement que le terme d’orthodoxie
protestante
puisse avoir un sens. Le protestant, pour lui, c’est l’opposant. (Com
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d’orthodoxie protestante puisse avoir un sens. Le
protestant
, pour lui, c’est l’opposant. (Comme on le croit généralement en Franc
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te, disons à son seul sens éthique. Penchant bien
protestant
, ou simplement rançon d’une sobriété stricte. Ses connaissances bibli
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laire. at. Rougemont Denis de, « Un complot de
protestants
», La Nouvelle Revue française, Paris, novembre 1951, p. 281-288.