1 n question, la Saison en enfer est le drame d’une pureté avide, et son destin se joue d’un coup. La grandeur de Goethe est d’a

2 de même qu’il est peu fait pour la grandeur et la pureté , et pour des paroles comme « Si ton œil te fait tomber dans le péché,

3 beaucoup d’hommes de devenir un mythe à force de pureté dans la réalisation de leur destin. Rimbaud est notre mythe occidenta

4 uelle, où il se livre tout entier. Et c’est là sa pureté , mais c’est aussi ce qui l’accule en fin de compte à l’évasion. La ra

5 t de placer Goethe au-dessus de Rimbaud. C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui nous juge, et la grandeur humaine de Goethe.

6 imaginaire et vaniteuse pour nous, tant que cette pureté et cette grandeur ne tenteront pas nos âmes jusqu’à la mort ? L’homme

7 désignent pas autre chose qu’une intensité ou une pureté toujours plus folle dans le bien comme dans le mal. « Je mettrais vol

8 se volontaire, une pesante contrainte de foi, une pureté terrible et humble. Loin de moi la pensée que par des arguments nous

9 « discours édifiants » et d’essais religieux : La Pureté du cœur, Le Droit de mourir pour la vérité, Pour un examen de conscie

10 é qu’on met à le réaliser. Tel est le sujet de la Pureté du cœur. La plupart des écrits proprement religieux de Kierkegaard dé

11 vie. Il y a sur toute la terre de ces moments de pureté . Il faut penser à eux quand on juge « le monde »… Nous mangeons les p

12 , malgré toutes ses romances et ses idylles d’une pureté dramatique. Les forges, les charrois de minerai, le trafic des chalan

13 tituant toutes choses et tous les êtres dans leur pureté paradisiaque, « dans un décor de montagnes flamboyant aux aurores, d’