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scours proprement cohérent, puisqu’il ne tire ses
règles
et sa nécessité que de la fin totale qu’il glorifie. Ce n’est pas not
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’on lui répondit : « Si on s’y gouverne selon les
règles
corrompues des hommes, on contentera les hommes. Si on y garde la vra
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par là même contredire l’expérience vécue et les
règles
sociales. D’où le cocasse et le sentiment de libération. En outre, qu
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is elle se sent plus forte ou plus faible que les
règles
sociales admises. Supposées « justes » pour le niveau « normal », ces
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pposées « justes » pour le niveau « normal », ces
règles
paraissent absurdes quand Alice est plus grande, et vexatoires quand
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. Impossible de savoir qui a gagné, quand une des
règles
principales du jeu est omise ou inobservée. (Ainsi la partie de croqu
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décrit. Don Juan suppose une société encombrée de
règles
précises dont elle rêve moins de se délivrer que d’abuser. Dans le ve
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l’on connaît le système, entièrement relatif aux
règles
du jeu. Imaginons un don juanisme plus secret, une table de pharaon o
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tout coup, pour peu qu’on ait l’envie de nier des
règles
que personne n’ose plus dire inviolables ! Qui donc se ferait tuer po
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es. Nietzsche pose des valeurs qui détruisent les
règles
anciennes, mais qui ne valent que par ces règles et dans la mesure où
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règles anciennes, mais qui ne valent que par ces
règles
et dans la mesure où l’on sent qu’elles les violent. Pour peu qu’il l
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. Par-delà le bien et le mal, par-delà toutes les
règles
du jeu, il faut qu’une passion se révèle ; ou la mort, ou la vie éter
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ne gagnait qu’en trichant, et s’il n’y a plus de
règles
, on ne peut plus tricher). Voici peut-être la clé du mystère : c’est
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lé du mystère : c’est qu’en respectant toutes les
règles
, nous ne pourrons jamais que perdre. Alors : ou bien nous serons cond
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tricherie ? Dans ce défi installée au cœur de la
règle
? ap. Rougemont Denis de, « Don Juan », La Nouvelle Revue français
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a vocation d’un homme peut être plus vraie que la
règle
— d’où les martyrs des premiers temps du christianisme. Si, au contra