1 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
1 aard, le premier homme qui s’avisa de défendre la religion mériterait-il d’être appelé Judas numéro deux. Car il ne s’agit pas d
2 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
2 ctif. Chanson de Roland, fair-play, Baden-Powell, religion du travail. On a l’air d’ironiser, mais lisez donc : vous serez pris,
3 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
3 e sur des mots, et ces mots ne traduisent que des religions vagues, nées de la peur, et comme telles meurtrières. Les faits, ce s
4 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
4 4. Je n’arrive pas à prendre au sérieux en soi la religion solaire que prêche Lawrence. C’est un rêve de compensation. C’est l’e
5 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
5 ro de janvier de la NRF la phrase suivante : « La religion de l’esprit incarné est celle qui honore l’esprit en tant qu’il veut
6 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
6 s églises établies, les évêques de la cour, et la religion bourgeoise qui veut prendre le christianisme « à bon marché » ; parce
7 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
7 norvégiens, les flottes anglaises des guerres de religion et les expéditions de saumoniers. Une période héroïque sous Richelieu
8 les journaux qu’ils achètent, la politique, ou la religion qu’ils suivent, ils se taisent bien vite, ou se remettent à raconter
8 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
9 ment diplomatique n’eût pas compté à ses yeux. La religion dont il était le fondateur voulait le sacrifice sanglant (ou son symb
10 s classiques la réalité pressentie de la nouvelle religion totalitaire. D’ailleurs, les réactions des masses ne tardèrent pas à
9 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
11 Propos sur la religion , par Alain (avril 1939)ao Ces « propos » s’égrènent de 1908 à 1935
12 emps. Elle se ramène, me semble-t-il, à ceci : la religion , c’est la pratique moyenne du catholicisme français. Il s’agit moins
13 éricalisme, car « devant le regard positif, toute religion finit par être vraie », et même « l’obligation de croire ne digère pa
14 foi, au sens biblique, s’oppose expressément à la religion en général, avec ses rites et ses croyances dont Alain respecte la fo
15 specte la forme et laïcise le contenu. « La vraie religion est le culte des morts », dit-il après Auguste Comte. Je le pense aus
16 is, en tant que, vidé de la foi, il demeure une «  religion  » ? Qu’il poursuive donc son enquête, si toutefois il ne tient pas à
17 t Denis de, « [Compte rendu] Alain, Propos sur la religion  », La Nouvelle Revue française, Paris, avril 1939, p. 704-705.
10 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
18 catholiques. Gide fut élevé dans un milieu où la religion paraissait se réduire à ces deux éléments que Calvin considère comme
11 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
19 connaissance pure, ni le mystère. Réduisait-il la religion à la morale ? Je pense plutôt que la morale était le lieu de son vrai
20 son vrai drame, et qu’il ne pouvait approcher la religion que dans ce drame. Ainsi, devenir ou redevenir chrétien, ne pouvait s
21 e croit pas ? Un saint privé de foi autant que de religion , ni chrétien ni hindou, sans mystique, ni mystère ? Ne serait-il pas
22 al. On ne pouvait être moins mystique au sens des religions traditionnelles, au sens du mythe, des astres et de l’ordre cosmique,
23 e parti logiquement développé. Et d’abord dans la religion . Le vrai croyant demain, ne sera-t-il pas celui qui osera dire : « Je
12 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
24 igieusement différents, attribués par les grandes religions de l’Orient et de l’Occident au temps cosmique comme au temps des hum
25 . Tout cela se tient et se relie, tout cela est «  religion  » au sens premier du terme56 — et ne laisse aucune place à l’Histoire
26 l’Histoire, ni davantage à la personne. Seule la religion juive fait exception dans le monde antique. Ses prophètes ont cru que
27 reste à mieux voir comment l’homme, délivré des «  religions  » par la foi, trouve alors le courage exceptionnel d’accepter le temp
28 d’accepter le temps et l’Histoire. Si toutes les religions traditionnelles ont développé des mythes du temps cyclique et de l’ét
29 Grec ou d’Oriental, mais par le rêve immense des religions , transformant le réel insensé en un poème de morts et de résurrection
30 t la même chose. ») L’irruption dans ce monde des religions antiques du message de l’Incarnation figure donc le Scandale absolu,
13 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
31 omologie, ces entités célestes, féminines, que la religion de Zarathoustra nommait les Fravartis, « celles qui ont choisi » (c’e
32 mental entre les peuples et leurs sages, entre la religion des uns et la métaphysique des autres ? En fait, on ne voit pas les S
33 Quel que soit le nom que lui ont donné les trois religions abrahamiques, le vrai moi est toujours suscité par l’Amour même : « D
34 itiques, ou même morales. D’une part (en tant que religions ), elles expriment ces réalités, elles les fixent et elles les consacr
35 er en dérangeant le moins de choses possible. Les religions abrahamiques, au contraire, monothéistes et communautaires, attaquent
36 la vie réelle de l’Asie est en symbiose avec ses religions . Et si la symétrie de ces formules inquiète, revenons au quotidien ba
37 , mais chacun suit sa voie, son « svadharma », sa religion particulière. C’est pourquoi nos contradictions restent si faroucheme
38  : “Que le salut soit sur quiconque suit la vraie religion .” (La vraie ! Aux autres, pas de bonjour.) » 86. Lingopasanârahasya