1 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
1 t pour m’en parler qu’il m’offrait l’hospitalité. Saint Paul reste sa bête noire. Et l’idée même d’orthodoxie. Il nie vivement que
2 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
2 ent impensable. Et c’est bien dans ces termes que saint Paul la présente. Que Dieu se soit manifesté comme une Personne ; par un g
3 ? « Au monde comme n’étant pas du monde », disait saint Paul . Mais l’Histoire absolue veut que l’homme tout entier soit uniquement
3 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
4 aisonnable et simple exemplaire de l’espèce. Pour saint Paul , le vrai moi est l’homme nouveau, « appelé » par un Dieu personnel, d
5 s « deux hommes en moi » dont la lutte fait gémir saint Paul  ; mais, préalablement à tout jugement moral, il s’agit de la reconnai
6 ux, ou haine de soi. Dans son langage dramatique, saint Paul parle parfois de la haine de soi-même, formule reprise au pied de la
7 rience du divin, comparons-les aux diatribes d’un saint Paul annonçant la « colère de Dieu, révélée du Ciel » contre les « impudiq
8 seul en tout. À la consommation des temps, répond saint Paul , « Dieu sera tout en tous ». Depuis six millénaires, les sages de l’A
9 e vision de sa fin anticipée. La petite phrase de saint Paul au début de notre ère, « Dieu tout en tous », d’un seul trait fulgura