1
ur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)a
Si
l’existence — le degré d’être — se mesure au pouvoir d’incarner sa vé
2
térieur qui nous mène lentement à l’impuissance. (
Si
Kassner exprime un tourment, c’est en tant que la réalité humaine, no
3
t sans doute l’atrocité de la « vie normale », ou
si
l’on préfère, l’amertume du cœur humain découvrant son impuissance à
4
ve brutalement mise en question, posent eux-mêmes
si
peu de questions, ou de si minimes. Je lis un article récent de Ramuz
5
tion, posent eux-mêmes si peu de questions, ou de
si
minimes. Je lis un article récent de Ramuz (sur le Travail), qui débu
6
à formuler le dilemme sociologie-métaphysique ou
si
l’on veut marxisme-christianisme, qui se trouve être le dilemme urgen
7
e de tact intellectuel que de poser des questions
si
rudimentaires, si peu élaborées, des questions que n’importe qui pour
8
tuel que de poser des questions si rudimentaires,
si
peu élaborées, des questions que n’importe qui pourrait poser et qui
9
re ». Ces deux expériences seraient antithétiques
si
elles étaient superposables, ce qui n’est pas même le cas. De ce poin
10
ontation et me persuade de son intérêt humain. Et
si
tout cela reste absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte certai
11
l’être spirituel découvre sa forme véritable. Et
si
, comme chez Goethe, c’est une forme mystique, celle du terrible « Meu
12
pent Vert, trop visiblement ésotérique. Équilibre
si
périlleux que la longue patience géniale ne parviendrait pas seule à
13
ns le Nouveau Jour et contemple l’Indescriptible.
Si
Faust est le drame d’une formidable patience sans cesse remise en que
14
sa folie. Mais l’irruption de cette « magie » est
si
violente qu’elle a certainement angoissé l’enfant : n’est-ce point po
15
ant : n’est-ce point pour se défendre qu’il parle
si
fort, qu’il vante ses pouvoirs avec une étrange exagération ? Et voic
16
randeur et la pureté, et pour des paroles comme «
Si
ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-le loin de
17
nce intérieur. Période de repliement et de refus,
si
douloureuse que le signe en devient visible sur ses traits. Je ne me
18
érent d’avoir fait des pots ou des assiettes »10.
Si
tout de même il a peiné sur la composition d’Iphigénie ou des Ballade
19
La révélation chrétienne déborde notre condition,
si
elle la comble par ailleurs. Ce critère du salut, cette transcendance
20
nversations avec Eckermann, 4 février 1829. 9.
Si
je pouvais écarter la magie de mon chemin Oublier tout à fait les for
21
n Oublier tout à fait les formules d’enchaînement
Si
j’étais devant toi, ô nature un homme solitaire, Sans doute vaudrait-
22
)e L’ambiguïté, c’est du paradoxe détendu ; ou
si
l’on veut, c’est une contradiction intérieure dont les deux termes, f
23
n jouer. Mais sans doute le but serait-il atteint
si
M. Duhamel, visiblement gêné, ne coupait lui-même ses effets en termi
24
à indiquer qu’il n’est pas dupe, qu’il n’est pas
si
furieux que ça, que la littérature enfin garde ses droits. Aussi n’es
25
diriez plus cela, Verlaine ! » (page 16). 17. «
Si
je cherche querelle au monde, c’est que, jusqu’à nouvel ordre, je lui
26
dence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)g
Si
dans tous les écrits de notre temps il est question de bien, de mal,
27
ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un Bien
si
haut qu’on se fasse tuer pour ce Bien ? Ceci pour indiquer à la fois
28
a fois l’importance et les limites du petit livre
si
justement paradoxal de Jouhandeau, — de cette espèce de « dialectique
29
siècle, assez nouveau parmi les intellectuels, et
si
violemment accentué qu’il peut paraître suffisant pour définir un fro
30
se remettre, ça va durer, puisque ça dure depuis
si
longtemps. Masse de sourds, de muets et d’aveugles, mais pas si sourd
31
Masse de sourds, de muets et d’aveugles, mais pas
si
sourds qu’ils ne s’irritent de nos cris. Il est vrai que certains, au
32
’entreprise sur des bases plus rationnelles. Mais
si
c’était cette « raison » déjà qui se trouvait à l’origine de tout le
33
l’a montré, je n’ajouterai rien à sa déclaration
si
simple. La révolution est une nécessité au sens le plus banal du term
34
e âme : la primauté du matériel. Comment penser —
si
« penser » est inséparable d’une action — entre une bourgeoisie déchu
35
s seuls à le dire. Beaucoup de capitalistes l’ont
si
bien compris qu’on peut les voir déjà préparer en sous-main des terra
36
, c’est désarmer la révolution. Mais il y a plus.
Si
la personne est véritablement l’élément décisif de la réalité humaine
37
me poétique. Car l’« érudition » de Cingria reste
si
constamment précise et malicieuse qu’elle atteint à coup sûr le parti
38
vir à déterminer le niveau d’une certaine presse.
Si
l’on ne voit dans l’auteur d’Adam et Ève qu’une sorte de folkloriste,
39
nte : « Ah ! comme je suis mal fait pour ma part,
si
j’ose ainsi parler de moi, mais je ne parle pas de moi, ou je ne parl
40
ès, par Franz Kafka (mai 1934)p Je ne sais pas
si
le Procès est le chef-d’œuvre de Kafka, mais il est difficile d’imagi
41
ision, qui est l’angoisse même. Est-ce pur hasard
si
la théologie chrétienne rend compte de presque toutes les situations
42
nseil bolcheviste. La question se ramène à ceci :
si
tout le monde était mis d’accord par une agression hitlérienne, irait
43
1935)r Paracelse ne fut pas un mage, ou plutôt
si
l’on veut qu’il l’ait été, au sens où l’on dirait qu’Einstein, interp
44
oire de la connaissance du monde par le corps, ou
si
l’on veut, du corps par le monde. « L’homme ne saura jamais assez com
45
ment cruelle et folle, l’époque qui nous offre de
si
grandes chances. Et c’est une ère favorable qui s’ouvre, celle où l’e
46
eprésente aisément l’embarras qui eût été le sien
si
l’on eût exigé qu’il nommât l’activité qu’il découvrait. Qui ne sait,
47
lit ces dames. Pour quel Lawrence ? Je me demande
si
le souvenir de son œuvre est pour beaucoup dans l’intérêt que je pren
48
tement lui inflige le démenti le plus formel. Car
si
l’on voit à la rigueur le passage de la dialectique de Boehme à la ph
49
leur tour infligent un blâme à l’inspecteur ; car
si
l’École se met à « décourager l’orgueil patriotique », où allons-nous
50
èce de valeurs morales, de même que la digestion,
si
vous voulez. L’idée même de s’en vanter indique un trouble. — Enfin,
51
on comparative dans le domaine de l’incomparable.
Si
l’on tient compte du fait patriotique naturel, la seule formule « int
52
un peu de logique, je demanderai à M. Benda : 1°
si
les « docteurs » nationalistes qu’il attaque ont jamais prétendu que
53
ire, ou en langage théologique, ce blasphème ; 3°
si
l’incarnation de l’Esprit, c’est-à-dire Jésus-Christ, fils de Dieu, a
54
certains intérêts terrestres », et conséquemment,
si
l’on a le droit d’opposer esprit pur à esprit incarné dans des termes
55
rné devienne synonyme de trahison intéressée ; 4°
si
M. Benda conçoit que l’opposition esprit pur contre esprit asservi (a
56
Christ, contre l’esprit incarné en Personne ; 5°
si
le clerc qui s’en lave les mains ne risque pas de faire le jeu des cl
57
vocations, leurs libertés réelles, leur personne.
Si
la personne n’est pas déjà au début d’un calcul pratique, on ne la re
58
n’exclut pas une éloquence qu’on dirait jacobine
si
un humour très personnel ne venait sans cesse la rabattre au concret.
59
dernier de la liberté humaine, par exemple). Mais
si
l’on considère l’ampleur du dessein de L’Ordre nouveau, et la difficu
60
n m’assure qu’il a même un public passionné. Mais
si
l’on juge de la façon dont il est lu par la façon dont il est trop so
61
leur contenu intrinsèque. Personne peut-être n’a
si
jalousement pris souci de dire au bon moment ses vérités inactuelles.
62
passion de faire mourir un témoin de la vérité ?
Si
tu veux ce résultat… apprends d’abord à bien connaître ta génération,
63
sirs, ses fièvres, ce qu’elle voudrait réellement
si
elle pouvait disposer d’elle-même. Ainsi bien informé, fais-toi alors
64
éen, pays de secrets obstinés, de voies retorses.
Si
ces ouvrages font néanmoins quelque chemin, ce ne peut être qu’à cont
65
à la fin du Miroir de la Parole) une appréhension
si
totale du réel que notre langue, je le crains, n’arrivera pas à la re
66
sition universelle. Qu’on parle alors de procédé,
si
l’on y tient, mais il faut en comprendre l’office. Traiter chaque mot
67
’on avait, sans profiter de celui qu’on a détruit
si
dispendieusement. Compatriote de Law, M. Rickett songeait sans doute
68
e ne serait peut-être pas un trop mauvais système
si
ses entreprises n’étaient constamment traversées par celles d’une pas
69
tème étant de ceux qui ne se peuvent soutenir que
si
rien d’arbitraire ou d’humain ne vient déranger les calculs, l’on voi
70
s bourgeois, qui n’est pas celui de Staline… Mais
si
vigoureuse que soit cette analyse — et si utile sa lecture pour tous
71
e… Mais si vigoureuse que soit cette analyse — et
si
utile sa lecture pour tous les possédants chrétiens — elle ne revêt s
72
ad. À vrai dire, nous n’espérions pas un triomphe
si
rapide — ni de cette qualité… À nous maintenant de rendre aux mots le
73
ment. Faut-il dire que tout usager de la culture,
si
apolitique qu’il se veuille, se trouve intéressé dans un pareil débat
74
Journal) (juillet 1937)ae Je revois, je revis
si
bien la traversée, cette étrange coupure qu’elle a faite dans ma vie,
75
l convient plutôt de la quitter quand on le peut.
Si
par cette aube de novembre, sur les grands quais de ce port atlantiqu
76
on ! Une chose n’est mienne que pour un temps, et
si
je change, elle me devient impropre. Je n’hérite pas même de moi ! Ou
77
ncore de quoi vivre pendant six semaines environ,
si
du moins nos calculs sont justes : 900 francs, un bon toit, et le tem
78
ne. — Est-ce qu’il n’y a rien d’écrit à la main ?
Si
, il y a des corrections écrites à la main. » Pédenaud relit pour la é
79
en dépend. 2 décembre Questions. — Est-ce donc
si
« naturel » de vivre sur une île ? Est-ce que l’insularité (géographi
80
utes sortes de précautions oratoires embrouillées
si
son fils pourrait venir aussi voir la machine. Je crois bien que sans
81
al, déjà touché par le gâtisme, mais agréablement
si
je puis dire. Cela met un peu de fantaisie dans ses souvenirs, trop s
82
t intéressant. Et quand nous sommes en confiance,
si
j’essaie d’amener l’entretien sur leurs lectures, les journaux qu’ils
83
moi. Sentiment qu’il y a là quelque absurdité, et
si
énorme que personne ne pense à la dire… Peut-être, dans un siècle ou
84
x, se demandera-t-on comment nous avons pu rester
si
parfaitement aveugles ? Ou bien est-ce ma gêne qui est absurde ? Essa
85
a eu quelques conversions. Mais c’est tout juste
si
elles ont compensé les abandons ou les départs. (Les protestants qui
86
ues humaines » aucun espoir de se faire entendre,
si
le seul espoir vrai réside dans la foi, qui ordonne de parler quand m
87
ette tentation du désespoir, et c’est l’humilité.
Si
je ne suis pas important, le monde s’agrandit. Je puis encore aimer d
88
nu. Autrement, comment supporter leur petitesse ?
Si
je gratte pendant des heures ce coin réduit de terre caillouteuse, c’
89
ur grandeur est dans l’attente qu’ils trahissent.
Si
le travail moderne est dégradant, c’est qu’on a limité ses gestes à l
90
vraie !… Il y aurait de quoi s’arrêter de penser,
si
l’on pouvait. Le principe de toute culture véritable n’est-il pas cet
91
Je pense, donc j’en suis ». Et je ne suis guère,
si
je n’en suis pas. Et je ne pense bien, valablement, en vérité, que si
92
Et je ne pense bien, valablement, en vérité, que
si
je me sens et me connais participant de ce monde « mal compassé ».
93
en dire. C’est partout différent, pour l’argent.
Si
vous prenez N. par exemple (la ville prochaine sur le continent) ils
94
devait point mêler des affaires de la République.
Si
on y agit bien — disait-il — on offensera les dieux ; donc on ne s’en
95
. » Mais Aristote témoigne qu’on lui répondit : «
Si
on s’y gouverne selon les règles corrompues des hommes, on contentera
96
corrompues des hommes, on contentera les hommes.
Si
on y garde la vraie justice, on contentera les dieux. Donc on s’en do
97
ion forcée en abdication volontaire, il ait fallu
si
peu changer et si peu imaginer. Il faut vraiment que dans l’histoire
98
cation volontaire, il ait fallu si peu changer et
si
peu imaginer. Il faut vraiment que dans l’histoire des hommes les fai
99
es merveilles, par Lewis Carroll (août 1938)am
Si
l’on songe que le conte est par essence un récit cocasse et en quelqu
100
« religion » ? Qu’il poursuive donc son enquête,
si
toutefois il ne tient pas à avoir raison comme Napoléon, qui faisait
101
à l’animal, et aussitôt prises les rejette, comme
si
c’était le fait du crime et non le plaisir qu’il cherchait. Polémiste
102
nt déterminé par le bon et le juste — contre eux.
Si
les lois de la morale n’existaient pas, il les inventerait pour les v
103
t pressentir la nature spirituelle de son secret,
si
bien masqué par le prétexte de l’instinct. Aux sommets de l’esprit ré
104
ouveler ce défi mortel. Mais quoi ? Faut-il aller
si
haut ? La recherche « toute naturelle » de l’intensité du désir ne pe
105
apparente, sa furia, son rythme dionysiaque. ⁂ Or
si
le don juanisme est une passion de l’esprit et non pas comme nous aim
106
oujours liée au sexe. Et même il faut se demander
si
la sensualité, précisément, ne serait pas le domaine où Don Juan se r
107
les ! La Vérité est morte ! Revivra-t-elle ? Car
si
ce Dieu est mort à tout jamais, il n’y a plus d’amour possible. Il fa
108
ps… Mais dans le temps, disait-il, Dieu est mort.
Si
Dieu est mort, c’est donc qu’il a vécu ? Dieu revivra éternellement !
109
e à l’homme, qu’il s’agit de concevoir à nouveau,
si
l’on veut entrer dans ces rythmes, goûter ce vocabulaire, et dégager
110
rité du portrait, Gide note lui-même dès 1924 : «
Si
plus tard on publie mon journal, je crains qu’il ne donne de moi une
111
où je me montre dolent, geignant, pitoyable. » «
Si
plus tard on publie mon journal… » Voilà qu’il y pourvoit lui-même. E
112
e poursuivre une même confidence. On ne sait plus
si
le journal est en marge de l’œuvre, ou si l’œuvre n’est qu’un moment
113
it plus si le journal est en marge de l’œuvre, ou
si
l’œuvre n’est qu’un moment privilégié de ce journal. Alors le vrai po
114
nent, faussant les proportions de l’autoportrait,
si
l’on se borne au seul journal. « Les choses les plus importantes à di
115
parce qu’elles me paraissaient trop évidentes. »
Si
sincère qu’on se veuille en relatant ses journées, comment ne serait-
116
reprises d’actes manqués… Il s’agirait de savoir
si
la vraie vie est dans ce qu’on fait, ou dans ce qu’on pense de ses ac
117
malices, son sens rythmique de la langue toujours
si
fermement articulée (habitude des lectures à haute voix), ses sautes
118
e critiquer une exigence d’honnêteté qui rappelle
si
fort Kierkegaard. Gide répugne à paraître plus qu’il n’est, à affirme
119
aucun sens. Je ne reconnais point d’autorité, et
si
j’en reconnaissais une, ce serait celle de l’Église » (donc de Rome).
120
t suffisant de la seule orthodoxie libératrice. ⁂
Si
, malgré son génie du scrupule, Gide s’expose parfois au reproche de p
121
Cf. p. 1331, note du 26 janvier 1930. 54. Besoin
si
contagieux, lorsqu’on parle avec lui, ou qu’on écrit à son propos, qu
122
ingria et Stravinsky : l’humour de l’authentique,
si
caractéristique du cercle ramuzien, s’y traduit en mirlitons acidulés
123
is amusé. Et, soudain, en se levant : « Eh bien !
si
c’est ainsi, allons le voir de ce pas, voulez-vous ? » Alors, seuleme
124
regardant nos valises. « Tout cela s’est arrangé
si
soudainement, dit-il, c’est inquiétant. Cela me ferait presque croire
125
des sujets religieux ou même théologiques, comme
si
c’était précisément pour m’en parler qu’il m’offrait l’hospitalité. S
126
ythes, n’a cessé d’occuper sa pensée. Et j’ignore
si
c’est mal ou bien : je constate simplement le phénomène. Je ne tiens
127
igneur seul connaît les siens », dit l’Écriture :
si
l’on est chrétien, qu’on croie cela, laissant aux incroyants le droit
128
rper la place du Juge, ou mêler vanités et salut.
Si
Gide a refusé totalement quelque chose, c’est justement le totalitari
129
atar de Vishnu. En regard des ordres de grandeur,
si
prodigieusement différents, attribués par les grandes religions de l’
130
de l’Occident, et il y tourne même à l’obsession
si
l’on en juge par notre siècle, tandis qu’il a toujours manqué aux Ori
131
s depuis qu’il y a des hommes sur cette planète ?
Si
un démographe génial pouvait nous dire demain que la réponse est « de
132
re et suscite la personne. Ce n’est pas un hasard
si
le premier auteur d’une philosophie de l’Histoire — la Civitas Dei —
133
e exceptionnel d’accepter le temps et l’Histoire.
Si
toutes les religions traditionnelles ont développé des mythes du temp
134
de son temps sur la Terre. Ce serait intolérable
si
la Révélation n’apportait en même temps la certitude que le temps a é
135
ne existence qui échappe au temps et à la mort. «
Si
le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine et vous êtes enco
136
il y a l’Histoire de Dieu et celle des hommes, et
si
la première intervient dans la seconde par des actes libres, elle n’y
137
un homme, il n’est donc plus question de demander
si
c’est « vrai ». C’est « dans le sens de l’Histoire », ou ce n’est rie
138
i juge le temps, le détruit et le renouvelle. Et,
si
l’on rêve un monde coupé du transcendant, on évacue du même mouvement
139
fication de l’action personnelle. Rien d’étonnant
si
l’homme, dès qu’il croit cette Histoire, se découvre impuissant devan
140
les martyrs des premiers temps du christianisme.
Si
, au contraire, le « sens » appartient à l’Histoire, et l’Histoire au
141
simplement au Dictateur d’accréditer son utopie.
Si
le sang de ses propres martyrs fut la semence de l’Église, c’est le s
142
lle ? Je céderais à la tentation que j’ai décrite
si
j’essayais d’anticiper sur nos lendemains, et ceux-ci ne seront point
143
dialogue nécessaire et désormais inévitable, pour
si
mal engagé qu’il soit, porte sur l’homme et sa définition. S’il est v
144
sensitive, l’intellect, l’élémentaire et souvent
si
trompeuse conscience de soi — reste que la croyance au moi distinct e
145
ssante et qui lui dit : — Je suis toi-même ! Mais
si
l’homme sur la Terre a maltraité son moi, au lieu de la Fravarti, c’e
146
naissable au travers de ses vies successives. Car
si
le moi n’existe pas, qu’est-ce qui transmigre64 ? Mais ce moi, cet eg
147
souffrantes Toutes les choses sont sans moi.68)
Si
D. T. Suzuki peut écrire après cela : « On le voit, l’expérience pers
148
pliquent de la même manière. » Puis il ajoute : «
Si
le disciple est exceptionnellement doué, le maître ne touche ni à la
149
t, ne sont jamais exactement ce que l’on croyait.
Si
nous souhaitons préciser leur nature, c’est dans les notions de l’amo
150
« nos » problèmes. Trois écoles de l’amour
Si
l’amour est le premier moteur non seulement de l’homme mais du monde,
151
l’amour spirituel crée dans l’homme la personne.
Si
la plus haute valeur de l’Occident chrétien n’est pas la connaissance
152
aissance détachée mais le sacrifice personnel, et
si
le sacrifice diffère du suicide — la nature de l’amour véritable l’ex
153
it bien qu’ils ont partie liée, et qu’elle mourra
si
elle le tue. Elle se contente alors de le maudire, de le traiter en «
154
veut ange —, non le vrai moi dans son autonomie.
Si
le corps lui paraît désirable, il sera parfois tenté d’attribuer ce m
155
e mais non pas convertie par l’esprit — comme l’a
si
bien vu Kierkegaard. Tout amour véritable procède du vrai moi et se d
156
jamais de la mystique des soufis, et pour cause.
Si
je les fais intervenir ici, c’est à titre d’évocation d’une dimension
157
l’Arabe, l’homologie des énoncés est indéniable.
Si
le symbolisme concret des soufis transpose doublement tous les termes
158
as Iseut — cette passion n’est-elle pas mieux vue
si
l’on évoque les Fravartis du mazdéisme, les figures angéliques du vra
159
uleur ; qui n’a pas d’amour n’a pas de douleur. »
Si
l’on s’en tient aux textes, la cause est entendue : l’Asie métaphysiq
160
de l’Asie est en symbiose avec ses religions. Et
si
la symétrie de ces formules inquiète, revenons au quotidien banal, pr
161
ulière. C’est pourquoi nos contradictions restent
si
farouchement liées au dogme, tandis que leurs divergences ne s’oppose
162
nt le but suprême. (III, 19) Notre propre devoir,
si
humble qu’il soit, vaut mieux que le devoir parfaitement accompli d’u
163
-connues, on pourrait écrire tout un livre. (Mais
si
c’était celui que je suis en train d’écrire ? Et qui, précisément, ic
164
ns son autonomie. Ici, le brahmane intervient : —
Si
tu cherches le Soi à travers elle, si tu as compris l’impermanence et
165
ervient : — Si tu cherches le Soi à travers elle,
si
tu as compris l’impermanence et t’exerces aux « vues justes » comme d
166
Bouddha, — qui était l’un des nôtres, un Indien —
si
tu vois bien ce que tu vois et portes ton amour à l’immuable seul, to
167
, deux vues des spirituels. Quelle est la vraie ?
Si
les sages de l’Orient ont raison, personne ne pourra le vérifier à la
168
heur — entre deux Créations totalement insensées.
Si
les saints de l’Occident ont raison, ils seront seuls à être là pour
169
un psychanalyste assez proche de C. G. Jung. Mais
si
Ch. Baudoin me paraît un peu trop pessimiste, de son propre point de
170
thode. Car il est forme dominante et gouvernante.
Si
on tentait de l’observer à l’aide d’un microscope, l’éléphant lui aus