1
Sage et du Fou — d’un fou qui reste notre intime
tentation
— permettra-t-elle, par la vivacité même du paradoxe, une prise de co
2
scence, ont éveillé dans son esprit les premières
tentations
créatrices. À l’origine de son œuvre, voici donc le fait de la magie
3
que sous l’apparence de plus en plus sereine, la
tentation
revient, l’agonie se poursuit. Seulement l’effort d’équilibre crée de
4
ental : mythe faustien. Il a vécu tragiquement la
tentation
orientale, l’a condamnée, l’a dépassée, acceptant comme Goethe les co
5
ou des Ballades, c’est que l’art est pour lui la
tentation
la plus aiguë de jouer avec les mystères, et par là même l’occasion d
6
lectique, il n’existe pas un choix préalable à la
tentation
, un choix universel et abstrait, mais des choix qui s’imposent avec u
7
s’imposent avec une violence égale à celle de la
tentation
— c’est la même violence — dans chaque situation existentielle. En so
8
es leurs chances d’être préférés, et toutes leurs
tentations
. En sorte que l’apologie de l’un évoque la grandeur de l’autre, et pe
9
roite, la peur de la gauche. Je vois à droite une
tentation
fasciste, trop faible encore pour oser s’avouer ; à gauche une peur d
10
… Une seule vertu peut alors nous sauver de cette
tentation
du désespoir, et c’est l’humilité. Si je ne suis pas important, le mo
11
ant délire, la première nourrissant la seconde de
tentations
fécondes ou grotesques. Qui sait où cela nous eut menés ? Le livre de
12
, en écrivant cela, Gide n’a-t-il point cédé à la
tentation
qu’il décrit ? Cercle vicieux de la sincérité. Ou bien l’on est banal
13
en tirer une liberté nouvelle ? Je céderais à la
tentation
que j’ai décrite si j’essayais d’anticiper sur nos lendemains, et ceu