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degré d’être — se mesure au pouvoir d’incarner sa
vérité
, le mal du siècle c’est l’impuissance. La proie de désirs divergents
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ais, dans un certain style. Car il n’est point de
vérité
sans forme. Quelques pages étranges et puissantes sur les chimères de
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r, atteint à l’expression la plus virulente de sa
vérité
— si bien que la conclusion ne peut être qu’implicite et fonction d’u
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t songer à incorporer le plan de certains actes à
Vérité
et Poésie. Le drame s’ouvre sur un réveil : l’exercice sans frein des
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e demain nous ne verserons notre sang. Il y a une
vérité
qui domine et condamne tout cela. Entre le communisme et la révolutio
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ainsi triompher à la fois des bourgeois, et de la
vérité
humaine de nos doctrines antibourgeoises. Mais ils ne donnent pas de
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C’est dangereux, c’est grave de penser juste. La
vérité
ne peut exister parmi nous que sous la forme d’une accusation personn
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pitale qu’on voudrait poser sous cette forme : la
vérité
est-elle en déca ou au-delà du désespoir, dans les mesures humaines o
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l’intellection du contenu, et encore moins de sa
vérité
. Il y a donc de l’équivoque dans notre admiration (ou notre déception
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certainement la plupart d’entre nous à récuser la
Vérité
que les mystiques ont prétendu traduire, ce qui reviendrait à les tax
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jalousement pris souci de dire au bon moment ses
vérités
inactuelles. De là le rythme singulier de sa production ; de là ses n
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» l’amère passion de faire mourir un témoin de la
vérité
? Si tu veux ce résultat… apprends d’abord à bien connaître ta généra
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x : La Pureté du cœur, Le Droit de mourir pour la
vérité
, Pour un examen de conscience, Le Souverain sacrificateur. On les tro
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est dans cette phrase : « La subjectivité est la
vérité
. » La subjectivité, ce n’est pas le subjectivisme, ce n’est pas le va
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ectivité, c’est le fait de devenir le sujet de la
vérité
, et non pas seulement son admirateur enthousiaste. On dirait, dans le
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gage d’aujourd’hui : c’est le fait de réaliser la
vérité
que l’on connaît ; ou encore, de la prendre au sérieux et de la voulo
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du sérieux dernier, de la prise au sérieux de la
vérité
. Du point de vue du sérieux humain, l’éternité doit apparaître comme
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leur impuissance ; puis à montrer que l’éternelle
vérité
n’est encore qu’une grandiose ironie tant qu’elle n’est pas actualisé
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ui seul eut vraiment « le droit de mourir pour la
vérité
», étant lui-même la vérité. C’est pourquoi l’acte de foi, qui saisit
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oit de mourir pour la vérité », étant lui-même la
vérité
. C’est pourquoi l’acte de foi, qui saisit dans ce temps l’éternel par
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’injustice qui l’accompagne plus onéreuse pour la
vérité
que ne serait l’affectation d’impartialité ; et je suis loin de trouv
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que ce reste ? 38. Le droit de mourir pour la
vérité
, p. 57. Ou encore : « La supériorité véritable produit elle-même la p
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du sol, sous ce grand soleil… Au nom de quelle «
vérité
» brutaliser et bouleverser à grand fracas de moteurs et de règlement
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ais il s’agit de savoir ce que l’on révère, de la
vérité
ou de la sécurité. Ce serait une raison bien débile, qui n’oserait s’
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ournent au caprice de l’esprit : il n’y a plus de
vérité
qui tienne. Les hommes se rendent ou tombent dans le doute à la premi
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on ne sait plus quelle est la fin ? Et toutes ces
vérités
qu’ils respectaient, voyez comme elles ont vite cédé ! Il faudra donc
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dire l’Autre ? C’est, dans la vie du Don Juan des
vérités
, l’heure de l’invitation au Commandeur. Or Dieu se tait. Il ne relève
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nt pouvoir abuser de ses victimes. Mille et trois
vérités
se sont rendues, et pas une seule n’a su le retenir. Qu’importent les
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obscure, et à lui-même infiniment secrète, d’une
Vérité
qui ne se rendrait point, mais qui le posséderait à tout jamais, dign
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as elle qu’il vient de posséder… Ô haine de leurs
vérités
faibles ! La Vérité est morte ! Revivra-t-elle ? Car si ce Dieu est
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e posséder… Ô haine de leurs vérités faibles ! La
Vérité
est morte ! Revivra-t-elle ? Car si ce Dieu est mort à tout jamais,
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aime sans amour. S’il gagne, c’est en violant la
vérité
des êtres. Nietzsche pose des valeurs qui détruisent les règles ancie
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le tout venant de confidences fragmentaires, une
vérité
que les œuvres concertées avouaient peut-être beaucoup mieux. Il est
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biographique. Mais ici se pose le problème de la
vérité
du portrait, Gide note lui-même dès 1924 : « Si plus tard on publie m
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⁂ Les journaux d’écrivains sont vrais, mais d’une
vérité
indirecte, et parfois même négative. C’est moins la vie vécue qui s’y
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e. Du libre examen, Gide conserve son exigence de
vérité
et de véracité « advienne que pourra ». Du moralisme, il a gardé sans
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ant reformée que catholique), un attachement à sa
vérité
propre qui est moins évangélique qu’individualiste, ou même rationali
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erchait plutôt la rectitude, qu’il tenait pour la
vérité
. Il lui arrivait ainsi de s’arrêter à la logique exotérique d’un text
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gie des hindous paraît alors moins éloignée de la
vérité
que celle du Moyen Âge « chrétien ». Il en résulte une suite de consé
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nt il décide d’identifier au devenir l’être et la
vérité
elle-même. Solution masochiste, pour un Occidental. L’individu trouve
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ter sur des notions abstruses telles que Dieu, la
Vérité
; ce que zen demande au disciple, c’est de voir sa propre Physionomie
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d’une immédiate et vive reconnaissance. Car toute
vérité
sur l’amour est immédiatement reconnue par celui qui s’est mis en quê