1 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
1 ormais protégé par une cotte d’invisible silence. Vous pouvez lui parler sans le troubler : les mots n’atteignent plus son r
2 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
2 citaires. “De la musique avant toute chose…” Oh ! vous ne diriez plus cela, Verlaine ! » (page 16). 17. « Si je cherche que
3 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
3 térature et mauvais caractère. Il y avait de quoi vous fâcher, braves gens, vous n’aviez après tout rien de mieux à faire. E
4 ère. Il y avait de quoi vous fâcher, braves gens, vous n’aviez après tout rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la révo
5 vous n’aviez après tout rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la révolution, c’était une bande de méchants garçons. Pui
6 tion, c’était une bande de méchants garçons. Puis vous avez pensé que c’étaient des gens dangereux et avides. Et maintenant,
7 es gens dangereux et avides. Et maintenant, c’est vous qui glissez dans l’angoisse. Vous et vos maîtres. Bientôt vous cherch
8 intenant, c’est vous qui glissez dans l’angoisse. Vous et vos maîtres. Bientôt vous chercherez des équipes de sauvetage.   I
9 , c’est vous qui glissez dans l’angoisse. Vous et vos maîtres. Bientôt vous chercherez des équipes de sauvetage.   Ici para
10 sez dans l’angoisse. Vous et vos maîtres. Bientôt vous chercherez des équipes de sauvetage.   Ici paraît le communisme, comm
11 ’homme qui se révolte en nous contre le marxiste. Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’homme tel qu’il est, sous
12 dirai plus nous, mais je. À la question « Prenez- vous au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’aim
13 , mais je. À la question « Prenez-vous au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’aiment pas répondr
14 s doute que je me perds dans ma mystique ? Allez, vous ne vous retrouvez que trop bien dans les vôtres ! Déjà les hommes le
15 que je me perds dans ma mystique ? Allez, vous ne vous retrouvez que trop bien dans les vôtres ! Déjà les hommes le pressent
16 Allez, vous ne vous retrouvez que trop bien dans les vôtres  ! Déjà les hommes le pressentent : il n’y a rien d’autre à attendre q
4 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
17 briqué à coups de platras à la manière antique ». Vous avez le ton. Ajoutez-y le plus excitant foisonnement de citations — p
18 qui est la forme particulière de son ironie24 et vous aurez ce petit volume de deux-cents pages qui, délayé en six-cents, s
5 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
19 ser avec ses mains. 26. « J’aime que les choses vous résistent et vous contredisent, comme par exemple une maison trop gra
20 . 26. « J’aime que les choses vous résistent et vous contredisent, comme par exemple une maison trop grande, un feu de boi
6 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
21 travail. On a l’air d’ironiser, mais lisez donc : vous serez pris, vous donnerez tort au traître, c’est-à-dire aux anarchist
22 ir d’ironiser, mais lisez donc : vous serez pris, vous donnerez tort au traître, c’est-à-dire aux anarchistes, koulaks, admi
7 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
23 tres entiers d’effroyables et puériles injures. «  Votre Esculape, votre Avicenne et votre Galien et tous vos scribouillards (
24 ffroyables et puériles injures. « Votre Esculape, votre Avicenne et votre Galien et tous vos scribouillards (Scribenten) je l
25 iles injures. « Votre Esculape, votre Avicenne et votre Galien et tous vos scribouillards (Scribenten) je les dissoudrai dans
26 Esculape, votre Avicenne et votre Galien et tous vos scribouillards (Scribenten) je les dissoudrai dans de l’Alkali !… » I
8 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
27 ranch mexicain (c’est à Lawrence que Brett dit «  vous  » tout le long du livre) : Jour de lessive ; à nouveau Frieda barbot
28 Frieda barbote avec plaisir dans ses baquets que vous emplissez sans relâche de l’eau du puits. J’apporte, moi aussi, quelq
29 puits. J’apporte, moi aussi, quelques seaux. Puis vous partez écrire dans les bois, et moi taper à la machine. À déjeuner, v
30 les bois, et moi taper à la machine. À déjeuner, vous me dites que Clarence avait eu une conversation avec Tony au cours de
31 ony au cours de laquelle il lui avait déclaré que vous aviez l’intention de « détruire » Mabel, ce qui bouleverse Tony et vo
32 de « détruire » Mabel, ce qui bouleverse Tony et vous bouleverse au-delà de toute expression. Vous êtes très peiné, et je d
33 y et vous bouleverse au-delà de toute expression. Vous êtes très peiné, et je dis, moi, qu’on ne devrait pas raconter de par
34 vrait pas raconter de pareilles histoires à Tony. Vous répondez avec force et chaleur : « Oui, c’est vrai, on ne devrait pas
35 , c’est vrai, on ne devrait pas les lui dire » et vous soupirez profondément. Vous ne vous sentez pas bien, aussi après le d
36 pas les lui dire » et vous soupirez profondément. Vous ne vous sentez pas bien, aussi après le déjeuner vous vous mettez à f
37 lui dire » et vous soupirez profondément. Vous ne vous sentez pas bien, aussi après le déjeuner vous vous mettez à frotter l
38 ne vous sentez pas bien, aussi après le déjeuner vous vous mettez à frotter le parquet de la cuisine à genoux ; à l’aide d’
39 ous sentez pas bien, aussi après le déjeuner vous vous mettez à frotter le parquet de la cuisine à genoux ; à l’aide d’une p
40 à genoux ; à l’aide d’une petite brosse à mains, vous frottez les vieilles planches pourries. C’est cette vision de vous ai
41 vieilles planches pourries. C’est cette vision de vous ainsi qui m’a fait peindre ces planchers, des années plus tard, pour
42 dre ces planchers, des années plus tard, pour que vous n’ayez plus jamais à les frotter. Après le plancher vous brossez tout
43 ayez plus jamais à les frotter. Après le plancher vous brossez tout ce qui vous tombe sous la main et vous lavez des choses
44 otter. Après le plancher vous brossez tout ce qui vous tombe sous la main et vous lavez des choses toute la journée. À cinq
45 us brossez tout ce qui vous tombe sous la main et vous lavez des choses toute la journée. À cinq heures nous allons chercher
46 nt sellées et nous partons chercher le lait, mais vous êtes blême et fatigué. Un trait qui manque par hasard dans cette pag
47 y parvenir. » Ou encore : « Oh ! ne me donnez pas votre confiance — Pour me charger du poids de votre vie, de vos affaires ;
48 pas votre confiance — Pour me charger du poids de votre vie, de vos affaires ; — Ne me fourrez pas dans vos soucis. » La mauv
49 iance — Pour me charger du poids de votre vie, de vos affaires ; — Ne me fourrez pas dans vos soucis. » La mauvaise humeur
50 e vie, de vos affaires ; — Ne me fourrez pas dans vos soucis. » La mauvaise humeur est sans doute la caractéristique généra
51 si cette petite phrase du récit de Brett : « Puis vous partez écrire dans les bois. » On allait oublier l’écrivain. Il est l
9 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). « Le plus beau pays du monde » (octobre 1935)
52 que ceux qui les prononcent n’en conçoivent. Pour vous le prouver, voici une anecdote d’Angleterre : elle doit donc être vra
53 de valeurs morales, de même que la digestion, si vous voulez. L’idée même de s’en vanter indique un trouble. — Enfin, voilà
10 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
54 ablir le contact ? Claudel n’écrira pas : je vais vous expliquer cela clairement, mais : « Tel est le mystère qu’il s’agit p
11 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
55 a des milliers de maisons vides. Dites autour de vous que vous en cherchez une, et vous en trouverez pour rien, ou pas gran
56 lliers de maisons vides. Dites autour de vous que vous en cherchez une, et vous en trouverez pour rien, ou pas grand-chose.
57 Dites autour de vous que vous en cherchez une, et vous en trouverez pour rien, ou pas grand-chose. Encore faut-il savoir com
58 ville, d’heures de bureau, d’impitoyables rendez- vous , d’indifférence avaient repoussée dans nos lombes ; cette chose toujo
59 âtre, qu’il faut attraper comme une mouche et qui vous saute encore dans la main et vous gratte la paume de ses antennes, de
60 e mouche et qui vous saute encore dans la main et vous gratte la paume de ses antennes, de ses écailles et de ses pattes. On
61 e regrette vraiment beaucoup, mais il faut que je vous mange. Dure nécessité, et croyez que cela me fend le cœur ! » Voilà l
62 r de m’avoir fait passer à côté tout à l’heure. «  Vous savez, c’est la coutume, ici ils n’aiment pas qu’il y ait d’autres pe
63 ne, mais je commence à les connaître. Je pourrais vous en dire. C’est partout différent, pour l’argent. Si vous prenez N. pa
64 dire. C’est partout différent, pour l’argent. Si vous prenez N. par exemple (la ville prochaine sur le continent) ils n’aur
12 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
65 par chapitre48, et à chaque fois le coup est bon. Vous partez en pleine convention romantique, populaire carte postale. Mais
66 quive prestement avec une bonne espièglerie, pour vous laisser à votre joie ou à vos larmes. Il y a quelque chose de « glori
67 t avec une bonne espièglerie, pour vous laisser à votre joie ou à vos larmes. Il y a quelque chose de « glorieux » — au sens
68 espièglerie, pour vous laisser à votre joie ou à vos larmes. Il y a quelque chose de « glorieux » — au sens baroque, imper
13 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Monastère noir, par Aladár Kuncz (janvier 1938)
69 tte en présentant cette œuvre au public français. Vous en ferez tous autant en lisant ce livre, en le faisant lire. Et vous
70 autant en lisant ce livre, en le faisant lire. Et vous ferez quelque chose contre la guerre, ne fût-ce que de la connaître m
71 ue de la connaître mieux. Peut-être même prendrez- vous conscience d’une menace plus générale encore, qui concerne chacun de
14 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Victoire à Waterloo, par Robert Aron (février 1938)
72 mais plus intelligent qu’au lit, quand je rêve de vous , car alors je dois vous créer moi-même vous et vos idées. » ak. Rou
73 ’au lit, quand je rêve de vous, car alors je dois vous créer moi-même vous et vos idées. » ak. Rougemont Denis de, « [Comp
74 ve de vous, car alors je dois vous créer moi-même vous et vos idées. » ak. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Robert Aro
75 us, car alors je dois vous créer moi-même vous et vos idées. » ak. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Robert Aron, Vict
15 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
76 st celle de l’autorité (p. 72). La « vraie foi », vous la trouverez donc aujourd’hui chez l’instituteur laïque. Cette déclar
77 coup du devoir de penser » (commencez par croire, vous finirez par penser)… Comme toute sagesse qui se respecte, celle d’Ala
16 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
78 Mais jamais la Nature n’a rien produit de pareil. Vous sentez bien qu’il y a du démoniaque dans son cas, une sorte de polémi
79 coquette en vain, il me dit en me quittant : “Je vous ajoute à ma liste des mille e tre”. » C’étaient les femmes qu’il n’av
17 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
80 (Il cite ce mot d’un catholique à un pasteur : «  Vous , vous croyez, mais nous savons ! ») Ceci explique que le souci centra
81 ite ce mot d’un catholique à un pasteur : « Vous, vous croyez, mais nous savons ! ») Ceci explique que le souci central de G
18 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
82 . Je l’entends dire, dans le bruit : « Où habitez- vous maintenant ? » Je crie que je l’ignore, devant quitter demain la mais
83 . Il dit encore (mais vraiment j’entends mal) : «  Vous cherchez un studio ? » — « Oui, c’est exactement ce qu’il me faut. »
84 si c’est ainsi, allons le voir de ce pas, voulez- vous  ? » Alors, seulement, je comprends qu’il avait dit : « J’ai un studio
85  !… Mais dites-moi, Rougemont, quand on saura que vous habitez ici, qu’est-ce qu’on va dire ?… » Et il répète, à travers ses
86 nge-t-il qu’à la morale ? « En somme, lui dis-je, vous vous en tenez au protestantisme libéral de la fin du xixe siècle ? »
87 -il qu’à la morale ? « En somme, lui dis-je, vous vous en tenez au protestantisme libéral de la fin du xixe siècle ? » — « 
88 a pris une expression angoissée et crispée. « Je vous parle très sincèrement, je vous parle de choses qui ont joué un rôle
89 et crispée. « Je vous parle très sincèrement, je vous parle de choses qui ont joué un rôle très grave dans ma vie. » (Frapp
19 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
90 de l’Incarnation, formulé au concile de Nicée, et vous ôtez la condition des sciences physiques et naturelles, qui est la re
91 andes définitions trinitaires et christologiques, vous avez quelque chose comme l’Inde et non l’Europe. De cette recherche
92 t à la mort. « Si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine et vous êtes encore dans vos péchés. » Mais cette preuv
93 rist n’est pas ressuscité, votre foi est vaine et vous êtes encore dans vos péchés. » Mais cette preuve n’est valable que po
94 ité, votre foi est vaine et vous êtes encore dans vos péchés. » Mais cette preuve n’est valable que pour la foi parfaite, e