1
fèrent ; ils les reçoivent des prophètes ; s’il n’
y
avait pas de prophètes, les bavards seraient peut-être des créatures
2
t-ou-rien moral qui caractérise Kierkegaard. L’on
y
trouvera moins de paradoxe et plus de délectation peut-être, une acui
3
qui se dégage de pareils faits lorsque l’esprit s’
y
attache et que l’amour ou la pitié essaient sur eux leurs forces. Le
4
i « Pourquoi est-ce qu’on travaille ? parce qu’on
y
est forcé. Pourquoi y est-on forcé ? » Je vois que cet article en vie
5
’on travaille ? parce qu’on y est forcé. Pourquoi
y
est-on forcé ? » Je vois que cet article en vient à formuler le dilem
6
ue c’est le pays des ressemblances. Regarde, tout
y
tient ensemble fortement, comme dans le tableau d’un grand peintre ».
7
scend pas au peuple, on devrait dire plutôt qu’il
y
remonte. Son art vient de plus bas, des origines, des éléments créate
8
’une page de Ramuz — même pas très réussie, et il
y
en a qui ont un air raté, un air pastiche de Ramuz —, c’est qu’une se
9
uelque sorte le mettre en état de crise ; et il n’
y
a de réalité que par et dans la crise… 7. On pourrait soutenir que l
10
eci : au seuil de l’initiation, chez Goethe, il n’
y
a pas une révolte, il y a un péril conjuré. C’est contre ce qu’il nom
11
e une activité réelle, et même à double effet. Qu’
y
a-t-il de plus agissant, dans une œuvre marquée du signe de la maturi
12
le ne parviendrait pas seule à le sauvegarder. Il
y
faudra le dressage de la souffrance. L’excès verbal de Werther couvre
13
en créant pouvoir jouir de la vie des dieux et m’
y
égaler… combien je dois expier tout cela ! » Faust se reprend au seui
14
la catégorie sacrée de l’humain, comprenons qu’il
y
va de tout. Mais les anges enfin élèvent Faust au-dessus de cette ago
15
he est d’avoir su vieillir, celle de Rimbaud de s’
y
être refusé. Transportez la dialectique faustienne dans la vie d’un ê
16
vision qui transcende la vie médiocre. Rimbaud s’
y
lance avec l’emportement d’une révolte qui traduit d’abord un excès f
17
il tire ses forces, toujours renouvelées. Mais il
y
faut une prudence peu commune, et même tellement soutenue qu’elle inf
18
rivatif, assure son conformisme foncier ? Faut-il
y
voir une sorte de sublimation à rebours du sens de la révolte ? On se
19
réellement du mal, quand presque plus personne n’
y
croit avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un Bien
20
ardon. La vertu comme le vice naît de la loi et s’
y
réfère. Mais le péché naît où meurt la foi, et meurt là où vit la foi
21
ses points de repère principaux. Il se peut qu’il
y
trouve quelques appuis occasionnels ; et certains de leurs objectifs
22
, et dans toute l’urgence du terme : actuelle. Il
y
va de la qualité même de notre vie ; de notre choix. Il y va de cette
23
la qualité même de notre vie ; de notre choix. Il
y
va de cette qualité même d’impossible qui seule rend la vie possible,
24
omposantes de notre situation. Nous sommes là : n’
y
pouvant plus tenir longtemps ; ne pouvant accepter de nous battre pou
25
» que préconise Philippe Lamour, parce que nous n’
y
voyons qu’une réalisation épurée, tyrannique et privée de toute résis
26
ire la révolution. Ni à gauche, ni à droite, il n’
y
a rien pour nous. Nous nous plaçons à l’origine de quelque chose d’au
27
qui se révolte en nous contre le marxiste. Vous n’
y
ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’homme tel qu’il est, sous prét
28
ui consisterait à se laisser convaincre… Tout les
y
pousse, et l’on se demande en vain quelle idéologie les empêcherait e
29
on mécanique du conflit nécessaire et vital. Il n’
y
a pas de troisième terme, — ou c’est la mort19. Mais la coefficience
30
t un monde tel qu’on ne voit pas où l’acte peut s’
y
insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur les faits autrem
31
À la question « Prenez-vous au sérieux vos idées,
y
croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’aiment pas répondre, car c’
32
es vôtres ! Déjà les hommes le pressentent : il n’
y
a rien d’autre à attendre que cette force surhumaine d’entrer dans l’
33
rien. Parce qu’on manque de chefs. Parce qu’il n’
y
a plus de « personnes ». 23. Le succès du communisme serait-il « de
34
à la manière antique ». Vous avez le ton. Ajoutez-
y
le plus excitant foisonnement de citations — poètes, chroniqueurs, mu
35
ses œuvres mieux qu’Une Main n’en convaincra. On
y
sent, plus directe qu’ailleurs, sa pensée ; on y voit de tout près, d
36
y sent, plus directe qu’ailleurs, sa pensée ; on
y
voit de tout près, dans l’intimité d’une chambre, comment sa pensée m
37
’élémentaire. Jamais il ne fut mieux lui-même. Il
y
fallait un cas très simple, un de ces cas où le mot « concret » devie
38
int-Évremond, expose ses idées sur la société. On
y
verra comment il se peut faire que les tyrannies sociales, mondaines
39
marquable absence d’imagination. Le prochain plan
y
pourvoira peut-être. Tout cela est en pleine métamorphose. Mais voici
40
e même rôle que la race chez les hitlériens. Il n’
y
a pas plus de conversion possible au prolétariat qu’au germanisme. Vo
41
qu’ils ne savent plus le formuler. À nous de les
y
aider ; et de comprendre que seule cette question-là rétablit la comm
42
parler qu’en homme. Est-ce possible ? Et peut-il
y
croire ? Il a bien vu le choix, mais l’a-t-il fait ? Il veut un monde
43
tance suprême ; jamais personne d’ailleurs n’a pu
y
parvenir. À la fin du cauchemar, on le tue dans des conditions trop d
44
ision métaphysique. Tous les efforts des hommes —
y
compris les philosophes — consistent peut-être à échapper à cette vis
45
nom de la liberté populaire ! Flatus vocis ! Il n’
y
a qu’une seule manière de tirer à la mitrailleuse et de se faire cass
46
t, ouvrit la tombe deux jours trop tôt. Paracelse
y
gisait, métamorphosé en bel adolescent, le crâne seul n’avait pas tou
47
tant de phénomènes que son vocabulaire ne pouvait
y
suffire. Ce grand esprit qui savait voir de grandioses correspondance
48
sont irritants à cause de cette Américaine qu’on
y
voit trop, et passionnants à cause du sujet, même maltraité. Miss Bre
49
r l’effort que je fais pour aimer les gens — sans
y
parvenir. » Ou encore : « Oh ! ne me donnez pas votre confiance — Pou
50
re périmée. M. Chuzeville a eu le tort de vouloir
y
réduire l’évolution du mysticisme allemand, qui justement lui inflige
51
juillet). On dirait une « histoire idiote ». Tout
y
est faux. C’est incroyable à quel point cela ressemble à la plupart d
52
dans quel pays. « Pacifiste » ? Aujourd’hui, il n’
y
a plus que les pacifistes pour oser réclamer ouvertement la guerre (c
53
prit est d’entrer dans le monde, non point pour s’
y
soumettre, mais pour le transformer en vérité. Mission que l’Évangile
54
s. Et je ne vois pas comment il serait possible d’
y
échapper. Depuis huit ans que sa Trahison des Clercs est apparue, M.
55
ue sa Trahison des Clercs est apparue, M. Benda s’
y
applique pourtant non sans bonheur, curieusement suivi sur ce point p
56
is alors son dernier article est trop clair. Il n’
y
manque plus qu’une épigraphe, qui conviendrait d’ailleurs à tous ses
57
ctature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
y
« J’aime les titres mystérieux ou pétard », disait Baudelaire. Cel
58
faut organiser le matériel — la dictature36 seule
y
parvient — mais au profit de la liberté, et à seule fin de la laisser
59
cque, « cet en avant qui ne sait pas où aller ».
y
. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Robert Aron, Dictature de la l
60
Kierkegaard publia sous son vrai nom, parce qu’il
y
exprimait directement son message décisif. Bien entendu, le « succès
61
s écrits religieux entreprise par M. Paul Tisseau
y
contribuera certainement. Les graves malentendus que je signalais ont
62
lle n’est pas actualisée dans l’acte de foi. Il n’
y
eut jamais de sérieux absolu39 que dans la vie et dans la mort du Chr
63
e, ou encore un saut dans le vide ? Et alors il n’
y
aurait nulle part de vrai sérieux ? Peut-être aussi cet acte existe-t
64
e vie, le hic et nunc de la foi ? Mais alors il n’
y
a pas de vrai sérieux dans ma vie, tant qu’il n’y a pas eu cet acte d
65
y a pas de vrai sérieux dans ma vie, tant qu’il n’
y
a pas eu cet acte de foi, ce renversement du désespoir qui s’ignore e
66
ourquoi je la retourne à son auteur. Mais peut-on
y
répondre par des mots ? Plusieurs des Discours religieux ayant pour o
67
se sont jetés dans un énorme embouteillage, il n’
y
a plus qu’à se laisser pousser dans le sens incertain de la masse. Or
68
est un monde en recréation perpétuelle, et tout s’
y
tient parce que chaque être y agit pour tout ce qu’il n’est pas. « To
69
pétuelle, et tout s’y tient parce que chaque être
y
agit pour tout ce qu’il n’est pas. « Tout cherche partout sa fin, com
70
niverselle. Qu’on parle alors de procédé, si l’on
y
tient, mais il faut en comprendre l’office. Traiter chaque mot selon
71
ns l’acte conscient de la fin qui l’englobe, il n’
y
a plus de distinction du matériel et du spirituel. L’homme « se conna
72
ramme intitulé Au service de l’Esprit 46. Et l’on
y
lit que les fascistes sont les pires adversaires « de la personne hum
73
ous maintenant de rendre aux mots leur sens. Il n’
y
a que cela de sérieux dans la politique moderne. Et le Manifeste de M
74
olitique moderne. Et le Manifeste de Mounier peut
y
contribuer largement. Faut-il dire que tout usager de la culture, si
75
e commerce des couvents anglais.) — Pendant que j’
y
suis, une autre remarque : Mounier exagère l’importance économique de
76
pas grand-chose. Encore faut-il savoir comment on
y
peut « vivre » ? C’est à cette question judicieuse que j’ai voulu rép
77
t qui me commandera de les quitter le jour qu’ils
y
mettront obstacle. (Pour les bourgeois, l’idée de propriété est liée
78
? Écrire pour les journaux, sans doute, mais il n’
y
en a pas tant à raconter sur ce pays. Je l’ai laissée en plein mystèr
79
— Non. C’est tapé à la machine. — Est-ce qu’il n’
y
a rien d’écrit à la main ? Si, il y a des corrections écrites à la ma
80
je m’exécute, sinon c’est lui qui sera forcé « d’
y
aller de sa poche ». Me voilà courant à l’autobus pour arrêter le cou
81
e. Trouver son rythme naturel, et les moyens de s’
y
réduire, voilà le but de toute morale car le « bien penser » en dépen
82
e Ils me parlent de ce qui les intéresse, et je m’
y
intéresse avec eux. Mais je ne puis ou ne sais pas encore leur parler
83
chose qu’annoncer l’Évangile. Qu’importe qu’il n’
y
ait « à vues humaines » aucun espoir de se faire entendre, si le seul
84
landes. Lucidité stérile du bel hiver ! La colère
y
jaillit sans rencontrer personne. J’ai à craindre qu’elle ne m’attaqu
85
le noire qui habite seule au bout du jardin. Elle
y
est pourtant depuis notre arrivée, héritée du propriétaire. Nous l’av
86
J’aurais beau leur expliquer chaque terme. Ils n’
y
reconnaîtraient rien de ce qui les « soucie », amuse, occupe, ou inté
87
la « scission » entre cet homme et la culture ? N’
y
a-t-il pas là deux mondes qui n’ont jamais eu de contact, ni jamais d
88
culture m’a repris. Je suis dans le faux et tout
y
est correct : je dis que la thèse que je défends est vraie !… Il y au
89
emaine. Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai pu aller
y
négocier mon chèque. J’arrive devant la porte où il est écrit : Caiss
90
’ils sont très spéciaux les gens d’ici ! Moi je n’
y
viens qu’une fois par semaine, mais je commence à les connaître. Je p
91
euillette ce journal : voici des semaines qu’il n’
y
est à peu près plus question des « gens ». En somme, je ne m’intéress
92
terre se craquèle, ou devient poussiéreuse. Il n’
y
a plus que quelques roses aux pétales fatigués. — Et nous, nous n’avo
93
ns doute qu’une certaine pauvreté pouvait seule m’
y
forcer utilement. ae. Rougemont Denis de, « N’habitez pas les vill
94
populaire carte postale. Mais voici que la vie s’
y
prend, fait sauter le cadre, envahit tout à grands bonds émouvants, e
95
s où leur raison a tout à perdre mais que s’ils s’
y
trouvent mêlés, comme il arrive parfois aux plus prudents, ils feront
96
e parfois aux plus prudents, ils feront bien de s’
y
comporter selon les usages du forum, et de crier avec les loups. « Pr
97
point mêler des affaires de la République. Si on
y
agit bien — disait-il — on offensera les dieux ; donc on ne s’en doit
98
Aristote témoigne qu’on lui répondit : « Si on s’
y
gouverne selon les règles corrompues des hommes, on contentera les ho
99
mpues des hommes, on contentera les hommes. Si on
y
garde la vraie justice, on contentera les dieux. Donc on s’en doit mê
100
er la raison dans la vie : non point pour qu’elle
y
reçoive des outrages, mais pour qu’elle-même en fasse subir de saluta
101
t se risque encore dans le chaos, et qu’elle a su
y
prévaloir sur quelques points. On ne voit pas bien pourquoi il faudra
102
bassefosse par le jeu de l’état civil. Qu’il ne s’
y
mêle aucune trace de hargne, c’est un miracle qui défie l’époque. M.
103
rement « rituelle ». Les uns remarquaient qu’il n’
y
avait guère de différence entre Berchtesgaden et Godesberg. Les autre
104
idées se retournent au caprice de l’esprit : il n’
y
a plus de vérité qui tienne. Les hommes se rendent ou tombent dans le
105
ière séduction d’une hypothèse scientifique. Il n’
y
a plus de foi qui affirme et qui maintienne en vertu de l’absurde. Ah
106
le ? Car si ce Dieu est mort à tout jamais, il n’
y
a plus d’amour possible. Il faut inventer un amour qui permette au mo
107
car Don Juan ne gagnait qu’en trichant, et s’il n’
y
a plus de règles, on ne peut plus tricher). Voici peut-être la clé du
108
vie siècle des incitations très fécondes. Encore
y
faudrait-il une passion de culture que les facilités de l’après-guerr
109
Si plus tard on publie mon journal… » Voilà qu’il
y
pourvoit lui-même. Et cependant, « donner de soi une idée fausse », c
110
e tout autoportrait. C’est nous donner le moyen d’
y
porter nos retouches. ⁂ Parfois, le secret d’une vie s’épuise dans l’
111
qué qu’une grave lacune mutile l’image qu’il nous
y
livre de lui-même53 —, il se peut qu’elles soient dites dans Les Cahi
112
ois même négative. C’est moins la vie vécue qui s’
y
traduit, que le désir de compenser ou de parfaire ce qui n’a pas été
113
soin de lui pour me ressaisir ».) La vie réelle n’
y
figure souvent qu’à la manière dont elle figure dans les rêves. Compe
114
’autoportrait de Gide est aussi ressemblant. On l’
y
retrouve aussi au naturel, avec toutes ses curiosités, son admirable
115
ce besoin de donner raison à l’adversaire…54 On l’
y
retrouve naturaliste à la manière goethéenne, et musicien comme Goeth
116
eintre (mais Gide est, je crois, plus doué). On l’
y
découvre enfin, et cela me paraît nouveau, constamment occupé de prob
117
t pas la libre pensée, c’est l’Évangile. » Mais n’
y
a-t-il pas, à l’origine de ce refus de toute église (tant reformée qu
118
pas s’emparer de l’Évangile, mais au contraire s’
y
ordonner. « Orthodoxie protestante — écrit Gide —, ces mots n’ont pou
119
eintre Auberjonois, Ansermet, Stravinsky. Claudel
y
touche de près. Cocteau y a des souvenirs, Maritain des amitiés. Pour
120
et, Stravinsky. Claudel y touche de près. Cocteau
y
a des souvenirs, Maritain des amitiés. Pour la fête, on a invité quel
121
entique, si caractéristique du cercle ramuzien, s’
y
traduit en mirlitons acidulés et en mélodies savamment bêtifiantes de
122
ffre. Au milieu du studio pend un trapèze. Gide s’
y
appuie des deux mains, se balance en regardant nos valises. « Tout ce
123
dont il me déclare, à ma profonde surprise, qu’il
y
trouve une explication des « erreurs de sa vie de jeune homme ». En p
124
était d’autant plus pur que rien de charnel ne s’
y
mêlait. « C’est ainsi que je me suis complètement blousé », répète-t-
125
jours. Mais son studio me restera ouvert ; que j’
y
vienne prendre tous les livres dont je pourrais avoir besoin… Dès le
126
ont je pourrais avoir besoin… Dès le lendemain, j’
y
pénètre, bien sûr. Des housses couvrent les meubles, une sorte de vie
127
it bien personnel, et proposa des bouts-rimés. Il
y
excellait. ⁂ Peu d’hommes m’ont donné l’impression que le problème re
128
e est une longue aventure, et l’esprit d’aventure
y
paraît plus sensible que l’objet de la quête n’est clairement connais
129
Histoire est caractéristique de l’Occident, et il
y
tourne même à l’obsession si l’on en juge par notre siècle, tandis qu
130
ver les moyens de l’accepter progressivement et d’
y
adapter ses conceptions. Pour les premiers chrétiens, ce qui rend sup
131
ient dans la seconde par des actes libres, elle n’
y
détermine pas une loi d’évolution. Le Moyen Âge ira beaucoup plus loi
132
cycles du cosmos : les événements de l’Histoire s’
y
trouvent tellement noyés que personne n’a le souci de les dater. C’es
133
le christianisme, comme beaucoup le craignent, s’
y
conforme de plus en plus, à mesure qu’il s’éloigne du mythe. Il n’en
134
ment l’épouser, et l’on ne peut le penser qu’en s’
y
abandonnant. Ce qui se place dans le sens de l’Histoire en reçoit l’a
135
l’Histoire décide à ma place, de toute façon je n’
y
puis rien. Que le dictateur ou le Parti décrètent le vrai sens de ma
136
l’Asie dénoncer sans relâche, comme on pourrait s’
y
attendre, les croyances populaires de leurs contrées ; c’est bien plu
137
ransmigre de ce corps dans un autre ? — Non, il n’
y
en a point. — S’il n’y a pas de transmigration, peut-il y avoir une r
138
ans un autre ? — Non, il n’y en a point. — S’il n’
y
a pas de transmigration, peut-il y avoir une réincarnation ? — Oui, c
139
» Voici l’explication : « Le Roi dit : Nagasena,
y
a-t-il quelqu’un qui ne reprenne point l’individualité après la mort
140
oi s’il existe rien de semblable à l’âme ? — Il n’
y
a rien de semblable à l’âme.70 » Un texte zen chinois surenchérit : «
141
à l’âme.70 » Un texte zen chinois surenchérit : «
Y
a-t-il un enseignement à donner au peuple ? — Oui. Lequel ? — Il n’y
142
ement à donner au peuple ? — Oui. Lequel ? — Il n’
y
a ni esprit, ni Bouddha, ni aucune chose qui existe. » (Mais on ne do
143
» des archétypes : ainsi la dualité ego-vrai moi
y
devient celle de l’âme et de son ange. Pour situer dans son vrai clim
144
e prochain de la même manière que l’autre… ; il n’
y
a jamais chez deux personnes un bien absolument identique… C’est l’am
145
i, mais qu’en même temps le vrai moi de l’amant s’
y
découvre, autrement éclairé, et par là subtilement changé, un peu plu
146
le-même. Tu dis le Soi, ce n’est personne. — Il n’
y
a personne. Personne ne peut aimer, sauf l’égoïste. Il y a l’amour, e
147
venus s’introduisent dans l’assemblée, soit en s’
y
glissant doucement, soit en enfonçant les portes. On remarque encore
148
e métaphysique occidentale. Mais Stéphane Lupasco
y
aura sans doute pensé. av. Rougemont Denis de, « La personne, l’ang