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anuels, tous les conflits « déchirent », tous les
édits
« apaisent », si c’est l’État qui les a promulgués. On célèbre l’édit
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? 2. La doctrine qui préside à la révocation de l’
édit
est-elle vraiment une doctrine opposée à celle qui préside à sa promu
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c’est encore l’homme de l’Édit. À tout prendre, l’
édit
n’est qu’une réédition de la boutade, sur le plan de l’État. La paix
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préférer la possession de la capitale. De même, l’
édit
est injurieux pour les deux fois, qu’il subordonne au raffermissement
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vinistes ? Le libre exercice de leur culte. Or, l’
édit
, en donnant cent places fortes aux réformés, et certains privilèges t
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revendication des calvinistes. En apprenant que l’
édit
vient d’être proclamé, le pape s’écrie : « Cela me crucifie ! » Et le
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ire que les principes qui furent à l’origine de l’
édit
, clairement manifestés par son « application », sont bel et bien les
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vaient aboutir logiquement à la révocation de cet
édit
, au terme de l’évolution centralisatrice et unitaire qu’ils avaient j
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Rien n’étant résolu, sur le plan spirituel, par l’
édit
, mais les parties se trouvant liées bon gré mal gré au cadre de l’Éta
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t triompher. Cependant une difficulté subsiste. L’
édit
a été donné comme « perpétuel et irrévocable ». Il s’agira de tourner
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s’agira de tourner cet obstacle légal. En fait, l’
édit
a été appliqué de telle sorte qu’on a déjà ruiné les églises protesta
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tants en France ». Pourquoi maintenir dès lors un
édit
sans objet ? Ce délicat souci de légalité, si l’on ne peut aller jusq
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qu’ils n’ont pas pu obtenir un siècle plus tôt. L’
édit
fut révoqué, dit Saint-Simon, « sans le moindre prétexte et sans aucu
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de des intentions qui présidèrent à l’octroi de l’
édit
aussi bien qu’à sa révocation tant décriée. On se demande par quelle