1 Liberté ou chômage ? (mai 1933 )a Nous entendions l’autre jour, en buvant un café sur le zinc : « 

2 le. Droit au travail, droit au loisir, on sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts de mitraille conduisent ces deux

3 auchemar aux sursauts de mitraille conduisent ces deux revendications confusément mêlées dans les pauvres cervelles citadine

4 s d’accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons que leur ascension est relativement lente et pass

5 roissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons que leur ascension est relativement lente et passe, par e

6 sse, par exemple, pour les États-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’index 104 en 19192. Durant toute cette période, la courbe

7 r exemple, pour les États-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’index 104 en 19192. Durant toute cette période, la courbe de la p

8 les États-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’index 104 en 19192. Durant toute cette période, la courbe de la production pour

9 ats-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’index 104 en 19192. Durant toute cette période, la courbe de la production poursuit une a

10 Nul ne pouvait prévoir ce que réservait l’année 1921. Reprenons notre courbe de productivité. À partir de 1921, et sans qu’

11 prenons notre courbe de productivité. À partir de 1921, et sans qu’aucun fait nouveau puisse en rendre un compte suffisant, l

12 ui tient du fantastique. L’index général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’on considère l’une après l’autre les dive

13 t du fantastique. L’index général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’on considère l’une après l’autre les diverses ind

14 ntastique. L’index général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’on considère l’une après l’autre les diverses industrie

15 ue. L’index général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’on considère l’une après l’autre les diverses industries, on con

16 favorable de la période précédente, c’est-à-dire 1914, on passe ainsi pour la métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; po

17 dire 1914, on passe ainsi pour la métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le

18 14, on passe ainsi pour la métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutch

19 passe ainsi pour la métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, d

20 insi pour la métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925  ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à

21 e 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait, qu’on

22 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183  ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait, qu’on peut b

23 role, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait, qu’on peut bien dire sans précédent dans l’hist

24 de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait, qu’on peut bien dire sans précédent dans l’histoire de

25 lle du pouvoir productif se manifeste dès l’année 1923, il est neutralisé jusque vers 1929-1930, dans une mesure à vrai dire

26 e dès l’année 1923, il est neutralisé jusque vers 1929-1930, dans une mesure à vrai dire décroissante, par de multiples facteurs t

27 ques, sinon réels. Ce n’est donc guère que depuis trois ou quatre ans que le saut de 1921 déploie tout son pouvoir « libérate

28 on réels. Ce n’est donc guère que depuis trois ou quatre ans que le saut de 1921 déploie tout son pouvoir « libérateur ». Et v

29 ère que depuis trois ou quatre ans que le saut de 1921 déploie tout son pouvoir « libérateur ». Et voici le capitalisme indu

30 e « ça ne rend plus ». Et pour cette seule raison 4. On ne voit pas en quoi la mystique quinquennale porterait remède à ce

31 paratrice et proprement humaine : la personne. 1. But d’ailleurs de plus en plus irréel, car la mystique du travail qua

32 tend à vider le loisir de tout contenu concret. 2. Après avoir touché à 107 en 1914. Nous utilisons les chiffres donnés

33 de tout contenu concret. 2. Après avoir touché à 107 en 1914. Nous utilisons les chiffres donnés par le Federal Reserve Bo

34 contenu concret. 2. Après avoir touché à 107 en 1914. Nous utilisons les chiffres donnés par le Federal Reserve Board d’une

35 rt, et d’autre part le Harvard Economic Service. 3. Tels que l’accroissement de l’embauche dans le bâtiment, la construct

36 ndustries, accessoires de celle de l’automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du profit patronal s’émousse d

37 isère grandit. C’est une des leçons de la crise. 5. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casserole e

38 admirer là-bas la fabrication d’une casserole en treize minutes. — « Nous ferons mieux que l’Amérique ! » a. Rougemont Deni

39 berté ou chômage ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1933, p. 10-15.

40 La Légion étrangère soviétique (juin 1933 )b Elle est formée d’intellectuels français. On serait tenté de déc

41 ntrer en force dans un monde abandonné depuis des siècles à l’oppression des déterminismes collectifs, cette démission constitu

42 merons le défaitisme révolutionnaire en France. 1° Raisons sentimentales Beaucoup de gens sentent que les injustices

43 e. » Qu’on ne croie pas à une farce. J’ai entendu vingt fois ce raisonnement, dans la bouche, il est vrai, de personnes que l

44 ssons cela, on se guérit toujours trop tôt de ses vingt ans. Il y a plus grave, et chez des hommes dignes de sympathie. Les c

45 chez des hommes dignes de sympathie. Les classes 18 à 20, en particulier, nous offrent de fréquents exemples de « convers

46 des hommes dignes de sympathie. Les classes 18 à 20, en particulier, nous offrent de fréquents exemples de « conversion »

47 mmunion humaine. On s’en voudrait de condamner en trois formules une démarche qui entraîne à l’origine notre adhésion profond

48 atière introduit à la connaissance des cœurs ? 2° Raisons philosophiques C’est la bourgeoisie qui, la première, a pr

49 ise. C’est là ce qu’on appelle sa révolution ! 3° Raisons mystiques Car il y a parmi eux des mystiques. Ils sont rar

50 e, afin de se retrouver plus tard, après quelques siècles sans doute, rajeuni et purifié. Cela n’est point leur goût, disent-il

51 adicalement inactuel. Ils pensent par périodes de mille ans. Ils sont mélancoliques : c’est encore la tristesse de la retrait

52 rait presque ! Votre démission est acceptée. » 6. Sur ces fondements philosophiques de L’Ordre nouveau, voir les dévelo

53 angère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, juin 1933, p. 19-23.

54 Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933 )c « Toujours à gauche, mais pas plus loin ! » Il y a des gens qu

55 plus loin ! » Il y a des gens qui sont nés avant 1850, on ne peut pas leur en vouloir. Il y a des gens qui ont le cœur à gau

56 ’ils prennent rendez-vous au plus vite avec nous, 23 ter, boulevard Brune.) Il y a quantité de gens que l’aspect financier

57 s, non sans une sincérité qui fait peine. Car des deux attitudes proprement socialistes : vouloir réformer le capitalisme en

58 nt socialistes », L’Ordre nouveau, Paris, juillet 1933, p. 5-6.

59 Spirituel d’abord (juillet 1933 )d e I. — La révolution n’est pas, contrairement à ce que pense le

60 Spirituel d’abord (juillet 1933)d e I . — La révolution n’est pas, contrairement à ce que pense le grand pub

61 s, à l’origine permanente des erreurs qui, depuis vingt , ans, nous ont valu la guerre, le chômage et les dictatures ? Nous tr

62 el est pour nous le premier acte : spirituel.   II . — Quand nous disons « spirituel d’abord », nous n’entendons pas écha

63 aliste, clérical, ni surtout « spiritualiste ».   III . — Nous ne disons pas : « Esprit ! Esprit ! » Nous disons « spirituel

64 aux exigences vitales de la personne concrète.   IV — Aucune confusion ne nous paraît dès lors possible entre le ressort

65 radicalement hétérogène à tout ordre terrestre.   V. — Nous n’ignorons pas que l’expression de « révolution spirituelle »

66 L’acte libre est à l’origine, non pas à la fin.   VI . — On a dit que l’esprit est hors de pouvoir sur les choses. C’est ju

67 gentsia, ou la religiosité bourgeoise, qui toutes trois reculent devant le risque personnel et la violence créatrice. Cet esp

68 plus concrète, la plus réelle, le pouvoir même.   VII . — Tout pouvoir politique, militaire, juridique dans la mesure où il

69 sent, passeront la main aux pouvoirs agissants.   VIII . — La révolution spirituelle est non seulement la seule valable, mais

70 es faits, si nous restons au cœur du spirituel.   IX . Que d’autres nous reprochent, maintenant, de vouloir sauvegarder des

71 rituel d’abord », L’Ordre nouveau, Paris, juillet 1933, p. 13-17. e. Texte rédigé avec Daniel-Rops.

72 Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933 )f g Le Parlement, dans le système actuel, a deux missions : d’une

73 33)f g Le Parlement, dans le système actuel, a deux missions : d’une part, coordonner le travail de tous et diriger celui

74 qu’ils croient être des idées) ne remplit pas ces deux missions, mais il les trahit, transportant, quand il agit, les méthod

75 stitué un système d’alliance qui nous a sauvés en 1914 et on lui doit, pour ne citer que trois choses, une organisation scol

76 sauvés en 1914 et on lui doit, pour ne citer que trois choses, une organisation scolaire qu’on peut ne pas aimer mais cohére

77 r, après la grande lutte laïque et obligatoire, à dix congénères endormis. Aux lecteurs exigeants que le cadre de cet artic

78 e le Parlement », L’Ordre nouveau, Paris, octobre 1933, p. 7-9. g. Texte rédigé avec Jean Jardin.

79 Positions d’attaque (décembre 1933 )h i 1° Sans théorie révolutionnaire, pas d’action révolutionnaire.

80 Positions d’attaque (décembre 1933)h i 1° Sans théorie révolutionnaire, pas d’action révolutionnaire. 2° Dans l

81 ie révolutionnaire, pas d’action révolutionnaire. 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a pas d’ordre concevable sur l

82 déterminisme duquel les soviets n’échappent pas. 3° La dialectique historique ne peut que rendre compte du passé — mais s

83 t de plan et permet d’instituer un ordre nouveau. 4° Cet acte créateur dont nous faisons dépendre tout l’ordre nouveau, ce

84 personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’« Ordre nouveau », les institutions reproduisent à tous les de

85 t la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la petite patri

86 un centre de contrôle économique et statistique. 7° Ce régime doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres

87 et de la guerre moderne économique et militaire. 8° C’est au nom d’antagonismes naturels féconds et créateurs que nous vo

88 eurs que fait naître le capitalisme matérialiste. 9° Nous sommes avec le prolétariat, par-dessus la tête de ses vieux mene

89 ons d’attaque », L’Ordre nouveau, Paris, décembre 1933, p. II-III. i. Texte rédigé avec Arnaud Dandieu.

90 Communauté révolutionnaire (février 1934 )j L’époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherc

91 l’homme considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le système marxiste-stal

92  : celle de l’individu et de la personne. Thèse I . — Considérer l’homme en tant qu’individu abstrait (principes de 89 —

93 ’homme en tant qu’individu abstrait (principes de 89 — marxisme) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et la

94 une vocation particulière dans la société. Thèse II . — Considérer l’homme en tant que personne et fonder sur cette person

95 a vie privée et la vie publique. Nous n’avons pas deux morales. Tout ce que nous allons dire sur la morale sociale ON peut ê

96 d’une telle tension est celle qui s’établit entre deux hommes qui se rencontrent pour exécuter une tâche commune, soit que l

97 nition chrétienne du « prochain »), soit que tous deux , apportant des aptitudes différentes, les composent en une force nouv

98 On ne refait un monde qu’avec des responsables. 7. Sans aucun pouvoir contre le capitalisme et les inégalités sociales q

99 égalités sociales qui en résultent, par exemple. 8. Le fait que l’égalité ne soit possible que sur le plan politique, bie

100 . Nous en voyons les conséquences, ces jours-ci. 9. Nous reviendrons beaucoup plus longuement sur ce sujet dans un volume

101 évolutionnaire », L’Ordre nouveau, Paris, février 1934, p. 14-18.

102 Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)k Qu’un homme perde le sens de so

103 Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934 )k Qu’un homme perde le sens de son destin particulier, il se met f

104 tifs. C’est ainsi qu’on nous parle du « destin du siècle  » avec des yeux hors de la tête, sans se poser jamais cette question

105 tte question pourtant bien naturelle : Comment un siècle peut-il avoir un destin ?l Le destin, c’est le fait d’une personne.

106 ar c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —, c’est témoigner tout simplement de son abdication personnelle ; c’

107 ue homme est plus grand que tous les « destins du siècle  » inventés par nos lâchetés. ⁂ Le banquier croit aux fatalités du C

108 s, nous le reconnaissons, mais qui dominent notre siècle , vous n’avez rien à proposer que votre chétive personne ? Vous serez

109 sent la « colle » que je viens de résumer sont de deux sortes : des inquiets ou des cyniques. Les inquiets sont inquiets par

110 arantis ? C’est un paradoxe curieux que devoir en 1934, en pleine crise économique, des garçons qui se croient « réalistes »

111 on particulière. Cela ne se passe point entre les quatre murs d’une chambrette, ou dans les rêveries d’un cerveau délicat. Nou

112 ient dans l’Histoire, qui pensent par périodes de mille ans, qui rêvent, et qui, pour comble, se croient seuls éveillés et co

113 être total, l’État ne sera jamais totalitaire. 10. Et parmi eux, la majorité des intellectuels parisiens de droite et de

114 nom de « volonté du pays », ou de « marxisme ». 11. « La légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, n° 2, jui

115 trangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, n°  2, juin 1933, p. 19-23. k. Rougemont Denis de, « Destin du siècle ou d

116 soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, n° 2, juin 1933, p. 19-23. k. Rougemont Denis de, « Destin du siècle ou destin de l’

117 3, p. 19-23. k. Rougemont Denis de, « Destin du siècle ou destin de l’homme ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1934, p. 3-7.

118 estin de l’homme ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1934, p. 3-7. l. En page II du n° 12 de L’Ordre nouveau , du 15 juin 1934

119 dre nouveau, Paris, mai 1934, p. 3-7. l. En page II du n° 12 de L’Ordre nouveau , du 15 juin 1934, Rougemont apporte la

120 au, Paris, mai 1934, p. 3-7. l. En page II du n°  12 de L’Ordre nouveau , du 15 juin 1934, Rougemont apporte la précision

121 l. En page II du n° 12 de L’Ordre nouveau , du 15 juin 1934, Rougemont apporte la précision suivante : « On a pu croire

122 page II du n° 12 de L’Ordre nouveau , du 15 juin 1934, Rougemont apporte la précision suivante : « On a pu croire, à lire mo

123  : « On a pu croire, à lire mon article du numéro 11, que je m’en prenais au livre de M. Jean-Richard Bloch intitulé Destin

124 livre de M. Jean-Richard Bloch intitulé Destin du siècle . Il n’en est rien. C’est au succès significatif de ce titre, passé à

125 ien même c’eût été le pape”, dans Europe, janvier 1933. Europe : revue libérale orientée à gauche.) »

126 Plans de réforme (octobre 1934 )m J’ai un plan, tu as un plan, a-t-il un plan ? Nous avons tous un

127 n ? Nous avons tous un plan. Ran tan plan. Il y a trois ans, quand nous parlions de la nécessité d’un « ordre nouveau », cela

128 un peu bien jeune à ces Messieurs. L’incident du 6 février les a fait réfléchir, semble-t-il. Nous serons bien les derni

129 ons pris un peu d’avance : ils rejoindront. Voici trois manifestes qui, chacun selon ses moyens, témoignent d’un désir de cha

130 facilement. Prenons-les à titre d’exemple, entre vingt autres, et lisons-les dans l’ordre chronologique, qui n’est pas dépou

131 chose de plus que le verbiage habituel, dans ces trois manifestations d’inquiétude. C’est bien pourquoi nous en parlons. 1

132 nquiétude. C’est bien pourquoi nous en parlons. 1. Les discours des « Néos »12 Inutile de rappeler les circonstances

133 oi nous en parlons. 1. Les discours des « Néos » 12 Inutile de rappeler les circonstances anecdotiques qui ont vu naî

134 ’ils le font, ils nous rejoindront… peut-être. 2. Le Plan du 9 Juillet Changeons-nous ici d’atmosphère ? On peut le

135 ils nous rejoindront… peut-être. 2. Le Plan du 9 Juillet Changeons-nous ici d’atmosphère ? On peut le croire, lorsq

136  : il faut rééduquer les citoyens. Je citerai ici trois phrases qu’on pourrait croire tirées de nos propres manifestes s’ils

137 es duquel « le pouvoir législatif sera exercé par deux assemblées, politiques, la Chambre des députés et le Sénat ». Ils pré

138  ». Ils précisent : « La Chambre sera composée de 400 députés (?) élus au suffrage universel intégral (femmes comprises) po

139 sel intégral (femmes comprises) pour une durée de 6 ans. Le vote sera obligatoire sous peine d’amende. » Vous voyez d’ici

140 e sous peine d’amende. » Vous voyez d’ici ! À ces deux Chambres (dont je ne comprends pas très bien, je l’avoue, en quoi ell

141 — presque textuellement de nos doctrines (p. 42 à 46 sauf le dernier alinéa). Mais il y manque l’essentiel : une conceptio

142 ête de la corporation. Je ne trouve là-dessus que six lignes très vagues et évasives. Par contre, je trouve deux pages sur

143 es très vagues et évasives. Par contre, je trouve deux pages sur un projet d’« extension africaine », qui me paraît une rêve

144 ns se montre d’ailleurs non moins respectueux ? «  Deux ou trois jeunes députés ont participé aux séances (de préparation du

145 ntre d’ailleurs non moins respectueux ? « Deux ou trois jeunes députés ont participé aux séances (de préparation du plan) ; l

146 rment révolutionnaire, qui fait défaut au Plan du 9 juillet et le condamne à n’aboutir, pratiquement, et si justes que so

147 s sévère et le plus inexorable, en l’adoptant. 3. La réforme de l’État selon Doumergue Les seuls éléments constructi

148 l’on peut dire — qui pourraient être dégagés des deux discours du président sont tirés en effet du Plan du 9 juillet. Empru

149 cours du président sont tirés en effet du Plan du 9 juillet. Emprunts timides à un plan trop prudent pour être honnête. E

150 plans dont la critique est, hélas ! trop aisée ? Deux constatations optimistes : 1° La crise actuelle est en train de manif

151 as ! trop aisée ? Deux constatations optimistes : 1° La crise actuelle est en train de manifester aux yeux de beaucoup de

152 uction nouvelle ; elle travaille donc pour nous. 2° Les éléments les plus solides des constructions qu’on nous propose so

153 s ». Et ce radicalisme ne sera jamais dépassé. 12. Montagnon, Marquet, Déat : Néo-Socialisme ? (Grasset, 1933). 13. Cf.

154 agnon, Marquet, Déat : Néo-Socialisme ? (Grasset, 1933 ). 13. Cf. notre Lettre à Hitler (n° 5) et les articles que nous avon

155 arquet, Déat : Néo-Socialisme ? (Grasset, 1933). 13. Cf. notre Lettre à Hitler (n° 5) et les articles que nous avons publi

156 rasset, 1933). 13. Cf. notre Lettre à Hitler (n°  5 ) et les articles que nous avons publiés jusque dans des journaux ital

157 combattre les erreurs du corporatisme fasciste. 14. Cf. Décadence de la nation française, par Aron et Dandieu, et les dis

158 et de nation, de nationalisme et d’impérialisme. 15. Cf. Nous voulons, n° 9 de L’Ordre nouveau, appendice, p. v et vi. 16

159 isme et d’impérialisme. 15. Cf. Nous voulons, n°  9 de L’Ordre nouveau, appendice, p. v et vi. 16. Cf. Nous voulons, op.

160 n° 9 de L’Ordre nouveau, appendice, p. v et vi. 16. Cf. Nous voulons, op. cit., appendice, p. vii. 17. Voir aussi, au su

161 . Cf. Nous voulons, op. cit., appendice, p. vii. 17. Voir aussi, au sujet du service civil, les propositions du Plan, p. 4

162 service civil, les propositions du Plan, p. 46. 18. Nous les aurions mis à la porte. m. Rougemont Denis de, « Plans de

163 ans de réforme », L’Ordre nouveau, Paris, octobre 1934, p. 15-22.

164 de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935 )n 1. « Groupe compact, nous cheminons par une voie escarpée et dif

165 ue révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)n 1. « Groupe compact, nous cheminons par une voie escarpée et difficile,

166 spécial et préféré la lutte à la conciliation. » 2. « Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire. On

167 a de pair avec la propagande de l’opportunisme. » 3. « Notre mouvement ne fait encore que se constituer, qu’élaborer sa ph

168 ions et la délimitation rigoureuse des nuances. » 4. « Seul un mouvement dirigé par une théorie d’avant-garde peut jouer l

169 peut jouer le rôle de combattant d’avant-garde. » 5. « L’erreur fondamentale de tous les économistes, c’est leur convictio

170 tes et des économistes au congrès de Bruxelles en 1903 (fondation du parti bolchévique, c’est-à-dire majoritaire) ; puis à s

171 v et des vieux marxistes au congrès de Londres en 1905. En d’autres termes, elles conduisent Lénine et ses très rares adeptes

172 aussi le retour de Lénine en Russie, au début de 1917, à l’heure où ses adversaires socialistes triomphent apparemment, appu

173 décisif de la victoire des extrémistes en octobre 1917. Contre les partisans de l’ouvriérisme intégral et exclusif (l’attitud

174 exte) concernant la lutte des classes20. Mais les cinq phrases que nous citons ci-dessus définissent une tactique de groupe

175 citées de Que faire ?) D’où nous pouvons déduire deux conclusions critiques : 1° Lénine a triomphé en vertu d’une tactique

176 nous pouvons déduire deux conclusions critiques : 1° Lénine a triomphé en vertu d’une tactique qui n’avait rien de « marxi

177 nisme allemand, a conduit au triomphe… d’Hitler ! 2° Les « hommes d’action » de droite et les intellectuels stalinisants q

178 maintenant que cette tactique léniniste a conduit 16o millions d’hommes à l’esclavage du travail étatique. Nous répondrons

179 tenant que cette tactique léniniste a conduit 16o millions d’hommes à l’esclavage du travail étatique. Nous répondrons d’abord q

180 tent imprudemment de ne pas savoir où ils vont. 19. Brochure écrite en 1901, publiée à Genève en 1902, puis en Russie en

181 pas savoir où ils vont. 19. Brochure écrite en 1901, publiée à Genève en 1902, puis en Russie en 1907. 20. Lénine, toujou

182 19. Brochure écrite en 1901, publiée à Genève en 1902, puis en Russie en 1907. 20. Lénine, toujours soucieux d’orthodoxie m

183 1901, publiée à Genève en 1902, puis en Russie en 1907. 20. Lénine, toujours soucieux d’orthodoxie marxiste, a fait de grand

184 ubliée à Genève en 1902, puis en Russie en 1907. 20. Lénine, toujours soucieux d’orthodoxie marxiste, a fait de grands eff

185 tuels issus de la bourgeoisie et de la noblesse. 21. M. de la Rocque se vante de n’en avoir aucune. Pas d’idées, pas de pl

186 re chez Lénine », L’Ordre nouveau, Paris, janvier 1935, p. 9-12.

187 Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)o 1. — La

188 dications pour une culture personnaliste (février 1935 )o 1. — La culture ne doit pas tendre à former des personnes. Mais

189 pour une culture personnaliste (février 1935)o 1. — La culture ne doit pas tendre à former des personnes. Mais elle doi

190 s la culture actuelle constituée et transmise par deux espèces d’hommes à vrai dire très différentes, mais cependant unies d

191 propagande, revues d’un certain monde ou même de deux , etc.). — Et d’autre part, voici les dilettantes : ceux qui refusent

192 lère et favorise l’exercice d’autres vocations.   2. — Le rôle de toute culture, c’est de monter la garde autour de la mes

193 lé, c’est-à-dire dominé par une commune mesure.   3. — La culture ayant une mesure commune avec l’économique, le social et

194 e mesure et pour des fins dernières identiques.   4. — L’autorité culturelle ne sera pas l’État, mais la Révolution elle-m

195 tre attribut. Nous avons défini dans Nous voulons 23 le rôle de cette cellule-mère, « organisme d’appel et de vigilance do

196 ie et qui y participent, tantôt ici, tantôt [p  .  16 ] là, mais sans se laisser emporter par trop violemment. C’est à eux q

197 citation : Nietzsche, en effet, exprime tôt après deux revendications, dont l’une est ridicule, et dont l’autre serait la né

198 ercice de la personne, — d’obéir à sa vocation. 22. Cf. Arnaud Dandieu : Y a-t-il un seuil entre cité et humanité ? (Arch

199 et humanité ? (Archives de philosophie du droit, 1933, p. 212.) 23. L’Ordre nouveau, Paris, n° 9, p. vii. 24. Œuvres pos

200 Archives de philosophie du droit, 1933, p. 212.) 23. L’Ordre nouveau, Paris, n° 9, p. vii. 24. Œuvres posthumes de Niet

201 , 1933, p. 212.) 23. L’Ordre nouveau, Paris, n°  9, p. vii. 24. Œuvres posthumes de Nietzsche, p. 172. o. Rougemont D

202 12.) 23. L’Ordre nouveau, Paris, n° 9, p. vii. 24. Œuvres posthumes de Nietzsche, p. 172. o. Rougemont Denis de, « Qu

203 de Nietzsche, p. 172. o. Rougemont Denis de, «  Quatre indications pour une culture personnaliste », L’Ordre nouveau, Paris,

204 personnaliste », L’Ordre nouveau, Paris, février 1935, p. 13-16.

205 L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935 )p Un conflit religieux « déchire » la France lors de l’avènement d

206 de vue de l’Ordre nouveau nous oblige à poser les deux questions suivantes : 1. L’édit de Nantes a-t-il « apaisé » quoi que

207 ous oblige à poser les deux questions suivantes : 1. L’édit de Nantes a-t-il « apaisé » quoi que ce soit, en imposant à un

208 avant tout à raffermir le centralisme politique ? 2. La doctrine qui préside à la révocation de l’édit est-elle vraiment u

209 opposée à celle qui préside à sa promulgation ? I On sait par quel coup de force politique Henri IV prétendit mettre

210 capitale. De même, l’édit est injurieux pour les deux fois, qu’il subordonne au raffermissement de l’État. Que peut valoir

211 un « ordre » imposé brutalement de l’extérieur à deux partis, sans tenir compte des exigences spirituelles fondamentales de

212 re exercice de leur culte. Or, l’édit, en donnant cent places fortes aux réformés, et certains privilèges théoriques (tels q

213 que les « crucifixions » qu’ils ont souffertes de 1598 à 1685 ne furent pas moins réelles, pour être plus brutales, que cell

214 « crucifixions » qu’ils ont souffertes de 1598 à 1685 ne furent pas moins réelles, pour être plus brutales, que celles du p

215 espondance du sinistre Ubaldini, nonce papal, les seize attentats perpétrés contre Henri IV à l’instigation des jésuites, la

216 n foyer de fièvre et un facteur d’énervement. Les deux forces antagonistes artificiellement séparées se corrompent chacune p

217 tructeur, est l’expression de tels complexes). II Rien n’étant résolu, sur le plan spirituel, par l’édit, mais les p

218 cadre de l’État, la France est divisée pendant un siècle en trois factions : — la faction catholique, dont l’opinion est clair

219 ’État, la France est divisée pendant un siècle en trois factions : — la faction catholique, dont l’opinion est clairement exp

220 lamant à grands cris la destruction des réformés ( 1660 ) et exhortant le roi à « terrasser d’un seul coup l’hydre monstrueuse

221 re monstrueuse de l’hérésie » (l’évêque d’Uzès en 1675 ) ; — la faction réformée, qui se refuse énergiquement à se laisser im

222 uissance, en lui est la volonté de tout le peuple 26.  » C’est cette troisième faction qui a bénéficié de l’édit de Nantes.

223 upart de leurs temples, « converti » par la force 300  000 réformés, chassé de France les plus actifs d’entre eux. Les inten

224 t de leurs temples, « converti » par la force 300  000 réformés, chassé de France les plus actifs d’entre eux. Les intendant

225 tains d’obtenir ce qu’ils n’ont pas pu obtenir un siècle plus tôt. L’édit fut révoqué, dit Saint-Simon, « sans le moindre prét

226 llement mourir tant d’innocents de tous sexes par milliers … qui fit passer nos manufactures aux étrangers, fit fleurir et regorg

227 -être pas inutile, avant de passer à l’action. 25. Voir l’excellente Histoire de la Réforme française, par John Viénot,

228 oire de la Réforme française, par John Viénot, t. II , chap. ii. 26. Politique tirée de l’Écriture sainte, t. I, p. 6, ar

229 rme française, par John Viénot, t. II, chap. ii. 26. Politique tirée de l’Écriture sainte, t. I, p. 6, article ier . p.

230 i. 26. Politique tirée de l’Écriture sainte, t. I , p. 6, article ier . p. Rougemont Denis de, « L’édit de Nantes et

231 révocation », L’Ordre nouveau, Paris, mars–avril 1935, p. 29-33.

232 À propos du 14 juillet (juillet-août 1935)q r … Nous nous battrons le jour où le

233 À propos du 14 juillet (juillet-août 1935 )q r … Nous nous battrons le jour où le peuple français aura compri

234 inistère quelconque, on s’apprête à descendre des centaines de Français. Au bénéfice de qui, nous l’avons dit. Quand les droites

235 nouveau. q. Rougemont Denis de, « À propos du 14 juillet », L’Ordre nouveau, Paris, juillet–août 1935, p. II. r. Le t

236 4 juillet », L’Ordre nouveau, Paris, juillet–août 1935, p. II. r. Le texte est précédé du chapeau suivant : « Quoique nous a

237 La situation politique en France (octobre 1935 )s 1. — Les partis bougent Nous n’avons guère parlé de la poli

238 ituation politique en France (octobre 1935)s 1. — Les partis bougent Nous n’avons guère parlé de la politique des

239 lagement — dans le brave colonel de la Rocque. 2. — Une gauche et une droite pour changer Et tout cela, dira-t-on, p

240 bouge. Naguère, la droite et la gauche, c’étaient deux oppositions nécessaires à l’équilibre d’un centre qui seul était pris

241 Majesté le Radicalisme et deviennent vraiment les deux pôles de la nouvelle vie politique. La carte des partis parlementaire

242 carte des mystiques qui divisent la France depuis 150 ans. Il n’y a plus une gauche généreuse et une droite « réaliste » pl

243 où se confondent mystique et politique, et entre deux la débandade des radicaux, en tout cas leur mauvaise conscience de ce

244 iennent et aggravent sans cesse l’antagonisme des deux Fronts. 3. — Ils ne savent pas où ils vont Le Front national gr

245 vent sans cesse l’antagonisme des deux Fronts. 3. — Ils ne savent pas où ils vont Le Front national groupe d’autres

246 rien d’autre, et quoi qu’il veuille, qu’un second 6 février. Ce serait ici le lieu de rappeler le grand principe tactique

247 ler le grand principe tactique et doctrinal — ces deux aspects restant inséparables — formulé par Aron et Dandieu : « Les ré

248 même que défendirent les intellectuels du dernier siècle , et qui nous vaut la Grande Presse, l’éloquence parlementaire et la j

249 uchemar de sa vie. Après avoir « milité » pendant quarante ans, ce prophète en Chambre découvre qu’en somme il n’a pas de progra

250 plus dangereux ; ou encore le moins efficace. 4. — Pronostic En présence de deux forces bien définies, on peut touj

251 ins efficace. 4. — Pronostic En présence de deux forces bien définies, on peut toujours prévoir la forme au moins — si

252 e — de la lutte qui les opposera. Mais du choc de deux fronts derrière lesquels on n’arrive pas à distinguer de volonté, de

253 raiment crucial, en dehors de L’Ordre nouveau. 5. — Les faits travaillent pour nous Ce n’est pas à notre propagande,

254 çaise se doit de donner en exemple à l’Europe. 27. Et aussi sur M. de la Rocque. 28. Par exemple un essai de front comm

255 à l’Europe. 27. Et aussi sur M. de la Rocque. 28. Par exemple un essai de front commun allant des Volontaires nationaux

256 it une formule nationale-socialiste ou fasciste. 29. Voir les déclarations récentes de Bergery et de Doriot, l’enquête de

257 , l’enquête de Documents sur le Front populaire. 30. Ce qui d’ailleurs ne nous empêchera pas de constater que dans la plup

258 ique en France », L’Ordre nouveau, Paris, octobre 1935, p. 1-7.

259 Conversation avec un SA (décembre 1935 )t u Un jeune allemand. — Quoi de neuf depuis notre dernière renco

260 écembre 1935)t u Un jeune allemand. — Quoi de neuf depuis notre dernière rencontre ? Moi. — Quelques observations, en f

261 os jeunes gens se passionner pour le « Wehrsport » 31  ? Cette manie de porter des bottes sans aller à cheval, ces uniformes

262 oient des jeunes gens marcher au pas par rangs de quatre bien alignés, et surtout, faire cela pour le plaisir, il n’y a qu’une

263 ropos. J’admire votre « Œuvre du secours d’hiver » 32 mais je remarque que toutes les banderoles rouges tendues au-dessus d

264 ité d’une éthique héroïque. Seulement, nous avons deux conceptions radicalement opposées de l’héroïsme. Vous mettez vos bott

265 e satisfaire ? Moi. — Je vous aurais dit, il y a dix ans : le sport… Lui. — C’est quelque chose. Ce n’est pas assez, ce n’

266 irable qui consiste à échapper avec un membre sur deux à une destruction imbécile ? Lui. — Et alors, quelle solution propos

267 re prêt à tout, bien qu’il y ait la Pologne entre deux . Mais surtout il nous faut une force, à l’intérieur, pour assurer la

268 ue nous y réfléchissions, chacun de notre côté. 31. Wehrsport : sport des armes. Exercices de marche en campagne auxquel

269 sque tous les jeunes Allemands en font partie dès 18 ans. 32. Winterhilfswerk. Vaste entreprise de collectes publiques e

270 les jeunes Allemands en font partie dès 18 ans. 32. Winterhilfswerk. Vaste entreprise de collectes publiques et de récol

271 vité la plus visible du Parti N.-S. dans la rue. 33. ? (Réd.) 34. Je vois le sourire de mes amis français ! t. Rougemon

272 isible du Parti N.-S. dans la rue. 33. ? (Réd.) 34. Je vois le sourire de mes amis français ! t. Rougemont Denis de, « 

273 on avec un SA », L’Ordre nouveau, Paris, décembre 1935, p. 38-42. u. Ce texte, signé « XXX », est précédé de la note suivant

274 s, décembre 1935, p. 38-42. u. Ce texte, signé «  XXX  », est précédé de la note suivante : « Un de nos amis, retour d’Allem

275 Échos (janvier 1936 )v Et Rimbaud ? Nul n’ignore qu’une revue « de jeunes » doit p

276 istes, et qu’à la place on élevait maintenant des milliers de poulets kolkhoziens. Elle souriait gentiment : tout change !… Il y

277 uveront commode de vanter les révoltés de l’autre siècle . Et il y aura toujours quelques hommes pour trouver ça plutôt nigaud.

278 cadémie française est M. Gabriel Hanotaux, élu en 1897, au 27e fauteuil. Avec lui, 6 académiciens ont été élus avant la guer

279 rançaise est M. Gabriel Hanotaux, élu en 1897, au 27e fauteuil. Avec lui, 6 académiciens ont été élus avant la guerre (sui

280 anotaux, élu en 1897, au 27e fauteuil. Avec lui, 6 académiciens ont été élus avant la guerre (suivent les noms). Depuis

281 é élus avant la guerre (suivent les noms). Depuis 1930, l’Académie a élu 13 membres nouveaux (suivent les noms). Ainsi, en 5

282 (suivent les noms). Depuis 1930, l’Académie a élu 13 membres nouveaux (suivent les noms). Ainsi, en 5 ans, plus du quart

283 3 membres nouveaux (suivent les noms). Ainsi, en 5 ans, plus du quart de l’effectif des Quarante s’est trouvé renouvelé.

284 Ainsi, en 5 ans, plus du quart de l’effectif des Quarante s’est trouvé renouvelé. » On ignore trop ces choses. Surtout dans la

285 des renouvellements fractionnels de l’Académie de cinq en cinq ans, de l’origine jusqu’à 1930 ? Ce travail de base permettra

286 uvellements fractionnels de l’Académie de cinq en cinq ans, de l’origine jusqu’à 1930 ? Ce travail de base permettrait de ré

287 cadémie de cinq en cinq ans, de l’origine jusqu’à 1930  ? Ce travail de base permettrait de résoudre un délicat problème de C

288 c. ⁂ À propos d’une conversation avec un SA D. de Rougemont nous écrit d’Allemagne : « L’ami XXX n’a pas dû lire Mei

289 D. de Rougemont nous écrit d’Allemagne : « L’ami XXX n’a pas dû lire Mein Kampf. Ce n’est pas une “autobiographie” mais un

290 e. Autre erreur : je vois passer sous ma fenêtre, deux fois par semaine, des sections d’assaut en ordre de marche. Ils vont

291 ections d’assaut en ordre de marche. Ils vont par 3 et non par 4. Je me suis fait dire par quelqu’un de bien renseigné qu

292 aut en ordre de marche. Ils vont par 3 et non par 4. Je me suis fait dire par quelqu’un de bien renseigné que c’était afin

293 un SA (Échos) », L’Ordre nouveau, Paris, janvier 1936, p. 48.

294 récisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936 )w I Jusqu’à ces toutes dernières années, les difficultés que

295 iles sur l’industrie des navets (mars 1936)w I Jusqu’à ces toutes dernières années, les difficultés que pouvait r

296 tés que pouvait rencontrer un écrivain étaient de deux espèces : manque d’argent ou insuccès (auprès du public, de la critiq

297 e, des éditeurs). La pauvreté et l’obscurité sont deux spectres classiques sans le concours desquels rien de très grand n’a

298 s dernières années, l’écrivain doit se battre sur deux fronts : il doit gagner son pain, et il doit triompher des conformism

299 su distinguer assez clairement pour riposter. II S’il faut définir brièvement cette menace imprévue, nous dirons :

300 dente, mais qui ne pourra pas se vendre à plus de 2000 exemplaires : or les « nécessités » de la publicité, de la distributi

301 cepter que des livres susceptibles de se vendre à 3000 exemplaires au moins. Par contre, ce même éditeur commandera à ce mêm

302 mistes les plus fanatiques. Le système repose sur deux organisations : les éditeurs et les critiques. La plupart des critiqu

303 tés. Faut-il donc accuser les éditeurs ? Jusqu’en 1930 environ, c’est-à-dire jusqu’à la crise, il y avait une foison de peti

304 u scandale, et sur la mode qui était aux moins de trente ans. La crise a supprimé l’un après l’autre ces artisans, qui conceva

305 s esprits indépendants, et en fait il s’en trouve deux ou trois. Mais que peut un esprit indépendant, sinon conduire son ent

306 s indépendants, et en fait il s’en trouve deux ou trois . Mais que peut un esprit indépendant, sinon conduire son entreprise à

307 me inexorable où se trouvent pris les éditeurs : 1. Les lois du capitalisme et l’importance sans cesse accrue des frais g

308 s du public, mais d’après le budget de la maison. 2. Le déluge de livres qui en résulte oblige l’éditeur à augmenter sans

309 des gros chiffres, qui est la mort de la pensée. 3. Obligé de vendre beaucoup et à tout prix, l’éditeur est contraint à o

310 Outre le courtage habituel aux commissionnaires ( 40 ou 45 %, suivant les cas) qu’il doit ristourner aux Messageries sur l

311 le courtage habituel aux commissionnaires (40 ou 45 %, suivant les cas) qu’il doit ristourner aux Messageries sur le prix

312 pas d’un régime spécial, et qui a été « autorisé » 36 à faire diffuser 1000 ou 10 000 exemplaires d’un livre, doit s’engage

313 ial, et qui a été « autorisé »36 à faire diffuser 1000 ou 10 000 exemplaires d’un livre, doit s’engager à payer une somme fo

314 qui a été « autorisé »36 à faire diffuser 1000 ou 10  000 exemplaires d’un livre, doit s’engager à payer une somme forfaita

315 a été « autorisé »36 à faire diffuser 1000 ou 10  000 exemplaires d’un livre, doit s’engager à payer une somme forfaitaire3

316 sait que le poids moyen d’un livre est d’environ 300 gr. on voit que le montant de certains débits peut atteindre un chiff

317 e perte, selon les contrats, peut se monter à des dizaines de milliers de francs. Il n’est donc plus question, matériellement, p

318 on les contrats, peut se monter à des dizaines de milliers de francs. Il n’est donc plus question, matériellement, pour l’éditeu

319 je n’ai fait que résumer l’opération. Il y aurait cent exemples pittoresques à fournir sur la manière dont les Messageries c

320 l’atteint plus que par ces mêmes Messageries. III La conclusion de tout ceci est évidente : c’est le régime capitali

321 pes fondamentaux à faire valoir dans ce domaine : 1° Les institutions sont au service des personnes ; en particulier, l’éd

322 istribution est un moyen au service de l’édition. 2° Le gigantisme capitaliste ou étatique est proscrit par le mode généra

323 ne autonomie et des responsabilités concrètes. 35. Par exemple s’il ne tient pas l’article policier ou le roman façon-Pi

324 rticle policier ou le roman façon-Pierre-Benoit. 36. C’est le terme même employé par les bons de commande des Messageries.

325 mployé par les bons de commande des Messageries. 37. Il y a quelques mois cette somme atteignait 2 fr. 70 par kilo, et des

326 37. Il y a quelques mois cette somme atteignait 2 fr. 70 par kilo, et des frais variables de camionnage venaient s’y aj

327 Il y a quelques mois cette somme atteignait 2 fr. 70 par kilo, et des frais variables de camionnage venaient s’y ajouter.

328 ut, pour un temps, laisser le fusil au râtelier. 38. Je n’insiste pas sur l’abaissement immédiat du niveau des maisons pas

329 ustrie des navets », L’Ordre nouveau, Paris, mars 1936, p. 10-15.

330 Plébiscite et démocratie (avril 1936 )x 1. En quoi le plébiscite diffère des élections parlementaires

331 Plébiscite et démocratie (avril 1936)x 1. En quoi le plébiscite diffère des élections parlementaires Pour un

332 oins superflue. Les « élections » au Reichstag du 29 mars ne consistaient nullement en une concurrence libre de groupes ou

333 d’un régime essentiellement antiparlementaire. 2. Plébiscite et démocratie Mais cette opération antiparlementaire a

334 faire appel à vous tous pour la troisième fois en trois ans. Je ne puis rien sans votre approbation, sans votre confiance. Je

335 t voulez-vous vous faire une opinion quand il y a 46 partis qui sollicitent vos suffrages ? C’est difficile de faire compr

336 simple mortel de faire comprendre à tout citoyen 46 programmes différents, et d’exiger qu’il choisisse en connaissance de

337 et la « démocratie » parlementaire française sont deux trahisons qualifiées de la véritable démocratie, définie comme le gou

338 ssible dès que le nombre des électeurs dépasse la dizaine de milliers. Dès lors, la « délégation du pouvoir » s’impose pour des

339 que le nombre des électeurs dépasse la dizaine de milliers . Dès lors, la « délégation du pouvoir » s’impose pour des raisons pra

340 phisme d’un contrôle de pouvoir par le peuple. 3. Nécessité du plébiscite Le plébiscite est donc un référendum contr

341 Il peut apparaître politiquement nécessaire dans deux cas : 1° Lorsqu’il s’agit de donner un aspect légal à la prise du po

342 araître politiquement nécessaire dans deux cas : 1° Lorsqu’il s’agit de donner un aspect légal à la prise du pouvoir par

343 Bonaparte, de Louis-Napoléon et de Napoléon III.) 2° Lorsqu’il s’agit de renforcer le prestige d’un régime en créant l’una

344 approuvé même par les adversaires du régime. (Les 3 plébiscites hitlériens.) Dans les deux cas, il s’agit donc d’une mesu

345 régime. (Les 3 plébiscites hitlériens.) Dans les deux cas, il s’agit donc d’une mesure d’exception, ou de crise, exigeant l

346 imités et ne « fait » pas l’opinion publique.) 4. La France a passé l’âge des plébiscites Pour un pays qui a fait so

347 s Pour un pays qui a fait son unité depuis des siècles , et qui peut-être a même été trop loin dans ce sens ; pour un pays qu

348 e sens ; pour un pays qui a fait la Révolution de 89, c’est-à-dire qui a pris conscience de sa réalité nationale depuis bie

349 conscience de sa réalité nationale depuis bientôt 150 ans ; pour un pays enfin dont la mission a toujours été libératrice —

350 ard de la mission personnaliste de la France, ces deux tentatives ne seront jamais que des trahisons jumelles. Nous sommes c

351 te et démocratie », L’Ordre nouveau, Paris, avril 1936, p. 21-25.

352 Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936 )y 1. Personne n’aurait l’idée de poser cette question dans un temp

353 Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)y 1. Personne n’aurait l’idée de poser cette question dans un temps où l’a

354 qui fait croire à beaucoup de personnes que notre siècle est celui de l’autorité, c’est l’abondance de pouvoirs tyranniques qu

355 té diminue. C’est cela qu’il nous faut expliquer. 2. Qu’est-ce que l’autorité ? N’est-ce pas tout simplement « ce qui comm

356 ent aux ordres récités par le pouvoir subsistant. 3. Le propre du pouvoir, c’est d’être institué ; le propre de l’autorité

357 us attribuons aux mots « esprit » et « spirituel » 39. Mens agitat molem. Mais ce mens n’est pas l’esprit pur d’une élite qu

358 i crée, initie et invente, ce qui impose un ordre neuf à l’anarchie. Cet esprit-là, c’est l’autorité même. C’est l’acte même

359 même le plus brutal est fondé sur la croyance. ») 40 4. Comment se fait-il qu’une élite ou un gouvernement, ou une person

360 e le plus brutal est fondé sur la croyance. »)40 4. Comment se fait-il qu’une élite ou un gouvernement, ou une personne,

361 le, mais déjà victorieuse dans l’ordre spirituel. 5. La révolution est essentiellement l’affirmation d’une nouvelle autori

362 il n’y a plus d’autorité au-dessus de l’État.) 39. Voir le n° 5 de L’Ordre nouveau : « Spirituel d’abord », et le passag

363 d’autorité au-dessus de l’État.) 39. Voir le n°  5 de L’Ordre nouveau : « Spirituel d’abord », et le passage de la Révol

364 volution nécessaire sur « l’intelligence épée ». 40. Variété III, p. 233. Valéry écrit au même endroit : « … je voudrais

365 ssaire sur « l’intelligence épée ». 40. Variété III , p. 233. Valéry écrit au même endroit : « … je voudrais vous montrer

366 e que l’autorité ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1936, p. 2-5.

367 Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936 )z 1. La politique est en principe ce qui intéresse la cité. Aucun

368 Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)z 1. La politique est en principe ce qui intéresse la cité. Aucun des habi

369 avis, vont mal. Ainsi parle un grossier bon sens. 2. Nous voyons aujourd’hui un nombre grandissant d’intellectuels proclam

370 faire ou de n’en pas faire ne se pose même plus. 3. La politique, en France, revêt des formes beaucoup plus variées et co

371 URSS et fascismes). J’essaierai de la définir par quatre de ses principaux caractères. a) Elle consiste d’abord dans la lutte

372 donnée aux comités électoraux et aux députés, des millions de citoyens s’excitent sur les hebdomadaires de droite et de gauche,

373 eligion, cette renaissance des mythes bourgeois : 1° n’est qu’un mauvais négatif du christianisme ; 2° ne peut mener qu’à

374 1° n’est qu’un mauvais négatif du christianisme ; 2° ne peut mener qu’à une forme avachie de fascisme, car le fascisme et

375 un dynamisme physique autrement impressionnant ; 3° correspondent, en politique, à l’étatisme le plus tyrannique. Si donc

376 essité d’une attitude radicalement antipolitique. 4. Mais — la politique est à nos yeux toute autre chose que ce que l’on

377 du bien commun. Et l’on admet alors qu’il existe deux morales, l’une privée et l’autre politique, la plupart du temps contr

378 adictoires, ou en tous cas, sans commune mesure. 5. Pour nous, personnalistes, c’est tout le contraire : la vraie politiq

379 ui qui a compris cela, a compris l’Ordre nouveau. 6. On nous dira : tout cela est bien beau, bien cohérent, — trop cohéren

380 ctuels… À ceux qui nous diront cela, je demande : 1° Est-ce une raison, parce que personne au monde n’a jamais mené une vi

381 tes, ni aux faillis qui se réjouissent de l’être. 2° Nous sommes « intellectuels », certes, dans ce sens que nous voulons

382 gence pour travailler à mettre en marche un ordre neuf . Nous sommes « intellectuels », certes, dans ce sens que nous croyons

383 il : remplacer un manœuvre dans une usine pendant 15 jours, et lui assurer ainsi des vacances payées, tout en contribuant

384 ormes que l’on nous propose à gauche et à droite. 7. Nous dirons, encore plus simplement, à ceux qui nous reprochent de vo

385 es des hommes qui veulent la liberté de l’esprit. 8. Les grandes politiques naissent de grandes visions, d’utopies créatri

386 culture, à toutes forces créatrices de ce pays. 41. Prétendre entrer dans un parti — le moins mauvais ! — pour essayer de

387 st l’instrument même du parti qui est meurtrier. 42. Le gouvernement soviétique lutte contre le divorce, alors que toute n

388 ites clairement que la famille c’est l’héritage. 43. Ce n’est pas la nationalisation de la Banque de France ou de l’indust

389 positifs du marxisme stalinien, que je vise ici. 44. Et en Belgique, Suisse, Espagne, voire même, bien qu’à un moindre deg

390 même, bien qu’à un moindre degré, en Angleterre… 45. Les lecteurs de cette revue savent que la nation n’est une expression

391 autarchique qui est à l’opposé de notre pensée. 46. Cf. Dictature de la liberté, de Robert Aron. On sait que ce titre sig

392 ie dictature (ou état) au service de la liberté. 47. Voir notre premier numéro et Mission ou démission de la France (Fusti

393 ro et Mission ou démission de la France (Fustier, 1936 ). z. Rougemont Denis de, « Qu’est-ce que la politique ? », L’Ordre

394 ue la politique ? », L’Ordre nouveau, Paris, juin 1936, p. 1-10.

395 confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936 )aa À propos de la Crise du Progrès, de M. Georges Friedmann (Galli

396 mettent de réaliser la libération correspondante » 48. Nous pensons, comme l’auteur, que le premier objectif de la révoluti

397 le plan général, et que notre expérience de l’été 1935 amorça dans la pratique, n’a pas d’autre but que cette « libération »

398 oso-Ferrero et Hitler, L’Ordre nouveau et Ruskin, C. G. Yung et Caillaux, Husserl, Spengler et M. Tailledet, etc., etc. À

399 vantage », pour notre auteur ? C’est « produire » 1000 tonnes de charbon en un jour. — Merci bien. Nous voilà fixés. Voilà q

400 on de Kierkegaard contre Hegel n’est pas « liée à deux douzaines de brevets », qui au surplus lui sont postérieurs d’une tre

401 n souplesse… Cette pudeur nouvelle — elle date de 1935 — ou cette fausse honte à l’endroit du matérialisme « grossier » ne s

402 bolisés, je le répète, par Stakhanov, l’homme des 1000 tonnes par jour et des salaires pharamineux. L’on chercherait en vain

403 rs consiste essentiellement dans l’application de trois idées élémentaires : « 1° Tenir devant eux une prune pour les faire g

404 ans l’application de trois idées élémentaires : «  1° Tenir devant eux une prune pour les faire grimper. « 2° Faire claquer

405 ir devant eux une prune pour les faire grimper. «  2° Faire claquer le fouet au-dessus d’eux, avec, à l’occasion, une touch

406 ux, avec, à l’occasion, une touche de la mèche. «  3° Travailler épaule contre épaule avec eux, poussant ferme dans la même

407 e. Tout notre honneur est de défendre ici, depuis quatre ans, une tout autre technique, au service d’un tout autre progrès. Qu

408 roire qu’il n’y a que des injures à y répondre. 48. Révolution nécessaire, p. 39, et passim. Politique de la personne ,

409 p. 220-225, et Dictature de la liberté, passim. 49. Est-ce de bonne foi que F. assimile la corporation ON au corporatisme

410 ile la corporation ON au corporatisme fasciste ? 50. « Dukanov leur dit combien il gagnait en travaillant suivant la métho

411 cant. » (Pravda, cité par Habaru, NRF, de janvier 1936. ) 51. NRF , n° cit., p. 94 et : « J’ai vu fusiller en URSS de jeune

412 (Pravda, cité par Habaru, NRF, de janvier 1936.) 51. NRF , n° cit., p. 94 et : « J’ai vu fusiller en URSS de jeunes comm

413 J’ai vu fusiller en URSS de jeunes communistes. » V. Serge. 52. « Comment barrer la route au fascisme avec tant de camps

414 iller en URSS de jeunes communistes. » V. Serge. 52. « Comment barrer la route au fascisme avec tant de camps de concentra

415 , écrit le communiste Victor Serge. (Esprit, juin 1936. ) aa. Rougemont Denis de, « Du danger de confondre la bonne foi et l

416 le stalinisme », L’Ordre nouveau, Paris, juillet 1936, p. 34-37.

417 ce du personnalisme par Emmanuel Mounier (octobre 1936 )ab Ce texte marquera un moment important dans l’évolution du perso

418 personnalisme  », L’Ordre nouveau, Paris, octobre 1936, p. 64.

419 Du socialisme au fascisme (novembre 1936 )ac Erreur française sur le fascisme S’il est un préjugé auque

420 mme l’ancienne gauche et l’ancienne droite), mais deux aspects de plus en plus semblables d’une même folie, l’État totalitai

421 t, créent des offices d’État, et « nationalisent » 54 ce qu’ils peuvent. Quant aux socialistes allemands, ils n’avaient eu

422 te, porté par la révolte des marins allemands, en 1918, au poste de gouverneur de Kiel : c’est lui que, par un sûr instinct,

423 Il n’eût tenu qu’à lui de se faire nommer Führer… Quatre ans plus tard, Mussolini marche sur Rome : lui seul a su mâter ses an

424 , autrement dit, le nationalisme. En vérité, les deux termes dont se compose le nom du parti hitlérien n’ont rien d’antinom

425 e seule raison, nous serons donc fédéralistes. 53. Comme l’a fort bien montré M. André Siegfried dans son Tableau des pa

426 Siegfried dans son Tableau des partis en France. 54. Qui pourra nous expliquer en quoi la « nationalisation » diffère de l

427 tion » diffère de l’étatisation pure et simple ? 55. Ce sont eux aussi qui la créent. 56. Beaucoup de socialistes — et pa

428 t simple ? 55. Ce sont eux aussi qui la créent. 56. Beaucoup de socialistes — et pas seulement les proudhoniens — me comp

429 e au fascisme », L’Ordre nouveau, Paris, novembre 1936, p. 18-22.

430 Les jacobins en chemise brune (décembre 1936 )ad Au Français qui s’étonne et s’inquiète, ou s’indigne, de certai

431 à un plus haut degré, depuis votre Révolution de 89  ! Tâchez donc de comprendre une bonne fois que l’Allemagne n’a pas eu

432 pleine effervescence séparatiste, aux environs de 1922. À ce moment, les grands périls qui menacent l’Allemagne apparaissent

433 Hitler les grandes lignes d’une action d’urgence. 1° Lutte contre le séparatisme. — Il y a le précédent des « corps francs

434 ement : c’est ainsi que les Juifs deviendront les 200 familles du racisme57, les « ennemis de la nation ». 2° Lutte contre

435 illes du racisme57, les « ennemis de la nation ». 2° Lutte contre l’étranger. — Là encore, Hitler va trouver une base de h

436 anie, eh bien ! ce sera « l’armée de Coblence ! » 3° Lutte contre les cliques politiciennes. — Ici, le parallèle est moins

437 d’Hitler rappelle plutôt celle des léninistes en 1919  : c’est la même lutte sur le double front de la « Reaktion » et de l’

438 cobins, qu’on a pu lire dans notre numéro d’avril 1936. ) L’analogie est à peu près parfaite, à ceci près que Robespierre, ne

439 it-ce la peine de dire tant de mal de l’esprit de 89 et de la Déclaration des droits de l’homme, pour refaire après 150 an

440 aration des droits de l’homme, pour refaire après 150 ans les mêmes erreurs, dans un pays qui s’y prêtait moins que le nôtr

441 été hypnotisé par les nécessités de « son combat » 59, il eût tiré aussi les leçons négatives que comporte l’expérience du c

442 yen, que nous devons faire cette révolution-là. 57. L’opération a si bien réussi qu’on entend fréquemment des partisans d

443 les Juifs. Ils restent assez sceptiques quant aux 5 théories racistes contradictoires qu’on leur fait apprendre à l’école

444 radictoires qu’on leur fait apprendre à l’école. 58. J’ai indiqué dans Penser avec les mains, p. 108, d’autres influences

445 éologique, de l’esprit jacobin sur l’hitlérisme. 59. De même que nous écrivions ici même : l’État totalitaire, c’est l’éta

446 chemise brune », L’Ordre nouveau, Paris, décembre 1936, p. 1-6.

447 Historique du mal capitaliste (janvier 1937 )ae af On a voulu, parfois, identifier le phénomène capitaliste à l

448 est introduit à Rome, et cela dès les ve et ive siècles avant J.-C. Le caractère essentiel de la civilisation romaine se voit

449 oduit à Rome, et cela dès les ve et ive siècles avant J.-C. Le caractère essentiel de la civilisation romaine se voit menacé du j

450 ncinnatus. Le taux de l’intérêt est, en effet, de 40 à 48 % (quarante-huit). Et la loi attribue au créancier non seulement

451 atus. Le taux de l’intérêt est, en effet, de 40 à 48 % (quarante-huit). Et la loi attribue au créancier non seulement les

452 Le taux de l’intérêt est, en effet, de 40 à 48 % ( quarante-huit ). Et la loi attribue au créancier non seulement les terres mais la pe

453 délits contre le Trésor public, et qui changèrent quatre fois de mains en quelques dizaines d’années. Mais ces luttes pour le

454 t qui changèrent quatre fois de mains en quelques dizaines d’années. Mais ces luttes pour le pouvoir, dont vit la plèbe, épuisen

455 is les producteurs et les consommateurs. Après un siècle à peine d’existence, la classe des commerçants tend à se fermer : dès

456 la première grève moderne, qui éclate à Douai en 1245, sous le nom de takehen. En Flandres — l’un des centres du capitalisme

457 r, il s’est attaqué aux « réserves seigneuriales » 66 pour les faire valoir par le moyen du fermage ou métayage. La ferme a

458 conséquences importantes. La Grande Jacquerie de 1357, par contre, a laissé de profondes traces psychologiques. Mais le xive

459 ues. Mais le xive siècle ne fut pas seulement le siècle des luttes de classes : il a vu aussi la première crise économique « 

460 pareil des prêts bancaires : c’est une traite de 10  000 francs impayée par la reine de Madagascar qui est la véritable or

461 reil des prêts bancaires : c’est une traite de 10  000 francs impayée par la reine de Madagascar qui est la véritable origin

462 r qui est la véritable origine de l’expédition de 1895 ). L’emprise étatique se faisant trop fortement sentir sur le marché e

463 ’un centralisme de plus en plus totalitaire. Vers 1912-1913, l’on assiste au phénomène prévisible de la fixation des classes, et c

464 uction et de consommation.) Et c’est la guerre de 1914. Cet inévitable conflit ne résout rien, bien au contraire. Il suscite

465 e trouver une forme de vie commune et féconde. 60. Augmentées encore par la large part de butin que lui vaut son haut gr

466 butin que lui vaut son haut grade dans l’armée. 61. La conquête et la distribution de terres étrangères ne profite en gén

467 s d’insécurité, virent des colonies plébéiennes. 62. La propriété terrienne est pratiquement la chose de la classe sénator

468 ouvoir qui est le principal moyen de s’enrichir. 63. Les envahisseurs ne vinrent pas pour détruire, mais pour profiter du

469 malgré eux, et pour vivre, de faire autre chose… 64. On voit que nous suivons ici, grosso modo, et dans une intention géné

470 rs très différente, l’étiologie de Marx (Capital, I , 2a, chap. IV) qui est aussi celle de Sombart, en l’occurrence. 65.

471 très différente, l’étiologie de Marx (Capital, I, 2a , chap. IV) qui est aussi celle de Sombart, en l’occurrence. 65. À pe

472 rente, l’étiologie de Marx (Capital, I, 2a, chap.  IV ) qui est aussi celle de Sombart, en l’occurrence. 65. À peu près tot

473 qui est aussi celle de Sombart, en l’occurrence. 65. À peu près totalement disparu depuis cinq-cents ans, par suite de l’i

474 née au viie siècle, comme l’a démontré Pirenne. 66. On sait qu’au Moyen Âge — et il en fut ainsi jusqu’en 1789 — le domai

475 ait qu’au Moyen Âge — et il en fut ainsi jusqu’en 1789 — le domaine seigneurial se divise en deux parties : la réserve et le

476 squ’en 1789 — le domaine seigneurial se divise en deux parties : la réserve et les manses. La réserve est exploitée directem

477 serfs, à charge de redevances dues au seigneur. 67. Le salaire étant fixé au gré des parties. 68. Qui rétablit le franc-

478 . 67. Le salaire étant fixé au gré des parties. 68. Qui rétablit le franc-or. 69. Lesquels se réduisent aux signes qui,

479 gré des parties. 68. Qui rétablit le franc-or. 69. Lesquels se réduisent aux signes qui, normalement, ne devraient que l

480 , normalement, ne devraient que les représenter. 70. Elles n’apparaissent en France, sous une forme légale, qu’au cours du

481 une forme légale, qu’au cours du Second Empire. 71. L’épargne est un phénomène secondaire du processus capitaliste, et da

482 cle a pu tromper sur sa véritable signification. 72. Qu’il suffise de rappeler pour mémoire le rôle de banques et des trus

483 inancement des guerres modernes et l’armement des deux adversaires simultanément. D’autres que nous ont dit le nécessaire su

484 al capitaliste », L’Ordre nouveau, Paris, janvier 1937, p. 1-13. af. Texte rédigé avec René Dupuis.

485 Chançay (mars 1937 )ag D’abord, c’est une maison humaine (un seul étage) ou plutôt c’e

486 ne maison humaine (un seul étage) ou plutôt c’est deux maisons basses réunies par une longue galerie, le tout accoté à une f

487 rs pendant les « reconnaissances » préliminaires. Deux ou trois s’en vont pousser une pointe tandis que les compagnons resté

488 nt les « reconnaissances » préliminaires. Deux ou trois s’en vont pousser une pointe tandis que les compagnons restés au camp

489 « donné » ou s’il est seulement « pensé », — les deux hypothèses classiques ne sauraient nous tenter sérieusement. Le réel

490 c’est plus tard qu’on verra s’ils étaient vrais. 1. De l’abstrait, considéré comme la condition même du concret, c’est-à-

491 le produit d’un relâchement des prises humaines. 2. De l’art et de la beauté. La beauté étant considérée tout simplement

492 forme réalisante, d’expression de la profondeur… 3. Du capitalisme, considéré comme la maladie spirituelle, et par suite

493 ue tout acte comporte de risque dans la création. 4. De la philosophie, qu’à la suite du Dr Minkowski, l’on serait tout di

494 ose de la poésie »… Sa rhétorique, sa « vérité »… 5. De la sexualité, et notamment de la signification de l’ambivalence sé

495 la nature des liens entre sexualité et personne. 6. Expéditions latérales dans le domaine des mythes, de la psychanalyse,

496 ychanalyse, enfin de la cosmologie. (J’en passe.) 7. D’une philosophie du jeu, et de l’attitude du sérieux… Arrêtons-nous

497 nis de, « Chançay », L’Ordre nouveau, Paris, mars 1937, p. 60-61.

498 Ballet de la non-intervention (avril 1937 )ah Première figure. — Juillet. La rébellion militaire éclate en

499 Quant à la France, elle ne fait que refléter ces deux opinions : la droite soutient Franco parce qu’il est soutenu par le f

500 id, les « atrocités » paraissent équivalentes des deux côtés. Unamuno qui avait parlé « à droite » meurt « à gauche ». D’ail

501 talie s’est contentée de faire débarquer quelques dizaines de milliers d’hommes : on lui fera tout de même une place dans le fam

502 contentée de faire débarquer quelques dizaines de milliers d’hommes : on lui fera tout de même une place dans le fameux comité.

503 l’Espagne gouvernementale : novembre et décembre, 14  000 Français, 8000 étrangers. Résultats obtenus par la non-interventi

504 spagne gouvernementale : novembre et décembre, 14  000 Français, 8000 étrangers. Résultats obtenus par la non-intervention a

505 ementale : novembre et décembre, 14 000 Français, 8000 étrangers. Résultats obtenus par la non-intervention au 1er janvier 1

506 ers. Résultats obtenus par la non-intervention au 1er janvier 1937 : la guerre continue en Espagne, les deux camps restent

507 ts obtenus par la non-intervention au 1er janvier 1937  : la guerre continue en Espagne, les deux camps restent sur leurs pos

508 janvier 1937 : la guerre continue en Espagne, les deux camps restent sur leurs positions. Troisième figure. — Février. Les

509 à l’autre. Le plein est fait. En janvier, plus de 1000 Français et 1200 étrangers ; en février 500 Français et 1000 étranger

510 in est fait. En janvier, plus de 1000 Français et 1200 étrangers ; en février 500 Français et 1000 étrangers. Le parti commu

511 s de 1000 Français et 1200 étrangers ; en février 500 Français et 1000 étrangers. Le parti communiste a fermé ses bureaux,

512 is et 1200 étrangers ; en février 500 Français et 1000 étrangers. Le parti communiste a fermé ses bureaux, à la suite de tro

513 ute notre doctrine et ses réalisations à venir. 73. Cette irrégularité dans la symétrie est très curieuse. Des centaines

514 égularité dans la symétrie est très curieuse. Des centaines d’ouvriers français se sont fait tuer pour les ouvriers espagnols, ma

515 ascisme ? Il y aurait beaucoup à dire là-dessus… 74. La presse de droite qui avait exploité bruyamment la nouvelle de la n

516 la nomination de Rosenberg, a noté son rappel en trois lignes. ah. Rougemont Denis de, « Ballet de la non-intervention »,

517 non-intervention », L’Ordre nouveau, Paris, avril 1937, p. 41-44.

518 L’autorité assure les libertés (mai 1937 )ai aj Si l’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu,

519 t dans la réalité sociale notre « commune mesure » 75. Prévoir dès aujourd’hui ce que seront ces actes, ce serait — très pré

520 phe rapide d’une réaction dictatoriale. Entre ces deux déficiences opposées, nous pouvons dès maintenant chercher à comprend

521 e nous renvoyons à l’ouvrage déjà cité (voir note 1 ), indiquons cependant quelques traits caractéristiques. La commune me

522 n permanente. Ce fut le cas de la Constitution de 1793, dont l’efficacité juridique fut quasiment nulle, mais dont la valeur

523 ation des droits de l’homme ou la Constitution de 1875, on aboutit au conformisme le plus plat et à l’idéologie la plus stéri

524 olution. La Révolution française a eu ses clubs ; 1870 a vu naître les communes révolutionnaires ; en 1917, les Soviets se s

525 70 a vu naître les communes révolutionnaires ; en 1917, les Soviets se sont dégagés de l’effervescence générale sous l’influe

526 s de l’effervescence générale sous l’influence de deux à trois-cents bolchéviques. Autant d’exemples qu’il ne convient pas d

527 distinction entre autorité et Pouvoir (voir le n°  31 ) : cette nécessité sera plus pressante que jamais lors de la Révoluti

528 de suite : ce petit jeu dure en France depuis un siècle et demi, et tout le monde semble commencer à en avoir assez. Tous les

529 l’expérience nous l’a souvent prouvé — à soulever deux types d’objections fondamentales, très naturelles dans l’état actuel

530 , très naturelles dans l’état actuel des choses : 1. On nous dit : ce Conseil suprême, autorité purement spirituelle (au s

531 s études sur l’autorité et le pouvoir (voir le n°  31, déjà cité, de cette revue). Il n’est pas vrai que l’autorité spiritue

532 ui, il est évidemment inutile d’aller plus avant. 2. On nous fait aussi une objection inverse : le Conseil suprême deviend

533 s les communautés humaines réelles et fécondes. 75. Sur la notion de commune mesure, cf. D. de Rougemont, Penser avec le

534 ondes. 75. Sur la notion de commune mesure, cf. D. de Rougemont, Penser avec les mains , Albin-Michel, 1936. 76. Sur l

535 Rougemont, Penser avec les mains , Albin-Michel, 1936. 76. Sur la question de l’autorité, voir le n° 31 (mai 1936) de L’Or

536 nt, Penser avec les mains , Albin-Michel, 1936. 76. Sur la question de l’autorité, voir le n° 31 (mai 1936) de L’Ordre n

537 6. 76. Sur la question de l’autorité, voir le n°  31 (mai 1936) de L’Ordre nouveau , intitulé : Autorité et pouvoir. 77.

538 Sur la question de l’autorité, voir le n° 31 (mai 1936 ) de L’Ordre nouveau , intitulé : Autorité et pouvoir. 77. Voir : « 

539 ’Ordre nouveau , intitulé : Autorité et pouvoir. 77. Voir : « De la méthode dichotomique », par C. Chevalley ( L’ON , n° 3

540 . 77. Voir : « De la méthode dichotomique », par C. Chevalley ( L’ON , n° 36) ; « Tentation de l’unité » et « L’Homme ref

541 hode dichotomique », par C. Chevalley ( L’ON , n°  36 ) ; « Tentation de l’unité » et « L’Homme refuse », par C. Chevalley e

542 Tentation de l’unité » et « L’Homme refuse », par C. Chevalley et A. Marc ( L’ON , n° 37 et 38). ai. Rougemont Denis de,

543 refuse », par C. Chevalley et A. Marc ( L’ON , n°  37 et 38). ai. Rougemont Denis de, « L’autorité assure les libertés »,

544  », par C. Chevalley et A. Marc ( L’ON , n° 37 et 38 ). ai. Rougemont Denis de, « L’autorité assure les libertés », L’Ord

545 ssure les libertés », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1937, p. 42-50. aj. Texte rédigé avec Claude Chevalley.

546 gagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938 )ak Chose étrange, le 6 février 1934 est une date de l’histoire lit

547 intellectuels) (juin 1938)ak Chose étrange, le 6 février 1934 est une date de l’histoire littéraire : elle inaugure le

548 els) (juin 1938)ak Chose étrange, le 6 février 1934 est une date de l’histoire littéraire : elle inaugure le temps des mo

549 ntre le Japon, à propos du tsar, à M. Bénès ; des deux mains, des quatre pattes, les yeux fermés, d’une croix, d’une faucill

550 propos du tsar, à M. Bénès ; des deux mains, des quatre pattes, les yeux fermés, d’une croix, d’une faucille et d’un marteau,

551 il n’est pas un acte commis dans le monde, depuis quatre ans, qui n’ait été vertement dénoncé par des « intellectuels » frança

552 ire des vraies luttes et des vrais engagements. 78. Baudelaire voulait que la critique des poètes — qu’il opposait à cell

553 iale, pleine de partis pris, et même politique ! 79. Je fais exception pour deux ou trois d’entre eux, tels que Bernanos e

554 , et même politique ! 79. Je fais exception pour deux ou trois d’entre eux, tels que Bernanos et Schlumberger, dont la bonn

555 e politique ! 79. Je fais exception pour deux ou trois d’entre eux, tels que Bernanos et Schlumberger, dont la bonne foi a é

556 es intellectuels) », L’Ordre nouveau, Paris, juin 1938, p. 19-22.