1 us entendions l’autre jour, en buvant un café sur le zinc : « Le travail, c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille

2 s l’autre jour, en buvant un café sur le zinc : «  Le travail, c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille pas. » Qu’il

3 buvant un café sur le zinc : « Le travail, c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille pas. » Qu’il exprime la religi

4  pour celui qui ne travaille pas. » Qu’il exprime la religion du travail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’a

5 e pas. » Qu’il exprime la religion du travail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le premier ou

6 ail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’ accent mis sur le premier ou sur le second membre de la phrase —, ce c

7 accent mis sur le premier ou sur le second membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’étrange équivoque cultivée

8 ent mis sur le premier ou sur le second membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’étrange équivoque cultivée par

9 nd membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie capitaliste. De cette

10 membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’ étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie capitaliste. De cette éq

11 significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie capitaliste. De cette équivoque, sans doute pensa-t-elle

12 quivoque cultivée par la bourgeoisie capitaliste. De cette équivoque, sans doute pensa-t-elle jusqu’à la guerre pouvoir re

13 cette équivoque, sans doute pensa-t-elle jusqu’à la guerre pouvoir rester longtemps la dernière à souffrir. Elle risque c

14 mps la dernière à souffrir. Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité dont elle est entièrement

15 sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts de mitraille conduisent ces deux revendications confusément mêlées dans

16 t ces deux revendications confusément mêlées dans les pauvres cervelles citadines. Nous ne manquerons aucune occasion de cr

17 les citadines. Nous ne manquerons aucune occasion de critiquer dans cette revue la morale du travail sur laquelle le monde

18 ons aucune occasion de critiquer dans cette revue la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la d

19 ans cette revue la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. Nous dénoncerons s

20 il sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. Nous dénoncerons sans cesse l’hypocrisie plus ou moi

21 r la dignité humaine. Nous dénoncerons sans cesse l’ hypocrisie plus ou moins consciente de cette morale, que le soviétisme

22 sans cesse l’hypocrisie plus ou moins consciente de cette morale, que le soviétisme est en train de rajeunir, Staline pre

23 sie plus ou moins consciente de cette morale, que le soviétisme est en train de rajeunir, Staline prenant glorieusement la

24 train de rajeunir, Staline prenant glorieusement la suite de Benjamin Franklin. Pour cette fois, utilisant un exemple que

25 rajeunir, Staline prenant glorieusement la suite de Benjamin Franklin. Pour cette fois, utilisant un exemple que l’angois

26 anklin. Pour cette fois, utilisant un exemple que l’ angoisse de l’heure rend particulièrement concret, celui du chômage, b

27 r cette fois, utilisant un exemple que l’angoisse de l’heure rend particulièrement concret, celui du chômage, bornons-nous

28 ette fois, utilisant un exemple que l’angoisse de l’ heure rend particulièrement concret, celui du chômage, bornons-nous à

29 concret, celui du chômage, bornons-nous à montrer les conséquences fatales d’une erreur à peu près universelle. ⁂ Le terme

30 , bornons-nous à montrer les conséquences fatales d’ une erreur à peu près universelle. ⁂ Le terme de « travailleur » est d

31 es fatales d’une erreur à peu près universelle. ⁂ Le terme de « travailleur » est devenu dans le monde moderne à peu près

32 s d’une erreur à peu près universelle. ⁂ Le terme de « travailleur » est devenu dans le monde moderne à peu près synonyme

33 le. ⁂ Le terme de « travailleur » est devenu dans le monde moderne à peu près synonyme de travailleur industriel. Le « tra

34 devenu dans le monde moderne à peu près synonyme de travailleur industriel. Le « travailleur » des réunions électorales,

35 ne à peu près synonyme de travailleur industriel. Le « travailleur » des réunions électorales, c’est l’ouvrier d’usine, l’

36 e « travailleur » des réunions électorales, c’est l’ ouvrier d’usine, l’homme lié à la machine. Cette assimilation en dit l

37 lleur » des réunions électorales, c’est l’ouvrier d’ usine, l’homme lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la

38 es réunions électorales, c’est l’ouvrier d’usine, l’ homme lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la concepti

39 ectorales, c’est l’ouvrier d’usine, l’homme lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du travail

40 à la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs

41 . Elle en fait d’ailleurs immédiatement ressortir le paradoxe. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de t

42 atement ressortir le paradoxe. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en pr

43 ressortir le paradoxe. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en principe,

44 ssortir le paradoxe. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en principe, de

45 fet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir, d

46 t le but de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir, dans une soci

47 destiné à créer du loisir, dans une société dont la religion dominante est la religion du travail mécanique. Cette sociét

48 , dans une société dont la religion dominante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir,

49 ette société n’accorde pas au loisir, but secret1 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle attribue au trav

50 loisir, but secret1 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle attribue au travail ; mais son effort réel con

51 rt à créer des possibilités toujours plus grandes de loisir. C’est pourquoi elle est condamnée à une espèce de dégradation

52 r. C’est pourquoi elle est condamnée à une espèce de dégradation, dans la mesure même où son effort pratique aboutit : au

53 e est condamnée à une espèce de dégradation, dans la mesure même où son effort pratique aboutit : au lieu de créer de la l

54 où son effort pratique aboutit : au lieu de créer de la liberté, le machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’es

55 son effort pratique aboutit : au lieu de créer de la liberté, le machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’essen

56 ratique aboutit : au lieu de créer de la liberté, le machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même de l

57 machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’ essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pouvait prévoir

58 du chômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pouvait prévoir ses effets dès

59 chômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pouvait prévoir ses effets dès l’o

60 ste-bourgeoise. On pouvait prévoir ses effets dès l’ origine. Cependant ils n’ont éclaté que récemment, à la suite de circo

61 uite de circonstances que nous préciserons tout à l’ heure. Durant plusieurs décades, la production a pu s’accroître dans d

62 iserons tout à l’heure. Durant plusieurs décades, la production a pu s’accroître dans des proportions telles que les loisi

63 a pu s’accroître dans des proportions telles que les loisirs créés théoriquement par le machinisme se trouvaient aussitôt

64 ns telles que les loisirs créés théoriquement par le machinisme se trouvaient aussitôt absorbés par des activités nouvelle

65 aussitôt absorbés par des activités nouvelles. À la faveur de l’optimisme puéril qui caractérise le xixe siècle, capital

66 absorbés par des activités nouvelles. À la faveur de l’optimisme puéril qui caractérise le xixe siècle, capitalistes et i

67 orbés par des activités nouvelles. À la faveur de l’ optimisme puéril qui caractérise le xixe siècle, capitalistes et indu

68 À la faveur de l’optimisme puéril qui caractérise le xixe siècle, capitalistes et industriels s’imaginaient — comme se l’

69 italistes et industriels s’imaginaient — comme se l’ imaginent aujourd’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la p

70 s’imaginaient — comme se l’imaginent aujourd’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la production étant illimité,

71 — comme se l’imaginent aujourd’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la production étant illimité, il n’y avait

72 aginent aujourd’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la production étant illimité, il n’y avait pas lieu de pré

73 ourd’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la production étant illimité, il n’y avait pas lieu de prévoir sérieu

74 d’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la production étant illimité, il n’y avait pas lieu de prévoir sérieusem

75 production étant illimité, il n’y avait pas lieu de prévoir sérieusement le moment où, une certaine limite d’absorption é

76 té, il n’y avait pas lieu de prévoir sérieusement le moment où, une certaine limite d’absorption étant atteinte, le machin

77 ir sérieusement le moment où, une certaine limite d’ absorption étant atteinte, le machinisme développerait son pouvoir rée

78 une certaine limite d’absorption étant atteinte, le machinisme développerait son pouvoir réel de « libération ». La liber

79 nte, le machinisme développerait son pouvoir réel de « libération ». La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mort

80 développerait son pouvoir réel de « libération ». La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent pa

81 r qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle restait purement théorique, on la cé

82 face. Tant qu’elle restait purement théorique, on la célébrait, sous le nom de Progrès, comme une possibilité perpétuellem

83 restait purement théorique, on la célébrait, sous le nom de Progrès, comme une possibilité perpétuellement future. Le jour

84 purement théorique, on la célébrait, sous le nom de Progrès, comme une possibilité perpétuellement future. Le jour où ell

85 ès, comme une possibilité perpétuellement future. Le jour où elle a cessé d’être illusoire, on s’est vu forcé de la baptis

86 é perpétuellement future. Le jour où elle a cessé d’ être illusoire, on s’est vu forcé de la baptiser chômage. Le chômage,

87 elle a cessé d’être illusoire, on s’est vu forcé de la baptiser chômage. Le chômage, telle est la véritable fin, tel est

88 le a cessé d’être illusoire, on s’est vu forcé de la baptiser chômage. Le chômage, telle est la véritable fin, tel est le

89 usoire, on s’est vu forcé de la baptiser chômage. Le chômage, telle est la véritable fin, tel est le véritable nom du Prog

90 rcé de la baptiser chômage. Le chômage, telle est la véritable fin, tel est le véritable nom du Progrès, dans un monde don

91 . Le chômage, telle est la véritable fin, tel est le véritable nom du Progrès, dans un monde dont le matérialisme foncier

92 t le véritable nom du Progrès, dans un monde dont le matérialisme foncier ne pourra plus être longtemps masqué par le mora

93 foncier ne pourra plus être longtemps masqué par le moralisme bourgeois ou « quinquennal ». Il n’y aura jamais de liberté

94 bourgeois ou « quinquennal ». Il n’y aura jamais de liberté possible, efficace, pratique, que dans un monde où le spiritu

95 ossible, efficace, pratique, que dans un monde où le spirituel détiendra la primauté. Voyons maintenant quelles contingenc

96 ique, que dans un monde où le spirituel détiendra la primauté. Voyons maintenant quelles contingences imprévisibles ont pr

97 tingences imprévisibles ont précipité brusquement les conséquences nécessaires du machinisme en régime capitaliste. Si nous

98 chinisme en régime capitaliste. Si nous examinons les courbes d’accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919,

99 régime capitaliste. Si nous examinons les courbes d’ accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons

100 te. Si nous examinons les courbes d’accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons que leur ascens

101 Si nous examinons les courbes d’accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons que leur ascension

102 rbes d’accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons que leur ascension est relativement lente et

103 st relativement lente et passe, par exemple, pour les États-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’index 104 en 19192. Durant tou

104 lente et passe, par exemple, pour les États-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’index 104 en 19192. Durant toute cette périod

105 te et passe, par exemple, pour les États-Unis, de l’ index 100 en 1899 à l’index 104 en 19192. Durant toute cette période,

106 le, pour les États-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’ index 104 en 19192. Durant toute cette période, la courbe de la produc

107 l’index 104 en 19192. Durant toute cette période, la courbe de la production poursuit une ascension à peu près parallèle,

108 4 en 19192. Durant toute cette période, la courbe de la production poursuit une ascension à peu près parallèle, de même qu

109 n 19192. Durant toute cette période, la courbe de la production poursuit une ascension à peu près parallèle, de même que l

110 t une ascension à peu près parallèle, de même que la courbe indiquant le nombre des employés. Il n’y a pas lieu de douter

111 u près parallèle, de même que la courbe indiquant le nombre des employés. Il n’y a pas lieu de douter du Progrès. Il y a p

112 diquant le nombre des employés. Il n’y a pas lieu de douter du Progrès. Il y a plutôt lieu d’augmenter les salaires, preuv

113 pas lieu de douter du Progrès. Il y a plutôt lieu d’ augmenter les salaires, preuves grossières et démagogiques de l’excell

114 douter du Progrès. Il y a plutôt lieu d’augmenter les salaires, preuves grossières et démagogiques de l’excellence d’un sys

115 les salaires, preuves grossières et démagogiques de l’excellence d’un système dont il importe que les victimes ne mettent

116 s salaires, preuves grossières et démagogiques de l’ excellence d’un système dont il importe que les victimes ne mettent ja

117 reuves grossières et démagogiques de l’excellence d’ un système dont il importe que les victimes ne mettent jamais en quest

118 de l’excellence d’un système dont il importe que les victimes ne mettent jamais en question les buts réels : le capitalism

119 te que les victimes ne mettent jamais en question les buts réels : le capitalisme a ses tabous. Nul ne pouvait prévoir ce

120 es ne mettent jamais en question les buts réels : le capitalisme a ses tabous. Nul ne pouvait prévoir ce que réservait l’

121 tabous. Nul ne pouvait prévoir ce que réservait l’ année 1921. Reprenons notre courbe de productivité. À partir de 1921,

122 ue réservait l’année 1921. Reprenons notre courbe de productivité. À partir de 1921, et sans qu’aucun fait nouveau puisse

123 ait nouveau puisse en rendre un compte suffisant, la productivité par homme se met à croître avec une rapidité qui tient d

124 oître avec une rapidité qui tient du fantastique. L’ index général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’on considère l’

125 é qui tient du fantastique. L’index général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’on considère l’une après l’autre les

126 ex général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’ on considère l’une après l’autre les diverses industries, on constate

127 25 en 1923. Si l’on considère l’une après l’autre les diverses industries, on constate des chiffres plus significatifs enco

128 s plus significatifs encore. En prenant pour base l’ année la plus favorable de la période précédente, c’est-à-dire 1914, o

129 ignificatifs encore. En prenant pour base l’année la plus favorable de la période précédente, c’est-à-dire 1914, on passe

130 e. En prenant pour base l’année la plus favorable de la période précédente, c’est-à-dire 1914, on passe ainsi pour la méta

131 En prenant pour base l’année la plus favorable de la période précédente, c’est-à-dire 1914, on passe ainsi pour la métallu

132 récédente, c’est-à-dire 1914, on passe ainsi pour la métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à

133 -à-dire 1914, on passe ainsi pour la métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pou

134 métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un

135 , de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait, qu

136 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait, qu’on peut bien dire sans pr

137 pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait, qu’on peut bien dire sans précédent dans l’

138 0 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’ un tel fait, qu’on peut bien dire sans précédent dans l’histoire de no

139 el fait, qu’on peut bien dire sans précédent dans l’ histoire de notre civilisation, et que son apparence irrationnelle dev

140 ’on peut bien dire sans précédent dans l’histoire de notre civilisation, et que son apparence irrationnelle devrait contri

141 nous comptons tirer, dans nos prochains numéros, les conclusions pratiques et les significations révolutionnaires. Je ne v

142 s prochains numéros, les conclusions pratiques et les significations révolutionnaires. Je ne voudrais insister maintenant q

143 oudrais insister maintenant que sur son caractère de jugement du système. Les circonstances actuelles y prêtent, il faut l

144 ant que sur son caractère de jugement du système. Les circonstances actuelles y prêtent, il faut le dire, plus qu’il ne ser

145 e. Les circonstances actuelles y prêtent, il faut le dire, plus qu’il ne serait nécessaire pour la clarté de la démonstrat

146 aut le dire, plus qu’il ne serait nécessaire pour la clarté de la démonstration. Car si le chômage technologique provoqué

147 e, plus qu’il ne serait nécessaire pour la clarté de la démonstration. Car si le chômage technologique provoqué par l’augm

148 plus qu’il ne serait nécessaire pour la clarté de la démonstration. Car si le chômage technologique provoqué par l’augment

149 ssaire pour la clarté de la démonstration. Car si le chômage technologique provoqué par l’augmentation folle du pouvoir pr

150 ion. Car si le chômage technologique provoqué par l’ augmentation folle du pouvoir productif se manifeste dès l’année 1923,

151 ation folle du pouvoir productif se manifeste dès l’ année 1923, il est neutralisé jusque vers 1929-1930, dans une mesure à

152 30, dans une mesure à vrai dire décroissante, par de multiples facteurs temporaires3 qui en masquent les effets statistiqu

153 e multiples facteurs temporaires3 qui en masquent les effets statistiques, sinon réels. Ce n’est donc guère que depuis troi

154 est donc guère que depuis trois ou quatre ans que le saut de 1921 déploie tout son pouvoir « libérateur ». Et voici le cap

155 guère que depuis trois ou quatre ans que le saut de 1921 déploie tout son pouvoir « libérateur ». Et voici le capitalisme

156 déploie tout son pouvoir « libérateur ». Et voici le capitalisme industriel, placé soudain devant le succès inespéré de se

157 i le capitalisme industriel, placé soudain devant le succès inespéré de ses efforts techniques, qui prend peur et porte lu

158 dustriel, placé soudain devant le succès inespéré de ses efforts techniques, qui prend peur et porte lui-même les première

159 elles à sa religion du progrès. Il freine partout la rationalisation et rachète les brevets d’invention comme autant d’emp

160 . Il freine partout la rationalisation et rachète les brevets d’invention comme autant d’emplâtres à coller sur sa jambe de

161 partout la rationalisation et rachète les brevets d’ invention comme autant d’emplâtres à coller sur sa jambe de bois. On s

162 n et rachète les brevets d’invention comme autant d’ emplâtres à coller sur sa jambe de bois. On se demande, non sans scept

163 on comme autant d’emplâtres à coller sur sa jambe de bois. On se demande, non sans scepticisme d’ailleurs, s’il admettra u

164 ra un jour qu’il conviendrait aussi, par exemple, de faire sauter le tabou du profit, lequel ne tarderait pas à entraîner

165 conviendrait aussi, par exemple, de faire sauter le tabou du profit, lequel ne tarderait pas à entraîner dans la ruine le

166 profit, lequel ne tarderait pas à entraîner dans la ruine le tabou du crédit. Mais il faudrait auparavant qu’il ait pris

167 lequel ne tarderait pas à entraîner dans la ruine le tabou du crédit. Mais il faudrait auparavant qu’il ait pris une consc

168 ait pris une conscience vraiment révolutionnaire de son vice interne, vice qui affecte dès l’origine sa conception de la

169 onnaire de son vice interne, vice qui affecte dès l’ origine sa conception de la valeur du travail et conséquemment du lois

170 rne, vice qui affecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et conséquemment du loisir. Il ne semble pas que

171 , vice qui affecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et conséquemment du loisir. Il ne semble pas que ri

172 onséquemment du loisir. Il ne semble pas que rien l’ y aide, dans l’époque. C’est qu’il a tout infecté, ou presque. La myst

173 loisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dans l’ époque. C’est qu’il a tout infecté, ou presque. La mystique bourgeoise

174 l’époque. C’est qu’il a tout infecté, ou presque. La mystique bourgeoise du travail-vertu, associée à une conception purem

175 , associée à une conception purement quantitative de l’activité, n’est plus une mystique de classe : elle est devenue quas

176 ssociée à une conception purement quantitative de l’ activité, n’est plus une mystique de classe : elle est devenue quasi u

177 antitative de l’activité, n’est plus une mystique de classe : elle est devenue quasi universelle. Que le « travailleur » s

178 classe : elle est devenue quasi universelle. Que le « travailleur » soit considéré comme une matière inerte, une quantité

179 ière inerte, une quantité calculable, justiciable de la statistique, qu’on puisse en couper (ou en remettre si l’on est en

180 e inerte, une quantité calculable, justiciable de la statistique, qu’on puisse en couper (ou en remettre si l’on est en UR

181 stique, qu’on puisse en couper (ou en remettre si l’ on est en URSS) selon les seules nécessités internes de la production

182 couper (ou en remettre si l’on est en URSS) selon les seules nécessités internes de la production machiniste, et comme s’il

183 est en URSS) selon les seules nécessités internes de la production machiniste, et comme s’il s’agissait d’une espèce de ma

184 en URSS) selon les seules nécessités internes de la production machiniste, et comme s’il s’agissait d’une espèce de macar

185 a production machiniste, et comme s’il s’agissait d’ une espèce de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les masses qu’

186 machiniste, et comme s’il s’agissait d’une espèce de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les masses qu’à partir du j

187 pèce de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les masses qu’à partir du jour où elles constatent que « ça ne rend plus 

188 pour cette seule raison 4. On ne voit pas en quoi la mystique quinquennale porterait remède à cette perversion. L’engoueme

189 quinquennale porterait remède à cette perversion. L’ engouement que provoque le constructivisme stalinien constitue au cont

190 ède à cette perversion. L’engouement que provoque le constructivisme stalinien constitue au contraire la contre-épreuve éc

191 constructivisme stalinien constitue au contraire la contre-épreuve éclatante de ce que nous venons d’avancer : parce que

192 onstitue au contraire la contre-épreuve éclatante de ce que nous venons d’avancer : parce que le champ d’absorption est lo

193 la contre-épreuve éclatante de ce que nous venons d’ avancer : parce que le champ d’absorption est loin d’être couvert en R

194 tante de ce que nous venons d’avancer : parce que le champ d’absorption est loin d’être couvert en Russie, parce qu’on peu

195 ce que nous venons d’avancer : parce que le champ d’ absorption est loin d’être couvert en Russie, parce qu’on peut mettre

196 vancer : parce que le champ d’absorption est loin d’ être couvert en Russie, parce qu’on peut mettre tout le monde aux mach

197 ce que de nouveau, et pour un temps, « ça rend », les voilà tous bouche bée devant la plus inhumaine erreur de l’Histoire.

198 ps, « ça rend », les voilà tous bouche bée devant la plus inhumaine erreur de l’Histoire. Tout a commencé par les philosop

199 à tous bouche bée devant la plus inhumaine erreur de l’Histoire. Tout a commencé par les philosophes, le jour où, à la per

200 ous bouche bée devant la plus inhumaine erreur de l’ Histoire. Tout a commencé par les philosophes, le jour où, à la person

201 humaine erreur de l’Histoire. Tout a commencé par les philosophes, le jour où, à la personne créatrice, ils ont substitué p

202 l’Histoire. Tout a commencé par les philosophes, le jour où, à la personne créatrice, ils ont substitué pour les besoins

203 out a commencé par les philosophes, le jour où, à la personne créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs systè

204 , à la personne créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs systèmes l’individu abstrait, l’atome désigné par un

205 nne créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs systèmes l’individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre et

206 ont substitué pour les besoins de leurs systèmes l’ individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre et dépourvu de résis

207 es besoins de leurs systèmes l’individu abstrait, l’ atome désigné par un chiffre et dépourvu de résistance active. Alors l

208 trait, l’atome désigné par un chiffre et dépourvu de résistance active. Alors le travail créateur, seul travail qui n’impl

209 n chiffre et dépourvu de résistance active. Alors le travail créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du lois

210 travail créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification

211 plique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire en figu

212 la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire en figure la plén

213 ication positive mais bien au contraire en figure la plénitude, ce travail véritable a fait place dans les desseins de l’h

214 plénitude, ce travail véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’on s’est m

215 travail véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’on s’est mis à calcule

216 avail véritable a fait place dans les desseins de l’ homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’on s’est mis à calculer a

217 s de l’homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’ on s’est mis à calculer avec les hommes, comme s’ils n’étaient plus de

218 sure et tarife. Et l’on s’est mis à calculer avec les hommes, comme s’ils n’étaient plus des hommes. On les a pris d’ici po

219 hommes, comme s’ils n’étaient plus des hommes. On les a pris d’ici pour les poser là, côte à côte, additionnés, soustraits,

220 étaient plus des hommes. On les a pris d’ici pour les poser là, côte à côte, additionnés, soustraits, multipliés et divisés

221 additionnés, soustraits, multipliés et divisés à l’ infini. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numér

222 l’infini. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des att

223 infini. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attach

224 fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attachements humains, des cha

225 t une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attachements humains, des chaîne

226 de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du trava

227 ciales. Du travailleur on a fait un salarié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel

228 n a fait un salarié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme. Seuls sauron

229 ié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme. Seuls sauront y répondre en p

230 e chômage. Mais la misère présente est un appel à l’ homme. Seuls sauront y répondre en pleine efficacité ceux pour lesquel

231 pleine efficacité ceux pour lesquels il n’est pas de salut hors de cette réalité perpétuellement réparatrice et proprement

232 rpétuellement réparatrice et proprement humaine : la personne. 1. But d’ailleurs de plus en plus irréel, car la mystiqu

233 1. But d’ailleurs de plus en plus irréel, car la mystique du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout conten

234 r la mystique du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 2. Après avoir touché à 107 en 1914.

235 que du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 2. Après avoir touché à 107 en 1914. Nous util

236 Après avoir touché à 107 en 1914. Nous utilisons les chiffres donnés par le Federal Reserve Board d’une part, et d’autre p

237 7 en 1914. Nous utilisons les chiffres donnés par le Federal Reserve Board d’une part, et d’autre part le Harvard Economic

238 Federal Reserve Board d’une part, et d’autre part le Harvard Economic Service. 3. Tels que l’accroissement de l’embauche

239 re part le Harvard Economic Service. 3. Tels que l’ accroissement de l’embauche dans le bâtiment, la construction des voie

240 rd Economic Service. 3. Tels que l’accroissement de l’embauche dans le bâtiment, la construction des voies de communicati

241 Economic Service. 3. Tels que l’accroissement de l’ embauche dans le bâtiment, la construction des voies de communication,

242 . 3. Tels que l’accroissement de l’embauche dans le bâtiment, la construction des voies de communication, ou la création

243 e l’accroissement de l’embauche dans le bâtiment, la construction des voies de communication, ou la création d’innombrable

244 auche dans le bâtiment, la construction des voies de communication, ou la création d’innombrables industries, accessoires

245 t, la construction des voies de communication, ou la création d’innombrables industries, accessoires de celle de l’automob

246 uction des voies de communication, ou la création d’ innombrables industries, accessoires de celle de l’automobile. 4. Car

247 a création d’innombrables industries, accessoires de celle de l’automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du

248 n d’innombrables industries, accessoires de celle de l’automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du profit pa

249 ’innombrables industries, accessoires de celle de l’ automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du profit patro

250 es, accessoires de celle de l’automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du profit patronal s’émousse d’autant

251 e de l’automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du profit patronal s’émousse d’autant plus que la misère gra

252 n contre le scandale du profit patronal s’émousse d’ autant plus que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise.

253 le du profit patronal s’émousse d’autant plus que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise. 5. Nos écrivains c

254 plus que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise. 5. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’u

255 us que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise. 5. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une

256 a crise. 5. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casserole en treize minutes. — « Nous ferons mieux

257 s écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’ une casserole en treize minutes. — « Nous ferons mieux que l’Amérique 

258 role en treize minutes. — « Nous ferons mieux que l’ Amérique ! » a. Rougemont Denis de, « Liberté ou chômage ? », L’Ordr

259 ons mieux que l’Amérique ! » a. Rougemont Denis de , « Liberté ou chômage ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1933, p. 10-15

260 La Légion étrangère soviétique (juin 1933)b Elle est formée d’intelle

261 angère soviétique (juin 1933)b Elle est formée d’ intellectuels français. On serait tenté de décrire les cadres de cette

262 formée d’intellectuels français. On serait tenté de décrire les cadres de cette confrérie dans un style trop facilement c

263 ntellectuels français. On serait tenté de décrire les cadres de cette confrérie dans un style trop facilement comique : don

264 s français. On serait tenté de décrire les cadres de cette confrérie dans un style trop facilement comique : donner, par e

265 aillant tambour-major et Nizan sergent recruteur. Le sujet est plus grave. Non pas du point de vue de la politique, car le

266 Le sujet est plus grave. Non pas du point de vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux l

267 sujet est plus grave. Non pas du point de vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur

268 ave. Non pas du point de vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur intelligentsia, ma

269 s du point de vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur intelligentsia, mais du poin

270 intelligentsia, mais du point de vue plus profond de l’activité propre des intellectuels. L’adhésion au soviétisme d’un ce

271 elligentsia, mais du point de vue plus profond de l’ activité propre des intellectuels. L’adhésion au soviétisme d’un certa

272 s profond de l’activité propre des intellectuels. L’ adhésion au soviétisme d’un certain nombre d’« hommes de pensée » résu

273 ropre des intellectuels. L’adhésion au soviétisme d’ un certain nombre d’« hommes de pensée » résulte, à notre sens, d’une

274 els. L’adhésion au soviétisme d’un certain nombre d’ « hommes de pensée » résulte, à notre sens, d’une psychose de démissio

275 sion au soviétisme d’un certain nombre d’« hommes de pensée » résulte, à notre sens, d’une psychose de démission. Survenan

276 bre d’« hommes de pensée » résulte, à notre sens, d’ une psychose de démission. Survenant au moment précis de l’histoire où

277 de pensée » résulte, à notre sens, d’une psychose de démission. Survenant au moment précis de l’histoire où l’esprit doit

278 psychose de démission. Survenant au moment précis de l’histoire où l’esprit doit entrer en force dans un monde abandonné d

279 chose de démission. Survenant au moment précis de l’ histoire où l’esprit doit entrer en force dans un monde abandonné depu

280 sion. Survenant au moment précis de l’histoire où l’ esprit doit entrer en force dans un monde abandonné depuis des siècles

281 orce dans un monde abandonné depuis des siècles à l’ oppression des déterminismes collectifs, cette démission constitue un

282 rement antirévolutionnaire. À ce titre, elle vaut l’ examen. Tentons de formuler ici quelques-unes des raisons, fort comple

283 ionnaire. À ce titre, elle vaut l’examen. Tentons de formuler ici quelques-unes des raisons, fort complexes, de ce que nou

284 er ici quelques-unes des raisons, fort complexes, de ce que nous nommerons le défaitisme révolutionnaire en France. 1° R

285 raisons, fort complexes, de ce que nous nommerons le défaitisme révolutionnaire en France. 1° Raisons sentimentales B

286 ons sentimentales Beaucoup de gens sentent que les injustices dont ils sont chaque jour témoins ou victimes révèlent un

287 jour témoins ou victimes révèlent un vice profond de la société actuelle. De là à se dire révolutionnaire, il n’y a qu’un

288 r témoins ou victimes révèlent un vice profond de la société actuelle. De là à se dire révolutionnaire, il n’y a qu’un pas

289 révèlent un vice profond de la société actuelle. De là à se dire révolutionnaire, il n’y a qu’un pas, qu’un accès de mauv

290 révolutionnaire, il n’y a qu’un pas, qu’un accès de mauvaise humeur. Mais de là à prendre une conscience active de la rév

291 a qu’un pas, qu’un accès de mauvaise humeur. Mais de là à prendre une conscience active de la révolution, de là à concevoi

292 umeur. Mais de là à prendre une conscience active de la révolution, de là à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni

293 ur. Mais de là à prendre une conscience active de la révolution, de là à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni sc

294 à prendre une conscience active de la révolution, de là à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni science ni bon se

295 il y a un abîme. Ni science ni bon sens ne seront d’ aucune aide pour le traverser. Il faut un saut, il faut un acte, il fa

296 science ni bon sens ne seront d’aucune aide pour le traverser. Il faut un saut, il faut un acte, il faut un élan créateur

297 créateur. Mais cet acte, dans lequel nous voyons l’ essentiel de la révolution, suppose et pose la personne, définie comme

298 ais cet acte, dans lequel nous voyons l’essentiel de la révolution, suppose et pose la personne, définie comme l’individu

299 cet acte, dans lequel nous voyons l’essentiel de la révolution, suppose et pose la personne, définie comme l’individu eng

300 ons l’essentiel de la révolution, suppose et pose la personne, définie comme l’individu engagé dans le conflit créateur6.

301 ution, suppose et pose la personne, définie comme l’ individu engagé dans le conflit créateur6. À cet engagement personnel,

302 la personne, définie comme l’individu engagé dans le conflit créateur6. À cet engagement personnel, nos révoltés préfèrent

303 cet engagement personnel, nos révoltés préfèrent l’ engagement dans un parti. C’est bien plus sûr et c’est moins fatigant.

304 « Il existe une doctrine réputée révolutionnaire, le marxisme. Or, je veux une révolution. Donc, je me fais marxiste. » Qu

305 ce. J’ai entendu vingt fois ce raisonnement, dans la bouche, il est vrai, de personnes que leur ignorance du marxisme excu

306 ois ce raisonnement, dans la bouche, il est vrai, de personnes que leur ignorance du marxisme excusait en partie. On croit

307 On croit toujours vrai ce qui a l’air simple, et le moins qu’on puisse dire de notre syllogisme, c’est qu’il est simple.

308 qui a l’air simple, et le moins qu’on puisse dire de notre syllogisme, c’est qu’il est simple. Il n’entraîne pas même l’ac

309 e, c’est qu’il est simple. Il n’entraîne pas même l’ achat du Capital. Quantité de petits catéchismes du marxiste amateur f

310 n’entraîne pas même l’achat du Capital. Quantité de petits catéchismes du marxiste amateur fourniront le bagage d’argumen

311 petits catéchismes du marxiste amateur fourniront le bagage d’arguments nécessaires. Et voilà une question réglée, et une

312 échismes du marxiste amateur fourniront le bagage d’ arguments nécessaires. Et voilà une question réglée, et une conscience

313 à ses petits papiers. Quitte à larder ses écrits de vocables orthodoxes tels que superstructure, prolétariat, koulak ou r

314 cor, on pourra revenir aux complaisances égoïstes de naguère et de toujours. Tout est pur aux « petits purs ». Laissons ce

315 revenir aux complaisances égoïstes de naguère et de toujours. Tout est pur aux « petits purs ». Laissons cela, on se guér

316  ». Laissons cela, on se guérit toujours trop tôt de ses vingt ans. Il y a plus grave, et chez des hommes dignes de sympat

317 ans. Il y a plus grave, et chez des hommes dignes de sympathie. Les classes 18 à 20, en particulier, nous offrent de fréqu

318 us grave, et chez des hommes dignes de sympathie. Les classes 18 à 20, en particulier, nous offrent de fréquents exemples d

319 Les classes 18 à 20, en particulier, nous offrent de fréquents exemples de « conversion » au soviétisme considéré comme un

320 n particulier, nous offrent de fréquents exemples de « conversion » au soviétisme considéré comme une promesse nouvelle de

321 soviétisme considéré comme une promesse nouvelle de communion humaine. On s’en voudrait de condamner en trois formules un

322 e nouvelle de communion humaine. On s’en voudrait de condamner en trois formules une démarche qui entraîne à l’origine not

323 ner en trois formules une démarche qui entraîne à l’ origine notre adhésion profonde. Ils n’ont cure des doctrines, disent-

324 doctrines, disent-ils, ils cherchent des hommes. L’ URSS, qu’ils connaissent par ses films, offre à leur rêve toutes les p

325 nnaissent par ses films, offre à leur rêve toutes les possibilités de contact humain dont le monde bourgeois nous prive. Ma

326 films, offre à leur rêve toutes les possibilités de contact humain dont le monde bourgeois nous prive. Mais quoi ? les ho

327 ve toutes les possibilités de contact humain dont le monde bourgeois nous prive. Mais quoi ? les hommes qu’il faut aimer s

328 n dont le monde bourgeois nous prive. Mais quoi ? les hommes qu’il faut aimer sont toujours ceux d’ici, et c’est cela qui s

329 rrait toutefois défendre cet exotisme sentimental d’ un nouveau genre, si la nostalgie qu’il nourrit avait un objet réel ;

330 e cet exotisme sentimental d’un nouveau genre, si la nostalgie qu’il nourrit avait un objet réel ; si véritablement le com

331 il nourrit avait un objet réel ; si véritablement le communisme russe donnait aux hommes un lieu de communion. Mais il y a

332 nt le communisme russe donnait aux hommes un lieu de communion. Mais il y a le marxisme. Le « communisant » français peut

333 nait aux hommes un lieu de communion. Mais il y a le marxisme. Le « communisant » français peut l’ignorer ; le brigadier d

334 es un lieu de communion. Mais il y a le marxisme. Le « communisant » français peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non.

335 y a le marxisme. Le « communisant » français peut l’ ignorer ; le brigadier de choc, non. Le marxisme est une soumission au

336 sme. Le « communisant » français peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non. Le marxisme est une soumission aux faits, aux

337 munisant » français peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non. Le marxisme est une soumission aux faits, aux faits matéri

338 nçais peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non. Le marxisme est une soumission aux faits, aux faits matériels s’entend,

339 nd, aux déterminismes matériels. Or, il n’y a pas de communion possible entre des objets. Communier est le fait des esprit

340 ommunion possible entre des objets. Communier est le fait des esprits créateurs, c’est un mode de contact qui leur est pro

341 est le fait des esprits créateurs, c’est un mode de contact qui leur est propre, tout de même que le choc est le mode de

342 de contact qui leur est propre, tout de même que le choc est le mode de contact propre aux corps solides. À quelles subti

343 qui leur est propre, tout de même que le choc est le mode de contact propre aux corps solides. À quelles subtilités « dial

344 est propre, tout de même que le choc est le mode de contact propre aux corps solides. À quelles subtilités « dialectiques

345 elles subtilités « dialectiques », à peine dignes d’ une bourgeoise Sorbonne, devra-t-on faire appel pour nous persuader qu

346 e, devra-t-on faire appel pour nous persuader que la religion de la matière introduit à la connaissance des cœurs ? 2°

347 n faire appel pour nous persuader que la religion de la matière introduit à la connaissance des cœurs ? 2° Raisons phil

348 aire appel pour nous persuader que la religion de la matière introduit à la connaissance des cœurs ? 2° Raisons philoso

349 rsuader que la religion de la matière introduit à la connaissance des cœurs ? 2° Raisons philosophiques C’est la bou

350 des cœurs ? 2° Raisons philosophiques C’est la bourgeoisie qui, la première, a pris au sérieux la matière, par suite

351 a bourgeoisie qui, la première, a pris au sérieux la matière, par suite la science et les faits, par suite les lois, polic

352 première, a pris au sérieux la matière, par suite la science et les faits, par suite les lois, polices, servitudes, déterm

353 is au sérieux la matière, par suite la science et les faits, par suite les lois, polices, servitudes, déterminismes et autr

354 ère, par suite la science et les faits, par suite les lois, polices, servitudes, déterminismes et autres déchets de l’intel

355 ices, servitudes, déterminismes et autres déchets de l’intelligence créatrice. Tout cela jalonnant les étapes d’une retrai

356 s, servitudes, déterminismes et autres déchets de l’ intelligence créatrice. Tout cela jalonnant les étapes d’une retraite,

357 de l’intelligence créatrice. Tout cela jalonnant les étapes d’une retraite, prétendue stratégique, de l’esprit. Hegel met

358 ligence créatrice. Tout cela jalonnant les étapes d’ une retraite, prétendue stratégique, de l’esprit. Hegel met d’abord l’

359 les étapes d’une retraite, prétendue stratégique, de l’esprit. Hegel met d’abord l’esprit au service de l’État ; puis Marx

360 étapes d’une retraite, prétendue stratégique, de l’ esprit. Hegel met d’abord l’esprit au service de l’État ; puis Marx à

361 endue stratégique, de l’esprit. Hegel met d’abord l’ esprit au service de l’État ; puis Marx à celui des « faits » et de la

362 e l’esprit. Hegel met d’abord l’esprit au service de l’État ; puis Marx à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin

363 ’esprit. Hegel met d’abord l’esprit au service de l’ État ; puis Marx à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin St

364 ce de l’État ; puis Marx à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin Staline le réduit à un rôle publicitaire, bien

365 de l’État ; puis Marx à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin Staline le réduit à un rôle publicitaire, bientôt

366 es « faits » et de la « matière » ; enfin Staline le réduit à un rôle publicitaire, bientôt négligeable, au service de la

367 ôle publicitaire, bientôt négligeable, au service de la Production divinisée. Telle est la « ligne générale » de la démiss

368 publicitaire, bientôt négligeable, au service de la Production divinisée. Telle est la « ligne générale » de la démission

369 au service de la Production divinisée. Telle est la « ligne générale » de la démission philosophique. Nombreux sont, parm

370 uction divinisée. Telle est la « ligne générale » de la démission philosophique. Nombreux sont, parmi nos penseurs salarié

371 ion divinisée. Telle est la « ligne générale » de la démission philosophique. Nombreux sont, parmi nos penseurs salariés,

372 s penseurs salariés, ceux qui prennent au sérieux la mythologie du déterminisme historique et économique, dépôt honteux du

373 nt, ils n’ont aucune raison sérieuse pour refuser le marxisme-léninisme. (Professionnellement, par contre, ils en ont quel

374 nellement, par contre, ils en ont quelques-unes.) Le « monde d’objets » dans lequel la philosophie moderne s’est enfermée

375 par contre, ils en ont quelques-unes.) Le « monde d’ objets » dans lequel la philosophie moderne s’est enfermée ne comporte

376 quelques-unes.) Le « monde d’objets » dans lequel la philosophie moderne s’est enfermée ne comporte plus d’autre liberté,

377 ilosophie moderne s’est enfermée ne comporte plus d’ autre liberté, pour l’esprit de ses inventeurs, que celle du renonceme

378 t enfermée ne comporte plus d’autre liberté, pour l’ esprit de ses inventeurs, que celle du renoncement et du suicide. La p

379 e ne comporte plus d’autre liberté, pour l’esprit de ses inventeurs, que celle du renoncement et du suicide. La plupart de

380 ement et du suicide. La plupart de ces fabricants de « forces économiques » sont conscients de leur démission spirituelle.

381 ricants de « forces économiques » sont conscients de leur démission spirituelle. D’où la tristesse qu’ils répandent sur l’

382  » sont conscients de leur démission spirituelle. D’ où la tristesse qu’ils répandent sur l’époque. Et leur seul baume, c’e

383 nt conscients de leur démission spirituelle. D’où la tristesse qu’ils répandent sur l’époque. Et leur seul baume, c’est de

384 irituelle. D’où la tristesse qu’ils répandent sur l’ époque. Et leur seul baume, c’est de la voir partagée par tous les mal

385 répandent sur l’époque. Et leur seul baume, c’est de la voir partagée par tous les malheureux qui s’en vont répétant : « L

386 andent sur l’époque. Et leur seul baume, c’est de la voir partagée par tous les malheureux qui s’en vont répétant : « Les

387 ur seul baume, c’est de la voir partagée par tous les malheureux qui s’en vont répétant : « Les faits sont les faits, et au

388 ar tous les malheureux qui s’en vont répétant : «  Les faits sont les faits, et aucune idéologie ne pourra jamais nous libér

389 heureux qui s’en vont répétant : « Les faits sont les faits, et aucune idéologie ne pourra jamais nous libérer de leurs iné

390 et aucune idéologie ne pourra jamais nous libérer de leurs inéluctables conséquences. » Du bourgeois positiviste au marxis

391 e sans heurt ni saut, par une simple accélération de chute. La trahison à l’esprit date peut-être de l’invention des lois

392 rt ni saut, par une simple accélération de chute. La trahison à l’esprit date peut-être de l’invention des lois économique

393 r une simple accélération de chute. La trahison à l’ esprit date peut-être de l’invention des lois économiques ; assurément

394 n de chute. La trahison à l’esprit date peut-être de l’invention des lois économiques ; assurément, de leur divinisation.

395 e chute. La trahison à l’esprit date peut-être de l’ invention des lois économiques ; assurément, de leur divinisation. Le

396 de l’invention des lois économiques ; assurément, de leur divinisation. Le marxisme a simplement tiré toutes les conséquen

397 s économiques ; assurément, de leur divinisation. Le marxisme a simplement tiré toutes les conséquences pratiques de cette

398 ivinisation. Le marxisme a simplement tiré toutes les conséquences pratiques de cette idéologie typiquement bourgeoise. C’e

399 simplement tiré toutes les conséquences pratiques de cette idéologie typiquement bourgeoise. C’est là ce qu’on appelle sa

400 x des mystiques. Ils sont rares : ils ont compris le marxisme. Ils considèrent avec dédain les camarades qui s’excitent su

401 compris le marxisme. Ils considèrent avec dédain les camarades qui s’excitent sur les mots d’ordre du parti, et avec pitié

402 rent avec dédain les camarades qui s’excitent sur les mots d’ordre du parti, et avec pitié les idéalistes qui parlent encor

403 tent sur les mots d’ordre du parti, et avec pitié les idéalistes qui parlent encore de l’esprit et de la personne. Ils repo

404 , et avec pitié les idéalistes qui parlent encore de l’esprit et de la personne. Ils repoussent tout ce qui suppose une « 

405 t avec pitié les idéalistes qui parlent encore de l’ esprit et de la personne. Ils repoussent tout ce qui suppose une « act

406 les idéalistes qui parlent encore de l’esprit et de la personne. Ils repoussent tout ce qui suppose une « actualité » de

407 s idéalistes qui parlent encore de l’esprit et de la personne. Ils repoussent tout ce qui suppose une « actualité » de la

408 repoussent tout ce qui suppose une « actualité » de la pensée : ils croient à l’Histoire. Ils veulent que l’esprit se per

409 poussent tout ce qui suppose une « actualité » de la pensée : ils croient à l’Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde

410 se une « actualité » de la pensée : ils croient à l’ Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde dans l’époque collectivist

411 ensée : ils croient à l’Histoire. Ils veulent que l’ esprit se perde dans l’époque collectiviste, afin de se retrouver plus

412 ’Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde dans l’ époque collectiviste, afin de se retrouver plus tard, après quelques s

413 point leur goût, disent-ils, mais une nécessité. La matière, à les entendre, n’est pas ce que nous croyons. C’est quelque

414 ût, disent-ils, mais une nécessité. La matière, à les entendre, n’est pas ce que nous croyons. C’est quelque chose comme… c

415 C’est quelque chose comme… ce que nous appelions l’ esprit, la réalité réelle. Ils sont tolérants et doux, non dépourvus d

416 lque chose comme… ce que nous appelions l’esprit, la réalité réelle. Ils sont tolérants et doux, non dépourvus de ce sadis

417 réelle. Ils sont tolérants et doux, non dépourvus de ce sadisme qui marque les humanitaires. Ils nous traitent d’idéaliste

418 s et doux, non dépourvus de ce sadisme qui marque les humanitaires. Ils nous traitent d’idéalistes. En réalité, ils rêvent.

419 me qui marque les humanitaires. Ils nous traitent d’ idéalistes. En réalité, ils rêvent. Leurs esprits se perdent dans un s

420 e radicalement inactuel. Ils pensent par périodes de mille ans. Ils sont mélancoliques : c’est encore la tristesse de la r

421 mille ans. Ils sont mélancoliques : c’est encore la tristesse de la retraite et du désistement de l’esprit. Défaitisme, e

422 ls sont mélancoliques : c’est encore la tristesse de la retraite et du désistement de l’esprit. Défaitisme, essentielle in

423 sont mélancoliques : c’est encore la tristesse de la retraite et du désistement de l’esprit. Défaitisme, essentielle inact

424 ore la tristesse de la retraite et du désistement de l’esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la pensée, telles so

425 la tristesse de la retraite et du désistement de l’ esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la pensée, telles sont

426 de l’esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la pensée, telles sont en définitive les caractéristiques de l’intell

427 l’esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la pensée, telles sont en définitive les caractéristiques de l’intellige

428 actualité de la pensée, telles sont en définitive les caractéristiques de l’intelligentsia communisante. Quand l’esprit ne

429 e, telles sont en définitive les caractéristiques de l’intelligentsia communisante. Quand l’esprit ne croit plus à sa libe

430 telles sont en définitive les caractéristiques de l’ intelligentsia communisante. Quand l’esprit ne croit plus à sa liberté

431 ristiques de l’intelligentsia communisante. Quand l’ esprit ne croit plus à sa liberté créatrice, il n’en a plus (Berdiaev)

432 ît nécessairement comme un mensonge (Keyserling). L’ intelligence n’a plus alors qu’à se mettre au service des nécessités «

433 telluriques » qu’elle avait pour mission héroïque de surmonter. Trop longtemps elle a cru pouvoir les ignorer (spiritualis

434 e de surmonter. Trop longtemps elle a cru pouvoir les ignorer (spiritualisme). Par un funeste et naturel retour elle risque

435 funeste et naturel retour elle risque aujourd’hui de succomber sous leur poids — littéralement —, terrassée (matérialisme)

436 ialisme). Antithèse en elle-même aussi fausse que la thèse, la seule vérité résidant dans leur conflit nécessaire, assumé

437 Antithèse en elle-même aussi fausse que la thèse, la seule vérité résidant dans leur conflit nécessaire, assumé en pleine

438 é en pleine conscience. Telle sera notre position d’ attaque vis-à-vis des intellectuels qui se prétendent « aux côtés du p

439 mission particulière, mais encore vous trahissez le prolétariat. Il était en droit d’attendre de vous cette puissance lib

440 vous trahissez le prolétariat. Il était en droit d’ attendre de vous cette puissance libératrice dont la bourgeoisie l’a f

441 ssez le prolétariat. Il était en droit d’attendre de vous cette puissance libératrice dont la bourgeoisie l’a frustré : l’

442 attendre de vous cette puissance libératrice dont la bourgeoisie l’a frustré : l’esprit de création, l’esprit de liberté.

443 s cette puissance libératrice dont la bourgeoisie l’ a frustré : l’esprit de création, l’esprit de liberté. Et vous venez l

444 nce libératrice dont la bourgeoisie l’a frustré : l’ esprit de création, l’esprit de liberté. Et vous venez lui dire que ça

445 atrice dont la bourgeoisie l’a frustré : l’esprit de création, l’esprit de liberté. Et vous venez lui dire que ça n’existe

446 a bourgeoisie l’a frustré : l’esprit de création, l’ esprit de liberté. Et vous venez lui dire que ça n’existe pas. À vous

447 isie l’a frustré : l’esprit de création, l’esprit de liberté. Et vous venez lui dire que ça n’existe pas. À vous voir, on

448 nez lui dire que ça n’existe pas. À vous voir, on le croirait presque ! Votre démission est acceptée. » 6. Sur ces fond

449 ceptée. » 6. Sur ces fondements philosophiques de L’Ordre nouveau, voir les développements que nous donnerons prochaine

450 ondements philosophiques de L’Ordre nouveau, voir les développements que nous donnerons prochainement dans un volume sur L’

451 e nous donnerons prochainement dans un volume sur L’ Acte et la Personne. b. Rougemont Denis de, « La Légion étrangère so

452 nerons prochainement dans un volume sur L’Acte et la Personne. b. Rougemont Denis de, « La Légion étrangère soviétique »

453 e sur L’Acte et la Personne. b. Rougemont Denis de , « La Légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, juin 193

454 L’Acte et la Personne. b. Rougemont Denis de, «  La Légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, juin 1933, p. 

455 peut pas leur en vouloir. Il y a des gens qui ont le cœur à gauche et qui croient y voir une indication politique : c’est

456 voir une indication politique : c’est une espèce de fétichisme sentimental. (Voir Lévy-Brühl : La Mentalité primitive.) I

457 èce de fétichisme sentimental. (Voir Lévy-Brühl : La Mentalité primitive.) Il y a quelques vieux proudhoniens : c’est un m

458 c nous, 23 ter, boulevard Brune.) Il y a quantité de gens que l’aspect financier du capitalisme effraye ou indigne, mais q

459 er, boulevard Brune.) Il y a quantité de gens que l’ aspect financier du capitalisme effraye ou indigne, mais qui ne veulen

460 e, mais qui ne veulent pas pour autant renoncer à la « culture » bourgeoise ni au pavillon de banlieue. « Avec ce que je d

461 noncer à la « culture » bourgeoise ni au pavillon de banlieue. « Avec ce que je dois au proprio, je pourrais payer des étu

462 o, je pourrais payer des études à mon fils ! » Or le fils rêve d’être notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans for

463 s payer des études à mon fils ! » Or le fils rêve d’ être notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans force pour conce

464 ! » Or le fils rêve d’être notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans force pour concevoir l’ordre. Ni l’infamie, ni

465 Or le fils rêve d’être notaire. Ils souffrent de l’ injustice, mais sans force pour concevoir l’ordre. Ni l’infamie, ni l’

466 nt de l’injustice, mais sans force pour concevoir l’ ordre. Ni l’infamie, ni l’utopie ! disent-ils. Entendons — et c’est la

467 stice, mais sans force pour concevoir l’ordre. Ni l’ infamie, ni l’utopie ! disent-ils. Entendons — et c’est la véritable d

468 ns force pour concevoir l’ordre. Ni l’infamie, ni l’ utopie ! disent-ils. Entendons — et c’est la véritable définition du c

469 e, ni l’utopie ! disent-ils. Entendons — et c’est la véritable définition du centrisme — qu’ils se tiennent à égale distan

470 u centrisme — qu’ils se tiennent à égale distance de la participation et de l’action, de l’assiette au beurre et de la rév

471 entrisme — qu’ils se tiennent à égale distance de la participation et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolu

472 tiennent à égale distance de la participation et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position

473 ennent à égale distance de la participation et de l’ action, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position « 

474 gale distance de la participation et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position « pratique »

475 e distance de la participation et de l’action, de l’ assiette au beurre et de la révolution. Seule position « pratique », a

476 pation et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position « pratique », affirment-ils, non sans u

477 ion et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position « pratique », affirment-ils, non sans une

478 titudes proprement socialistes : vouloir réformer le capitalisme en louchant vers les thèses marxistes ; vouloir préparer

479 vouloir réformer le capitalisme en louchant vers les thèses marxistes ; vouloir préparer une révolution en louchant vers «

480 ouloir préparer une révolution en louchant vers «  l’ aisance » bourgeoise, — on chercherait en vain quelle est la plus inac

481 » bourgeoise, — on chercherait en vain quelle est la plus inactuelle : la décision « pratique » appartient aux fascismes.

482 ercherait en vain quelle est la plus inactuelle : la décision « pratique » appartient aux fascismes. Il est grand temps —

483 grand temps — s’il en est temps encore — qu’on se le dise parmi les camarades : quand on s’avance dans la vie politique sa

484 s’il en est temps encore — qu’on se le dise parmi les camarades : quand on s’avance dans la vie politique sans autre intent

485 dise parmi les camarades : quand on s’avance dans la vie politique sans autre intention claire que de prendre toujours à g

486 la vie politique sans autre intention claire que de prendre toujours à gauche, on arrive fatalement devant la Banque d’Ét

487 re toujours à gauche, on arrive fatalement devant la Banque d’État. Juste à temps pour voir se fermer les guichets, aux so

488 s à gauche, on arrive fatalement devant la Banque d’ État. Juste à temps pour voir se fermer les guichets, aux sons du Hors

489 Banque d’État. Juste à temps pour voir se fermer les guichets, aux sons du Horst-Wessel-Lied. c. Rougemont Denis de, « 

490 sons du Horst-Wessel-Lied. c. Rougemont Denis de , « Pourquoi ils sont socialistes », L’Ordre nouveau, Paris, juillet 1

491 Spirituel d’abord (juillet 1933)d e I. —  La révolution n’est pas, contrairement à ce que pense le grand public, l

492 évolution n’est pas, contrairement à ce que pense le grand public, le résultat d’un déterminisme économique et social. Ell

493 as, contrairement à ce que pense le grand public, le résultat d’un déterminisme économique et social. Elle est, d’abord, l

494 ement à ce que pense le grand public, le résultat d’ un déterminisme économique et social. Elle est, d’abord, l’acte qui cr

495 rminisme économique et social. Elle est, d’abord, l’ acte qui crée de nouvelles déterminations, qui, par suite, bouleverse

496 que et social. Elle est, d’abord, l’acte qui crée de nouvelles déterminations, qui, par suite, bouleverse les anciennes dé

497 velles déterminations, qui, par suite, bouleverse les anciennes déterminations, en un mot, l’acte qui libère. Le désordre d

498 uleverse les anciennes déterminations, en un mot, l’ acte qui libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d’abo

499 nes déterminations, en un mot, l’acte qui libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d’abord tout matériel. I

500 mot, l’acte qui libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d’abord tout matériel. Il est dans « les apparenc

501 ous apparaît d’abord tout matériel. Il est dans «  les apparences actuelles ». Contre ce désordre notre attitude est celle d

502 es ». Contre ce désordre notre attitude est celle d’ un refus total. Mais rompre avec ces apparences, ce n’est pas encore f

503 encore s’attaquer aux racines vives du désordre. La seule rupture véritable, efficace, est celle que nous opérons au cœur

504 œur même du système régnant. Que trouvons-nous, à l’ origine permanente des erreurs qui, depuis vingt, ans, nous ont valu l

505 des erreurs qui, depuis vingt, ans, nous ont valu la guerre, le chômage et les dictatures ? Nous trouvons une certaine att

506 qui, depuis vingt, ans, nous ont valu la guerre, le chômage et les dictatures ? Nous trouvons une certaine attitude humai

507 ingt, ans, nous ont valu la guerre, le chômage et les dictatures ? Nous trouvons une certaine attitude humaine. Cette attit

508 , matérialiste et abstraite à la fois. Elle donne la primauté à l’avoir sur l’être, l’anonyme sur le personnel, à l’irresp

509 et abstraite à la fois. Elle donne la primauté à l’ avoir sur l’être, l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le

510 e à la fois. Elle donne la primauté à l’avoir sur l’ être, l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le responsable

511 ois. Elle donne la primauté à l’avoir sur l’être, l’ anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la m

512 e la primauté à l’avoir sur l’être, l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la masse et à l’in

513 l’avoir sur l’être, l’anonyme sur le personnel, à l’ irresponsable sur le responsable, à la masse et à l’individu abstrait

514 l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la masse et à l’individu abstrait sur la personne conc

515 ersonnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la masse et à l’individu abstrait sur la personne concrète. Machiniste e

516 irresponsable sur le responsable, à la masse et à l’ individu abstrait sur la personne concrète. Machiniste et productivist

517 ponsable, à la masse et à l’individu abstrait sur la personne concrète. Machiniste et productiviste, elle consacre la pire

518 crète. Machiniste et productiviste, elle consacre la pire gradation qu’une « civilisation » ait imposée à l’homme. Si nous

519 e gradation qu’une « civilisation » ait imposée à l’ homme. Si nous refusons « l’ordre » établi, nous ne refusons pas moins

520 ation » ait imposée à l’homme. Si nous refusons «  l’ ordre » établi, nous ne refusons pas moins les « révolutions » établie

521 ns « l’ordre » établi, nous ne refusons pas moins les « révolutions » établies, également soumises au primat de la masse, à

522 olutions » établies, également soumises au primat de la masse, à l’anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’h

523 tions » établies, également soumises au primat de la masse, à l’anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’homm

524 lies, également soumises au primat de la masse, à l’ anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’homme est autre

525 rimat de la masse, à l’anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’homme est autre chose qu’une unité de compte,

526 at de la masse, à l’anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’homme est autre chose qu’une unité de compte, un

527 onymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’ homme est autre chose qu’une unité de compte, un ventre ou un électeur

528 e. Pour nous l’homme est autre chose qu’une unité de compte, un ventre ou un électeur. Avec toute attitude idéologique qui

529 eur. Avec toute attitude idéologique qui entraîne la destruction de la personne, il est nécessaire de rompre. Tel est pour

530 attitude idéologique qui entraîne la destruction de la personne, il est nécessaire de rompre. Tel est pour nous le premie

531 titude idéologique qui entraîne la destruction de la personne, il est nécessaire de rompre. Tel est pour nous le premier a

532 la destruction de la personne, il est nécessaire de rompre. Tel est pour nous le premier acte : spirituel.   II. — Quan

533 tés. Bien au contraire. Il y a eu, en ce domaine, de grandes trahisons. Ce mot d’esprit a couvert de douteuses marchandise

534 a eu, en ce domaine, de grandes trahisons. Ce mot d’ esprit a couvert de douteuses marchandises, et l’activité spirituelle

535 , de grandes trahisons. Ce mot d’esprit a couvert de douteuses marchandises, et l’activité spirituelle a pu paraître le pr

536 d’esprit a couvert de douteuses marchandises, et l’ activité spirituelle a pu paraître le privilège d’une caste, d’un nive

537 handises, et l’activité spirituelle a pu paraître le privilège d’une caste, d’un niveau de fortune, d’une qualité de cultu

538 l’activité spirituelle a pu paraître le privilège d’ une caste, d’un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’esprit

539 irituelle a pu paraître le privilège d’une caste, d’ un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’esprit a fini par êt

540 pu paraître le privilège d’une caste, d’un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’esprit a fini par être conservat

541 le privilège d’une caste, d’un niveau de fortune, d’ une qualité de culture. L’esprit a fini par être conservateur. Trop on

542 ’une caste, d’un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’esprit a fini par être conservateur. Trop ont un intérêt p

543 d’un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’ esprit a fini par être conservateur. Trop ont un intérêt précis à conf

544 servateur. Trop ont un intérêt précis à confondre l’ ordre véritable avec le statu quo. L’esprit n’est pas non plus pour n

545 intérêt précis à confondre l’ordre véritable avec le statu quo. L’esprit n’est pas non plus pour nous cette forteresse pr

546 à confondre l’ordre véritable avec le statu quo. L’ esprit n’est pas non plus pour nous cette forteresse protégée, qui ne

547 qui ne veut, qui ne peut plus rien risquer. Entre le spirituel et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’une totale res

548 ne peut plus rien risquer. Entre le spirituel et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’une totale responsabilité. Qua

549 e le spirituel et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’une totale responsabilité. Quand nous disons « spirituel d’abo

550 rituel et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’ une totale responsabilité. Quand nous disons « spirituel d’abord », no

551 Nous disons « spirituel ». Cet adjectif qualifie l’ acte personnel, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’homme,

552 el, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’ homme, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté.

553 -à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’homme, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté. On nous a

554 qu’il y a de plus humain dans l’homme, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté. On nous a reproché

555 umain dans l’homme, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté. On nous a reproché de ne pas définir la

556 , le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté. On nous a reproché de ne pas définir la personne qui est

557 fondement réel de sa liberté. On nous a reproché de ne pas définir la personne qui est à l’origine de toute notre constru

558 sa liberté. On nous a reproché de ne pas définir la personne qui est à l’origine de toute notre construction. Répétons do

559 reproché de ne pas définir la personne qui est à l’ origine de toute notre construction. Répétons donc que pour nous : la

560 de ne pas définir la personne qui est à l’origine de toute notre construction. Répétons donc que pour nous : la personne c

561 notre construction. Répétons donc que pour nous : la personne c’est l’individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qu

562 . Répétons donc que pour nous : la personne c’est l’ individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’

563 r nous : la personne c’est l’individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’acte, — cet acte provoq

564 ns le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’ acte, — cet acte provoquant un conflit et un risque nouveaux, générate

565 ant un conflit et un risque nouveaux, générateurs de créations nouvelles. L’acte et la personne apparaissent ainsi indivis

566 que nouveaux, générateurs de créations nouvelles. L’ acte et la personne apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondem

567 ux, générateurs de créations nouvelles. L’acte et la personne apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement de tou

568 personne apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement de toute dignité humaine. Ceci posé, nous constatons immédi

569 raissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement de toute dignité humaine. Ceci posé, nous constatons immédiatement que,

570 , lorsqu’on édifie un système et un ordre : A) si l’ on ne part pas de l’acte, on ne part pas du tout ; B) si l’on ne part

571 e un système et un ordre : A) si l’on ne part pas de l’acte, on ne part pas du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite

572 n système et un ordre : A) si l’on ne part pas de l’ acte, on ne part pas du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de

573 art pas de l’acte, on ne part pas du tout ; B) si l’ on ne part pas tout de suite de l’acte, on ne partira jamais. Tel est

574 as du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de l’acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de

575 du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de l’ acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’O

576 de suite de l’acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes c

577 l’acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes convaincus q

578 acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes convaincus que

579 rtira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes convaincus que si le principe

580 nouveau. D’une part nous sommes convaincus que si le principe de toute liberté humaine ne se trouve pas à l’origine d’un s

581 ne part nous sommes convaincus que si le principe de toute liberté humaine ne se trouve pas à l’origine d’un système, il n

582 ncipe de toute liberté humaine ne se trouve pas à l’ origine d’un système, il ne se trouvera pas non plus dans ses conséque

583 oute liberté humaine ne se trouve pas à l’origine d’ un système, il ne se trouvera pas non plus dans ses conséquences prati

584 ction. Nous tenons donc pour une nécessité vitale de passer, dès maintenant, à la construction d’un ordre qui implique la

585 une nécessité vitale de passer, dès maintenant, à la construction d’un ordre qui implique la rupture totale avec le désord

586 tale de passer, dès maintenant, à la construction d’ un ordre qui implique la rupture totale avec le désordre régnant. Nous

587 tenant, à la construction d’un ordre qui implique la rupture totale avec le désordre régnant. Nous nous engageons donc dan

588 on d’un ordre qui implique la rupture totale avec le désordre régnant. Nous nous engageons donc dans une lutte réelle dont

589 us nous engageons donc dans une lutte réelle dont l’ objet n’est autre que de soumettre les institutions aux exigences vita

590 ans une lutte réelle dont l’objet n’est autre que de soumettre les institutions aux exigences vitales de la personne concr

591 réelle dont l’objet n’est autre que de soumettre les institutions aux exigences vitales de la personne concrète.   IV — Au

592 soumettre les institutions aux exigences vitales de la personne concrète.   IV — Aucune confusion ne nous paraît dès lors

593 umettre les institutions aux exigences vitales de la personne concrète.   IV — Aucune confusion ne nous paraît dès lors po

594 confusion ne nous paraît dès lors possible entre le ressort spirituel de L’Ordre nouveau et l’esprit bourgeois ou libéral

595 raît dès lors possible entre le ressort spirituel de L’Ordre nouveau et l’esprit bourgeois ou libéral. Aucune confusion no

596 entre le ressort spirituel de L’Ordre nouveau et l’ esprit bourgeois ou libéral. Aucune confusion non plus, entre le spiri

597 eois ou libéral. Aucune confusion non plus, entre le spirituel chrétien et notre personnalisme. Le spirituel de L’Ordre no

598 tre le spirituel chrétien et notre personnalisme. Le spirituel de L’Ordre nouveau veut être humain et rien qu’humain. Cert

599 uel chrétien et notre personnalisme. Le spirituel de L’Ordre nouveau veut être humain et rien qu’humain. Certes, il transc

600 e humain et rien qu’humain. Certes, il transcende l’ égoïsme individuel, mais il ne s’agit pas ici de transcender le plan h

601 e l’égoïsme individuel, mais il ne s’agit pas ici de transcender le plan humain, la condition humaine. C’est donc faire le

602 ividuel, mais il ne s’agit pas ici de transcender le plan humain, la condition humaine. C’est donc faire le plus grand tor

603 ne s’agit pas ici de transcender le plan humain, la condition humaine. C’est donc faire le plus grand tort au christianis

604 an humain, la condition humaine. C’est donc faire le plus grand tort au christianisme de certains membres de L’Ordre nouve

605 st donc faire le plus grand tort au christianisme de certains membres de L’Ordre nouveau que de leur attribuer une confusi

606 s grand tort au christianisme de certains membres de L’Ordre nouveau que de leur attribuer une confusion entre le spiritue

607 anisme de certains membres de L’Ordre nouveau que de leur attribuer une confusion entre le spirituel, tel que nous venons

608 nouveau que de leur attribuer une confusion entre le spirituel, tel que nous venons de le définir, et le Saint-Esprit dont

609 fusion entre le spirituel, tel que nous venons de le définir, et le Saint-Esprit dont parle la théologie, réalité qui, pou

610 spirituel, tel que nous venons de le définir, et le Saint-Esprit dont parle la théologie, réalité qui, pour le chrétien,

611 nons de le définir, et le Saint-Esprit dont parle la théologie, réalité qui, pour le chrétien, reste d’un ordre radicaleme

612 Esprit dont parle la théologie, réalité qui, pour le chrétien, reste d’un ordre radicalement hétérogène à tout ordre terre

613 a théologie, réalité qui, pour le chrétien, reste d’ un ordre radicalement hétérogène à tout ordre terrestre.   V. — Nous n

614 t ordre terrestre.   V. — Nous n’ignorons pas que l’ expression de « révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser

615 stre.   V. — Nous n’ignorons pas que l’expression de « révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits

616 que l’expression de « révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxisants. Nous laisson

617 sion de « révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxisants. Nous laissons volontiers

618 ution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxisants. Nous laissons volontiers à ces honnêtes f

619 laissons volontiers à ces honnêtes fonctionnaires le monopole de leurs révolutions. Pour nous, elles ne sont que des trahi

620 ontiers à ces honnêtes fonctionnaires le monopole de leurs révolutions. Pour nous, elles ne sont que des trahisons, les ca

621 ions. Pour nous, elles ne sont que des trahisons, les caricatures, parfois comiques, parfois tragiques, de la véritable rév

622 caricatures, parfois comiques, parfois tragiques, de la véritable révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme s

623 icatures, parfois comiques, parfois tragiques, de la véritable révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur

624 tragiques, de la véritable révolution où s’engage l’ essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identifie pas pour nou

625 la véritable révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa foncti

626 table révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa fonction socia

627 le révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’ homme sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa fonction sociale,

628 n où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa fonction sociale, ni à son ut

629 des biens matériels suivant une autre méthode que la capitaliste. Nous ne sommes pas disposés à défendre la répartition ac

630 pitaliste. Nous ne sommes pas disposés à défendre la répartition actuelle des richesses, mais nous exigeons que, sous le p

631 uelle des richesses, mais nous exigeons que, sous le prétexte, trop souvent fallacieux, de doter l’homme de ces biens maté

632 s que, sous le prétexte, trop souvent fallacieux, de doter l’homme de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de

633 us le prétexte, trop souvent fallacieux, de doter l’ homme de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute pos

634 étexte, trop souvent fallacieux, de doter l’homme de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute possibilité

635 x, de doter l’homme de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute possibilité spirituelle, non seulement d’

636 ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute possibilité spirituelle, non seulement d’en posséder, mais d’en

637 s de toute possibilité spirituelle, non seulement d’ en posséder, mais d’en concevoir d’autres. Une révolution n’est pas no

638 té spirituelle, non seulement d’en posséder, mais d’ en concevoir d’autres. Une révolution n’est pas non plus une façon de

639 tres. Une révolution n’est pas non plus une façon de développer ce qui dans l’homme est le plus animal, le plus soumis aux

640 pas non plus une façon de développer ce qui dans l’ homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. L

641 s une façon de développer ce qui dans l’homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel

642 évelopper ce qui dans l’homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Papen,

643 est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline,

644 nimal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline, nous paraissen

645 soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline, nous paraissent également att

646 cts de brutalité. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline, nous paraissent également attenter aux véritab

647 té. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline, nous paraissent également attenter aux véritables valeurs sp

648 nsiste pas enfin à développer jusqu’au monstrueux la puissance abstraite de l’État. Le fondement de notre action est la li

649 lopper jusqu’au monstrueux la puissance abstraite de l’État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’aut

650 per jusqu’au monstrueux la puissance abstraite de l’ État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autori

651 u’au monstrueux la puissance abstraite de l’État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autorité vient

652 ux la puissance abstraite de l’État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autorité vient de la person

653 raite de l’État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce qui lu

654 tat. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le plu

655 dement de notre action est la liberté, le risque. L’ autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le plus opposé. I

656 on est la liberté, le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres

657 , le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révolutions que

658 orité vient de la personne, non de ce qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révolutions que spirituelles. L’ac

659 n’y a pas d’autres révolutions que spirituelles. L’ acte libre est à l’origine, non pas à la fin.   VI. — On a dit que l’e

660 révolutions que spirituelles. L’acte libre est à l’ origine, non pas à la fin.   VI. — On a dit que l’esprit est hors de p

661 ituelles. L’acte libre est à l’origine, non pas à la fin.   VI. — On a dit que l’esprit est hors de pouvoir sur les choses

662 l’origine, non pas à la fin.   VI. — On a dit que l’ esprit est hors de pouvoir sur les choses. C’est juste, si l’on confon

663 . — On a dit que l’esprit est hors de pouvoir sur les choses. C’est juste, si l’on confond « l’esprit » avec l’intellectual

664 t hors de pouvoir sur les choses. C’est juste, si l’ on confond « l’esprit » avec l’intellectualité libérale, ou l’intellig

665 ir sur les choses. C’est juste, si l’on confond «  l’ esprit » avec l’intellectualité libérale, ou l’intelligentsia, ou la r

666 s. C’est juste, si l’on confond « l’esprit » avec l’ intellectualité libérale, ou l’intelligentsia, ou la religiosité bourg

667 « l’esprit » avec l’intellectualité libérale, ou l’ intelligentsia, ou la religiosité bourgeoise, qui toutes trois reculen

668 intellectualité libérale, ou l’intelligentsia, ou la religiosité bourgeoise, qui toutes trois reculent devant le risque pe

669 sité bourgeoise, qui toutes trois reculent devant le risque personnel et la violence créatrice. Cet esprit-là, cet « espri

670 utes trois reculent devant le risque personnel et la violence créatrice. Cet esprit-là, cet « esprit pur » n’est, en réali

671 rit-là, cet « esprit pur » n’est, en réalité, que la dégradation d’un spirituel qui n’a pas voulu s’accomplir dans l’actua

672 sprit pur » n’est, en réalité, que la dégradation d’ un spirituel qui n’a pas voulu s’accomplir dans l’actualité concrète.

673 d’un spirituel qui n’a pas voulu s’accomplir dans l’ actualité concrète. Que l’esprit pur et les purs esprits aillent rejoi

674 voulu s’accomplir dans l’actualité concrète. Que l’ esprit pur et les purs esprits aillent rejoindre l’acte gratuit et le

675 ir dans l’actualité concrète. Que l’esprit pur et les purs esprits aillent rejoindre l’acte gratuit et le clerc-qui-ne-trah

676 ’esprit pur et les purs esprits aillent rejoindre l’ acte gratuit et le clerc-qui-ne-trahit-pas, dans le ciel des Idées, de

677 purs esprits aillent rejoindre l’acte gratuit et le clerc-qui-ne-trahit-pas, dans le ciel des Idées, dernier asile pour l

678 ’acte gratuit et le clerc-qui-ne-trahit-pas, dans le ciel des Idées, dernier asile pour les démissionnaires d’une Démocrat

679 t-pas, dans le ciel des Idées, dernier asile pour les démissionnaires d’une Démocratie fatiguée ! Quand nous parlons d’un p

680 des Idées, dernier asile pour les démissionnaires d’ une Démocratie fatiguée ! Quand nous parlons d’un pouvoir « spirituel 

681 es d’une Démocratie fatiguée ! Quand nous parlons d’ un pouvoir « spirituel », nous n’entendons pas le pouvoir des « idées 

682 d’un pouvoir « spirituel », nous n’entendons pas le pouvoir des « idées », mais bien celui de la personne, de l’acte qui

683 ons pas le pouvoir des « idées », mais bien celui de la personne, de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances am

684 pas le pouvoir des « idées », mais bien celui de la personne, de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambia

685 ir des « idées », mais bien celui de la personne, de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nous di

686 des « idées », mais bien celui de la personne, de l’ acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nous dison

687  », mais bien celui de la personne, de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nous disons que le sp

688 elui de la personne, de l’acte qui la pose et qui l’ oppose aux résistances ambiantes. Nous disons que le spirituel est le

689 oppose aux résistances ambiantes. Nous disons que le spirituel est le pouvoir sur les choses, et qu’il n’y en a pas d’autr

690 ances ambiantes. Nous disons que le spirituel est le pouvoir sur les choses, et qu’il n’y en a pas d’autres, contrairement

691 . Nous disons que le spirituel est le pouvoir sur les choses, et qu’il n’y en a pas d’autres, contrairement à ce que pensen

692 en a pas d’autres, contrairement à ce que pensent les réalistes à l’américaine. (Leur puissance ne reposait que sur l’illus

693 s, contrairement à ce que pensent les réalistes à l’ américaine. (Leur puissance ne reposait que sur l’illusion matérielle,

694 l’américaine. (Leur puissance ne reposait que sur l’ illusion matérielle, monétaire : on a vu ce qu’en valait l’aune.) Le s

695 n matérielle, monétaire : on a vu ce qu’en valait l’ aune.) Le spirituel, c’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans l

696 lle, monétaire : on a vu ce qu’en valait l’aune.) Le spirituel, c’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans la société

697 a vu ce qu’en valait l’aune.) Le spirituel, c’est l’ acte créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales

698 lait l’aune.) Le spirituel, c’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales nouvelles. Le s

699 , c’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouveme

700 te créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’est le

701 ux dans la société, de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renver

702 de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser

703 ouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser pour ordonner à nouv

704 e spirituel, c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser pour ordonner à nouveau. C’est,

705 c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser pour ordonner à nouveau. C’est, sous sa for

706 ement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser pour ordonner à nouveau. C’est, sous sa forme la plus imm

707 ser pour ordonner à nouveau. C’est, sous sa forme la plus immédiate, la plus concrète, la plus réelle, le pouvoir même.  

708 nouveau. C’est, sous sa forme la plus immédiate, la plus concrète, la plus réelle, le pouvoir même.   VII. — Tout pouvoir

709 ous sa forme la plus immédiate, la plus concrète, la plus réelle, le pouvoir même.   VII. — Tout pouvoir politique, milita

710 plus immédiate, la plus concrète, la plus réelle, le pouvoir même.   VII. — Tout pouvoir politique, militaire, juridique d

711 Tout pouvoir politique, militaire, juridique dans la mesure où il est efficace et valable, se ramène à un pouvoir spiritue

712 el. C’est lui qui rassemble une armée, qui trouve l’ argent pour payer les soldats. Mais que la force spirituelle fasse déf

713 ssemble une armée, qui trouve l’argent pour payer les soldats. Mais que la force spirituelle fasse défaut, l’armée ne sera

714 trouve l’argent pour payer les soldats. Mais que la force spirituelle fasse défaut, l’armée ne sera plus une arme entre s

715 dats. Mais que la force spirituelle fasse défaut, l’ armée ne sera plus une arme entre ses mains déficientes. On pourra peu

716 ins déficientes. On pourra peut-être payer encore la troupe : on n’osera plus la commander. Schleicher dispose contre Hitl

717 eut-être payer encore la troupe : on n’osera plus la commander. Schleicher dispose contre Hitler de toute la Reichswehr et

718 us la commander. Schleicher dispose contre Hitler de toute la Reichswehr et des Schupos. Pourquoi n’en use-t-il pas ? Il p

719 mander. Schleicher dispose contre Hitler de toute la Reichswehr et des Schupos. Pourquoi n’en use-t-il pas ? Il paraît maî

720 -t-il pas ? Il paraît maître absolu du pays, mais la violence spirituelle est du côté de Hitler, et c’est elle qui vaincra

721 ui vaincra sans coup férir une force brutale dont le « pouvoir » ne sait que faire. Mais, dira-t-on, que se passe-t-il qua

722 e faire. Mais, dira-t-on, que se passe-t-il quand le pouvoir efficace et valable disparaît, et que les institutions dans l

723 le pouvoir efficace et valable disparaît, et que les institutions dans lesquelles il s’est jadis incarné subsistent, pesan

724 quelles il s’est jadis incarné subsistent, pesant de tout leur poids ? Il se passe ce que nous voyons en France : la polic

725 oids ? Il se passe ce que nous voyons en France : la police seule protège encore la mécanique, la police, c’est-à-dire, ps

726 voyons en France : la police seule protège encore la mécanique, la police, c’est-à-dire, psychologiquement, la peur. C’est

727 ce : la police seule protège encore la mécanique, la police, c’est-à-dire, psychologiquement, la peur. C’est un état de dé

728 ique, la police, c’est-à-dire, psychologiquement, la peur. C’est un état de décadence caractérisée, l’état de démission de

729 à-dire, psychologiquement, la peur. C’est un état de décadence caractérisée, l’état de démission de la personne devant les

730 la peur. C’est un état de décadence caractérisée, l’ état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’aut

731 . C’est un état de décadence caractérisée, l’état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’autres. Al

732 at de décadence caractérisée, l’état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoi

733 de décadence caractérisée, l’état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoir e

734 érisée, l’état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoir efficace et valable s

735 e devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoir efficace et valable se déplace. Il passe dans l’opposition. I

736 oir efficace et valable se déplace. Il passe dans l’ opposition. Il devient révolutionnaire. En tant que tel, il appartient

737 révolutionnaire. En tant que tel, il appartient, de fait et de droit, à la plus grande violence spirituelle. L’ordre nouv

738 naire. En tant que tel, il appartient, de fait et de droit, à la plus grande violence spirituelle. L’ordre nouveau existe

739 nt que tel, il appartient, de fait et de droit, à la plus grande violence spirituelle. L’ordre nouveau existe dès le momen

740 violence spirituelle. L’ordre nouveau existe dès le moment où cette violence se dresse. Il lui reste à augmenter sa tensi

741 augmenter sa tension essentielle — et c’est cela la vraie période de transition —, jusqu’au jour où les servants d’une mé

742 sion essentielle — et c’est cela la vraie période de transition —, jusqu’au jour où les servants d’une mécanique parlement

743 a vraie période de transition —, jusqu’au jour où les servants d’une mécanique parlementaire qui tourne à vide, vaincus par

744 de de transition —, jusqu’au jour où les servants d’ une mécanique parlementaire qui tourne à vide, vaincus par les événeme

745 ique parlementaire qui tourne à vide, vaincus par les événements qu’ils subissent, passeront la main aux pouvoirs agissants

746 us par les événements qu’ils subissent, passeront la main aux pouvoirs agissants.   VIII. — La révolution spirituelle est

747 sseront la main aux pouvoirs agissants.   VIII. —  La révolution spirituelle est non seulement la seule valable, mais encor

748 II. — La révolution spirituelle est non seulement la seule valable, mais encore la seule effective, nous voulons dire : la

749 e est non seulement la seule valable, mais encore la seule effective, nous voulons dire : la seule qui passe dans les fait

750 is encore la seule effective, nous voulons dire : la seule qui passe dans les faits sans avorter en dictature. La dictatur

751 tive, nous voulons dire : la seule qui passe dans les faits sans avorter en dictature. La dictature n’est que la fixation b

752 i passe dans les faits sans avorter en dictature. La dictature n’est que la fixation brutale d’une révolution en pleine pé

753 sans avorter en dictature. La dictature n’est que la fixation brutale d’une révolution en pleine période de transition, d’

754 ature. La dictature n’est que la fixation brutale d’ une révolution en pleine période de transition, d’un désordre dont l’a

755 xation brutale d’une révolution en pleine période de transition, d’un désordre dont l’acte ordonnateur n’a pas encore détr

756 d’une révolution en pleine période de transition, d’ un désordre dont l’acte ordonnateur n’a pas encore détruit le principe

757 pleine période de transition, d’un désordre dont l’ acte ordonnateur n’a pas encore détruit le principe agissant. Une révo

758 re dont l’acte ordonnateur n’a pas encore détruit le principe agissant. Une révolution s’accomplit matériellement dans la

759 t. Une révolution s’accomplit matériellement dans la mesure où son privilège spirituel a rompu d’avance la résistance : el

760 dans la mesure où son privilège spirituel a rompu d’ avance la résistance : elle va d’autant plus loin que ce principe est

761 esure où son privilège spirituel a rompu d’avance la résistance : elle va d’autant plus loin que ce principe est plus viol

762 pirituel a rompu d’avance la résistance : elle va d’ autant plus loin que ce principe est plus violent. Elle ira jusqu’au b

763 .   IX. Que d’autres nous reprochent, maintenant, de vouloir sauvegarder des situations acquises, ou encore de vouloir « d

764 ir sauvegarder des situations acquises, ou encore de vouloir « détourner les forces prolétariennes », — ils savent peut-êt

765 ations acquises, ou encore de vouloir « détourner les forces prolétariennes », — ils savent peut-être ce qu’ils disent, mai

766 nt pas ce que nous faisons. d. Rougemont Denis de , « Spirituel d’abord », L’Ordre nouveau, Paris, juillet 1933, p. 13-1

767 Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)f g Le Parlement,

768 Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)f g Le Parlement, dans le système actuel,

769 entaires contre le Parlement (octobre 1933)f g Le Parlement, dans le système actuel, a deux missions : d’une part, coor

770 Parlement (octobre 1933)f g Le Parlement, dans le système actuel, a deux missions : d’une part, coordonner le travail d

771 actuel, a deux missions : d’une part, coordonner le travail de tous et diriger celui qui, dans une société équilibrée, in

772 deux missions : d’une part, coordonner le travail de tous et diriger celui qui, dans une société équilibrée, incombe à l’É

773 celui qui, dans une société équilibrée, incombe à l’ État, c’est ce que nous appelons le domaine du plan ; de l’autre, il a

774 rée, incombe à l’État, c’est ce que nous appelons le domaine du plan ; de l’autre, il a à protéger l’action de tout ce qui

775 , c’est ce que nous appelons le domaine du plan ; de l’autre, il a à protéger l’action de tout ce qui n’est pas l’État : d

776 le domaine du plan ; de l’autre, il a à protéger l’ action de tout ce qui n’est pas l’État : départements, communes, corpo

777 ne du plan ; de l’autre, il a à protéger l’action de tout ce qui n’est pas l’État : départements, communes, corporations,

778 il a à protéger l’action de tout ce qui n’est pas l’ État : départements, communes, corporations, familles, individus. Dans

779 e il doit défendre des libertés. Or non seulement le Parlement actuel (depuis que les grands bourgeois qui défendaient ce

780 Or non seulement le Parlement actuel (depuis que les grands bourgeois qui défendaient ce qu’ils croyaient être des intérêt

781 nt ce qu’ils croyaient être des intérêts ont cédé la place aux gens de gauche qui défendent ce qu’ils croient être des idé

782 ient être des intérêts ont cédé la place aux gens de gauche qui défendent ce qu’ils croient être des idées) ne remplit pas

783 idées) ne remplit pas ces deux missions, mais il les trahit, transportant, quand il agit, les méthodes de travail d’un dom

784 mais il les trahit, transportant, quand il agit, les méthodes de travail d’un domaine dans l’autre, aboutissant, en un mot

785 trahit, transportant, quand il agit, les méthodes de travail d’un domaine dans l’autre, aboutissant, en un mot, au désordr

786 nsportant, quand il agit, les méthodes de travail d’ un domaine dans l’autre, aboutissant, en un mot, au désordre. D’abord

787 aboutissant, en un mot, au désordre. D’abord dans le domaine où il devrait agir, non seulement le Parlement n’agit pas, no

788 dans le domaine où il devrait agir, non seulement le Parlement n’agit pas, non seulement il laisse agir à sa place des fon

789 r à sa place des fonctionnaires dont ce n’est pas le rôle, mais il oblige ceux-ci à opérer — quelquefois d’ailleurs avec u

790 is d’ailleurs avec un rare bonheur — en dehors et le plus souvent contre lui. (Notons qu’avec la dégradation des temps qua

791 rs et le plus souvent contre lui. (Notons qu’avec la dégradation des temps quand ce ne sont plus des fonctionnaires qui se

792 ires qui se cachent pour agir, ce sont des hommes d’ affaires qui payent pour cela.) M. Daniel Halévy a fait naguère, de ce

793 yent pour cela.) M. Daniel Halévy a fait naguère, de ce point de vue, en quelques pages, une histoire pertinente de notre

794 e vue, en quelques pages, une histoire pertinente de notre parlement. Aux républicains (mais personne n’emploie ce mot, ce

795 (mais personne n’emploie ce mot, ce qui a permis de ne pas percevoir le passage du temps où tout le inonde l’était au tem

796 ploie ce mot, ce qui a permis de ne pas percevoir le passage du temps où tout le inonde l’était au temps où personne ne l’

797 s de ne pas percevoir le passage du temps où tout le inonde l’était au temps où personne ne l’est plus), aux républicains

798 s percevoir le passage du temps où tout le inonde l’ était au temps où personne ne l’est plus), aux républicains attardés e

799 où tout le inonde l’était au temps où personne ne l’ est plus), aux républicains attardés et indulgents qui disent : « La R

800 épublicains attardés et indulgents qui disent : «  La République parlementaire, mais elle a fait l’Empire colonial, elle a

801 : « La République parlementaire, mais elle a fait l’ Empire colonial, elle a constitué un système d’alliance qui nous a sau

802 it l’Empire colonial, elle a constitué un système d’ alliance qui nous a sauvés en 1914 et on lui doit, pour ne citer que t

803 existe », M. Daniel Halévy répondait en montrant l’ Empire colonial constitué par quelques jeunes gens ardents, souvent ex

804 s jeunes gens ardents, souvent exilés par dégoût, l’ alliance russe préparée par les banques, l’entente franco-anglaise éta

805 exilés par dégoût, l’alliance russe préparée par les banques, l’entente franco-anglaise établie dans le silence du cabinet

806 égoût, l’alliance russe préparée par les banques, l’ entente franco-anglaise établie dans le silence du cabinet de Delcassé

807 s banques, l’entente franco-anglaise établie dans le silence du cabinet de Delcassé, l’organisation scolaire élaborée par

808 ranco-anglaise établie dans le silence du cabinet de Delcassé, l’organisation scolaire élaborée par des fonctionnaires lab

809 e établie dans le silence du cabinet de Delcassé, l’ organisation scolaire élaborée par des fonctionnaires laborieux et sec

810 es fonctionnaires laborieux et sectaires derrière les cartonnages poussiéreux de la rue de Grenelle. Et toujours, pour chaq

811 et sectaires derrière les cartonnages poussiéreux de la rue de Grenelle. Et toujours, pour chaque chose, une loi sanctionn

812 sectaires derrière les cartonnages poussiéreux de la rue de Grenelle. Et toujours, pour chaque chose, une loi sanctionnait

813 toujours, pour chaque chose, une loi sanctionnait le travail du dehors, mais arrachée en fin de séance par un député obscu

814 onnait le travail du dehors, mais arrachée en fin de séance par un député obscur, ami du colonial, du fonctionnaire ou du

815 colonial, du fonctionnaire ou du banquier, après la grande lutte laïque et obligatoire, à dix congénères endormis. Aux le

816 x congénères endormis. Aux lecteurs exigeants que le cadre de cet article ne nous permet pas de satisfaire nous promettons

817 res endormis. Aux lecteurs exigeants que le cadre de cet article ne nous permet pas de satisfaire nous promettons d’envoye

818 ts que le cadre de cet article ne nous permet pas de satisfaire nous promettons d’envoyer, sur demande, des précisions et

819 ne nous permet pas de satisfaire nous promettons d’ envoyer, sur demande, des précisions et les numéros de l’Officiel. D’a

820 mettons d’envoyer, sur demande, des précisions et les numéros de l’Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la list

821 voyer, sur demande, des précisions et les numéros de l’Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la liste et de mon

822 er, sur demande, des précisions et les numéros de l’ Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la liste et de montre

823 uméros de l’Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’ allonger la liste et de montrer — sans prendre parti et sur le seul te

824 ’Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la liste et de montrer — sans prendre parti et sur le seul terrain objec

825 ’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la liste et de montrer — sans prendre parti et sur le seul terrain objectif des fait

826 a liste et de montrer — sans prendre parti et sur le seul terrain objectif des faits — notre meilleur armement construit,

827 -guerre, par des officiers « démissionnés » après les fiches, le patriotisme maintenu dans la jeunesse par des congrégation

828 des officiers « démissionnés » après les fiches, le patriotisme maintenu dans la jeunesse par des congrégations interdite

829  » après les fiches, le patriotisme maintenu dans la jeunesse par des congrégations interdites, ou les lois sociales les p

830 la jeunesse par des congrégations interdites, ou les lois sociales les plus honorables, non établies par un travail parlem

831 es congrégations interdites, ou les lois sociales les plus honorables, non établies par un travail parlementaire sérieux —

832 r des tribuns verbeux. Désordre ! Désordre ! Dans le domaine enfin où le Parlement devrait protéger et défendre les libert

833 x. Désordre ! Désordre ! Dans le domaine enfin où le Parlement devrait protéger et défendre les libertés locales, corporat

834 nfin où le Parlement devrait protéger et défendre les libertés locales, corporatives, familiales, individuelles, que voyons

835 cise mais par là même meurtrière et destructrice. Le pouvoir local qui reste, dans l’incohérence actuelle, le plus authent

836 et destructrice. Le pouvoir local qui reste, dans l’ incohérence actuelle, le plus authentique, le plus en harmonie avec le

837 oir local qui reste, dans l’incohérence actuelle, le plus authentique, le plus en harmonie avec les réalités françaises :

838 dans l’incohérence actuelle, le plus authentique, le plus en harmonie avec les réalités françaises : celui d’un maire et d

839 le, le plus authentique, le plus en harmonie avec les réalités françaises : celui d’un maire et de son conseil municipal es

840 en harmonie avec les réalités françaises : celui d’ un maire et de son conseil municipal est chaque jour un peu plus dans

841 vec les réalités françaises : celui d’un maire et de son conseil municipal est chaque jour un peu plus dans la dépendance

842 onseil municipal est chaque jour un peu plus dans la dépendance du préfet, lequel obéit aveuglément aux députés de son dép

843 e du préfet, lequel obéit aveuglément aux députés de son département. Les initiatives locales dans ces conditions sont com

844 obéit aveuglément aux députés de son département. Les initiatives locales dans ces conditions sont comme ce poisson qui, ex

845 ces conditions sont comme ce poisson qui, expédié de nos ports à Paris, revient, pour être consommé, dépourvu de fraîcheur

846 ts à Paris, revient, pour être consommé, dépourvu de fraîcheur et grevé de frais de transport. Après leur examen par les C

847 our être consommé, dépourvu de fraîcheur et grevé de frais de transport. Après leur examen par les Chambres elles revienne

848 consommé, dépourvu de fraîcheur et grevé de frais de transport. Après leur examen par les Chambres elles reviennent elles

849 revé de frais de transport. Après leur examen par les Chambres elles reviennent elles aussi dévitalisées, ayant perdu toute

850 culière et toute rapidité. Il en est de même dans le domaine corporatif où l’homme, au lieu d’être chargé de sa propre pro

851 . Il en est de même dans le domaine corporatif où l’ homme, au lieu d’être chargé de sa propre protection, en collaboration

852 aine corporatif où l’homme, au lieu d’être chargé de sa propre protection, en collaboration avec ses pairs, est assuré mal

853 désorganisent tout sans satisfaire personne. Dans la vie familiale ou individuelle elle-même enfin, tout effort constructi

854 qui devrait être protégé est en fait empêché par le Parlement. Sous le coup d’une fiscalité toujours plus oppressive et d

855 rotégé est en fait empêché par le Parlement. Sous le coup d’une fiscalité toujours plus oppressive et des taxes successora

856 st en fait empêché par le Parlement. Sous le coup d’ une fiscalité toujours plus oppressive et des taxes successorales, la

857 jours plus oppressive et des taxes successorales, la propriété apparente, terrienne et immobilière, concrète enfin — c’est

858 fin — c’est-à-dire tout ce qui stabilise et élève l’ homme — disparaît, et il ne reste à ce dernier, livré au pire capitali

859 e ruiner « anonymement » ou à thésauriser. Absent de sa tâche ou n’agissant que pour nuire, que peut bien représenter un p

860 eprésenter un parlementaire aux yeux de celui qui le nomme ? Plus rien qu’une machine à recommandation inutile et nécessai

861 ême une démarche régulière qu’on entreprenne sans la recommandation de son député. Elle est sans efficacité puisque tout l

862 égulière qu’on entreprenne sans la recommandation de son député. Elle est sans efficacité puisque tout le monde l’obtient,

863 é. Elle est sans efficacité puisque tout le monde l’ obtient, mais par là même elle est nécessaire comme toute autre pièce

864 st nécessaire comme toute autre pièce du dossier. Le Parlement ! Qu’a-t-il fait des hommes les plus nobles ? Dans l’un des

865 dossier. Le Parlement ! Qu’a-t-il fait des hommes les plus nobles ? Dans l’un des derniers cahiers de Maurice Barrès on tro

866 les plus nobles ? Dans l’un des derniers cahiers de Maurice Barrès on trouve une triste et désarmante confidence. Barrès

867 rouve une triste et désarmante confidence. Barrès l’ exprime avec son génie de mélancolie, mais en substance et dans sa bru

868 mante confidence. Barrès l’exprime avec son génie de mélancolie, mais en substance et dans sa brutalité la voici : Bien sû

869 élancolie, mais en substance et dans sa brutalité la voici : Bien sûr, le parlement me dégoûte, mais je m’y plais parce qu

870 bstance et dans sa brutalité la voici : Bien sûr, le parlement me dégoûte, mais je m’y plais parce que c’est un club. Nous

871 que c’est un club. Nous conclurons sur cet aveu. L’ ayant lu, peut-on encore attendre quelque chose d’un parlementaire, de

872 L’ayant lu, peut-on encore attendre quelque chose d’ un parlementaire, de quelques parlementaires ou d’un groupe de parleme

873 encore attendre quelque chose d’un parlementaire, de quelques parlementaires ou d’un groupe de parlementaires ? f. Roug

874 d’un parlementaire, de quelques parlementaires ou d’ un groupe de parlementaires ? f. Rougemont Denis de, « Les parlemen

875 ntaire, de quelques parlementaires ou d’un groupe de parlementaires ? f. Rougemont Denis de, « Les parlementaires contr

876 groupe de parlementaires ? f. Rougemont Denis de , « Les parlementaires contre le Parlement », L’Ordre nouveau, Paris,

877 e de parlementaires ? f. Rougemont Denis de, «  Les parlementaires contre le Parlement », L’Ordre nouveau, Paris, octobre

878 Rougemont Denis de, « Les parlementaires contre le Parlement », L’Ordre nouveau, Paris, octobre 1933, p. 7-9. g. Texte

879 Positions d’ attaque (décembre 1933)h i 1° Sans théorie révolutionnaire, pas d’a

880 1933)h i 1° Sans théorie révolutionnaire, pas d’ action révolutionnaire. 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a pa

881 utionnaire, pas d’action révolutionnaire. 2° Dans l’ état présent des choses, il n’y a pas d’ordre concevable sur le plan c

882 . 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a pas d’ ordre concevable sur le plan capitaliste, au déterminisme duquel les s

883 e sur le plan capitaliste, au déterminisme duquel les soviets n’échappent pas. 3° La dialectique historique ne peut que ren

884 terminisme duquel les soviets n’échappent pas. 3° La dialectique historique ne peut que rendre compte du passé — mais seul

885 ue ne peut que rendre compte du passé — mais seul l’ acte créateur opère le changement de plan et permet d’instituer un ord

886 compte du passé — mais seul l’acte créateur opère le changement de plan et permet d’instituer un ordre nouveau. 4° Cet act

887 é — mais seul l’acte créateur opère le changement de plan et permet d’instituer un ordre nouveau. 4° Cet acte créateur don

888 te créateur opère le changement de plan et permet d’ instituer un ordre nouveau. 4° Cet acte créateur dont nous faisons dép

889 ons dépendre tout l’ordre nouveau, cette « source d’ énergie » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle

890 re nouveau, cette « source d’énergie » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle que nous l’avons défin

891 nouveau, cette « source d’énergie » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie.

892 ce d’énergie » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’« Ordre no

893 olution, c’est la personne humaine telle que nous l’ avons définie. 5° Dans l’« Ordre nouveau », les institutions reproduis

894 e humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’ « Ordre nouveau », les institutions reproduisent à tous les degrés le

895 ous l’avons définie. 5° Dans l’« Ordre nouveau », les institutions reproduisent à tous les degrés le conflit et la tension

896 e nouveau », les institutions reproduisent à tous les degrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte.

897 , les institutions reproduisent à tous les degrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces ins

898 ions reproduisent à tous les degrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont

899 s degrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politi

900 rsonne en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la petite patrie décentralisatrice et le centre d

901 institutions sont : — dans le domaine politique : la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrinal et

902 politique : la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrinal et juridique ; — dans le domaine économi

903 : la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrinal et juridique ; — dans le domaine économique : les

904 entre de contrôle doctrinal et juridique ; — dans le domaine économique : les syndicats libres de production et d’instruct

905 nal et juridique ; — dans le domaine économique : les syndicats libres de production et d’instruction professionnelles, d’u

906 dans le domaine économique : les syndicats libres de production et d’instruction professionnelles, d’une part, et de l’aut

907 conomique : les syndicats libres de production et d’ instruction professionnelles, d’une part, et de l’autre, le service pr

908 et d’instruction professionnelles, d’une part, et de l’autre, le service prolétarien collectif soumis directement à un cen

909 tion professionnelles, d’une part, et de l’autre, le service prolétarien collectif soumis directement à un centre de contr

910 létarien collectif soumis directement à un centre de contrôle économique et statistique. 7° Ce régime doit entraîner par s

911 e. 7° Ce régime doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres de l’État et du statut des classes, c’est-à-di

912 îner par son jeu normal la disparition des cadres de l’État et du statut des classes, c’est-à-dire : l’élimination des fac

913 r par son jeu normal la disparition des cadres de l’ État et du statut des classes, c’est-à-dire : l’élimination des facteu

914 e l’État et du statut des classes, c’est-à-dire : l’ élimination des facteurs décisifs de l’inflation, du chômage et de la

915 ’est-à-dire : l’élimination des facteurs décisifs de l’inflation, du chômage et de la guerre moderne économique et militai

916 t-à-dire : l’élimination des facteurs décisifs de l’ inflation, du chômage et de la guerre moderne économique et militaire.

917 s facteurs décisifs de l’inflation, du chômage et de la guerre moderne économique et militaire. 8° C’est au nom d’antagoni

918 acteurs décisifs de l’inflation, du chômage et de la guerre moderne économique et militaire. 8° C’est au nom d’antagonisme

919 ls féconds et créateurs que nous voulons éliminer les antagonismes artificiels et destructeurs que fait naître le capitalis

920 ismes artificiels et destructeurs que fait naître le capitalisme matérialiste. 9° Nous sommes avec le prolétariat, par-des

921 le capitalisme matérialiste. 9° Nous sommes avec le prolétariat, par-dessus la tête de ses vieux meneurs, contre la condi

922 e. 9° Nous sommes avec le prolétariat, par-dessus la tête de ses vieux meneurs, contre la condition prolétarienne. h. R

923 us sommes avec le prolétariat, par-dessus la tête de ses vieux meneurs, contre la condition prolétarienne. h. Rougemont

924 , par-dessus la tête de ses vieux meneurs, contre la condition prolétarienne. h. Rougemont Denis de, « Positions d’atta

925 la condition prolétarienne. h. Rougemont Denis de , « Positions d’attaque », L’Ordre nouveau, Paris, décembre 1933, p. I

926 létarienne. h. Rougemont Denis de, « Positions d’ attaque », L’Ordre nouveau, Paris, décembre 1933, p. II-III. i. Texte

927 Communauté révolutionnaire (février 1934)j L’ époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la pu

928 février 1934)j L’époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventu

929 vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est

930 paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ ordre, ou l’aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est évidemment malad

931 d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’ aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive. L’homme

932 erché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive. L’homme sain ne s’exci

933 le plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive. L’ homme sain ne s’excite pas sur l’idée de sécurité. Il demande un princ

934 emment maladive. L’homme sain ne s’excite pas sur l’ idée de sécurité. Il demande un principe de grandeur, ou simplement qu

935 maladive. L’homme sain ne s’excite pas sur l’idée de sécurité. Il demande un principe de grandeur, ou simplement quelque c

936 as sur l’idée de sécurité. Il demande un principe de grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La paix n’est pas une

937 de grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La paix n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilis

938 oins pour notre civilisation, elle n’est rien que l’ absence obsédante de la guerre. Tout cela est assez connu, mais peu de

939 lisation, elle n’est rien que l’absence obsédante de la guerre. Tout cela est assez connu, mais peu de personnes en tienne

940 ation, elle n’est rien que l’absence obsédante de la guerre. Tout cela est assez connu, mais peu de personnes en tiennent

941 mais peu de personnes en tiennent compte. Si nous le répétons, c’est afin d’insister, une fois de plus, sur cette absence

942 n d’insister, une fois de plus, sur cette absence de tout principe vivant d’unité et d’union, qui est la marque de notre t

943 e plus, sur cette absence de tout principe vivant d’ unité et d’union, qui est la marque de notre temps, et la cause de not

944 cette absence de tout principe vivant d’unité et d’ union, qui est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose

945 tout principe vivant d’unité et d’union, qui est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose de sécurité. Tan

946 cipe vivant d’unité et d’union, qui est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose de sécurité. Tant que cett

947 et d’union, qui est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose de sécurité. Tant que cette carence fondament

948 on, qui est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose de sécurité. Tant que cette carence fondamentale ne se

949 que de notre temps, et la cause de notre psychose de sécurité. Tant que cette carence fondamentale ne sera pas dénoncée, r

950 ue, on perdra son temps à dénoncer et à combattre les instruments de la guerre menaçante : politiciens, maîtres de forges,

951 n temps à dénoncer et à combattre les instruments de la guerre menaçante : politiciens, maîtres de forges, journalistes. L

952 emps à dénoncer et à combattre les instruments de la guerre menaçante : politiciens, maîtres de forges, journalistes. La c

953 nts de la guerre menaçante : politiciens, maîtres de forges, journalistes. La corruption est tellement générale que ces dé

954 e : politiciens, maîtres de forges, journalistes. La corruption est tellement générale que ces dénonciations perdent toute

955 Elles sont d’ailleurs filtrées et maquillées par la Presse, c’est-à-dire par l’un des agents les plus puissants qui trava

956 s par la Presse, c’est-à-dire par l’un des agents les plus puissants qui travaillent pour la guerre. Les communistes ont pa

957 es agents les plus puissants qui travaillent pour la guerre. Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le ré

958 es plus puissants qui travaillent pour la guerre. Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime est org

959 a guerre. Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime est organiquement lié à la guerre, et que la g

960 mmunistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime est organiquement lié à la guerre, et que la guerre est une de

961 de soutenir que le régime est organiquement lié à la guerre, et que la guerre est une des pièces indispensables du système

962 régime est organiquement lié à la guerre, et que la guerre est une des pièces indispensables du système capitaliste. Mais

963 les du système capitaliste. Mais ils s’arrêtent à la dénonciation des moyens et des personnes. Le danger est beaucoup plus

964 nt à la dénonciation des moyens et des personnes. Le danger est beaucoup plus profond : il est dans la conception rational

965 Le danger est beaucoup plus profond : il est dans la conception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstr

966 profond : il est dans la conception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré c

967 ofond : il est dans la conception rationaliste de l’ État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comm

968 conception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comme individu atomique. Or

969 de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions so

970 l’État moderne et dans la conception abstraite de l’ homme considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions sont

971 tomique. Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le système marxiste-stalinien. Elles y sont même plus ri

972 Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le système marxiste-stalinien. Elles y sont même plus rigoureuse

973 deux conceptions sont également à la base de tout le système marxiste-stalinien. Elles y sont même plus rigoureusement for

974 sont même plus rigoureusement formulées que dans le système parlementaire. C’est pourquoi nous considérons le communisme

975 me parlementaire. C’est pourquoi nous considérons le communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation ato

976 est pourquoi nous considérons le communisme comme l’ agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de notre monde

977 quoi nous considérons le communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de notre monde, — désa

978 le communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de notre monde, — désagrégation dont l’abou

979 communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de notre monde, — désagrégation dont l’aboutis

980 le plus perfectionné de la désagrégation atomique de notre monde, — désagrégation dont l’aboutissement fatal serait la rui

981 ion atomique de notre monde, — désagrégation dont l’ aboutissement fatal serait la ruine de toute vie organique et de toute

982 — désagrégation dont l’aboutissement fatal serait la ruine de toute vie organique et de toute solidarité réelle, comme il

983 gation dont l’aboutissement fatal serait la ruine de toute vie organique et de toute solidarité réelle, comme il était, en

984 t fatal serait la ruine de toute vie organique et de toute solidarité réelle, comme il était, en régime capitaliste, la gu

985 té réelle, comme il était, en régime capitaliste, la guerre du droit et de la justice. Ces simplifications résument des ét

986 ait, en régime capitaliste, la guerre du droit et de la justice. Ces simplifications résument des études que nous avons, a

987 , en régime capitaliste, la guerre du droit et de la justice. Ces simplifications résument des études que nous avons, aill

988 es études que nous avons, ailleurs, poussées dans le détail. Elles nous permettent de situer notre opposition au monde act

989 s, poussées dans le détail. Elles nous permettent de situer notre opposition au monde actuel. Elles nous permettent aussi

990 tion au monde actuel. Elles nous permettent aussi de donner sa réelle et pratique importance, dans l’ordre des sanctions i

991 de donner sa réelle et pratique importance, dans l’ ordre des sanctions immédiates, à une opposition d’apparence toute phi

992 ’ordre des sanctions immédiates, à une opposition d’ apparence toute philosophique : celle de l’individu et de la personne.

993 pposition d’apparence toute philosophique : celle de l’individu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’homme en tant

994 sition d’apparence toute philosophique : celle de l’ individu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu

995 ence toute philosophique : celle de l’individu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu’individu abst

996 e toute philosophique : celle de l’individu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu’individu abstrai

997 dividu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’ homme en tant qu’individu abstrait (principes de 89 — marxisme) et fon

998 r l’homme en tant qu’individu abstrait (principes de 89 — marxisme) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et

999 89 — marxisme) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’est méconnaître la nature concrète de l

1000 nder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte

1001 les institutions, et la morale, c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions

1002 t la morale, c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compt

1003 a morale, c’est méconnaître la nature concrète de l’ homme, qui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compté a

1004 aître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l’homme concret, n

1005 ure concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l’homme concret, n’ont pas comp

1006 onflit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l’ homme concret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit, et s

1007 ompté avec l’homme concret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui

1008 ’homme concret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui surgissent.

1009 ncipe de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hom

1010 les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation

1011 surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, e

1012 alors de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits

1013 humaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui éclaten

1014 r la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion

1015 . Les conflits qui éclatent sont alors sanglants. L’ évolution de la notion d’individu, d’homme en soi, d’homme type, est t

1016 ts qui éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’individu, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue p

1017 qui éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’individu, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue pour

1018 nt sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’ individu, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue pour que nous

1019 s sanglants. L’évolution de la notion d’individu, d’ homme en soi, d’homme type, est trop connue pour que nous la reprenion

1020 volution de la notion d’individu, d’homme en soi, d’ homme type, est trop connue pour que nous la reprenions ici. On sait c

1021 soi, d’homme type, est trop connue pour que nous la reprenions ici. On sait comment cette notion a passé dans les mœurs a

1022 ns ici. On sait comment cette notion a passé dans les mœurs au cours du xviiie siècle, à la faveur des théories rationalis

1023 assé dans les mœurs au cours du xviiie siècle, à la faveur des théories rationalistes et matérialistes de l’Encyclopédie.

1024 aveur des théories rationalistes et matérialistes de l’Encyclopédie. Les théoriciens des droits de l’homme, ayant cru rema

1025 ur des théories rationalistes et matérialistes de l’ Encyclopédie. Les théoriciens des droits de l’homme, ayant cru remarqu

1026 rationalistes et matérialistes de l’Encyclopédie. Les théoriciens des droits de l’homme, ayant cru remarquer que tous les c

1027 s droits de l’homme, ayant cru remarquer que tous les conflits humains naissaient des différences entre les hommes, conçure

1028 conflits humains naissaient des différences entre les hommes, conçurent cette utopie de supprimer les différences. Ils se f

1029 férences entre les hommes, conçurent cette utopie de supprimer les différences. Ils se flattaient ainsi d’établir une paix

1030 e les hommes, conçurent cette utopie de supprimer les différences. Ils se flattaient ainsi d’établir une paix définitive. C

1031 upprimer les différences. Ils se flattaient ainsi d’ établir une paix définitive. Ce qui leur permettait de croire possible

1032 ablir une paix définitive. Ce qui leur permettait de croire possible une telle égalisation, c’était peut-être l’importance

1033 possible une telle égalisation, c’était peut-être l’ importance qu’avait prise, à leur époque, l’argent. L’argent devenait

1034 -être l’importance qu’avait prise, à leur époque, l’ argent. L’argent devenait le principal facteur de différenciation entr

1035 portance qu’avait prise, à leur époque, l’argent. L’ argent devenait le principal facteur de différenciation entre les homm

1036 prise, à leur époque, l’argent. L’argent devenait le principal facteur de différenciation entre les hommes. Du moins le pl

1037 l’argent. L’argent devenait le principal facteur de différenciation entre les hommes. Du moins le plus visible. Il se peu

1038 ait le principal facteur de différenciation entre les hommes. Du moins le plus visible. Il se peut que ce fait ait contribu

1039 eur de différenciation entre les hommes. Du moins le plus visible. Il se peut que ce fait ait contribué à dégrader les dif

1040 . Il se peut que ce fait ait contribué à dégrader les différences humaines et à faire croire qu’elles étaient accidentelles

1041 lles et méprisables. Les premières revendications d’ égalité furent néanmoins d’ordre strictement politique. On voulait un

1042 emières revendications d’égalité furent néanmoins d’ ordre strictement politique. On voulait un système fondé sur l’homme-e

1043 tement politique. On voulait un système fondé sur l’ homme-en-général. On se battit pour ce système et on l’obtint. On perd

1044 me-en-général. On se battit pour ce système et on l’ obtint. On perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’État devin

1045 battit pour ce système et on l’obtint. On perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’État devint une réalité indépe

1046 pour ce système et on l’obtint. On perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’État devint une réalité indépendante,

1047 On perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’ État devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité

1048 iversité. L’État devint une réalité indépendante, l’ expression de la collectivité des égaux. Or ces égaux n’existaient pas

1049 tat devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité des égaux. Or ces égaux n’existaient pas. Il fallait

1050 devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité des égaux. Or ces égaux n’existaient pas. Il fallait les

1051 égaux. Or ces égaux n’existaient pas. Il fallait les créer. L’égalité, ce fut en fait l’égalisation à tout prix. À la fois

1052 ces égaux n’existaient pas. Il fallait les créer. L’ égalité, ce fut en fait l’égalisation à tout prix. À la fois pour diss

1053 . Il fallait les créer. L’égalité, ce fut en fait l’ égalisation à tout prix. À la fois pour dissimuler la brutalité de cet

1054 galisation à tout prix. À la fois pour dissimuler la brutalité de cette action, et pour la rendre populaire, on eut recour

1055 tout prix. À la fois pour dissimuler la brutalité de cette action, et pour la rendre populaire, on eut recours à des mots

1056 dissimuler la brutalité de cette action, et pour la rendre populaire, on eut recours à des mots d’ordre véritablement hum

1057 mais que cette action même rendait inefficaces : l’ Égalité parut glorieusement encadrée par la Liberté et la Fraternité.

1058 aces : l’Égalité parut glorieusement encadrée par la Liberté et la Fraternité. En fait, l’égalisation était une atteinte à

1059 té parut glorieusement encadrée par la Liberté et la Fraternité. En fait, l’égalisation était une atteinte à la liberté, e

1060 ncadrée par la Liberté et la Fraternité. En fait, l’ égalisation était une atteinte à la liberté, et la rendait humainement

1061 nité. En fait, l’égalisation était une atteinte à la liberté, et la rendait humainement impossible au moment même où elle

1062 l’égalisation était une atteinte à la liberté, et la rendait humainement impossible au moment même où elle l’imposait sur

1063 ait humainement impossible au moment même où elle l’ imposait sur le plan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’Éta

1064 ble au moment même où elle l’imposait sur le plan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’État commença par détruire

1065 au moment même où elle l’imposait sur le plan de l’ État. On ne le vit pas tout de suite : l’État commença par détruire ce

1066 e où elle l’imposait sur le plan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’État commença par détruire certaines injust

1067 plan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’ État commença par détruire certaines injustices criantes, détournant l

1068 étruire certaines injustices criantes, détournant l’ attention de l’injustice permanente et sournoise qu’il établissait par

1069 aines injustices criantes, détournant l’attention de l’injustice permanente et sournoise qu’il établissait parmi les homme

1070 es injustices criantes, détournant l’attention de l’ injustice permanente et sournoise qu’il établissait parmi les hommes.

1071 e permanente et sournoise qu’il établissait parmi les hommes. Ce ne fut que lorsque les citoyens eurent compris que leur ég

1072 ablissait parmi les hommes. Ce ne fut que lorsque les citoyens eurent compris que leur égalité purement politique était fic

1073 e était fictive7 qu’ils commencèrent à soupçonner la duperie. Il leur reste à comprendre que l’Égalité n’est pas seulement

1074 çonner la duperie. Il leur reste à comprendre que l’ Égalité n’est pas seulement fictive, mais encore que sa revendication

1075 yrannique. D’autre part, et ceci est plus grave, l’ égalisation rendait impossible toute fraternité véritable. Elle introd

1076 qu’il est, un principe entre tous néfaste : celui de la comparaison perpétuelle. À qui fallait-il être égal ? Sur le plan

1077 il est, un principe entre tous néfaste : celui de la comparaison perpétuelle. À qui fallait-il être égal ? Sur le plan pol

1078 qui fallait-il être égal ? Sur le plan politique, la réponse était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le besoin qu’on

1079 onse était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le besoin qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendica

1080 atisfaisait pas le besoin qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se tr

1081 sait pas le besoin qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se traduire

1082 le besoin qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se traduire que par u

1083 qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se traduire que par un méconten

1084 . Dans la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se traduire que par un mécontentement confus et

1085 ans la vie de tous les jours, la revendication de l’ égalité ne pouvait se traduire que par un mécontentement confus et ine

1086 ue par un mécontentement confus et inextinguible. Le soin de fixer empiriquement le niveau de l’égalité idéale revint à l’

1087 n mécontentement confus et inextinguible. Le soin de fixer empiriquement le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion

1088 et inextinguible. Le soin de fixer empiriquement le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion publique, c’est-à-dire

1089 nguible. Le soin de fixer empiriquement le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion publique, c’est-à-dire à la Press

1090 ible. Le soin de fixer empiriquement le niveau de l’ égalité idéale revint à l’Opinion publique, c’est-à-dire à la Presse (

1091 iriquement le niveau de l’égalité idéale revint à l’ Opinion publique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banq

1092 déale revint à l’Opinion publique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capital) et à la Publicit

1093 ion publique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’ État, les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus

1094 ique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de « pro

1095 ire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de « prochain », mais

1096 payée par l’État, les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de « prochain », mais seulement, comme

1097 at, les banques et le capital) et à la Publicité. L’ homme n’eut plus de « prochain », mais seulement, comme le dit Keyserl

1098 le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de « prochain », mais seulement, comme le dit Keyserling, des « voisins

1099 n’eut plus de « prochain », mais seulement, comme le dit Keyserling, des « voisins inévitables » qu’il fallait, selon les

1100 des « voisins inévitables » qu’il fallait, selon les cas, envier ou mépriser. Ainsi, la revendication égalitaire, qui deva

1101 allait, selon les cas, envier ou mépriser. Ainsi, la revendication égalitaire, qui devait dans l’esprit des théoriciens su

1102 nsi, la revendication égalitaire, qui devait dans l’ esprit des théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différ

1103 ui devait dans l’esprit des théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différences, aboutit à rendre les différen

1104 théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différences, aboutit à rendre les différences insupportables et scand

1105 s en supprimant les différences, aboutit à rendre les différences insupportables et scandaleuses. L’homme cessa de croire à

1106 e les différences insupportables et scandaleuses. L’ homme cessa de croire à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotis

1107 ces insupportables et scandaleuses. L’homme cessa de croire à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée d

1108 s besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’ idée du standing de vie, défini par comparaison avec « les autres », d

1109 sirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standing de vie, défini par comparaison avec « les autres », déterminé par une sé

1110 du standing de vie, défini par comparaison avec «  les autres », déterminé par une série de facteurs plus ou moins abstraits

1111 ison avec « les autres », déterminé par une série de facteurs plus ou moins abstraits, artificiels, imposés du dehors, et

1112 imposés du dehors, et de plus en plus inhumains. Le lien entre les hommes ne repose plus, aujourd’hui, que sur des valeur

1113 hors, et de plus en plus inhumains. Le lien entre les hommes ne repose plus, aujourd’hui, que sur des valeurs extérieures à

1114 s, aujourd’hui, que sur des valeurs extérieures à l’ homme. Il n’est plus assuré par la responsabilité de chacun, mais par

1115 s extérieures à l’homme. Il n’est plus assuré par la responsabilité de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l

1116 homme. Il n’est plus assuré par la responsabilité de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ambiance morale q

1117 assuré par la responsabilité de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ambiance morale que créent la Presse

1118 ponsabilité de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, e

1119 sabilité de chacun, mais par le cadre policier de l’ État, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et p

1120 chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur d

1121 icier de l’État, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleversements, qui appar

1122 at, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleversements, qui apparaissent d’ail

1123 rale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleversements, qui apparaissent d’ailleurs de plus en plus

1124 rs de plus en plus inévitables. On n’a pas établi l’ Égalité. Mais on a limité les libertés, et détruit la fraternité. Capi

1125 es. On n’a pas établi l’Égalité. Mais on a limité les libertés, et détruit la fraternité. Capital, police, lutte de classes

1126 galité. Mais on a limité les libertés, et détruit la fraternité. Capital, police, lutte de classes, guerre. Primauté du pa

1127 et détruit la fraternité. Capital, police, lutte de classes, guerre. Primauté du paraître sur l’être. ⁂ Définitions. — L

1128 utte de classes, guerre. Primauté du paraître sur l’ être. ⁂ Définitions. — La personne, c’est l’homme concret, c’est-à-di

1129 rimauté du paraître sur l’être. ⁂ Définitions. —  La personne, c’est l’homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le

1130 sur l’être. ⁂ Définitions. — La personne, c’est l’ homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l

1131  La personne, c’est l’homme concret, c’est-à-dire l’ homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son procha

1132 l’homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’e

1133 t-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’ unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en tant qu

1134 ’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’ oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en tant qu’il a une

1135 flit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en tant qu’il a une vocation particulière dan

1136 it et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’ homme en tant qu’il a une vocation particulière dans la société. Thès

1137 me en tant qu’il a une vocation particulière dans la société. Thèse II. — Considérer l’homme en tant que personne et fond

1138 iculière dans la société. Thèse II. — Considérer l’ homme en tant que personne et fonder sur cette personne toutes les ins

1139 que personne et fonder sur cette personne toutes les institutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’homme, qui co

1140 rsonne toutes les institutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions

1141 nstitutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec

1142 itutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’ homme, qui comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec l’h

1143 aître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec l’homme concret, comptent

1144 ure concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec l’homme concret, comptent avec le prin

1145 te le conflit. Les institutions qui comptent avec l’ homme concret, comptent avec le principe de tout conflit, et ont pour

1146 qui comptent avec l’homme concret, comptent avec le principe de tout conflit, et ont pour but de rendre les antagonismes

1147 t avec l’homme concret, comptent avec le principe de tout conflit, et ont pour but de rendre les antagonismes féconds pour

1148 avec le principe de tout conflit, et ont pour but de rendre les antagonismes féconds pour l’ensemble du corps social. Ell

1149 incipe de tout conflit, et ont pour but de rendre les antagonismes féconds pour l’ensemble du corps social. Elles cherchen

1150 pour but de rendre les antagonismes féconds pour l’ ensemble du corps social. Elles cherchent à humaniser les hommes. Ell

1151 ble du corps social. Elles cherchent à humaniser les hommes. Elles veulent l’union par et dans la diversité créatrice. For

1152 s cherchent à humaniser les hommes. Elles veulent l’ union par et dans la diversité créatrice. Fortes de leur souplesse, el

1153 ser les hommes. Elles veulent l’union par et dans la diversité créatrice. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les co

1154 ’union par et dans la diversité créatrice. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’écla

1155 atrice. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’éclater en désordres sanglants. Si le tr

1156 s de leur souplesse, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’éclater en désordres sanglants. Si le troisième para

1157 e, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’ éclater en désordres sanglants. Si le troisième paragraphe de cette th

1158 n désordres sanglants. Si le troisième paragraphe de cette thèse peut paraître encore utopique, remarquons toutefois qu’il

1159 re encore utopique, remarquons toutefois qu’il ne l’ est pas plus que la prétention égalitaire. D’autre part, il exprime un

1160 remarquons toutefois qu’il ne l’est pas plus que la prétention égalitaire. D’autre part, il exprime un espoir fondé sur l

1161 ire. D’autre part, il exprime un espoir fondé sur la réalité humaine telle qu’elle est, alors que l’utopie individualiste

1162 r la réalité humaine telle qu’elle est, alors que l’ utopie individualiste fondait son espoir sur une réalité déjà utopique

1163 n espoir sur une réalité déjà utopique elle-même. Les personnes existent, bien que brimées. L’individu n’a jamais existé qu

1164 e-même. Les personnes existent, bien que brimées. L’ individu n’a jamais existé qu’à l’état de définition. Parti[r] des con

1165 en que brimées. L’individu n’a jamais existé qu’à l’ état de définition. Parti[r] des conflits quotidiens, des conflits d’i

1166 brimées. L’individu n’a jamais existé qu’à l’état de définition. Parti[r] des conflits quotidiens, des conflits d’intérêts

1167 n. Parti[r] des conflits quotidiens, des conflits d’ intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des ré

1168 s conflits quotidiens, des conflits d’intérêts et d’ idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des régions et des r

1169 d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des régions et des races, — pour les utiliser. Telle est

1170 ntérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des régions et des races, — pour les utiliser. Telle est la

1171 de la diversité des régions et des races, — pour les utiliser. Telle est la formule fondamentale de L’Ordre nouveau. Elle

1172 ions et des races, — pour les utiliser. Telle est la formule fondamentale de L’Ordre nouveau. Elle entraîne immédiatement

1173 r les utiliser. Telle est la formule fondamentale de L’Ordre nouveau. Elle entraîne immédiatement cette constatation : c’e

1174 onstatation : c’est qu’il ne s’agit pas pour nous d’ établir les équilibres stériles ou forcés, ni des compromis dégradants

1175 n : c’est qu’il ne s’agit pas pour nous d’établir les équilibres stériles ou forcés, ni des compromis dégradants pour l’une

1176 t sur le plan politique. (Tension organique entre la corporation et le syndicat d’une part, le centre directeur du service

1177 tique. (Tension organique entre la corporation et le syndicat d’une part, le centre directeur du service civil de l’autre.

1178 e entre la corporation et le syndicat d’une part, le centre directeur du service civil de l’autre. Tension organique entre

1179 d’une part, le centre directeur du service civil de l’autre. Tension organique entre la commune et la région d’une part,

1180 service civil de l’autre. Tension organique entre la commune et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les p

1181 de l’autre. Tension organique entre la commune et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes qui s

1182 ique entre la commune et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économ

1183 commune et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économie et de la vi

1184 région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON

1185 fédération de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux q

1186 on de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux qui seron

1187 de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’ économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux qui seront à

1188 Les principes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la

1189 principes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vi

1190 politique ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie sociale quotidienne. Nous n’établissons pas de distinc

1191 ue ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie sociale quotidienne. Nous n’établissons pas de distinction thé

1192 ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie sociale quotidienne. Nous n’établissons pas de distinction théori

1193 a vie sociale quotidienne. Nous n’établissons pas de distinction théorique et inopérante entre la vie privée et la vie pub

1194 pas de distinction théorique et inopérante entre la vie privée et la vie publique. Nous n’avons pas deux morales. Tout ce

1195 on théorique et inopérante entre la vie privée et la vie publique. Nous n’avons pas deux morales. Tout ce que nous allons

1196 as deux morales. Tout ce que nous allons dire sur la morale sociale ON peut être traduit immédiatement en institutions éco

1197 institutions économiques par exemple. Pour nous, la véritable cellule sociale, c’est la personne, et non point la famille

1198 e. Pour nous, la véritable cellule sociale, c’est la personne, et non point la famille, qui lui est subordonnée. La person

1199 cellule sociale, c’est la personne, et non point la famille, qui lui est subordonnée. La personne, telle que nous venons

1200 et non point la famille, qui lui est subordonnée. La personne, telle que nous venons de la définir9, n’est pas un état, ma

1201 ubordonnée. La personne, telle que nous venons de la définir9, n’est pas un état, mais un acte. L’homme devient personne d

1202 de la définir9, n’est pas un état, mais un acte. L’ homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètement,

1203 état, mais un acte. L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’une façon qui lui est parti

1204 e dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’ une façon qui lui est particulière, dans une tâche qui lui est propre

1205 et pour laquelle il est responsable. Alors que «  l’ individu » se balade au gré des théories dans le monde abstrait et jur

1206 « l’individu » se balade au gré des théories dans le monde abstrait et juridique de l’égalité, la personne s’enracine au c

1207 des théories dans le monde abstrait et juridique de l’égalité, la personne s’enracine au contraire dans le concret d’une

1208 s théories dans le monde abstrait et juridique de l’ égalité, la personne s’enracine au contraire dans le concret d’une voc

1209 dans le monde abstrait et juridique de l’égalité, la personne s’enracine au contraire dans le concret d’une vocation. L’ap

1210 égalité, la personne s’enracine au contraire dans le concret d’une vocation. L’apparition de la personne est liée à l’appa

1211 personne s’enracine au contraire dans le concret d’ une vocation. L’apparition de la personne est liée à l’apparition d’un

1212 cine au contraire dans le concret d’une vocation. L’ apparition de la personne est liée à l’apparition d’une tension. Car d

1213 aire dans le concret d’une vocation. L’apparition de la personne est liée à l’apparition d’une tension. Car d’une part ell

1214 e dans le concret d’une vocation. L’apparition de la personne est liée à l’apparition d’une tension. Car d’une part elle e

1215 vocation. L’apparition de la personne est liée à l’ apparition d’une tension. Car d’une part elle est déterminée par les c

1216 apparition de la personne est liée à l’apparition d’ une tension. Car d’une part elle est déterminée par les conditions don

1217 e tension. Car d’une part elle est déterminée par les conditions données, d’autre part elle a pour but de les dépasser et d

1218 conditions données, d’autre part elle a pour but de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle te

1219 nditions données, d’autre part elle a pour but de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle tensio

1220 , d’autre part elle a pour but de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle tension est celle qui

1221 ’autre part elle a pour but de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle tension est celle qui s’é

1222 but de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle tension est celle qui s’établit entre deux homm

1223 épasser et de les rendre créatrices. Le type même d’ une telle tension est celle qui s’établit entre deux hommes qui se ren

1224 ne, soit que l’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition chrétienne du « prochain »), soit que tous deux, apportant

1225 e tous deux, apportant des aptitudes différentes, les composent en une force nouvelle. L’homme n’est humain que lorsqu’il m

1226 différentes, les composent en une force nouvelle. L’ homme n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’être particuliè

1227 me n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’ être particulière. Mais dès qu’il la manifeste, il crée une nouveauté,

1228 ste sa raison d’être particulière. Mais dès qu’il la manifeste, il crée une nouveauté, c’est-à-dire un risque. Et toute sa

1229 Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est peu

1230 dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irres

1231 gnité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’ homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irrespon

1232 à assumer ce risque. La dignité de l’homme, c’est d’ être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irresponsables. Le « pr

1233 La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irresponsables. Le « prolétaire » tel que l

1234 st d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’ irresponsables. Le « prolétaire » tel que le fabrique le capitalisme e

1235 ble. Le monde actuel est peuplé d’irresponsables. Le « prolétaire » tel que le fabrique le capitalisme est défini par son

1236 euplé d’irresponsables. Le « prolétaire » tel que le fabrique le capitalisme est défini par son irresponsabilité, et c’est

1237 sponsables. Le « prolétaire » tel que le fabrique le capitalisme est défini par son irresponsabilité, et c’est pourquoi sa

1238 ourquoi sa condition est dégradante. Mais elle ne l’ est guère plus que celle du bourgeois attaché à son bas de laine ou pr

1239 ère plus que celle du bourgeois attaché à son bas de laine ou prisonnier des assurances. Pour nous, la liberté ne consiste

1240 de laine ou prisonnier des assurances. Pour nous, la liberté ne consistera jamais dans la suppression des obligations, mai

1241 . Pour nous, la liberté ne consistera jamais dans la suppression des obligations, mais dans la possibilité pour chacun de

1242 is dans la suppression des obligations, mais dans la possibilité pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur

1243 obligations, mais dans la possibilité pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’

1244 é pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous

1245 ourir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce

1246 ir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mo

1247 Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une équivo

1248 aleur suprême de la personne, c’est, à la limite, l’ héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une équivoque grave.

1249 ns bien que ce mot introduit une équivoque grave. Les fascismes régnants en ont fait un abus qui tend à le disqualifier. Il

1250 fascismes régnants en ont fait un abus qui tend à le disqualifier. Ils ont assimilé l’héroïsme au sacrifice de toute vocat

1251 abus qui tend à le disqualifier. Ils ont assimilé l’ héroïsme au sacrifice de toute vocation personnelle, à l’anéantissemen

1252 alifier. Ils ont assimilé l’héroïsme au sacrifice de toute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’homme dans le gro

1253 sme au sacrifice de toute vocation personnelle, à l’ anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’

1254 de toute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inver

1255 toute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’ homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversio

1256 n personnelle, à l’anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversion flagrante n

1257 à l’anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversion flagrante ne nous empêcher

1258 de l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversion flagrante ne nous empêchera pas de prononcer

1259 l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’ État. Cette inversion flagrante ne nous empêchera pas de prononcer un

1260 . Cette inversion flagrante ne nous empêchera pas de prononcer un mot auquel il est urgent de rendre son prestige et sa va

1261 hera pas de prononcer un mot auquel il est urgent de rendre son prestige et sa valeur d’appel. L’héroïsme véritable, c’est

1262 il est urgent de rendre son prestige et sa valeur d’ appel. L’héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation, c

1263 gent de rendre son prestige et sa valeur d’appel. L’ héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation, c’est-à-di

1264 et sa valeur d’appel. L’héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde d

1265 el. L’héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persév

1266 L’héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persévére

1267 st la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persévérer dans son être particulie

1268 la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persévérer dans son être particulier,

1269 la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persévérer dans son être particulier, en dépit de toutes le

1270 vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’ homme à persévérer dans son être particulier, en dépit de toutes les d

1271 rer dans son être particulier, en dépit de toutes les dégradations que le milieu inerte lui propose ou que l’État veut lui

1272 ticulier, en dépit de toutes les dégradations que le milieu inerte lui propose ou que l’État veut lui imposer. Le héros vé

1273 radations que le milieu inerte lui propose ou que l’ État veut lui imposer. Le héros véritable, la personne dans sa pureté,

1274 nerte lui propose ou que l’État veut lui imposer. Le héros véritable, la personne dans sa pureté, c’est l’obstacle irréduc

1275 que l’État veut lui imposer. Le héros véritable, la personne dans sa pureté, c’est l’obstacle irréductible que rencontre

1276 éros véritable, la personne dans sa pureté, c’est l’ obstacle irréductible que rencontre le fascisme, qu’il soit de Berlin

1277 reté, c’est l’obstacle irréductible que rencontre le fascisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’homme le plus hu

1278 rréductible que rencontre le fascisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’homm

1279 ue rencontre le fascisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’homme le plus uti

1280 ascisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’ homme le plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de

1281 qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre

1282 Moscou. C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’ homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale d

1283 C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homm

1284 e plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’

1285 ain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en a

1286 plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui

1287 . La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un

1288 a morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’ homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un cer

1289 dre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un certain nombre de v

1290 nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’ homme en acte. Non pas une morale qui impose un certain nombre de vert

1291 . Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable

1292 de vertus officielles, et qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le Travailleur en soi. Mais une morale qui exi

1293 qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le Travailleur en soi. Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il t

1294 le Travailleur en soi. Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la communauté. Qu’il a

1295 de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la communauté. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. U

1296 la communauté. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ ordre qu’à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaib

1297 à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement systématique des antagonismes. La paix que nous vou

1298 e prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’ affaiblissement systématique des antagonismes. La paix que nous voulon

1299 l’affaiblissement systématique des antagonismes. La paix que nous voulons, l’ordre que nous voulons, la solidarité que no

1300 tique des antagonismes. La paix que nous voulons, l’ ordre que nous voulons, la solidarité que nous voulons se fondera sur

1301 paix que nous voulons, l’ordre que nous voulons, la solidarité que nous voulons se fondera sur cette affirmation antiégal

1302 e chacun soit à sa place. Est-ce trop simple pour les évasifs et les désespérés qui nous entourent ? Est-ce « trop subtil »

1303 sa place. Est-ce trop simple pour les évasifs et les désespérés qui nous entourent ? Est-ce « trop subtil », trop « intell

1304 », trop « intellectuel », trop « théorique » pour les assis et les vautrés qui nous ressassent les droits de l’homme et sav

1305 ellectuel », trop « théorique » pour les assis et les vautrés qui nous ressassent les droits de l’homme et savent si bien l

1306 pour les assis et les vautrés qui nous ressassent les droits de l’homme et savent si bien l’empêcher d’en user ? Sans doute

1307 essassent les droits de l’homme et savent si bien l’ empêcher d’en user ? Sans doute. Et nos « valeurs » ne seront jamais c

1308 es droits de l’homme et savent si bien l’empêcher d’ en user ? Sans doute. Et nos « valeurs » ne seront jamais cotées sur l

1309 des responsables. 7. Sans aucun pouvoir contre le capitalisme et les inégalités sociales qui en résultent, par exemple.

1310 7. Sans aucun pouvoir contre le capitalisme et les inégalités sociales qui en résultent, par exemple. 8. Le fait que l’

1311 lités sociales qui en résultent, par exemple. 8. Le fait que l’égalité ne soit possible que sur le plan politique, bien q

1312 es qui en résultent, par exemple. 8. Le fait que l’ égalité ne soit possible que sur le plan politique, bien qu’elle soit

1313 ur le plan politique, bien qu’elle soit prêchée à l’ école comme une valeur morale, crée un abîme entre la vie privée et la

1314 cole comme une valeur morale, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique. Nous en voyons les conséquences, ces j

1315 leur morale, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique. Nous en voyons les conséquences, ces jours-ci. 9. Nous

1316 la vie privée et la vie publique. Nous en voyons les conséquences, ces jours-ci. 9. Nous reviendrons beaucoup plus longue

1317 ucoup plus longuement sur ce sujet dans un volume d’ essais philosophiques en préparation : L’Homme debout. j. Rougemont

1318 n volume d’essais philosophiques en préparation : L’ Homme debout. j. Rougemont Denis de, « Communauté révolutionnaire »

1319 éparation : L’Homme debout. j. Rougemont Denis de , « Communauté révolutionnaire », L’Ordre nouveau, Paris, février 1934

1320 Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)k Qu’un homme perde le sens de son destin part

1321 Destin du siècle ou destin de l’ homme ? (mai 1934)k Qu’un homme perde le sens de son destin particu

1322 tin de l’homme ? (mai 1934)k Qu’un homme perde le sens de son destin particulier, il se met fatalement à croire aux des

1323 ’homme ? (mai 1934)k Qu’un homme perde le sens de son destin particulier, il se met fatalement à croire aux destins ano

1324 rle du « destin du siècle » avec des yeux hors de la tête, sans se poser jamais cette question pourtant bien naturelle : C

1325 e : Comment un siècle peut-il avoir un destin ?l Le destin, c’est le fait d’une personne. Croire à la réalité du « destin

1326 ècle peut-il avoir un destin ?l Le destin, c’est le fait d’une personne. Croire à la réalité du « destin » souverain de l

1327 t-il avoir un destin ?l Le destin, c’est le fait d’ une personne. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse,

1328 Le destin, c’est le fait d’une personne. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nati

1329 onne. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c

1330 e. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’es

1331 à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout

1332 a réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout cel

1333 u « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se co

1334  destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se compo

1335 masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —,

1336 sse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’ État — car c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —, c’

1337 de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —, c’est témoigner tout

1338 de l’État — car c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —, c’est témoigner tout simplement de son abdication

1339 stin du siècle —, c’est témoigner tout simplement de son abdication personnelle ; c’est se reconnaître esclave des mythes

1340 se reconnaître esclave des mythes irresponsables de l’époque. Lorsque nous disons que nous sommes contre la bourgeoisie,

1341 reconnaître esclave des mythes irresponsables de l’ époque. Lorsque nous disons que nous sommes contre la bourgeoisie, con

1342 poque. Lorsque nous disons que nous sommes contre la bourgeoisie, contre le communisme, contre le fascisme, contre toutes

1343 ons que nous sommes contre la bourgeoisie, contre le communisme, contre le fascisme, contre toutes les formes du « matéria

1344 ntre la bourgeoisie, contre le communisme, contre le fascisme, contre toutes les formes du « matérialisme » contemporain,

1345 le communisme, contre le fascisme, contre toutes les formes du « matérialisme » contemporain, nous disons simplement ceci 

1346 n, nous disons simplement ceci : nous voulons que l’ homme redevienne responsable de son destin particulier. Avoir un desti

1347 : nous voulons que l’homme redevienne responsable de son destin particulier. Avoir un destin propre, une vocation, c’est l

1348 lier. Avoir un destin propre, une vocation, c’est la seule manière que les hommes aient jamais pu concevoir d’être libres.

1349 propre, une vocation, c’est la seule manière que les hommes aient jamais pu concevoir d’être libres. Tel est le sens de no

1350 manière que les hommes aient jamais pu concevoir d’ être libres. Tel est le sens de notre personnalisme. Nous n’insisteron

1351 aient jamais pu concevoir d’être libres. Tel est le sens de notre personnalisme. Nous n’insisterons jamais assez sur ces

1352 amais pu concevoir d’être libres. Tel est le sens de notre personnalisme. Nous n’insisterons jamais assez sur ces constata

1353 assez sur ces constatations fondamentales. Toute la doctrine de l’Ordre nouveau tient dans ces quelques mots : le destin

1354 es constatations fondamentales. Toute la doctrine de l’Ordre nouveau tient dans ces quelques mots : le destin particulier

1355 de l’Ordre nouveau tient dans ces quelques mots : le destin particulier de chaque homme est plus grand que tous les « dest

1356 nt dans ces quelques mots : le destin particulier de chaque homme est plus grand que tous les « destins du siècle » invent

1357 rticulier de chaque homme est plus grand que tous les « destins du siècle » inventés par nos lâchetés. ⁂ Le banquier croi

1358 estins du siècle » inventés par nos lâchetés. ⁂ Le banquier croit aux fatalités du Capital. Le bourgeois croit aux fatal

1359 . ⁂ Le banquier croit aux fatalités du Capital. Le bourgeois croit aux fatalités de l’Opinion publique. Le communiste cr

1360 ités du Capital. Le bourgeois croit aux fatalités de l’Opinion publique. Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire.

1361 s du Capital. Le bourgeois croit aux fatalités de l’ Opinion publique. Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire. Et

1362 rgeois croit aux fatalités de l’Opinion publique. Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire. Et tous croient, comme

1363 inion publique. Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire. Et tous croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’Ét

1364 on publique. Le communiste croit aux fatalités de l’ Histoire. Et tous croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’État.

1365 x fatalités de l’Histoire. Et tous croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Pe

1366 Et tous croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la

1367 tous croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’ État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réa

1368 fasciste, aux fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réaction qui accueille d’o

1369 ux fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réaction qui accueille d’ordinaire no

1370 fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réaction qui accueille d’ordinaire nos d

1371 yons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réaction qui accueille d’ordinaire nos déclarations personnalistes. «

1372 rsonne. Je connais bien la réaction qui accueille d’ ordinaire nos déclarations personnalistes. « Hé ! quoi, nous dit-on, e

1373 de tous ces monstres menaçants et criminels, nous le reconnaissons, mais qui dominent notre siècle, vous n’avez rien à pro

1374 otre chétive personne ? Vous serez emportés comme les autres. Votre réaction “révolutionnaire” est disproportionnée aux dan

1375 est-ce que cette personne dont vous nous rebattez les oreilles ? » J’ai vu de jeunes sympathisants de nos idées déconcertés

1376 dont vous nous rebattez les oreilles ? » J’ai vu de jeunes sympathisants de nos idées déconcertés par cette attaque. C’es

1377 les oreilles ? » J’ai vu de jeunes sympathisants de nos idées déconcertés par cette attaque. C’est à leur intention que j

1378 ion que je veux préciser ici un point fondamental de nos doctrines. Ceux qui nous posent la « colle » que je viens de résu

1379 ondamental de nos doctrines. Ceux qui nous posent la « colle » que je viens de résumer sont de deux sortes : des inquiets

1380 posent la « colle » que je viens de résumer sont de deux sortes : des inquiets ou des cyniques. Les inquiets sont inquiet

1381 nt de deux sortes : des inquiets ou des cyniques. Les inquiets sont inquiets par tempérament. Ce sont de pauvres êtres démo

1382 s inquiets sont inquiets par tempérament. Ce sont de pauvres êtres démoralisés par l’individualisme bourgeois et les scand

1383 érament. Ce sont de pauvres êtres démoralisés par l’ individualisme bourgeois et les scandales du temps, et qui ne se ralli

1384 res démoralisés par l’individualisme bourgeois et les scandales du temps, et qui ne se rallieront jamais qu’à une révolutio

1385 volution triomphante. On perd son temps à essayer de les convaincre par des arguments : ils ne croient pas à eux-mêmes ; c

1386 ution triomphante. On perd son temps à essayer de les convaincre par des arguments : ils ne croient pas à eux-mêmes ; comme

1387 roient pas à eux-mêmes ; comment croiraient-ils à la puissance de la personne ? C’est le « prolétariat » personnaliste. On

1388 eux-mêmes ; comment croiraient-ils à la puissance de la personne ? C’est le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d

1389 -mêmes ; comment croiraient-ils à la puissance de la personne ? C’est le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d’eu

1390 iraient-ils à la puissance de la personne ? C’est le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d’eux en temps voulu : i

1391 t le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d’ eux en temps voulu : il y a là un problème de rééducation qui fait l’o

1392 pera d’eux en temps voulu : il y a là un problème de rééducation qui fait l’objet de nos travaux dans le domaine pédagogiq

1393 u : il y a là un problème de rééducation qui fait l’ objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont pl

1394 a là un problème de rééducation qui fait l’objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont plus dange

1395 rééducation qui fait l’objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont plus dangereux. Ils croient po

1396 objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont plus dangereux. Ils croient pouvoir nous traiter de rév

1397 plus dangereux. Ils croient pouvoir nous traiter de révolutionnaires en peau de lapin, sous le pauvre prétexte qu’ils son

1398 pouvoir nous traiter de révolutionnaires en peau de lapin, sous le pauvre prétexte qu’ils sont eux-mêmes des requins à l’

1399 raiter de révolutionnaires en peau de lapin, sous le pauvre prétexte qu’ils sont eux-mêmes des requins à l’eau de Coty. « 

1400 uvre prétexte qu’ils sont eux-mêmes des requins à l’ eau de Coty. « Les intérêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire 

1401 rétexte qu’ils sont eux-mêmes des requins à l’eau de Coty. « Les intérêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire ! Les

1402 ils sont eux-mêmes des requins à l’eau de Coty. «  Les intérêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire ! Les intérêts de

1403 des requins à l’eau de Coty. « Les intérêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire ! Les intérêts de qui ? Pourquoi ? E

1404 érêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire ! Les intérêts de qui ? Pourquoi ? Et comment garantis ? C’est un paradoxe

1405 s intérêts », affirment-ils. Voire ! Les intérêts de qui ? Pourquoi ? Et comment garantis ? C’est un paradoxe curieux que

1406 rçons qui se croient « réalistes » venir défendre le régime capitaliste au nom d’un « intérêt » de plus en plus fantomatiq

1407 niles, voici ce que nous avons à dire : Retournez la question qu’on vous pose, cessez de vous défendre, attaquez. On vous

1408 e : Retournez la question qu’on vous pose, cessez de vous défendre, attaquez. On vous dit : « Qu’est-ce que la personne ? 

1409 défendre, attaquez. On vous dit : « Qu’est-ce que la personne ? » Répondez : « Que sont ces mythes collectifs sous lesquel

1410 ifs sous lesquels vous prétendez nous courber ? » La classe, le capital, la nation, les fameux « déterminismes historiques

1411 squels vous prétendez nous courber ? » La classe, le capital, la nation, les fameux « déterminismes historiques » ne sont

1412 prétendez nous courber ? » La classe, le capital, la nation, les fameux « déterminismes historiques » ne sont rien que des

1413 ous courber ? » La classe, le capital, la nation, les fameux « déterminismes historiques » ne sont rien que des créations d

1414 smes historiques » ne sont rien que des créations de l’homme. Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationaliste

1415 s historiques » ne sont rien que des créations de l’ homme. Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationalistes,

1416 s » ne sont rien que des créations de l’homme. Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationalistes, de cet être

1417 que des créations de l’homme. Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationalistes, de cet être isolé dans sa pr

1418 mme ? De cet individu des libéraux rationalistes, de cet être isolé dans sa prétendue « vie privée », de ce petit dieu rid

1419 cet être isolé dans sa prétendue « vie privée », de ce petit dieu ridicule qui n’a d’autre pouvoir que d’adorer son illus

1420 « vie privée », de ce petit dieu ridicule qui n’a d’ autre pouvoir que d’adorer son illusoire autonomie, et qui remet aux m

1421 e petit dieu ridicule qui n’a d’autre pouvoir que d’ adorer son illusoire autonomie, et qui remet aux mythes collectifs — à

1422 autonomie, et qui remet aux mythes collectifs — à l’ État en définitive — le soin de garantir sa « matérielle ». Nous dison

1423 aux mythes collectifs — à l’État en définitive — le soin de garantir sa « matérielle ». Nous disons que cet être-là n’a p

1424 hes collectifs — à l’État en définitive — le soin de garantir sa « matérielle ». Nous disons que cet être-là n’a plus de v

1425 atérielle ». Nous disons que cet être-là n’a plus de vie spirituelle. Car nous croyons que le spirituel, c’est l’engagemen

1426 n’a plus de vie spirituelle. Car nous croyons que le spirituel, c’est l’engagement total de l’homme dans la tâche concrète

1427 ituelle. Car nous croyons que le spirituel, c’est l’ engagement total de l’homme dans la tâche concrète que lui désigne sa

1428 royons que le spirituel, c’est l’engagement total de l’homme dans la tâche concrète que lui désigne sa vocation particuliè

1429 ons que le spirituel, c’est l’engagement total de l’ homme dans la tâche concrète que lui désigne sa vocation particulière.

1430 irituel, c’est l’engagement total de l’homme dans la tâche concrète que lui désigne sa vocation particulière. Cela ne se p

1431 cation particulière. Cela ne se passe point entre les quatre murs d’une chambrette, ou dans les rêveries d’un cerveau délic

1432 ère. Cela ne se passe point entre les quatre murs d’ une chambrette, ou dans les rêveries d’un cerveau délicat. Nous disons

1433 t entre les quatre murs d’une chambrette, ou dans les rêveries d’un cerveau délicat. Nous disons ensuite que cet « individu

1434 uatre murs d’une chambrette, ou dans les rêveries d’ un cerveau délicat. Nous disons ensuite que cet « individu » est un es

1435 du » est un esclave et une dupe, car il n’y a pas d’ exemple, dans l’histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’une colle

1436 ave et une dupe, car il n’y a pas d’exemple, dans l’ histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’une collectivité dont cha

1437 car il n’y a pas d’exemple, dans l’histoire, que l’ État ait pu assurer la vie d’une collectivité dont chaque membre se dé

1438 emple, dans l’histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’une collectivité dont chaque membre se déclare irresponsable. L

1439 dans l’histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’ une collectivité dont chaque membre se déclare irresponsable. Les myth

1440 vité dont chaque membre se déclare irresponsable. Les mythes collectifs devant lesquels tremblent et s’agenouillent un gran

1441 quels tremblent et s’agenouillent un grand nombre de nos contemporains10 n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude

1442 n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude de l’homme, l’attitude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa voca

1443 xpriment rien de plus qu’une certaine attitude de l’ homme, l’attitude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocatio

1444 rien de plus qu’une certaine attitude de l’homme, l’ attitude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation. Les f

1445 ne attitude de l’homme, l’attitude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs, comme

1446 attitude de l’homme, l’attitude démissionnaire de l’ homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs, comme tou

1447 ionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que ce

1448 sa vocation. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’

1449 ntômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait, ils n’ex

1450 onne n’y croyait, ils n’existeraient pas. Dès que l’ on croit à la personne, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si

1451 ait, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la personne, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes re

1452 ent leur pouvoir. Mais si ces mythes représentent l’ attitude démissionnaire de l’homme, la somme de toutes les démissions

1453 ces mythes représentent l’attitude démissionnaire de l’homme, la somme de toutes les démissions particulières, — la person

1454 mythes représentent l’attitude démissionnaire de l’ homme, la somme de toutes les démissions particulières, — la personne

1455 eprésentent l’attitude démissionnaire de l’homme, la somme de toutes les démissions particulières, — la personne au contra

1456 nt l’attitude démissionnaire de l’homme, la somme de toutes les démissions particulières, — la personne au contraire repré

1457 ude démissionnaire de l’homme, la somme de toutes les démissions particulières, — la personne au contraire représente l’att

1458 a somme de toutes les démissions particulières, —  la personne au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de

1459 ticulières, — la personne au contraire représente l’ attitude créatrice, la vocation de l’homme. Tout, en définitive, se j

1460 nne au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se

1461 aire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se rapporte à

1462 e représente l’attitude créatrice, la vocation de l’ homme. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se rapporte à sa

1463 on de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’ homme et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’homme, la masse n’a pa

1464 s l’homme et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’ homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est da

1465 et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homm

1466 eule réalité. Dans l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix,

1467 s l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans l

1468 plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’ homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni d

1469 que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni dans l’Histoire. Le

1470 dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision qu

1471 qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’ opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est

1472 , et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni dans l’ Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Ici l

1473 dans la rue, dans l’opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Ici le rôle des j

1474 rue, dans l’opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Ici le rôle des jeunes in

1475 stoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Ici le rôle des jeunes intellectuels apparaît dans toute sa

1476 e toute décision qui crée, c’est la personne. Ici le rôle des jeunes intellectuels apparaît dans toute sa grandeur. C’est

1477 s toute sa grandeur. C’est à eux qu’il appartient de rechercher dans leur pensée les origines concrètes des grands faits q

1478 x qu’il appartient de rechercher dans leur pensée les origines concrètes des grands faits qui bouleversent le monde. C’est

1479 gines concrètes des grands faits qui bouleversent le monde. C’est à eux qu’il appartient, par exemple, de déceler l’origin

1480 monde. C’est à eux qu’il appartient, par exemple, de déceler l’origine permanente et virtuelle des dictatures dans un fléc

1481 t à eux qu’il appartient, par exemple, de déceler l’ origine permanente et virtuelle des dictatures dans un fléchissement e

1482 s dictatures dans un fléchissement en eux du sens de leur destinée personnelle. À l’origine de tout, il y a une attitude d

1483 nt en eux du sens de leur destinée personnelle. À l’ origine de tout, il y a une attitude de l’homme. J’ai décrit, à propos

1484 du sens de leur destinée personnelle. À l’origine de tout, il y a une attitude de l’homme. J’ai décrit, à propos des marxi

1485 onnelle. À l’origine de tout, il y a une attitude de l’homme. J’ai décrit, à propos des marxistes11, l’attitude de ceux qu

1486 elle. À l’origine de tout, il y a une attitude de l’ homme. J’ai décrit, à propos des marxistes11, l’attitude de ceux qui s

1487 e l’homme. J’ai décrit, à propos des marxistes11, l’ attitude de ceux qui se réfugient dans l’Histoire, qui pensent par pér

1488 J’ai décrit, à propos des marxistes11, l’attitude de ceux qui se réfugient dans l’Histoire, qui pensent par périodes de mi

1489 istes11, l’attitude de ceux qui se réfugient dans l’ Histoire, qui pensent par périodes de mille ans, qui rêvent, et qui, p

1490 fugient dans l’Histoire, qui pensent par périodes de mille ans, qui rêvent, et qui, pour comble, se croient seuls éveillés

1491 lés et conscients du réel ! Il serait bien facile de faire la même démonstration à propos des petits « réalistes » attroup

1492 nscients du réel ! Il serait bien facile de faire la même démonstration à propos des petits « réalistes » attroupés par M.

1493 . Tous ceux-là fondent en eux-mêmes, hic et nunc, la dictature du nombre et de l’irresponsable. La personne, au contraire

1494 eux-mêmes, hic et nunc, la dictature du nombre et de l’irresponsable. La personne, au contraire de l’individu charrié par

1495 -mêmes, hic et nunc, la dictature du nombre et de l’ irresponsable. La personne, au contraire de l’individu charrié par tou

1496 nc, la dictature du nombre et de l’irresponsable. La personne, au contraire de l’individu charrié par tous les destins col

1497 de l’irresponsable. La personne, au contraire de l’ individu charrié par tous les destins collectifs et par les prétendues

1498 onne, au contraire de l’individu charrié par tous les destins collectifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’in

1499 du charrié par tous les destins collectifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche

1500 les destins collectifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un a

1501 destins collectifs et par les prétendues lois de l’ Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un acte

1502 ifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’ instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte

1503 ues lois de l’Histoire, vit d’instant en instant, d’ une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte toujours imprévisible

1504 it d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d’ un acte à un autre acte toujours imprévisible, toujours aventureux. El

1505 imprévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l

1506 jours aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la révol

1507 t dans le risque et dans la décision, au lieu que l’ homme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La s

1508 décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’ attente, la révolte et l’impuissance. La société que veut L’Ordre nouv

1509 u lieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La société que veut L’Ordre nouveau a pour

1510 omme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’ impuissance. La société que veut L’Ordre nouveau a pour mesure fondame

1511 vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La société que veut L’Ordre nouveau a pour mesure fondamentale cette réa

1512 nouveau a pour mesure fondamentale cette réalité de la personne responsable. Tout notre système en découle, toutes nos re

1513 uveau a pour mesure fondamentale cette réalité de la personne responsable. Tout notre système en découle, toutes nos reven

1514 . Nous n’avons pas une autre orthodoxie que celle de l’homme exerçant librement sa vocation dans la communauté. Telle est

1515 ous n’avons pas une autre orthodoxie que celle de l’ homme exerçant librement sa vocation dans la communauté. Telle est not

1516 le de l’homme exerçant librement sa vocation dans la communauté. Telle est notre Révolution, la seule réelle, la seule tot

1517 n dans la communauté. Telle est notre Révolution, la seule réelle, la seule totale, et la seule qui s’attaque aux racines

1518 uté. Telle est notre Révolution, la seule réelle, la seule totale, et la seule qui s’attaque aux racines des mythes modern

1519 Révolution, la seule réelle, la seule totale, et la seule qui s’attaque aux racines des mythes modernes, dont l’expressio

1520 i s’attaque aux racines des mythes modernes, dont l’ expression suprême s’appelle l’État. Là où l’homme veut être total, l’

1521 hes modernes, dont l’expression suprême s’appelle l’ État. Là où l’homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire

1522 dont l’expression suprême s’appelle l’État. Là où l’ homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. 10. Et par

1523 s’appelle l’État. Là où l’homme veut être total, l’ État ne sera jamais totalitaire. 10. Et parmi eux, la majorité des i

1524 t ne sera jamais totalitaire. 10. Et parmi eux, la majorité des intellectuels parisiens de droite et de gauche, qui glor

1525 armi eux, la majorité des intellectuels parisiens de droite et de gauche, qui glorifient leur impuissance sous le nom de «

1526 majorité des intellectuels parisiens de droite et de gauche, qui glorifient leur impuissance sous le nom de « volonté du p

1527 t de gauche, qui glorifient leur impuissance sous le nom de « volonté du pays », ou de « marxisme ». 11. « La légion étra

1528 uche, qui glorifient leur impuissance sous le nom de « volonté du pays », ou de « marxisme ». 11. « La légion étrangère s

1529 mpuissance sous le nom de « volonté du pays », ou de « marxisme ». 11. « La légion étrangère soviétique », L’Ordre nouvea

1530 e « volonté du pays », ou de « marxisme ». 11. «  La légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, n° 2, juin 193

1531 , n° 2, juin 1933, p. 19-23. k. Rougemont Denis de , « Destin du siècle ou destin de l’homme ? », L’Ordre nouveau, Paris,

1532 Rougemont Denis de, « Destin du siècle ou destin de l’homme ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1934, p. 3-7. l. En page II

1533 ugemont Denis de, « Destin du siècle ou destin de l’ homme ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1934, p. 3-7. l. En page II du

1534 Paris, mai 1934, p. 3-7. l. En page II du n° 12 de L’Ordre nouveau , du 15 juin 1934, Rougemont apporte la précision su

1535 rdre nouveau , du 15 juin 1934, Rougemont apporte la précision suivante : « On a pu croire, à lire mon article du numéro 1

1536 rticle du numéro 11, que je m’en prenais au livre de M. Jean-Richard Bloch intitulé Destin du siècle. Il n’en est rien. C’

1537 e. Il n’en est rien. C’est au succès significatif de ce titre, passé à l’état de locution courante, que j’en avais. M. Blo

1538 C’est au succès significatif de ce titre, passé à l’ état de locution courante, que j’en avais. M. Bloch n’est pas de ceux

1539 u succès significatif de ce titre, passé à l’état de locution courante, que j’en avais. M. Bloch n’est pas de ceux pour qu

1540 tion courante, que j’en avais. M. Bloch n’est pas de ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes hi

1541 e j’en avais. M. Bloch n’est pas de ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes historiques tient l

1542 M. Bloch n’est pas de ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes historiques tient lieu de méthod

1543 Bloch n’est pas de ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes historiques tient lieu de méthode p

1544 ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes historiques tient lieu de méthode politique. N’a-t-il p

1545 ue. N’a-t-il pas été l’un des premiers à dénoncer la décadence bureaucratique des partis marxistes, et à déclarer que selo

1546 des partis marxistes, et à déclarer que selon lui les « petits groupes » — qu’il a tort de juger « mal fondés en doctrine »

1547 e selon lui les « petits groupes » — qu’il a tort de juger « mal fondés en doctrine » — avait beaucoup plus de chances de

1548 « mal fondés en doctrine » — avait beaucoup plus de chances de faire la trouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”

1549 és en doctrine » — avait beaucoup plus de chances de faire la trouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”, dans Euro

1550 trine » — avait beaucoup plus de chances de faire la trouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”, dans Europe, janvi

1551 faire la trouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”, dans Europe, janvier 1933. Europe : revue libérale orientée à

1552 Plans de réforme (octobre 1934)m J’ai un plan, tu as un plan, a-t-il un pla

1553 n tan plan. Il y a trois ans, quand nous parlions de la nécessité d’un « ordre nouveau », cela paraissait un peu bien jeun

1554 an plan. Il y a trois ans, quand nous parlions de la nécessité d’un « ordre nouveau », cela paraissait un peu bien jeune à

1555 a trois ans, quand nous parlions de la nécessité d’ un « ordre nouveau », cela paraissait un peu bien jeune à ces Messieur

1556 ela paraissait un peu bien jeune à ces Messieurs. L’ incident du 6 février les a fait réfléchir, semble-t-il. Nous serons b

1557 en jeune à ces Messieurs. L’incident du 6 février les a fait réfléchir, semble-t-il. Nous serons bien les derniers à nous e

1558 s a fait réfléchir, semble-t-il. Nous serons bien les derniers à nous en plaindre. Nous avons pris un peu d’avance : ils re

1559 rniers à nous en plaindre. Nous avons pris un peu d’ avance : ils rejoindront. Voici trois manifestes qui, chacun selon ses

1560 nifestes qui, chacun selon ses moyens, témoignent d’ un désir de changer quelque chose à cette mécanique qu’hier encore… Ma

1561 i, chacun selon ses moyens, témoignent d’un désir de changer quelque chose à cette mécanique qu’hier encore… Mais nous ne

1562 ne voulons pas ironiser trop facilement. Prenons- les à titre d’exemple, entre vingt autres, et lisons-les dans l’ordre chr

1563 pas ironiser trop facilement. Prenons-les à titre d’ exemple, entre vingt autres, et lisons-les dans l’ordre chronologique,

1564 à titre d’exemple, entre vingt autres, et lisons- les dans l’ordre chronologique, qui n’est pas dépourvu d’enseignement. Cr

1565 d’exemple, entre vingt autres, et lisons-les dans l’ ordre chronologique, qui n’est pas dépourvu d’enseignement. Crise ! dé

1566 ans l’ordre chronologique, qui n’est pas dépourvu d’ enseignement. Crise ! déclare le premier document ; rénovation mais sa

1567 me. Cette progression à rebours est normale, dans le plan de la politique actuelle. Mais il y a certainement quelque chose

1568 e progression à rebours est normale, dans le plan de la politique actuelle. Mais il y a certainement quelque chose de plus

1569 rogression à rebours est normale, dans le plan de la politique actuelle. Mais il y a certainement quelque chose de plus qu

1570 ais il y a certainement quelque chose de plus que le verbiage habituel, dans ces trois manifestations d’inquiétude. C’est

1571 verbiage habituel, dans ces trois manifestations d’ inquiétude. C’est bien pourquoi nous en parlons. 1. Les discours des

1572 iétude. C’est bien pourquoi nous en parlons. 1. Les discours des « Néos »12 Inutile de rappeler les circonstances ane

1573 ons. 1. Les discours des « Néos »12 Inutile de rappeler les circonstances anecdotiques qui ont vu naître ce mouvemen

1574 s discours des « Néos »12 Inutile de rappeler les circonstances anecdotiques qui ont vu naître ce mouvement, voici un a

1575 . Il ne nous intéresse qu’en tant qu’illustration de la crise doctrinale du marxisme. Cette crise, c’est Montagnon qui la

1576 l ne nous intéresse qu’en tant qu’illustration de la crise doctrinale du marxisme. Cette crise, c’est Montagnon qui la déc

1577 ale du marxisme. Cette crise, c’est Montagnon qui la décrit le plus franchement. « Vieillissement », dit-il d’abord, « cri

1578 xisme. Cette crise, c’est Montagnon qui la décrit le plus franchement. « Vieillissement », dit-il d’abord, « crise des vie

1579 hecs en Allemagne » et ailleurs ; échec auprès de la jeunesse « parce que nous n’avons pas dans notre action ce dynamisme

1580 s pas dans notre action ce dynamisme qui pourrait l’ attirer ». Mais il y a plus. Montagnon se plaint de ce que le parti so

1581 ’attirer ». Mais il y a plus. Montagnon se plaint de ce que le parti socialiste « meurt d’ignorance », et il s’écrie : « A

1582 . Mais il y a plus. Montagnon se plaint de ce que le parti socialiste « meurt d’ignorance », et il s’écrie : « Avez-vous é

1583 n se plaint de ce que le parti socialiste « meurt d’ ignorance », et il s’écrie : « Avez-vous étudié complètement, froideme

1584 ez-vous étudié complètement, froidement, ce genre de corporatisme (fasciste) développé qui semble correspondre d’ailleurs

1585 il eût fallu ce mouvement prodigieux, redoutable, de l’hitlérisme allemand ? » Voilà certes des questions embarrassantes p

1586 eût fallu ce mouvement prodigieux, redoutable, de l’ hitlérisme allemand ? » Voilà certes des questions embarrassantes pour

1587  » Voilà certes des questions embarrassantes pour les SFIO. Nous sera-t-il permis de signaler en passant que L’Ordre nouvea

1588 barrassantes pour les SFIO. Nous sera-t-il permis de signaler en passant que L’Ordre nouveau serait en mesure d’y répondre

1589 r en passant que L’Ordre nouveau serait en mesure d’ y répondre un peu mieux ?13 Montagnon constate le marasme. Déat fait

1590 d’y répondre un peu mieux ?13 Montagnon constate le marasme. Déat fait davantage : il en cherche la cause, et il la trouv

1591 e le marasme. Déat fait davantage : il en cherche la cause, et il la trouve dans la doctrine de Marx, et plus précisément

1592 at fait davantage : il en cherche la cause, et il la trouve dans la doctrine de Marx, et plus précisément dans sa dialecti

1593 ge : il en cherche la cause, et il la trouve dans la doctrine de Marx, et plus précisément dans sa dialectique historique