1
ur, en buvant un café sur le zinc : « Le travail,
c’est
la liberté, — pour celui qui ne travaille pas. » Qu’il exprime la rel
2
ligion du travail, ou la superstition du loisir —
c’est
affaire d’accent mis sur le premier ou sur le second membre de la phr
3
iel. Le « travailleur » des réunions électorales,
c’est
l’ouvrier d’usine, l’homme lié à la machine. Cette assimilation en di
4
des possibilités toujours plus grandes de loisir.
C’est
pourquoi elle est condamnée à une espèce de dégradation, dans la mesu
5
l ne semble pas que rien l’y aide, dans l’époque.
C’est
qu’il a tout infecté, ou presque. La mystique bourgeoise du travail-v
6
al s’émousse d’autant plus que la misère grandit.
C’est
une des leçons de la crise. 5. Nos écrivains courent admirer là-bas
7
os révoltés préfèrent l’engagement dans un parti.
C’est
bien plus sûr et c’est moins fatigant. « Il existe une doctrine réput
8
’engagement dans un parti. C’est bien plus sûr et
c’est
moins fatigant. « Il existe une doctrine réputée révolutionnaire, le
9
t le moins qu’on puisse dire de notre syllogisme,
c’est
qu’il est simple. Il n’entraîne pas même l’achat du Capital. Quantité
10
mes qu’il faut aimer sont toujours ceux d’ici, et
c’est
cela qui serait nouveau. On pourrait toutefois défendre cet exotisme
11
ets. Communier est le fait des esprits créateurs,
c’est
un mode de contact qui leur est propre, tout de même que le choc est
12
sance des cœurs ? 2° Raisons philosophiques
C’est
la bourgeoisie qui, la première, a pris au sérieux la matière, par su
13
u’ils répandent sur l’époque. Et leur seul baume,
c’est
de la voir partagée par tous les malheureux qui s’en vont répétant :
14
tiques de cette idéologie typiquement bourgeoise.
C’est
là ce qu’on appelle sa révolution ! 3° Raisons mystiques Car il
15
e, à les entendre, n’est pas ce que nous croyons.
C’est
quelque chose comme… ce que nous appelions l’esprit, la réalité réell
16
r périodes de mille ans. Ils sont mélancoliques :
c’est
encore la tristesse de la retraite et du désistement de l’esprit. Déf
17
et qui croient y voir une indication politique :
c’est
une espèce de fétichisme sentimental. (Voir Lévy-Brühl : La Mentalité
18
primitive.) Il y a quelques vieux proudhoniens :
c’est
un malentendu. (Qu’ils prennent rendez-vous au plus vite avec nous, 2
19
infamie, ni l’utopie ! disent-ils. Entendons — et
c’est
la véritable définition du centrisme — qu’ils se tiennent à égale dis
20
uction. Répétons donc que pour nous : la personne
c’est
l’individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se résout par
21
transcender le plan humain, la condition humaine.
C’est
donc faire le plus grand tort au christianisme de certains membres de
22
que l’esprit est hors de pouvoir sur les choses.
C’est
juste, si l’on confond « l’esprit » avec l’intellectualité libérale,
23
: on a vu ce qu’en valait l’aune.) Le spirituel,
c’est
l’acte créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces socia
24
iété, de forces sociales nouvelles. Le spirituel,
c’est
le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de boulevers
25
ales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement,
c’est
le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser pour ordonner à n
26
enverser, de bouleverser pour ordonner à nouveau.
C’est
, sous sa forme la plus immédiate, la plus concrète, la plus réelle, l
27
ace et valable, se ramène à un pouvoir spirituel.
C’est
lui qui rassemble une armée, qui trouve l’argent pour payer les solda
28
la violence spirituelle est du côté de Hitler, et
c’est
elle qui vaincra sans coup férir une force brutale dont le « pouvoir
29
police, c’est-à-dire, psychologiquement, la peur.
C’est
un état de décadence caractérisée, l’état de démission de la personne
30
lui reste à augmenter sa tension essentielle — et
c’est
cela la vraie période de transition —, jusqu’au jour où les servants
31
i, dans une société équilibrée, incombe à l’État,
c’est
ce que nous appelons le domaine du plan ; de l’autre, il a à protéger
32
parlement me dégoûte, mais je m’y plais parce que
c’est
un club. Nous conclurons sur cet aveu. L’ayant lu, peut-on encore att
33
« source d’énergie » permanente de la révolution,
c’est
la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’« Ordre
34
de la guerre moderne économique et militaire. 8°
C’est
au nom d’antagonismes naturels féconds et créateurs que nous voulons
35
ersonnes en tiennent compte. Si nous le répétons,
c’est
afin d’insister, une fois de plus, sur cette absence de tout principe
36
ment formulées que dans le système parlementaire.
C’est
pourquoi nous considérons le communisme comme l’agent le plus perfect
37
t individu toutes les institutions, et la morale,
c’est
méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. L
38
raître sur l’être. ⁂ Définitions. — La personne,
c’est
l’homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qu
39
i l’unit et l’oppose à son prochain. La personne,
c’est
l’homme en tant qu’il a une vocation particulière dans la société. T
40
onder sur cette personne toutes les institutions,
c’est
reconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. L
41
Elle entraîne immédiatement cette constatation :
c’est
qu’il ne s’agit pas pour nous d’établir les équilibres stériles ou fo
42
exemple. Pour nous, la véritable cellule sociale,
c’est
la personne, et non point la famille, qui lui est subordonnée. La per
43
commune, soit que l’un vienne en aide à l’autre (
c’est
la définition chrétienne du « prochain »), soit que tous deux, apport
44
siste à assumer ce risque. La dignité de l’homme,
c’est
d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irresponsables. Le «
45
pitalisme est défini par son irresponsabilité, et
c’est
pourquoi sa condition est dégradante. Mais elle ne l’est guère plus q
46
propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne,
c’est
, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une
47
stige et sa valeur d’appel. L’héroïsme véritable,
c’est
la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profond
48
. Le héros véritable, la personne dans sa pureté,
c’est
l’obstacle irréductible que rencontre le fascisme, qu’il soit de Berl
49
e le fascisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou.
C’est
l’homme le plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale
50
erlin ou de Moscou. C’est l’homme le plus humain.
C’est
aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la
51
ment à croire aux destins anonymes et collectifs.
C’est
ainsi qu’on nous parle du « destin du siècle » avec des yeux hors de
52
un siècle peut-il avoir un destin ?l Le destin,
c’est
le fait d’une personne. Croire à la réalité du « destin » souverain d
53
asse, de la nation, du capital ou de l’État — car
c’est
de tout cela que se compose le destin du siècle —, c’est témoigner to
54
e tout cela que se compose le destin du siècle —,
c’est
témoigner tout simplement de son abdication personnelle ; c’est se re
55
r tout simplement de son abdication personnelle ;
c’est
se reconnaître esclave des mythes irresponsables de l’époque. Lorsque
56
articulier. Avoir un destin propre, une vocation,
c’est
la seule manière que les hommes aient jamais pu concevoir d’être libr
57
sants de nos idées déconcertés par cette attaque.
C’est
à leur intention que je veux préciser ici un point fondamental de nos
58
nt croiraient-ils à la puissance de la personne ?
C’est
le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d’eux en temps voulu
59
ntérêts de qui ? Pourquoi ? Et comment garantis ?
C’est
un paradoxe curieux que devoir en 1934, en pleine crise économique, d
60
e spirituelle. Car nous croyons que le spirituel,
c’est
l’engagement total de l’homme dans la tâche concrète que lui désigne
61
sse n’a pas plus de puissance que la personne. Et
c’est
dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’opini
62
s l’Histoire. Le lieu de toute décision qui crée,
c’est
la personne. Ici le rôle des jeunes intellectuels apparaît dans toute
63
es intellectuels apparaît dans toute sa grandeur.
C’est
à eux qu’il appartient de rechercher dans leur pensée les origines co
64
rètes des grands faits qui bouleversent le monde.
C’est
à eux qu’il appartient, par exemple, de déceler l’origine permanente
65
loch intitulé Destin du siècle. Il n’en est rien.
C’est
au succès significatif de ce titre, passé à l’état de locution couran
66
tuel, dans ces trois manifestations d’inquiétude.
C’est
bien pourquoi nous en parlons. 1. Les discours des « Néos »12 I
67
de la crise doctrinale du marxisme. Cette crise,
c’est
Montagnon qui la décrit le plus franchement. « Vieillissement », dit-
68
urse, et par là même renforce le désordre établi.
C’est
très bien de critiquer le marxisme, mais il ne faudrait pas oublier s
69
u’ils se disent bien que la condition nécessaire,
c’est
d’abord d’oser rompre avec des confusions qui sont peut-être d’un bon
70
pêtrent tout élan vers un ordre vraiment nouveau.
C’est
un effort doctrinal qu’il faudrait, — celui-là même que nous poursuiv
71
opérer une synthèse. » — « Émanciper un individu,
c’est
d’abord lui donner le moyen de vivre par son travail, dans un cadre q
72
nt où l’homme entre en contact avec les réalités.
C’est
pourquoi une expérience de travail manuel devra être instituée… pour
73
à des carrières industrielles et commerciales. »
C’est
l’amorce de notre conception du service civil, mais entreprise à rebo
74
t qui sont aussi celles de certains des « néos »,
c’est
pour montrer que les amorces de la plupart de nos institutions qu’on
75
u’il nous faut faire de ce plan est la suivante :
c’est
un plan réformiste, tourné vers le passé, non vers l’avenir. C’est un
76
ormiste, tourné vers le passé, non vers l’avenir.
C’est
un plan ingénieux, ce n’est pas un « changement de plan ». C’est un p
77
ngénieux, ce n’est pas un « changement de plan ».
C’est
un plan de bourgeois et même de capitalistes bourgeois. Et tel qu’il
78
e — personnaliste ! Ce qu’ils disent sonne faux ;
c’est
poli, c’est raisonnable, c’est habile. Mais il faudrait dire beaucoup
79
liste ! Ce qu’ils disent sonne faux ; c’est poli,
c’est
raisonnable, c’est habile. Mais il faudrait dire beaucoup plus, et at
80
isent sonne faux ; c’est poli, c’est raisonnable,
c’est
habile. Mais il faudrait dire beaucoup plus, et attaquer plus franche
81
out être, et ils ne sont pas. Ce qui leur manque,
c’est
peut-être le sens social, tout simplement. Mais il manque à presque t
82
’une nation, c’est-à-dire la nation elle-même. Or
c’est
bien le principe d’une communauté nouvelle, ce ferment révolutionnair
83
purement défensif — celui même de M. Doumergue :
c’est
d’ailleurs ce dernier qui a porté sur le fameux Plan le jugement le p
84
ns pas cela pour faire les malins, mais parce que
c’est
. Il ne s’agit pas de nous, mais d’une doctrine — la seule — qui nous
85
ir un peu partout est aussi simple que profonde :
c’est
que l’Ordre nouveau, avant toute construction, se fonde sur une conce
86
en un mot, sur la personne et sur les personnes ;
c’est
que l’Ordre nouveau affirme avec plus de rigueur et plus de conséquen
87
« L’erreur fondamentale de tous les économistes,
c’est
leur conviction qu’on peut développer la conscience politique des ouv
88
ment de la révolution dans le sens personnaliste.
C’est
le hiatus entre la tactique de combat avant la prise de pouvoir et le
89
i est à l’origine de la crise étatiste de l’URSS.
C’est
ce hiatus qui a valu au peuple russe la dictature de transition dont
90
t d’un régime à la mesure de la vocation humaine,
c’est
L’Ordre nouveau. Nos fondements spirituels, personnalistes, nous perm
91
concret devait imprimer à la tactique de Lénine.
C’est
ainsi — pour ne mentionner qu’un exemple — que nous ne demanderons pa
92
une. Pas d’idées, pas de plan, pas de programme :
c’est
ce que les radicaux ont toujours trouvé « pratique ». n. Rougemont
93
on, — et l’homme ne choisit pas sa vocation, mais
c’est
elle qui choisit son homme. La seule question qui se pose, dès lors,
94
n homme. La seule question qui se pose, dès lors,
c’est
de savoir comment l’exercice d’une vocation peut être protégé, voire
95
a personne est choix, et donc prise de parti : or
c’est
là ce que raille l’équipe des dilettantes ; mais elle est un choix li
96
est un choix libre, et donc non conformiste : or
c’est
là ce que craint l’équipe des fonctionnaires. Seule la grandeur susc
97
utres vocations. 2. — Le rôle de toute culture,
c’est
de monter la garde autour de la mesure vivante d’une civilisation. P
98
ent puissant, et honoré de sacrifices quotidiens.
C’est
ainsi que la mesure des civilisations antiques était l’homme dans la
99
Une mesure vivante, ce n’est pas un étalon fixe.
C’est
un principe dynamique, c’est une tension permanente et féconde. Nous
100
pas un étalon fixe. C’est un principe dynamique,
c’est
une tension permanente et féconde. Nous voyons aussitôt que la « mesu
101
de l’argent est une fausse mesure culturelle. Car
c’est
ici d’un chiffre que dépendent la puissance, et la vertu, et l’invent
102
Un monde personnaliste est un monde sans masses.
C’est
dans un monde communautaire seulement que la culture peut créer libre
103
ais sans se laisser emporter par trop violemment.
C’est
à eux que la puissance finira par échoir ; elle leur sera confiée, pa
104
édiat à la révolution. Si elle échoue à le créer,
c’est
qu’elle n’est pas une vraie révolution, mais simplement une dictature
105
ts « déchirent », tous les édits « apaisent », si
c’est
l’État qui les a promulgués. On célèbre l’édit de Nantes au nom de l’
106
ence, l’homme du « Paris vaut bien une messe ! »,
c’est
encore l’homme de l’Édit. À tout prendre, l’édit n’est qu’une rééditi
107
tes ? Fixer, cristalliser de la sorte un conflit,
c’est
fixer et cristalliser un désordre. C’est croire que l’absence de guer
108
conflit, c’est fixer et cristalliser un désordre.
C’est
croire que l’absence de guerre suffit à établir une paix vivante. C’e
109
ence de guerre suffit à établir une paix vivante.
C’est
l’éternelle erreur de l’État policier. D’ailleurs, cet « ordre », qui
110
et le mieux qu’on puisse espérer pour l’ensemble,
c’est
la stérilisation de l’une ou de l’autre — mais qui peut mesurer l’app
111
le mot peut-être apocryphe du souverain : l’État,
c’est
moi. Voici cette phrase, dont on croirait qu’elle concerne quelque Fü
112
ce, en lui est la volonté de tout le peuple 26. »
C’est
cette troisième faction qui a bénéficié de l’édit de Nantes. C’est el
113
ième faction qui a bénéficié de l’édit de Nantes.
C’est
elle qui a su l’appliquer conformément à la logique du régime. C’est
114
l’appliquer conformément à la logique du régime.
C’est
elle qui doit fatalement triompher. Cependant une difficulté subsiste
115
t celui de l’État, plus encore que celui du pape.
C’est
l’évolution étatiste qui permet aux ultramontains d’obtenir ce qu’ils
116
une paix qui n’est qu’un « désordre » concret. Et
c’est
elle, avant tout, qui ourdit (pour reprendre la citation fameuse de S
117
me de la révocation des droits de la Personne. Et
c’est
pourquoi la considération de certains précédents, qui paraîtront, aux
118
litants de gauche et de droite l’ignorent encore,
c’est
en vertu d’une double erreur, que L’Ordre nouveau seul a dénoncée dep
119
lé de la politique des partis, dans cette revue :
c’est
le sujet le plus vain, le plus stérile et le plus irritant qui soit,
120
le pays. On l’a dit et redit : le parti radical,
c’est
la France. Il faut dire aujourd’hui : c’était la France politicienne.
121
traduit en fait par un vote à gauche ou à droite.
C’est
ainsi que la gauche et la droite cessent lentement de jouer le rôle c
122
blancs et des rouges, du châtelain et du métayer.
C’est
par rapport à la menace ou à l’espoir du fascisme, que les positions
123
x utopistes, aux « intellectuels » ? Et pourtant,
c’est
en vain que l’on cherchera, dans ces pages, quelque autre réponse dir
124
il ne se pose pas en révolutionnaire, loin de là.
C’est
justement ce qu’il faut lui reprocher. C’est ce refus de prévoir jusq
125
là. C’est justement ce qu’il faut lui reprocher.
C’est
ce refus de prévoir jusqu’au bout les conséquences de son action, qui
126
Service public est un livre dangereux, parce que
c’est
un livre vague derrière lequel marchent des troupes disciplinées. Que
127
vigilance ne tient pas les leviers de l’action :
c’est
l’affaire du Parti communiste. Or, ce parti veut bien la liberté, mai
128
ercles antifascistes n’oserait pas même imaginer.
C’est
un spectacle vraiment consternant que celui de ces hommes de bonne vo
129
lourde menace qui pèse sur le Front populaire27,
c’est
l’éventualité de son succès prochain. De Blum qui ne sait pas ce qu’i
130
été posée ni par les gauches ni par les droites :
c’est
la question que pose l’antagonisme actuel des revendications ouvrière
131
nérale de la plupart des fabricants de « plans ».
C’est
l’amorce de ce que nous appelons la dichotomie, principe de notre ser
132
avons tirée des confuses excitations de juillet,
c’est
qu’en dépit de la carence et des pataquès doctrinaux qui caractérisen
133
e M. de Wendel comme à celles de M. Litvinoff. Et
c’est
ainsi que se dessine dans les faits l’appel à la doctrine personnalis
134
s observations, en flânant dans vos rues… Flâner,
c’est
une activité plutôt « réactionnaire », n’est-ce pas ? Lui. — Ah ! ou
135
sir, il n’y a qu’une seule explication possible :
c’est
que ces types se préparent à la guerre. Lui. — Je vous répète que ce
136
anger pour leurs voisins. Moi. — Bon. Admettons.
C’est
là que nous en étions restés. Je vous avais dit pour conclure : Souha
137
, et maintenant ? Moi. — Je crois maintenant que
c’est
plus grave. Une chose me frappe : ce mot Kampf, lutte, qu’on entend e
138
me, si le mot n’était pas interdit, je dirais que
c’est
de votre part une déclaration « pacifiste » ! Mais pourquoi faut-il q
139
ncitoyens qu’en les appelant à la guerre, même si
c’est
pour la paix ? Voyez la différence : quand Briand voulait soulever l’
140
d, l’abus de ce mot Kampf s’explique facilement :
c’est
le Führer qui l’a introduit dans nos habitudes de langage, avec sa fa
141
euse autobiographie. Mais peu importe. La vérité,
c’est
que nous avons une conception héroïque de la vie. Tout dépend de cela
142
ste » aux yeux des descendants des sans-culottes,
c’est
ainsi. Ils n’admettent plus qu’une seule espèce d’héroïsme : la litté
143
littérature de M. Malraux, qui se passe en Chine.
C’est
peut-être mieux que le panache Saint-Cyrien. Mais c’est trop loin. Po
144
peut-être mieux que le panache Saint-Cyrien. Mais
c’est
trop loin. Posons le problème sur notre plan concret : vous êtes SA,
145
dans la campagne. Bon, voilà qui est simple. Moi,
c’est
plus compliqué à expliquer… et peut-être aussi à faire. J’ai à me bat
146
aire la petite guerre dans les bois de Meudon. Et
c’est
plus dangereux aussi. Lui. — Bien sûr. Mais n’oubliez pas que nous a
147
’allons-nous faire de notre énergie physique ? Et
c’est
plus grave encore. Voyez-vous, nous ne pouvons pas échapper à cette e
148
ous aurais dit, il y a dix ans : le sport… Lui. —
C’est
quelque chose. Ce n’est pas assez, ce n’est pas sérieux. L’adversaire
149
être qu’il faut cela », ce n’est pas son cynisme,
c’est
bien plutôt son idéalisme lamentable. La guerre actuelle n’est pas du
150
n’est pas une éducation de la violence physique,
c’est
une machine à tuer chimiquement, et à grande distance, c’est un massa
151
achine à tuer chimiquement, et à grande distance,
c’est
un massacre mécanique, un point c’est tout. Le tout au bénéfice du tr
152
e distance, c’est un massacre mécanique, un point
c’est
tout. Le tout au bénéfice du trust des armements, vous le savez bien.
153
a vie normale de l’homme. Et ils le disent bien !
C’est
une mutilation. C’est une catastrophe cosmique, comme une avalanche q
154
me. Et ils le disent bien ! C’est une mutilation.
C’est
une catastrophe cosmique, comme une avalanche qui passe sur un villag
155
ez, est un danger dès qu’elle est forte et armée.
C’est
bien pourquoi j’estime que votre « sport armé » est une menace pour l
156
a paix, que vous le vouliez ou non. Lui. — Ach !
C’est
uniquement pour notre éducation intérieure ! Vous savez bien que nous
157
Moi. — En effet. Mais contre la Russie ? Lui. —
C’est
autre chose. Il faut être prêt à tout, bien qu’il y ait la Pologne en
158
préparation à la guerre. Et quand je vous dis que
c’est
un danger européen, vous le niez, avec une sincérité que je ne puis m
159
vous répondrai plus sérieusement, d’un seul mot :
c’est
une question d’éducation. Pour nous, éduquer les hommes, ce n’est pas
160
nutiles, ni même de notions dites pratiques. Mais
c’est
encore moins les dresser à la brutalité. Éduquer les hommes, c’est le
161
s les dresser à la brutalité. Éduquer les hommes,
c’est
leur donner les moyens, justement, de transporter leur brutalité natu
162
destinées à secourir les pauvres pendant l’hiver.
C’est
actuellement l’activité la plus visible du Parti N.-S. dans la rue.
163
’accorde qu’à une maison puissante). Il faudrait,
c’est
l’évidence, que les chroniqueurs parlent surtout des livres qui ne bé
164
la critique pour atteindre le lecteur. Mais alors
c’est
le public qui fait pression sur les critiques, et qui exige d’eux un
165
au grand public. Qu’il me suffise d’affirmer que
c’est
là que réside le secret de tout le mal. En résumé, voici le mécanisme
166
ontraint à organiser en grand sa distribution. Or
c’est
alors qu’interviennent les Messageries Hachette. Je ne referai pas un
167
ce n’est plus un manque à gagner pour l’éditeur,
c’est
une perte. Et cette perte, selon les contrats, peut se monter à des d
168
III La conclusion de tout ceci est évidente :
c’est
le régime capitaliste, ce sont ses méthodes « abstraites » centralisa
169
s « abstraites » centralisatrices et gigantiques,
c’est
sa brutalité systématique et inhumaine, qui sont les véritables respo
170
ns s’amorcer ce réflexe de défense depuis un an.)
C’est
dire que le remède sera tout aussi dangereux que le mal. Et que la ré
171
le policier ou le roman façon-Pierre-Benoit. 36.
C’est
le terme même employé par les bons de commande des Messageries. 37.
172
il y a 46 partis qui sollicitent vos suffrages ?
C’est
difficile de faire comprendre complètement le programme d’un seul par
173
le programme d’un seul parti aux électeurs. Mais
c’est
au-dessus des forces d’un simple mortel de faire comprendre à tout ci
174
’exiger qu’il choisisse en connaissance de cause.
C’est
pourquoi la vraie démocratie n’est possible que là où l’opinion a été
175
seul moyen de la contrôler « démocratiquement » :
c’est
le référendum, c’est-à-dire le rejet ou la confirmation par le moyen
176
s prétentions récentes à la « vraie démocratie ».
C’est
que le problème allemand fondamental est aujourd’hui de constituer un
177
stement, Madame : quand la mode est à l’autorité,
c’est
qu’il n’y a plus d’autorité. Et quand M. Tardieu lui-même…, eh bien,
178
autorité. Et quand M. Tardieu lui-même…, eh bien,
c’est
qu’il est temps d’intervenir et de tirer les choses au clair. Ce qui
179
rsonnes que notre siècle est celui de l’autorité,
c’est
l’abondance de pouvoirs tyranniques qui s’établissent autour de nous.
180
exactement dans la mesure où l’autorité diminue.
C’est
cela qu’il nous faut expliquer. 2. Qu’est-ce que l’autorité ? N’est-c
181
r le pouvoir subsistant. 3. Le propre du pouvoir,
c’est
d’être institué ; le propre de l’autorité, c’est d’être instituante.
182
c’est d’être institué ; le propre de l’autorité,
c’est
d’être instituante. Le pouvoir, en tant qu’institution, est naturelle
183
impose un ordre neuf à l’anarchie. Cet esprit-là,
c’est
l’autorité même. C’est l’acte même d’un créateur dont notre pensée se
184
l’anarchie. Cet esprit-là, c’est l’autorité même.
C’est
l’acte même d’un créateur dont notre pensée se forme en puissance d’a
185
e autorité qui croit en elle-même est invincible,
c’est
là un des axiomes de l’Histoire. On n’a jamais pu renverser que des g
186
duire à cette tentation de paresse ou de lâcheté,
c’est
le mécanisme même des pouvoirs institués. Quand l’appareil « marche t
187
get de propagande d’un mouvement révolutionnaire,
c’est
encore le budget de l’État, quand il n’y a plus d’autorité au-dessus
188
t révèle une profonde incertitude : non seulement
c’est
le sens politique qui fait défaut, mais c’est le sens même de la poli
189
ent c’est le sens politique qui fait défaut, mais
c’est
le sens même de la politique en général qui n’est plus clairement ape
190
la politique est ce que l’on pense ordinairement,
c’est
une peste, et tous les raisonnements qui voudraient nous y engager so
191
traîne la ruine de la famille42. Si la politique,
c’est
cela, je dis qu’un honnête homme, et au surplus intelligent, se doit
192
ns commune mesure. 5. Pour nous, personnalistes,
c’est
tout le contraire : la vraie politique ne saurait être qu’une express
193
de l’Ordre nouveau se trouvent ainsi déterminées.
C’est
en vertu de notre conception de la personne que nous voulons subordon
194
iberté créatrice de ceux qui forment la nation46.
C’est
en vertu de notre conception de la personne que nous voulons assurer
195
mité et fort, et l’institution du service civil.)
C’est
en vertu de notre conception de la personne que nous voulons restaure
196
s l’histoire du monde ? La politique, voyez-vous,
c’est
un jeu beaucoup plus impur, c’est la bataille des intérêts, des orgue
197
ue, voyez-vous, c’est un jeu beaucoup plus impur,
c’est
la bataille des intérêts, des orgueils et des appétits. Selon leur te
198
te que le mensonge a plus de succès, croit-on que
c’est
là du « réalisme » ? Oui ou non, sommes-nous en pleine crise ? Oui ou
199
e le réformer ou de l’influencer par l’intérieur,
c’est
aussi malin que de prétendre entrer au Conseil d’administration des F
200
s pour essayer de rendre les canons inoffensifs :
c’est
l’instrument même du parti qui est meurtrier. 42. Le gouvernement so
201
sse ? — Ou alors, dites clairement que la famille
c’est
l’héritage. 43. Ce n’est pas la nationalisation de la Banque de Fran
202
e de la mission de l’esprit inventeur ; enfin que
c’est
le système capitaliste qui est responsable de la crise, et non pas le
203
e le premier objectif de la révolution nécessaire
c’est
la suppression de la condition prolétarienne. L’institution du Servic
204
ndifférencié ». (Révolution nécessaire, p. 251.) (
C’est
sans doute une lecture « dialectique » de nos textes qui permet à l’a
205
ans ce qu’il nomme, avec horreur, l’anti-Progrès.
C’est
sans doute qu’il estime, avec ses confrères Lefebvre-Guterman, que la
206
ses confrères Lefebvre-Guterman, que la personne,
c’est
le serf, et que notre but est la restauration de l’esclavage, sous le
207
L’erreur des Méchants, des « antiprogressistes »,
c’est
de n’avoir pas cru que « l’homme peut donner davantage », pour peu qu
208
-ce que « donner davantage », pour notre auteur ?
C’est
« produire » 1000 tonnes de charbon en un jour. — Merci bien. Nous vo
209
s guidant, les aidant. » Or : la prune, en URSS,
c’est
toujours le salaire50 ; le fouet a été remplacé par le peloton d’exéc
210
ours la même » dans laquelle on pousse l’ouvrier,
c’est
celle de l’État totalitaire stalino-fasciste. Ces criminelles foutais
211
ormais ce que signifie pour l’auteur le progrès :
c’est
de remplacer le patron d’usine par un policier ; la « mystification s
212
aison par la raison d’État. Le « progrès » enfin,
c’est
de traiter de « fascistes » tous ceux qui ne se laissent pas impressi
213
e si les staliniens de Commune ou d’Europe, comme
c’est
l’usage, ne répondent que par des injures à mes observations, ce sera
214
fficacité.) Mais ce qui nous importe, avant tout,
c’est
de retrouver intégrées à la position d’Esprit les notions de minimum
215
pieds, chacun pour soi et Dieu pour tous, etc. —,
c’est
bien à ce slogan-là : le fascisme est à droite. Essayez de prononcer
216
mêmes choses qu’ici. Gauche et droite, en France,
c’est
laïcisme ou cléricalisme53. Cela ne dit pas grand-chose à l’Italien,
217
llemand. (Il n’en va pas de même en Espagne, mais
c’est
à cause des jésuites.) L’homme de gauche, en France, croit que fascis
218
angers, pour lesquels ils sont prêts à se battre,
c’est
accepter la guerre civile la plus absurde de l’histoire ; c’est déses
219
la guerre civile la plus absurde de l’histoire ;
c’est
désespérer de la France et de sa mission en Europe ; et ce serait pou
220
emands, en 1918, au poste de gouverneur de Kiel :
c’est
lui que, par un sûr instinct, le Grand État-Major, qui joue sa derniè
221
i seul a su mâter ses anciens « camarades ». Puis
c’est
Hitler qui prend ses meilleures armes au socialisme. Enfin, pour liqu
222
mystique qui paralyse les éléments d’opposition.
C’est
la mystique de « l’union sacrée », autrement dit, le nationalisme. E
223
damné à se vouloir franchement totalitaire, sinon
c’est
l’échec assuré. (Nous sommes en train d’en voir un bel exemple.) Mais
224
cent l’Allemagne apparaissent d’ordre politique :
c’est
d’une part la dislocation en petits États autonomes, dont certains ri
225
de l’Autriche, les États rhénans, de la France) ;
c’est
d’autre part la pression des Alliés, qui soutiennent plus ou moins ou
226
allemand, et se préparent à occuper la Rhénanie ;
c’est
enfin le règne, à Berlin, de cliques politiciennes, marxistes, démocr
227
era sur une mystique renouvelée du pangermanisme.
C’est
ici que s’insère le racisme. Et l’on ira rechercher des Chamberlain,
228
passions que l’on puisse exciter immédiatement :
c’est
ainsi que les Juifs deviendront les 200 familles du racisme57, les «
229
ciennes. — Ici, le parallèle est moins frappant ;
c’est
qu’en effet la technique des révolutions de masse introduit des facte
230
er rappelle plutôt celle des léninistes en 1919 :
c’est
la même lutte sur le double front de la « Reaktion » et de l’extrémis
231
risme-jacobinisme reprend toute sa signification,
c’est
sur le plan de la propagande et de la tactique totalitaires, une fois
232
erreur est à peu près la même de part et d’autre.
C’est
le bras vengeur du justicier, du pur des purs, qui s’abat sans scrupu
233
pour justifier son « américanisme ». Ils diront :
c’est
un stade nécessaire, il fallait en passer par là, c’est la filière de
234
un stade nécessaire, il fallait en passer par là,
c’est
la filière de l’Histoire, on ne peut pas sauter une époque que d’autr
235
lemagne a commis l’erreur du centralisme jacobin,
c’est
en partie l’exemple de la France qui l’explique. Mais un exemple mal
236
tiquement un frein pour la révolution européenne.
C’est
de la part de ceux qui l’inventèrent que l’Europe attend le dépasseme
237
dans des imitations monstrueuses du jacobinisme.
C’est
à la France d’allumer le signal rouge qui indique une voie impraticab
238
se confond actuellement avec le fait totalitaire.
C’est
pourquoi, préparer la paix, c’est préparer d’abord l’instauration d’u
239
it totalitaire. C’est pourquoi, préparer la paix,
c’est
préparer d’abord l’instauration d’un régime à base fédérale. Et qui p
240
l’initiative, une fois encore, sinon le pays dont
c’est
la tradition que d’inventer ? Sinon le pays qui a pu faire avant tous
241
dire qu’il est trop tard ? Désespérer de la paix,
c’est
rendre une guerre fatale. Désespérer de la révolution française, c’es
242
re fatale. Désespérer de la révolution française,
c’est
désespérer de la paix. Et c’est précisément parce qu’il est trop tard
243
lution française, c’est désespérer de la paix. Et
c’est
précisément parce qu’il est trop tard pour empêcher la guerre par tou
244
que nous écrivions ici même : l’État totalitaire,
c’est
l’état de guerre, nous pouvons affirmer qu’une idéologie née du seul
245
nomène capitaliste à la civilisation occidentale.
C’est
un point de vue des plus contestables, le grand commerce, qui est l’u
246
’occidental. Ce qu’on peut constater, par contre,
c’est
que le capitalisme a été la force de dissociation sociale la plus pui
247
e nous donnerons. Le capitalisme des Romains
C’est
par l’usage du prêt à intérêt que le capitalisme s’est introduit à Ro
248
qu’en devenant le métayer du sénateur, ou bien —
c’est
le cas le plus fréquent — en allant grossir les rangs de la plèbe urb
249
grandes terres à blé, Siciliens et Carthaginois.
C’est
ainsi que la logique rigide du système devait conduire au conflit arm
250
ts (de classe à classe, plus tard d’État à État).
C’est
par le grand commerce64, des choses d’abord, puis de l’argent, que le
251
de la profession qui travaillent de leurs mains.
C’est
déjà le commerce de gros, celui où la possession de capitaux financie
252
ence d’elle-même et à lutter contre le patronat :
c’est
la première grève moderne, qui éclate à Douai en 1245, sous le nom de
253
utile leur devoir de protection. Il n’empêche que
c’est
l’arrivée des parvenus qui fit prendre conscience au paysan de cette
254
rises économiques. La traite qui revient impayée,
c’est
l’oiseau de mauvais augure qui annonce que l’avenir ne fournira pas l
255
de marchands se firent rentiers, ou prêteurs. Et
c’est
aux princes qu’ils firent les avances nécessaires aux dépenses de la
256
ttres de noblesse, et grands prêteurs. La Nation,
c’est
alors la noblesse, le clergé et la bourgeoisie. Le peuple n’est rien
257
sormais plus qu’on n’osait l’imaginer au xviiie .
C’est
elle qui appelle sinon l’invention du moins l’utilisation immédiate e
258
ont d’étendre le processus à tous les continents.
C’est
la période d’euphorie capitaliste. Elle entraîne rapidement l’impéria
259
(par le jeu toujours pareil des prêts bancaires :
c’est
une traite de 10 000 francs impayée par la reine de Madagascar qui es
260
des rythmes de production et de consommation.) Et
c’est
la guerre de 1914. Cet inévitable conflit ne résout rien, bien au con
261
Chançay (mars 1937)ag D’abord,
c’est
une maison humaine (un seul étage) ou plutôt c’est deux maisons basse
262
’est une maison humaine (un seul étage) ou plutôt
c’est
deux maisons basses réunies par une longue galerie, le tout accoté à
263
n’y a jamais eu de congrès « à hauteur d’homme ».
C’est
une rencontre improvisée, un rendez-vous de chasse philosophique. Mie
264
et un écrivain. Le premier dit : créer, pour moi,
c’est
découvrir un nouveau théorème. Le second : c’est inventer une express
265
c’est découvrir un nouveau théorème. Le second :
c’est
inventer une expression. On se comprend aussitôt. On s’était compris
266
d aussitôt. On s’était compris bien avant. Créer,
c’est
imposer une forme à… Au « chaos » ? À la « nature » ? À un « donné »
267
solution que parce qu’ils vibrent tous ensemble :
c’est
bien d’ici qu’il faut partir ! Chaque journée verra désormais le dépa
268
expédition. Je leur donne des noms provisoires :
c’est
plus tard qu’on verra s’ils étaient vrais. 1. De l’abstrait, considér
269
ement, l’Allemagne et l’Italie pour les rebelles.
C’est
net. Quant à la France, elle ne fait que refléter ces deux opinions :
270
une vieille dame : « Ce que j’aime dans le Jour,
c’est
qu’au moins avec ce journal, les nôtres gagnent toujours. » Deuxième
271
es communistes. L’abstention devient impossible :
c’est
alors qu’on invente la non-intervention. Ce tour de vocabulaire sauve
272
ec un sens de la mesure tout à fait traditionnel.
C’est
qu’il s’agit de « doser », comme à la Chambre. La paix et le centre e
273
tional-socialiste, mais il est aussi clérical. Or
c’est
le national-socialisme anticlérical qui le soutient. Caballero est co
274
s les anarchistes de la FAI sont fédéralistes. Or
c’est
Staline, l’impérialiste centralisateur, l’oppresseur des minorités da
275
ue, c’est-à-dire d’une situation révolutionnaire.
C’est
à la faveur de cette situation révolutionnaire que la vocation de not
276
prouve qu’ils ne sont ni spontanés, ni donnés !).
C’est
dire que nous récusons par avance toute tentative d’ordination de la
277
t la société dans une voie déterminée à l’avance.
C’est
là ce qui permet de comprendre le caractère précaire de tous les stat
278
ée aux mots d’ordre schématiques ou aux paniques,
c’est
dans la conscience de personnes humaines que naissent les nouvelles t
279
privilège acquis ; mais seulement à constater que
c’est
chez quelques hommes seulement que l’angoisse politique prend tout d’
280
e doit jouer cette autorité76. ⁂ Le fait certain,
c’est
que la Révolution de demain sera antiétatique — ou ne sera pas. Il ap
281
il suprême, ne seront pas les chefs de l’État. Et
c’est
là ce qui permettra au régime Ordre nouveau de faire coexister une li
282
t actuel. Mais, si nous faisons ce rapprochement,
c’est
pour marquer aussitôt les différences, qui sont profondes. Tout d’abo
283
esure d’intervenir dans les cas « particuliers ».
C’est
dire qu’il exercera aussi une action judiciaire en toute circonstance
284
ens légaux (policiers ou juridiques) de pression.
C’est
en vertu de son autorité purement spirituelle qu’un Calvin domina Gen
285
a Genève, dont il n’était même pas citoyen légal.
C’est
en vertu d’une autorité purement doctrinale et personnelle qu’un Léni
286
ocial-démocrates ou socialistes-révolutionnaires.
C’est
en l’absence complète de moyens de coercition que les syndicats et la
287
é contraire ne se manifeste pas. Dans la réalité,
c’est
donc le contraire de ce qu’on imagine couramment qui se produit : c’e
288
e de ce qu’on imagine couramment qui se produit :
c’est
le pouvoir qui a besoin de l’autorité pour fonctionner. Autrement, il
289
la plus dynamique de cette polarité essentielle.
C’est
dire que la conception générale du Conseil suprême, telle que nous l’
290
u libéralisme et de la culture « désintéressée ».
C’est
alors qu’on lança parmi nous le mot d’ordre : « Défense de la culture
291
à. Car la culture qu’on nous propose de défendre,
c’est
elle, précisément, qui est responsable de la brutalité totalitaire. O
292
partisane d’une pensée que réside son engagement.
C’est
au contraire dans sa démarche intime, dans son élan premier, dans sa
293
evenir esclave d’une doctrine, mais au contraire,
c’est
se libérer et assumer les risques de sa liberté. Il peut sembler para
294
nt d’une pensée suppose sa libération. En vérité,
c’est
le libéralisme qui a répandu l’idée que l’engagement ne peut être qu’
295
sairement sortir le fascisme et le stalinisme. Et
c’est
la pensée libérale. Voyez donc comme nos libéraux se mettent d’eux-mê
296
ançaises ! Le réflexe du libéral devant le péril,
c’est
de faire un fascisme. Fût-ce même pour se défendre du fascisme. Et pe
297
on dit. Peu importent d’ailleurs les personnes :
c’est
la tendance qui est significative. ak. Rougemont Denis de, « Trop d