1
e premier ou sur le second membre de la phrase —,
ce
cri est significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeois
2
éer de la liberté, le machinisme crée du chômage.
Ce
paradoxe est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeois
3
capitalisme a ses tabous. Nul ne pouvait prévoir
ce
que réservait l’année 1921. Reprenons notre courbe de productivité. À
4
en masquent les effets statistiques, sinon réels.
Ce
n’est donc guère que depuis trois ou quatre ans que le saut de 1921 d
5
titue au contraire la contre-épreuve éclatante de
ce
que nous venons d’avancer : parce que le champ d’absorption est loin
6
ve mais bien au contraire en figure la plénitude,
ce
travail véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur
7
nstitue un acte proprement antirévolutionnaire. À
ce
titre, elle vaut l’examen. Tentons de formuler ici quelques-unes des
8
ici quelques-unes des raisons, fort complexes, de
ce
que nous nommerons le défaitisme révolutionnaire en France. 1° Rais
9
ne croie pas à une farce. J’ai entendu vingt fois
ce
raisonnement, dans la bouche, il est vrai, de personnes que leur igno
10
rxisme excusait en partie. On croit toujours vrai
ce
qui a l’air simple, et le moins qu’on puisse dire de notre syllogisme
11
cette idéologie typiquement bourgeoise. C’est là
ce
qu’on appelle sa révolution ! 3° Raisons mystiques Car il y a p
12
e l’esprit et de la personne. Ils repoussent tout
ce
qui suppose une « actualité » de la pensée : ils croient à l’Histoire
13
nécessité. La matière, à les entendre, n’est pas
ce
que nous croyons. C’est quelque chose comme… ce que nous appelions l’
14
s ce que nous croyons. C’est quelque chose comme…
ce
que nous appelions l’esprit, la réalité réelle. Ils sont tolérants et
15
lle. Ils sont tolérants et doux, non dépourvus de
ce
sadisme qui marque les humanitaires. Ils nous traitent d’idéalistes.
16
e » bourgeoise ni au pavillon de banlieue. « Avec
ce
que je dois au proprio, je pourrais payer des études à mon fils ! » O
17
I. — La révolution n’est pas, contrairement à
ce
que pense le grand public, le résultat d’un déterminisme économique e
18
Il est dans « les apparences actuelles ». Contre
ce
désordre notre attitude est celle d’un refus total. Mais rompre avec
19
’un refus total. Mais rompre avec ces apparences,
ce
n’est pas encore faire révolution. Ce n’est pas encore s’attaquer aux
20
apparences, ce n’est pas encore faire révolution.
Ce
n’est pas encore s’attaquer aux racines vives du désordre. La seule r
21
responsabilités. Bien au contraire. Il y a eu, en
ce
domaine, de grandes trahisons. Ce mot d’esprit a couvert de douteuses
22
. Il y a eu, en ce domaine, de grandes trahisons.
Ce
mot d’esprit a couvert de douteuses marchandises, et l’activité spiri
23
adjectif qualifie l’acte personnel, c’est-à-dire
ce
qu’il y a de plus humain dans l’homme, le sommet de ses hiérarchies,
24
en vertu des évidences que nous venons de poser,
ce
principe ne sera jamais effectif s’il n’entre pas immédiatement en ac
25
lution n’est pas non plus une façon de développer
ce
qui dans l’homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de
26
e risque. L’autorité vient de la personne, non de
ce
qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révolutions que spi
27
, et qu’il n’y en a pas d’autres, contrairement à
ce
que pensent les réalistes à l’américaine. (Leur puissance ne reposait
28
ue sur l’illusion matérielle, monétaire : on a vu
ce
qu’en valait l’aune.) Le spirituel, c’est l’acte créateur de rapports
29
bsistent, pesant de tout leur poids ? Il se passe
ce
que nous voyons en France : la police seule protège encore la mécaniq
30
ce la résistance : elle va d’autant plus loin que
ce
principe est plus violent. Elle ira jusqu’au bout des faits, si nous
31
s forces prolétariennes », — ils savent peut-être
ce
qu’ils disent, mais sûrement pas ce que nous faisons. d. Rougemont
32
ent peut-être ce qu’ils disent, mais sûrement pas
ce
que nous faisons. d. Rougemont Denis de, « Spirituel d’abord », L’
33
s une société équilibrée, incombe à l’État, c’est
ce
que nous appelons le domaine du plan ; de l’autre, il a à protéger l’
34
an ; de l’autre, il a à protéger l’action de tout
ce
qui n’est pas l’État : départements, communes, corporations, familles
35
(depuis que les grands bourgeois qui défendaient
ce
qu’ils croyaient être des intérêts ont cédé la place aux gens de gauc
36
nt cédé la place aux gens de gauche qui défendent
ce
qu’ils croient être des idées) ne remplit pas ces deux missions, mais
37
il laisse agir à sa place des fonctionnaires dont
ce
n’est pas le rôle, mais il oblige ceux-ci à opérer — quelquefois d’ai
38
i. (Notons qu’avec la dégradation des temps quand
ce
ne sont plus des fonctionnaires qui se cachent pour agir, ce sont des
39
plus des fonctionnaires qui se cachent pour agir,
ce
sont des hommes d’affaires qui payent pour cela.) M. Daniel Halévy a
40
t pour cela.) M. Daniel Halévy a fait naguère, de
ce
point de vue, en quelques pages, une histoire pertinente de notre par
41
lement. Aux républicains (mais personne n’emploie
ce
mot, ce qui a permis de ne pas percevoir le passage du temps où tout
42
Aux républicains (mais personne n’emploie ce mot,
ce
qui a permis de ne pas percevoir le passage du temps où tout le inond
43
écisions et les numéros de l’Officiel. D’ailleurs
ce
serait un jeu d’allonger la liste et de montrer — sans prendre parti
44
nitiatives locales dans ces conditions sont comme
ce
poisson qui, expédié de nos ports à Paris, revient, pour être consomm
45
t immobilière, concrète enfin — c’est-à-dire tout
ce
qui stabilise et élève l’homme — disparaît, et il ne reste à ce derni
46
centre de contrôle économique et statistique. 7°
Ce
régime doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres de
47
e flattaient ainsi d’établir une paix définitive.
Ce
qui leur permettait de croire possible une telle égalisation, c’était
48
hommes. Du moins le plus visible. Il se peut que
ce
fait ait contribué à dégrader les différences humaines et à faire cro
49
e fondé sur l’homme-en-général. On se battit pour
ce
système et on l’obtint. On perdit de vue les hommes, dans leur divers
50
’existaient pas. Il fallait les créer. L’égalité,
ce
fut en fait l’égalisation à tout prix. À la fois pour dissimuler la b
51
et sournoise qu’il établissait parmi les hommes.
Ce
ne fut que lorsque les citoyens eurent compris que leur égalité purem
52
vie publique. Nous n’avons pas deux morales. Tout
ce
que nous allons dire sur la morale sociale ON peut être traduit imméd
53
un risque. Et toute sa dignité consiste à assumer
ce
risque. La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde act
54
t, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que
ce
mot introduit une équivoque grave. Les fascismes régnants en ont fait
55
omme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau,
ce
sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une mor
56
é. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à
ce
prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement sys
57
dariste : il faut que chacun soit à sa place. Est-
ce
trop simple pour les évasifs et les désespérés qui nous entourent ? E
58
vasifs et les désespérés qui nous entourent ? Est-
ce
« trop subtil », trop « intellectuel », trop « théorique » pour les a
59
9. Nous reviendrons beaucoup plus longuement sur
ce
sujet dans un volume d’essais philosophiques en préparation : L’Homme
60
dangers que vous dénoncez. Et d’ailleurs, qu’est-
ce
que cette personne dont vous nous rebattez les oreilles ? » J’ai vu d
61
ques. Les inquiets sont inquiets par tempérament.
Ce
sont de pauvres êtres démoralisés par l’individualisme bourgeois et l
62
etiennent encore des indécisions juvéniles, voici
ce
que nous avons à dire : Retournez la question qu’on vous pose, cessez
63
e vous défendre, attaquez. On vous dit : « Qu’est-
ce
que la personne ? » Répondez : « Que sont ces mythes collectifs sous
64
t être isolé dans sa prétendue « vie privée », de
ce
petit dieu ridicule qui n’a d’autre pouvoir que d’adorer son illusoir
65
Il n’en est rien. C’est au succès significatif de
ce
titre, passé à l’état de locution courante, que j’en avais. M. Bloch
66
les circonstances anecdotiques qui ont vu naître
ce
mouvement, voici un an déjà. Il ne nous intéresse qu’en tant qu’illus
67
se « parce que nous n’avons pas dans notre action
ce
dynamisme qui pourrait l’attirer ». Mais il y a plus. Montagnon se pl
68
tirer ». Mais il y a plus. Montagnon se plaint de
ce
que le parti socialiste « meurt d’ignorance », et il s’écrie : « Avez
69
ie : « Avez-vous étudié complètement, froidement,
ce
genre de corporatisme (fasciste) développé qui semble correspondre d’
70
e générale ? Avons-nous étudié comme il eût fallu
ce
mouvement prodigieux, redoutable, de l’hitlérisme allemand ? » Voilà
71
internationales qui n’ont pas su tenir compte de
ce
fait. Mais, ici déjà, le vague de ces formules nous fait crier casse-
72
bien, si l’on a pris la peine d’analyser d’abord
ce
« fait-nation », et si on ne confond pas nation et état, nation et pa
73
plume de Jules Romains, que les jeunes auteurs de
ce
plan ont eu pour « méthode » de « foncer sur les problèmes » ! Allons
74
vrait rassurer M. Thibaudet, lequel craignait que
ce
plan ne fût qu’une œuvre d’intellectuels ! Ce sont des hommes d’actio
75
que ce plan ne fût qu’une œuvre d’intellectuels !
Ce
sont des hommes d’action qui « foncent » ainsi sur les difficultés. V
76
olitique à la remorque, — démission de la France.
Ce
n’est pas avec cela qu’on fera du nouveau. Le début du chapitre sur l
77
s de transition qui paraîtront nécessaires. » Est-
ce
là le langage des « hommes d’action » dont Jules Romains se montre si
78
on » dont Jules Romains se montre si fier ? N’est-
ce
pas plutôt le verbiage et la logomachie des députés vis-à-vis desquel
79
at, leur habitude des travaux politiques… » N’est-
ce
pas touchant ? Mais je m’en voudrais de chercher les poux dans ce Pla
80
? Mais je m’en voudrais de chercher les poux dans
ce
Plan qui est condamné à sombrer dans l’inefficacité. Si j’ai souligné
81
a critique plus générale qu’il nous faut faire de
ce
plan est la suivante : c’est un plan réformiste, tourné vers le passé
82
assé, non vers l’avenir. C’est un plan ingénieux,
ce
n’est pas un « changement de plan ». C’est un plan de bourgeois et mê
83
ue, pas même populaire. Jules Romains y insiste :
ce
plan n’est qu’un programme minimum. Mais nous voulons, nous, un progr
84
pressés de réussir, et si jamais ils réussissent,
ce
ne sera que leur réussite, et non pas celle de la révolution qu’il fa
85
, anticapitaliste, antiétatiste — personnaliste !
Ce
qu’ils disent sonne faux ; c’est poli, c’est raisonnable, c’est habil
86
es, il faudrait surtout être, et ils ne sont pas.
Ce
qui leur manque, c’est peut-être le sens social, tout simplement. Mai
87
l, affectif et communautaire de la nation. Qu’est-
ce
qu’un plan de gouvernement qui paraît ignorer ce principe ? Qui ne le
88
-ce qu’un plan de gouvernement qui paraît ignorer
ce
principe ? Qui ne le nomme pas, qui n’essaie même pas de le trouver,
89
ette communauté d’affections et d’idées qui forme
ce
qu’on appelle l’esprit d’une nation, c’est-à-dire la nation elle-même
90
c’est bien le principe d’une communauté nouvelle,
ce
ferment révolutionnaire, qui fait défaut au Plan du 9 juillet et le c
91
tes autres valeurs ou sur toutes nécessités ». Et
ce
radicalisme ne sera jamais dépassé. 12. Montagnon, Marquet, Déat :
92
s triomphent apparemment, appuyés par les masses.
Ce
sont ces phrases enfin et l’attitude intransigeante qu’elles exprimen
93
à l’origine de la crise étatiste de l’URSS. C’est
ce
hiatus qui a valu au peuple russe la dictature de transition dont nou
94
t [faire] autrement que de combattre à chaque pas
ce
désordre, pour instaurer, dès maintenant, les bases concrètes de l’Or
95
as d’idées, pas de plan, pas de programme : c’est
ce
que les radicaux ont toujours trouvé « pratique ». n. Rougemont Den
96
plus souvent, elle n’est pas.) À la différence de
ce
qu’on appelait naguère personnalité, elle ne se cultive pas ; elle n’
97
e veulent rien enseigner, rien savoir d’autre que
ce
que l’État, la classe, ou le parti dont ils dépendent les paie pour e
98
ettantes : ceux qui refusent d’enseigner quoi que
ce
soit, et même de savoir ce qu’ils disent, par crainte de prendre part
99
t d’enseigner quoi que ce soit, et même de savoir
ce
qu’ils disent, par crainte de prendre parti. (Non-conformistes de sty
100
bles de leur enseignement ou de leurs fantaisies.
Ce
caractère les isole d’abord de toute communauté sociale et organique.
101
e est choix, et donc prise de parti : or c’est là
ce
que raille l’équipe des dilettantes ; mais elle est un choix libre, e
102
hoix libre, et donc non conformiste : or c’est là
ce
que craint l’équipe des fonctionnaires. Seule la grandeur suscite et
103
ne peut être que la personne. Une mesure vivante,
ce
n’est pas un étalon fixe. C’est un principe dynamique, c’est une tens
104
et la vertu, et l’invention, et l’amour même. Et
ce
chiffre n’est pas un « nombre d’or », un secret de la vie, mais une c
105
révu et précisé l’action proprement culturelle de
ce
« conseil suprême » de la révolution : « La nouvelle éducation devra
106
icule, et dont l’autre serait la négation de tout
ce
qui précède. Il demande que l’argent soit remis à son équipe d’éducat
107
hors du cadre communautaire. Or nous considérons
ce
cadre comme immédiat à la révolution. Si elle échoue à le créer, c’es
108
lution, mais simplement une dictature de plus. Or
ce
n’est pas avec les dictatures qu’on a jamais créé de la liberté : nou
109
: 1. L’édit de Nantes a-t-il « apaisé » quoi que
ce
soit, en imposant à un conflit spirituel le cadre étatique d’un décre
110
ls en y substituant un cadre fixe et centraliste.
Ce
faisant, on cristallise ces antagonismes, on les empêche de mûrir et
111
tir à une tension équilibrée et créatrice — comme
ce
fut le cas en Angleterre, en Allemagne et plus tard en Suisse — c’est
112
e la politique. L’explosion révolutionnaire, dans
ce
qu’elle a de destructeur, est l’expression de tels complexes). II
113
Pourquoi maintenir dès lors un édit sans objet ?
Ce
délicat souci de légalité, si l’on ne peut aller jusqu’à dire qu’il h
114
n étatiste qui permet aux ultramontains d’obtenir
ce
qu’ils n’ont pas pu obtenir un siècle plus tôt. L’édit fut révoqué, d
115
r reprendre la citation fameuse de Saint-Simon) «
ce
complot affreux qui dépeupla un quart du royaume, qui ruina son comme
116
d’où, sans intervalles, on les traînait à adorer
ce
qu’il ne croyaient point… Telle fut l’abomination générale enfantée p
117
alisme : attribuer à la « méchanceté » des hommes
ce
qui ressort tout logiquement de leurs délibérés calculs et des dessei
118
ette brève note, n’est pas évidemment de déplorer
ce
qui s’est fait, ni de chercher par quels moyens Henri IV eût pu donne
119
e, et à l’exaltation de l’étatisme actuel. Serait-
ce
tout simplement l’affligeante absence de rigueur du système parlement
120
ystème parlementaire qui leur permet de glorifier
ce
« moins » — d’étiquette vaguement jacobine — aux dépens du « plus » r
121
que, et si d’autre part leurs mystiques se sont à
ce
point modifiées, il importe plus que jamais de définir les intérêts e
122
petits commerçants, et d’une façon générale tout
ce
qui, en France, a son petit magot à protéger, derrière les troupes di
123
ocque. À vrai dire, on ne voit guère à droite que
ce
colonel. Que veut-il ? Un petit volume paru l’hiver dernier, Service
124
rrons sans équivoque ni subtilités, dire pourquoi
ce
livre est mauvais. « Les programmes sont des aboutissements », écrit
125
mposé la priorité au plan d’action ». Mais qu’est-
ce
qu’un plan d’action sans programme ? Qu’est-ce que « cet en avant qui
126
st-ce qu’un plan d’action sans programme ? Qu’est-
ce
que « cet en avant qui ne sait pas où il va ? » (Robert Aron) Qui ne
127
taires Nationaux, leur Œuvre enfin, leur Foi, est-
ce
que cette inflation typographique dispense vraiment un chef d’énoncer
128
nt un chef d’énoncer un programme cohérent ? Sont-
ce
tous ces grands mots faussement religieux qu’il prétend opposer aux r
129
pas très bien où il va. Mais quelqu’un qui savait
ce
qu’il voulait, Lénine — et avec lui toute l’histoire des révolutions
130
s en révolutionnaire, loin de là. C’est justement
ce
qu’il faut lui reprocher. C’est ce refus de prévoir jusqu’au bout les
131
’est justement ce qu’il faut lui reprocher. C’est
ce
refus de prévoir jusqu’au bout les conséquences de son action, qui re
132
ction, qui rend cette action dangereuse. Car tout
ce
qu’il écrit dans ce livre — je ne sais pas ce qu’il dit à ses troupes
133
e action dangereuse. Car tout ce qu’il écrit dans
ce
livre — je ne sais pas ce qu’il dit à ses troupes — tout son langage
134
out ce qu’il écrit dans ce livre — je ne sais pas
ce
qu’il dit à ses troupes — tout son langage militaire — cette manière
135
e, et quoi qu’il veuille, qu’un second 6 février.
Ce
serait ici le lieu de rappeler le grand principe tactique et doctrina
136
chent des troupes disciplinées. Que dire alors de
ce
Front populaire constitué sous la seule menace d’un « fascisme » auss
137
ctuels antifascistes, Déat, Thorez, etc. Mais là,
ce
n’est plus l’état-major qui imprime à l’action ses directives ; et le
138
action : c’est l’affaire du Parti communiste. Or,
ce
parti veut bien la liberté, mais d’une manière tant soit peu différen
139
vie. Après avoir « milité » pendant quarante ans,
ce
prophète en Chambre découvre qu’en somme il n’a pas de programme. La
140
dans une action de défense qui n’ose pas préciser
ce
qu’elle défend, dans une ligue de brebis, de loups et de bergers prov
141
é de son succès prochain. De Blum qui ne sait pas
ce
qu’il faut faire, de Daladier qui croit le savoir ou de Cachin qui n’
142
a paraisse, personne ne s’est encore préoccupé de
ce
problème tactique vraiment crucial, en dehors de L’Ordre nouveau.
143
uveau. 5. — Les faits travaillent pour nous
Ce
n’est pas à notre propagande, certes, qu’il faut attribuer l’évolutio
144
s nôtres, telles que nous les avons exposées dans
ce
bulletin et dans nos livres. Mais à la seule leçon des faits. Quelque
145
rt des fabricants de « plans ». C’est l’amorce de
ce
que nous appelons la dichotomie, principe de notre service civil. Nou
146
à droite une masse croissante d’hommes qui savent
ce
qu’ils ne veulent pas : la guerre, l’anarchie capitaliste, la dictatu
147
e front social de Bergery et les néo-socialistes.
Ce
serait une formule nationale-socialiste ou fasciste. 29. Voir les dé
148
enquête de Documents sur le Front populaire. 30.
Ce
qui d’ailleurs ne nous empêchera pas de constater que dans la plupart
149
l’étatisme centralisateur. Il faut avouer que sur
ce
point nous n’enregistrons pour le moment qu’un recul des idées que no
150
’est une activité plutôt « réactionnaire », n’est-
ce
pas ? Lui. — Ah ! oui… (silence poli). Moi. — Allons au fait. Je v
151
guerre en français. Il n’y a rien à faire contre
ce
jugement. Je vous le disais : quand des Français voient des jeunes ge
152
préparent à la guerre. Lui. — Je vous répète que
ce
n’est là, tout simplement, qu’un goût que nous avons, cela n’a rien à
153
enant que c’est plus grave. Une chose me frappe :
ce
mot Kampf, lutte, qu’on entend et qu’on lit partout, ici, dans tous l
154
nde pour l’œuvre, contiennent le mot Kampf, quand
ce
n’est pas le mot Krieg. Celle-ci, par exemple, qui est la plus fréque
155
faim et le froid est notre guerre. » Je sais bien
ce
que vous entendez par là : « Les autres peuples en sont encore à la g
156
forges. Parlons sérieusement. D’abord, l’abus de
ce
mot Kampf s’explique facilement : c’est le Führer qui l’a introduit d
157
a dix ans : le sport… Lui. — C’est quelque chose.
Ce
n’est pas assez, ce n’est pas sérieux. L’adversaire n’est pas un vrai
158
… Lui. — C’est quelque chose. Ce n’est pas assez,
ce
n’est pas sérieux. L’adversaire n’est pas un vrai adversaire, comme à
159
tout à l’heure ! Je vais sans doute vous étonner.
Ce
que je reproche à votre « peut-être qu’il faut cela », ce n’est pas s
160
e reproche à votre « peut-être qu’il faut cela »,
ce
n’est pas son cynisme, c’est bien plutôt son idéalisme lamentable. La
161
n et la culture naissent et vivent de tensions de
ce
genre. Prenez l’exemple d’un tableau. Il ne s’agit pas de mélanger to
162
e ? Lui. — Je ne nie pas la difficulté. Mais est-
ce
qu’il n’y en a pas aussi dans votre système « fédéraliste » ? Et, de
163
oie ! Ou à mort, plutôt… Je veux bien, pourvu que
ce
ne soit pas en France. Mais je vous répondrai plus sérieusement, d’un
164
stion d’éducation. Pour nous, éduquer les hommes,
ce
n’est pas leur bourrer le crâne de notions inutiles, ni même de notio
165
rdre nouveau, Paris, décembre 1935, p. 38-42. u.
Ce
texte, signé « XXX », est précédé de la note suivante : « Un de nos a
166
tion à l’un des plus grands crimes de l’Histoire,
ce
crime contre la civilisation latine que représente la résistance des
167
de cinq en cinq ans, de l’origine jusqu’à 1930 ?
Ce
travail de base permettrait de résoudre un délicat problème de Critiq
168
lemagne : « L’ami XXX n’a pas dû lire Mein Kampf.
Ce
n’est pas une “autobiographie” mais un ouvrage de combat, comme son n
169
e vendre à 3000 exemplaires au moins. Par contre,
ce
même éditeur commandera à ce même auteur un bouquin sans valeur artis
170
u moins. Par contre, ce même éditeur commandera à
ce
même auteur un bouquin sans valeur artistique mais « vendable », c’es
171
lancement » publicitaire organisé par l’éditeur,
ce
mauvais livre aura du succès. Et ce bon auteur finira par croire que
172
ar l’éditeur, ce mauvais livre aura du succès. Et
ce
bon auteur finira par croire que ses bons livres sont mauvais et que
173
le monde de l’édition parisienne pour savoir que
ce
cas est courant, et qu’il est même tellement courant qu’il explique à
174
re dont on parle ». Et pourquoi « parle »-t-on de
ce
livre ? Parce que l’éditeur a su préparer sa sortie par une série de
175
lent surtout des livres qui ne bénéficient pas de
ce
battage commercial. Ce sont ces livres-là qui ont besoin de la critiq
176
qui ne bénéficient pas de ce battage commercial.
Ce
sont ces livres-là qui ont besoin de la critique pour atteindre le le
177
le l’agent qui a su concrétiser, en l’occurrence,
ce
phénomène. Restent donc les grands éditeurs. On pourrait concevoir qu
178
fre imposant. Ainsi donc si le livre se vend mal,
ce
n’est plus un manque à gagner pour l’éditeur, c’est une perte. Et cet
179
dont j’ai parlé, il a suffi de quelques années de
ce
régime pour qu’ils se vissent acculés soit à la faillite, soit à se v
180
ceci est évidente : c’est le régime capitaliste,
ce
sont ses méthodes « abstraites » centralisatrices et gigantiques, c’e
181
e d’édition libre. Et le seul moyen d’y remédier,
ce
sera de créer ou de multiplier des centres de propagande au service d
182
d’un parti ou d’une ligue. (Nous voyons s’amorcer
ce
réflexe de défense depuis un an.) C’est dire que le remède sera tout
183
nt les principes fondamentaux à faire valoir dans
ce
domaine : 1° Les institutions sont au service des personnes ; en part
184
essageries. La loi des gros chiffres, imposée par
ce
trust, est inexorablement dégradante pour l’esprit. w. Rougemont De
185
du but visé, et il n’y a pas lieu de chicaner sur
ce
point, encore que certains membres du parti N.-S. reconnaissent qu’on
186
usieurs de ses discours, a longuement insisté sur
ce
point. Les démocraties de l’Ouest, disait-il en substance, ne sont en
187
») Et il terminait d’une voix tonnante : « Voilà
ce
que j’appelle de la vraie démocratie ! » À quoi les « démocraties de
188
re dans la peau d’un électeur allemand qui écoute
ce
langage. Il se peut qu’il soit un instant gêné par le sophisme qui as
189
nie comme le gouvernement du peuple par lui-même.
Ce
régime idéal, la démocratie pure, n’a jamais pu s’exercer qu’à une tr
190
oint a-t-on le droit de tromper le peuple ? — fût-
ce
pour son bien… On voit très clairement pourquoi l’État national-socia
191
e façon ouverte ou voilée, à un plébiscite. Sinon
ce
serait la ruine rapide de l’étatisme centralisateur, comme tend à le
192
ècles, et qui peut-être a même été trop loin dans
ce
sens ; pour un pays qui a fait la Révolution de 89, c’est-à-dire qui
193
-nation, voilà l’ennemi ; et peu nous importe que
ce
soit un pseudo-fascisme de droite ou un pseudo-démocratisme de gauche
194
place, par des hommes responsables et qui savent
ce
qu’ils font, dans un cadre qui soit à mesure d’homme, — pour la seule
195
Qu’est-
ce
que l’autorité ? (mai 1936)y 1. Personne n’aurait l’idée de poser
196
croyais que notre époque était autoritaire ! Est-
ce
que la mode n’est pas à l’autorité ? Notre belle jeunesse réclame l’a
197
mps d’intervenir et de tirer les choses au clair.
Ce
qui fait croire à beaucoup de personnes que notre siècle est celui de
198
. C’est cela qu’il nous faut expliquer. 2. Qu’est-
ce
que l’autorité ? N’est-ce pas tout simplement « ce qui commande », ou
199
ut expliquer. 2. Qu’est-ce que l’autorité ? N’est-
ce
pas tout simplement « ce qui commande », ou ce qui a le droit de comm
200
e que l’autorité ? N’est-ce pas tout simplement «
ce
qui commande », ou ce qui a le droit de commander ? Non. Car personne
201
st-ce pas tout simplement « ce qui commande », ou
ce
qui a le droit de commander ? Non. Car personne n’ignore qu’il y a de
202
que. L’autorité serait-elle mieux définie comme «
ce
à quoi l’on obéit » ? — Non : car il est courant que les hommes obéis
203
lle est au-dessus de tout pouvoir. L’autorité est
ce
qui fait qu’un pouvoir qui lui est soumis, s’exerce en réalité. Ainsi
204
l’abdication de l’autorité qui l’avait créé. Mais
ce
n’est là qu’une survivance, justement, et ce pouvoir est destiné à s’
205
Mais ce n’est là qu’une survivance, justement, et
ce
pouvoir est destiné à s’écrouler et à devenir inefficace sitôt que se
206
tinguer l’autorité réelle du pouvoir mécanique, à
ce
seul signe : les meilleurs obéissent à l’autorité nouvelle, tandis qu
207
uit, — et cette louange est la meilleure excuse à
ce
mépris. Pourquoi voudrait-on que les foules aient plus de respect pou
208
vir à rien ? Mais s’il est vrai que l’on abuse de
ce
terme pour couvrir les plus vils marchandages, ou les plus lucratifs
209
rit » et « spirituel »39. Mens agitat molem. Mais
ce
mens n’est pas l’esprit pur d’une élite qui laisse les mains libres a
210
l, au sens où on l’entend ici, est par définition
ce
qui « agit », ce qui crée, initie et invente, ce qui impose un ordre
211
l’entend ici, est par définition ce qui « agit »,
ce
qui crée, initie et invente, ce qui impose un ordre neuf à l’anarchie
212
ce qui « agit », ce qui crée, initie et invente,
ce
qui impose un ordre neuf à l’anarchie. Cet esprit-là, c’est l’autorit
213
des gouvernements qui doutaient de leur mission.)
Ce
problème serait insoluble si l’on n’admettait pas la distinction que
214
lle-même dès l’instant qu’elle cesse de créer. Or
ce
qui peut l’induire à cette tentation de paresse ou de lâcheté, c’est
215
ions évidemment autorité au lieu de pouvoir, dans
ce
cas. y. Rougemont Denis de, « Qu’est-ce que l’autorité ? », L’Ordre
216
r, dans ce cas. y. Rougemont Denis de, « Qu’est-
ce
que l’autorité ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1936, p. 2-5.
217
Qu’est-
ce
que la politique ? (juin 1936)z 1. La politique est en principe ce
218
? (juin 1936)z 1. La politique est en principe
ce
qui intéresse la cité. Aucun des habitants de la cité n’a donc le dro
219
es autres, s’il doit « faire de la politique », —
ce
malaise irritant révèle une profonde incertitude : non seulement c’es
220
facultés critiques. À la question qui résulte de
ce
malaise : « faut-il ou non faire de la politique ? », on ne peut répo
221
a d’abord répondu à cette autre question : qu’est-
ce
que la politique ? Car si la politique est ce que l’on pense ordinair
222
est-ce que la politique ? Car si la politique est
ce
que l’on pense ordinairement, c’est une peste, et tous les raisonneme
223
isérables sophismes. Mais si la politique devient
ce
que nous voulons qu’elle soit, la question d’en faire ou de n’en pas
224
plus en France de véritable idéologie politique.
Ce
qu’on nous offre sous ce nom n’est qu’un lamentable ramassis de phras
225
ble idéologie politique. Ce qu’on nous offre sous
ce
nom n’est qu’un lamentable ramassis de phrases empruntées à des révol
226
t un peu subtile. Et pour réfuter le communisme —
ce
qui serait plus intéressant tout de même — les droites se bornent à a
227
rplus intelligent, se doit de n’y pas tremper fût-
ce
du bout de son stylo. c) Justement écœurés par les politiciens, comi
228
ion des libertés de la personne43 par l’État (que
ce
soit au nom d’une classe ou de la race n’y change rien), j’estime êtr
229
ogie pures. En résumé : si la politique n’est que
ce
qu’elle est actuellement en France, je dis qu’un homme honnête, au su
230
la politique est à nos yeux toute autre chose que
ce
que l’on a coutume d’appeler ainsi, quand on se demande s’il faut en
231
et moralement dégradantes. Bien peu y échappent :
ce
ne sont pas ceux qui réussissent. Dans le cas d’autres pays, qui aura
232
rsonnes aussi bien que dans celle des peuples, de
ce
qui est organisation et de ce qui est création ; et à subordonner à t
233
lle des peuples, de ce qui est organisation et de
ce
qui est création ; et à subordonner à tous les étages les moyens aux
234
lle le mouvement même de la personne en exercice,
ce
double mouvement d’organisation des appuis matériels, et d’élan vers
235
À ceux qui nous diront cela, je demande : 1° Est-
ce
une raison, parce que personne au monde n’a jamais mené une vie parfa
236
renoncer à affirmer les droits de la morale ? Est-
ce
une raison, parce que les « politiques » pratiquées jusqu’ici avec le
237
Le but et l’utilité pratique d’une doctrine n’est-
ce
pas justement d’offrir un « modèle » d’action juste et bienfaisante ?
238
e. 2° Nous sommes « intellectuels », certes, dans
ce
sens que nous voulons nous servir aussi de notre intelligence pour tr
239
neuf. Nous sommes « intellectuels », certes, dans
ce
sens que nous croyons la vérité plus utile que les mensonges intéress
240
uves. Quant à ceux qui nous reprocheraient d’être
ce
qu’on appelle « de purs intellectuels », c’est-à-dire des êtres ignor
241
mes qui veulent subordonner l’État aux libertés —
ce
qui est l’inverse de l’effort fasciste — ni de communistes des hommes
242
t vu dans l’histoire… Que va faire la France dans
ce
monde ? Quelle est sa mission, sa raison d’être, sa raison de subsist
243
ique, à la culture, à toutes forces créatrices de
ce
pays. 41. Prétendre entrer dans un parti — le moins mauvais ! — pou
244
cité tapageuse. Et l’adultère, Messieurs ? serait-
ce
une spécialité russe ? — Ou alors, dites clairement que la famille c’
245
clairement que la famille c’est l’héritage. 43.
Ce
n’est pas la nationalisation de la Banque de France ou de l’industrie
246
l. Aussi se garderont-ils d’eux-mêmes de donner à
ce
que nous disons ici de la nation un sens absolu de nationalisme autar
247
tature de la liberté, de Robert Aron. On sait que
ce
titre signifie dictature (ou état) au service de la liberté. 47. Voi
248
Fustier, 1936). z. Rougemont Denis de, « Qu’est-
ce
que la politique ? », L’Ordre nouveau, Paris, juin 1936, p. 1-10.
249
mme l’auteur, — à qui prend-il sa formule ? — que
ce
sont « les hommes qui modifient les circonstances », et non les lois
250
stalinien. L’auteur englobe le personnalisme dans
ce
qu’il nomme, avec horreur, l’anti-Progrès. C’est sans doute qu’il est
251
as de cet ancien Normalien qui ne sait plus lire.
Ce
qui lui permet de fourrer dans le même sac Kierkegaard et M. Duhamel,
252
e faire par la dictature stalinienne. Mais qu’est-
ce
que « donner davantage », pour notre auteur ? C’est « produire » 1000
253
e même qu’un pape condamnait Galilée, etc., etc. (
Ce
ramassis d’erreurs de fait rappelle à s’y méprendre les méthodes de l
254
r en quoi elle serait fausse, à son point de vue,
ce
qui eût été le vrai sujet d’un livre qui porte un pareil titre. Car l
255
aires pharamineux. L’on chercherait en vain, dans
ce
travail habile, le moindre rapprochement entre les méthodes de Taylor
256
nique du progrès humain ». Nous saurons désormais
ce
que signifie pour l’auteur le progrès : c’est de remplacer le patron
257
répondent que par des injures à mes observations,
ce
sera vouloir m’inspirer la vanité de croire qu’il n’y a que des injur
258
225, et Dictature de la liberté, passim. 49. Est-
ce
de bonne foi que F. assimile la corporation ON au corporatisme fascis
259
nnalisme par Emmanuel Mounier (octobre 1936)ab
Ce
texte marquera un moment important dans l’évolution du personnalisme
260
erait sans doute une garantie d’efficacité.) Mais
ce
qui nous importe, avant tout, c’est de retrouver intégrées à la posit
261
pour soi et Dieu pour tous, etc. —, c’est bien à
ce
slogan-là : le fascisme est à droite. Essayez de prononcer cette phra
262
ge interne, c’est-à-dire purement électoral. Mais
ce
n’est pas toujours possible…) Il faudrait que les Français finissent
263
ers. Le Colonel et son ami Doriot viennent fermer
ce
cercle vicieux. Trouvera-t-on le moyen d’en sortir ? Finira-t-on par
264
érer de la France et de sa mission en Europe ; et
ce
serait pour nous désespérer de nos positions les plus fondamentales.
265
mettre en doute la sincérité de son attachement à
ce
que nous nommons la « gauche ». Mais peut-on se fonder sur ces seuls
266
créent des offices d’État, et « nationalisent »54
ce
qu’ils peuvent. Quant aux socialistes allemands, ils n’avaient eu que
267
ue le terme fatal de tout socialisme appliqué ou,
ce
qui revient au même, de tout échec du socialisme en tant que tel. His
268
er Staline… La France n’a que Doriot à mettre sur
ce
rang. N’oublions pas tout de même qu’elle a eu Bonaparte, qui lui aus
269
nous nous ferions tout de suite fascistes. Ne fût-
ce
que pour cette seule raison, nous serons donc fédéralistes. 53. Co
270
» diffère de l’étatisation pure et simple ? 55.
Ce
sont eux aussi qui la créent. 56. Beaucoup de socialistes — et pas s
271
r réponde : « Vous êtes bien mal venu à critiquer
ce
qui se fait ici ! Vous condamnez notre centralisme, notre nationalism
272
te je pense, dès qu’un peuple à côté de vous, que
ce
soit l’Italie ou l’Allemagne, essaie de faire ce que vous avez fait,
273
ce soit l’Italie ou l’Allemagne, essaie de faire
ce
que vous avez fait, et dont vous paraissez si fiers ! » Je note d’abo
274
à Hitler, mais qui gardaient leur sens critique.
Ce
ne sont pas là des « Schlagworte », des mots d’ordre de la Propagande
275
ffervescence séparatiste, aux environs de 1922. À
ce
moment, les grands périls qui menacent l’Allemagne apparaissent d’ord
276
les Français qui occupent la Rhénanie, eh bien !
ce
sera « l’armée de Coblence ! » 3° Lutte contre les cliques politicien
277
ergoteurs ne manqueront pas de répliquer : était-
ce
la peine de dire tant de mal de l’esprit de 89 et de la Déclaration d
278
s que le nôtre ? (Ou bien, contre Staline : était-
ce
la peine de dénoncer la peste du capitalisme, pour déclarer, aussitôt
279
épassement de l’étatisme centralisateur. Tant que
ce
dépassement ne sera pas amorcé par la France, les nations jeunes, fau
280
sme, étant au moins aussi oriental qu’occidental.
Ce
qu’on peut constater, par contre, c’est que le capitalisme a été la f
281
s. L’arrêt de l’expansion impérialiste eût été, à
ce
moment, le signal certain d’une révolution sociale. Au ier siècle, f
282
l’Empire ne reste possible que si l’État devient
ce
qu’on appelle « un État fort ». César, puis Auguste et ses successeur
283
presque celui des citoyens au ive siècle ! Dans
ce
monde issu directement d’un capitalisme de proie, figé dans les cadre
284
l’État font qu’il existe encore un monde romain :
ce
n’est qu’une organisation. De là sans doute l’indifférence avec laque
285
écanisme s’arrêta. Il faut insister fortement sur
ce
point : l’Empire romain n’est pas tombé sous les coups des barbares63
286
fait selon la même loi qui l’avait fait. Résumons
ce
processus exemplaire. Le capitalisme agraire a ruiné le paysan-soldat
287
ar une névrose de sécurité ; nous reviendrons sur
ce
point important). La spécialisation tourna à l’avantage des accapareu
288
nisseurs de grains au début du xiie siècle.) Dès
ce
moment, les marchands pour payer leurs services, très réels, d’une ma
289
ntre un salaire fixé, le produit fini. Très vite,
ce
genre de travail se localise dans les villes. Ainsi se crée une class
290
s. Ainsi se crée une classe ouvrière réduite, dès
ce
moment, à tous les aléas du prolétariat industriel moderne : salaire
291
t sous la coupe directe des capitalistes. Parfois
ce
prolétariat trouve un appui auprès des artisans et les aide à conquér
292
e, la maîtrise devenant pratiquement héréditaire.
Ce
qui, par contrecoup, eut pour effet de prolétariser les compagnons, e
293
nnes n’osèrent, par égoïsme de classe, recourir à
ce
remède — fordiste, voire blumiste ! — qui eût alors inauguré une long
294
la corporation, de la classe ou de la ville. Mais
ce
Bien commun est entendu au sens de Bien de l’État, c’est-à-dire du Pr
295
son statut de privilèges économiques. Là encore,
ce
fut un ensemble de mesures étatiques — sous l’Empire68 — qui masqua p
296
pirituel, créateur. Sous l’impulsion puissante de
ce
rationalisme enfin reconnu comme l’éthique idéale des nouveaux maître
297
exploitation artificielle des marchés nationaux. (
Ce
phénomène n’est pas sans rappeler le repliement des municipalités du
298
repliement des municipalités du xive siècle.) À
ce
stade d’autarchisme panique, l’on peut bien dire que Ford apparaît sa
299
evivre les institutions romaines décadentes, mais
ce
sang frais ne suffit pas. À la fin, ils se virent contraints, malgré
300
ment. D’autres que nous ont dit le nécessaire sur
ce
point. ae. Rougemont Denis de, « Historique du mal capitaliste », L
301
sont des caves, si les autres sont vides. Ensuite
ce
n’est pas un congrès qui se tient là ; car il n’y a jamais eu de cong
302
ous de chasse philosophique. Mieux comparé : tout
ce
que l’on voudra qui évoquerait l’état d’esprit des explorateurs penda
303
u petit groupe cette question insidieuse : qu’est-
ce
que créer ? (Depuis le temps qu’on en parle à l’O.N…) Il y a là un ma
304
donc construit ! Et l’on met le pied soudain sur
ce
centre de tout : tous les problèmes s’émeuvent à la fois. Et en ce po
305
: tous les problèmes s’émeuvent à la fois. Et en
ce
point, ils ne sont vrais, sérieux, ou dignes d’exciter l’angoisse et
306
cident par le refus du concret et de l’acte, avec
ce
que tout acte comporte de risque dans la création. 4. De la philosoph
307
jeu, et de l’attitude du sérieux… Arrêtons-nous à
ce
chiffre sacré, à ces sept jours qui nous menèrent à la nouvelle année
308
int de s’en rendre maître. Un mois plus tard, que
ce
n’est plus qu’une question de temps. Au cours de ce premier mois, les
309
n’est plus qu’une question de temps. Au cours de
ce
premier mois, les camps se sont formés en Europe : la Russie est pour
310
us de Madrid. Quant aux journaux de droite, voici
ce
qu’en disait récemment une vieille dame : « Ce que j’aime dans le Jou
311
ci ce qu’en disait récemment une vieille dame : «
Ce
que j’aime dans le Jour, c’est qu’au moins avec ce journal, les nôtre
312
e que j’aime dans le Jour, c’est qu’au moins avec
ce
journal, les nôtres gagnent toujours. » Deuxième figure. — L’ironie
313
: c’est alors qu’on invente la non-intervention.
Ce
tour de vocabulaire sauve la paix, et, de plus, il a l’avantage de sa
314
— Duperie de la paix, de la paix à tout prix, fût-
ce
au prix de la guerre chez les autres. Maurras affirme que « la paix e
315
rt humain ». Voilà qui met notre art bien bas. Et
ce
n’est pas seulement une politique qui se trouve jugée par l’aventure
316
la Catalogne ! Faut-il chercher ailleurs que dans
ce
vertige de confusions la raison des violences passionnelles qu’a déch
317
contre le stalinisme, pour l’Espagne fédéraliste.
Ce
ne peut être encore de notre part qu’un vœu. Mais qui engage toute no
318
tre « commune mesure »75. Prévoir dès aujourd’hui
ce
que seront ces actes, ce serait — très précisément — leur dénier la q
319
Prévoir dès aujourd’hui ce que seront ces actes,
ce
serait — très précisément — leur dénier la qualité d’« actes » — et s
320
vement la venue d’on ne sait quelle lame de fond,
ce
serait nous condamner à la stérilité d’une action bâclée, donc au tri
321
poser de force à la conscience de tout un chacun (
ce
qui prouve qu’ils ne sont ni spontanés, ni donnés !). C’est dire que
322
été dans une voie déterminée à l’avance. C’est là
ce
qui permet de comprendre le caractère précaire de tous les statuts, c
323
tion qui se fait jour, d’une création permanente.
Ce
fut le cas de la Constitution de 1793, dont l’efficacité juridique fu
324
tant que personnes dans une perspective commune.
Ce
principe de communion ne consiste cependant pas en une sorte d’émanat
325
n d’une commune mesure ne saurait être le fait de
ce
qu’on appelle les « masses » qui ne sont, socialement, que des masses
326
pour y écouter les paroles d’une vérité nouvelle.
Ce
ne sont pas des oracles que fait entendre la foule, nouvelle pythonis
327
t inconsistant de son agitation désordonnée. Non,
ce
n’est pas dans la « masse », inorganisée et livrée aux mots d’ordre s
328
ent contre lui, tel qu’il est conçu de nos jours.
Ce
qui ne signifie pas qu’elle sera pure subversion, ou doive tendre à l
329
u’il est possible. Il n’en est pas moins vrai que
ce
n’est pas au niveau de cet État administratif que l’autorité pourra v
330
tin de la Révolution, c’est-à-dire les membres de
ce
que nous appelons le conseil suprême, ne seront pas les chefs de l’Ét
331
e, ne seront pas les chefs de l’État. Et c’est là
ce
qui permettra au régime Ordre nouveau de faire coexister une liberté
332
au premier terme du dilemme. Et ainsi de suite :
ce
petit jeu dure en France depuis un siècle et demi, et tout le monde s
333
t à gauche depuis quelques années échouent contre
ce
dilemme, insoluble dans la perspective dans laquelle se placent leurs
334
i du Conseil d’État actuel. Mais, si nous faisons
ce
rapprochement, c’est pour marquer aussitôt les différences, qui sont
335
nnaliste. Il devra donc essentiellement veiller à
ce
que les institutions principales — service civil, minimum vital… — so
336
des fins communes de la Révolution permanente. De
ce
point de vue, on peut dire que le Conseil suprême sera la raison de l
337
me n’aura pas seulement pour mission de veiller à
ce
que la liberté « en général » soit assurée par un fonctionnement norm
338
dans l’état actuel des choses : 1. On nous dit :
ce
Conseil suprême, autorité purement spirituelle (au sens le plus actif
339
pas. Dans la réalité, c’est donc le contraire de
ce
qu’on imagine couramment qui se produit : c’est le pouvoir qui a beso
340
évolutionnaire personnaliste. Quiconque a compris
ce
que nous entendons par « personne humaine » doit constater la nécessi
341
lectuelles héritées du libéralisme conduisaient à
ce
régime de faillite qu’on nomme l’État totalitaire. Nous avons constat
342
r dans le réel et l’actuel, et de surmonter enfin
ce
vice qu’est la distinction libérale entre la pensée et l’action. Au l
343
ion. Au lieu de préciser, par exemple, le sens de
ce
mot d’engagement dont tout le monde abuse aujourd’hui. ⁂ Pour qu’une
344
loi interne : la tactique d’un parti par exemple.
Ce
n’est pas dans l’utilisation accidentelle et partisane d’une pensée q
345
former, donc finalement de le dominer. S’engager,
ce
n’est pas se mettre en location. Ce n’est pas « prêter » son nom ou s
346
r. S’engager, ce n’est pas se mettre en location.
Ce
n’est pas « prêter » son nom ou son autorité. Ce n’est pas faire paye
347
Ce n’est pas « prêter » son nom ou son autorité.
Ce
n’est pas faire payer sa prose par Ce Soir plutôt que par l’Intransig
348
n autorité. Ce n’est pas faire payer sa prose par
Ce
Soir plutôt que par l’Intransigeant. Ce n’est pas signer ici plutôt q
349
prose par Ce Soir plutôt que par l’Intransigeant.
Ce
n’est pas signer ici plutôt que là. Ce n’est pas passer de l’esclavag
350
ansigeant. Ce n’est pas signer ici plutôt que là.
Ce
n’est pas passer de l’esclavage d’une mode à celui d’une tactique pol
351
vage d’une mode à celui d’une tactique politique.
Ce
n’est pas du tout devenir esclave d’une doctrine, mais au contraire,
352
ffirait bien à définir le sens que nous donnons à
ce
mot d’engagement. ⁂ Je l’ai dit ailleurs : un gant qui se retourne ne
353
ris le péril totalitaire (de droite ou de gauche)
ce
n’est pas « d’adhérer » à quelque antifascisme, mais de s’attaquer à
354
devant le péril, c’est de faire un fascisme. Fût-
ce
même pour se défendre du fascisme. Et peut-être surtout dans ce cas !
355
e défendre du fascisme. Et peut-être surtout dans
ce
cas ! La panique de « l’union sacrée » qui vient de souffler sur notr
356
evant la menace hitlérienne (voir le manifeste de
Ce
Soir) ont exprimé en toute clarté qu’ils étaient de vrais libéraux, i