1 us entendions l’autre jour, en buvant un café sur le zinc : « Le travail, c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille

2 s l’autre jour, en buvant un café sur le zinc : «  Le travail, c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille pas. » Qu’il

3 buvant un café sur le zinc : « Le travail, c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille pas. » Qu’il exprime la religi

4  pour celui qui ne travaille pas. » Qu’il exprime la religion du travail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’a

5 e pas. » Qu’il exprime la religion du travail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le premier ou

6 ail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’ accent mis sur le premier ou sur le second membre de la phrase —, ce c

7 accent mis sur le premier ou sur le second membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’étrange équivoque cultivée

8 ent mis sur le premier ou sur le second membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’étrange équivoque cultivée par

9 nd membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie capitaliste. De cette

10 membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’ étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie capitaliste. De cette éq

11 significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie capitaliste. De cette équivoque, sans doute pensa-t-elle

12 quivoque cultivée par la bourgeoisie capitaliste. De cette équivoque, sans doute pensa-t-elle jusqu’à la guerre pouvoir re

13 cette équivoque, sans doute pensa-t-elle jusqu’à la guerre pouvoir rester longtemps la dernière à souffrir. Elle risque c

14 mps la dernière à souffrir. Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité dont elle est entièrement

15 sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts de mitraille conduisent ces deux revendications confusément mêlées dans

16 t ces deux revendications confusément mêlées dans les pauvres cervelles citadines. Nous ne manquerons aucune occasion de cr

17 les citadines. Nous ne manquerons aucune occasion de critiquer dans cette revue la morale du travail sur laquelle le monde

18 ons aucune occasion de critiquer dans cette revue la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la d

19 ans cette revue la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. Nous dénoncerons s

20 il sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. Nous dénoncerons sans cesse l’hypocrisie plus ou moi

21 r la dignité humaine. Nous dénoncerons sans cesse l’ hypocrisie plus ou moins consciente de cette morale, que le soviétisme

22 sans cesse l’hypocrisie plus ou moins consciente de cette morale, que le soviétisme est en train de rajeunir, Staline pre

23 sie plus ou moins consciente de cette morale, que le soviétisme est en train de rajeunir, Staline prenant glorieusement la

24 train de rajeunir, Staline prenant glorieusement la suite de Benjamin Franklin. Pour cette fois, utilisant un exemple que

25 rajeunir, Staline prenant glorieusement la suite de Benjamin Franklin. Pour cette fois, utilisant un exemple que l’angois

26 anklin. Pour cette fois, utilisant un exemple que l’ angoisse de l’heure rend particulièrement concret, celui du chômage, b

27 r cette fois, utilisant un exemple que l’angoisse de l’heure rend particulièrement concret, celui du chômage, bornons-nous

28 ette fois, utilisant un exemple que l’angoisse de l’ heure rend particulièrement concret, celui du chômage, bornons-nous à

29 concret, celui du chômage, bornons-nous à montrer les conséquences fatales d’une erreur à peu près universelle. ⁂ Le terme

30 , bornons-nous à montrer les conséquences fatales d’ une erreur à peu près universelle. ⁂ Le terme de « travailleur » est d

31 es fatales d’une erreur à peu près universelle. ⁂ Le terme de « travailleur » est devenu dans le monde moderne à peu près

32 s d’une erreur à peu près universelle. ⁂ Le terme de « travailleur » est devenu dans le monde moderne à peu près synonyme

33 le. ⁂ Le terme de « travailleur » est devenu dans le monde moderne à peu près synonyme de travailleur industriel. Le « tra

34 devenu dans le monde moderne à peu près synonyme de travailleur industriel. Le « travailleur » des réunions électorales,

35 ne à peu près synonyme de travailleur industriel. Le « travailleur » des réunions électorales, c’est l’ouvrier d’usine, l’

36 e « travailleur » des réunions électorales, c’est l’ ouvrier d’usine, l’homme lié à la machine. Cette assimilation en dit l

37 lleur » des réunions électorales, c’est l’ouvrier d’ usine, l’homme lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la

38 es réunions électorales, c’est l’ouvrier d’usine, l’ homme lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la concepti

39 ectorales, c’est l’ouvrier d’usine, l’homme lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du travail

40 à la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs

41 . Elle en fait d’ailleurs immédiatement ressortir le paradoxe. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de t

42 atement ressortir le paradoxe. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en pr

43 ressortir le paradoxe. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en principe,

44 ssortir le paradoxe. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en principe, de

45 fet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir, d

46 t le but de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir, dans une soci

47 destiné à créer du loisir, dans une société dont la religion dominante est la religion du travail mécanique. Cette sociét

48 , dans une société dont la religion dominante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir,

49 ette société n’accorde pas au loisir, but secret1 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle attribue au trav

50 loisir, but secret1 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle attribue au travail ; mais son effort réel con

51 rt à créer des possibilités toujours plus grandes de loisir. C’est pourquoi elle est condamnée à une espèce de dégradation

52 r. C’est pourquoi elle est condamnée à une espèce de dégradation, dans la mesure même où son effort pratique aboutit : au

53 e est condamnée à une espèce de dégradation, dans la mesure même où son effort pratique aboutit : au lieu de créer de la l

54 où son effort pratique aboutit : au lieu de créer de la liberté, le machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’es

55 son effort pratique aboutit : au lieu de créer de la liberté, le machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’essen

56 ratique aboutit : au lieu de créer de la liberté, le machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même de l

57 machinisme crée du chômage. Ce paradoxe est lié à l’ essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pouvait prévoir

58 du chômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pouvait prévoir ses effets dès

59 chômage. Ce paradoxe est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pouvait prévoir ses effets dès l’o

60 ste-bourgeoise. On pouvait prévoir ses effets dès l’ origine. Cependant ils n’ont éclaté que récemment, à la suite de circo

61 uite de circonstances que nous préciserons tout à l’ heure. Durant plusieurs décades, la production a pu s’accroître dans d

62 iserons tout à l’heure. Durant plusieurs décades, la production a pu s’accroître dans des proportions telles que les loisi

63 a pu s’accroître dans des proportions telles que les loisirs créés théoriquement par le machinisme se trouvaient aussitôt

64 ns telles que les loisirs créés théoriquement par le machinisme se trouvaient aussitôt absorbés par des activités nouvelle

65 aussitôt absorbés par des activités nouvelles. À la faveur de l’optimisme puéril qui caractérise le xixe siècle, capital

66 absorbés par des activités nouvelles. À la faveur de l’optimisme puéril qui caractérise le xixe siècle, capitalistes et i

67 orbés par des activités nouvelles. À la faveur de l’ optimisme puéril qui caractérise le xixe siècle, capitalistes et indu

68 À la faveur de l’optimisme puéril qui caractérise le xixe siècle, capitalistes et industriels s’imaginaient — comme se l’

69 italistes et industriels s’imaginaient — comme se l’ imaginent aujourd’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la p

70 s’imaginaient — comme se l’imaginent aujourd’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la production étant illimité,

71 — comme se l’imaginent aujourd’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la production étant illimité, il n’y avait

72 aginent aujourd’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la production étant illimité, il n’y avait pas lieu de pré

73 ourd’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la production étant illimité, il n’y avait pas lieu de prévoir sérieu

74 d’hui les brigadiers de choc — que, le domaine de la production étant illimité, il n’y avait pas lieu de prévoir sérieusem

75 production étant illimité, il n’y avait pas lieu de prévoir sérieusement le moment où, une certaine limite d’absorption é

76 té, il n’y avait pas lieu de prévoir sérieusement le moment où, une certaine limite d’absorption étant atteinte, le machin

77 ir sérieusement le moment où, une certaine limite d’ absorption étant atteinte, le machinisme développerait son pouvoir rée

78 une certaine limite d’absorption étant atteinte, le machinisme développerait son pouvoir réel de « libération ». La liber

79 nte, le machinisme développerait son pouvoir réel de « libération ». La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mort

80 développerait son pouvoir réel de « libération ». La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent pa

81 r qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle restait purement théorique, on la cé

82 face. Tant qu’elle restait purement théorique, on la célébrait, sous le nom de Progrès, comme une possibilité perpétuellem

83 restait purement théorique, on la célébrait, sous le nom de Progrès, comme une possibilité perpétuellement future. Le jour

84 purement théorique, on la célébrait, sous le nom de Progrès, comme une possibilité perpétuellement future. Le jour où ell

85 ès, comme une possibilité perpétuellement future. Le jour où elle a cessé d’être illusoire, on s’est vu forcé de la baptis

86 é perpétuellement future. Le jour où elle a cessé d’ être illusoire, on s’est vu forcé de la baptiser chômage. Le chômage,

87 elle a cessé d’être illusoire, on s’est vu forcé de la baptiser chômage. Le chômage, telle est la véritable fin, tel est

88 le a cessé d’être illusoire, on s’est vu forcé de la baptiser chômage. Le chômage, telle est la véritable fin, tel est le

89 usoire, on s’est vu forcé de la baptiser chômage. Le chômage, telle est la véritable fin, tel est le véritable nom du Prog

90 rcé de la baptiser chômage. Le chômage, telle est la véritable fin, tel est le véritable nom du Progrès, dans un monde don

91 . Le chômage, telle est la véritable fin, tel est le véritable nom du Progrès, dans un monde dont le matérialisme foncier

92 t le véritable nom du Progrès, dans un monde dont le matérialisme foncier ne pourra plus être longtemps masqué par le mora

93 foncier ne pourra plus être longtemps masqué par le moralisme bourgeois ou « quinquennal ». Il n’y aura jamais de liberté

94 bourgeois ou « quinquennal ». Il n’y aura jamais de liberté possible, efficace, pratique, que dans un monde où le spiritu

95 ossible, efficace, pratique, que dans un monde où le spirituel détiendra la primauté. Voyons maintenant quelles contingenc

96 ique, que dans un monde où le spirituel détiendra la primauté. Voyons maintenant quelles contingences imprévisibles ont pr

97 tingences imprévisibles ont précipité brusquement les conséquences nécessaires du machinisme en régime capitaliste. Si nous

98 chinisme en régime capitaliste. Si nous examinons les courbes d’accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919,

99 régime capitaliste. Si nous examinons les courbes d’ accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons

100 te. Si nous examinons les courbes d’accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons que leur ascens

101 Si nous examinons les courbes d’accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons que leur ascension

102 rbes d’accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons que leur ascension est relativement lente et

103 st relativement lente et passe, par exemple, pour les États-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’index 104 en 19192. Durant tou

104 lente et passe, par exemple, pour les États-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’index 104 en 19192. Durant toute cette périod

105 te et passe, par exemple, pour les États-Unis, de l’ index 100 en 1899 à l’index 104 en 19192. Durant toute cette période,

106 le, pour les États-Unis, de l’index 100 en 1899 à l’ index 104 en 19192. Durant toute cette période, la courbe de la produc

107 l’index 104 en 19192. Durant toute cette période, la courbe de la production poursuit une ascension à peu près parallèle,

108 4 en 19192. Durant toute cette période, la courbe de la production poursuit une ascension à peu près parallèle, de même qu

109 n 19192. Durant toute cette période, la courbe de la production poursuit une ascension à peu près parallèle, de même que l

110 t une ascension à peu près parallèle, de même que la courbe indiquant le nombre des employés. Il n’y a pas lieu de douter

111 u près parallèle, de même que la courbe indiquant le nombre des employés. Il n’y a pas lieu de douter du Progrès. Il y a p

112 diquant le nombre des employés. Il n’y a pas lieu de douter du Progrès. Il y a plutôt lieu d’augmenter les salaires, preuv

113 pas lieu de douter du Progrès. Il y a plutôt lieu d’ augmenter les salaires, preuves grossières et démagogiques de l’excell

114 douter du Progrès. Il y a plutôt lieu d’augmenter les salaires, preuves grossières et démagogiques de l’excellence d’un sys

115 les salaires, preuves grossières et démagogiques de l’excellence d’un système dont il importe que les victimes ne mettent

116 s salaires, preuves grossières et démagogiques de l’ excellence d’un système dont il importe que les victimes ne mettent ja

117 reuves grossières et démagogiques de l’excellence d’ un système dont il importe que les victimes ne mettent jamais en quest

118 de l’excellence d’un système dont il importe que les victimes ne mettent jamais en question les buts réels : le capitalism

119 te que les victimes ne mettent jamais en question les buts réels : le capitalisme a ses tabous. Nul ne pouvait prévoir ce

120 es ne mettent jamais en question les buts réels : le capitalisme a ses tabous. Nul ne pouvait prévoir ce que réservait l’

121 tabous. Nul ne pouvait prévoir ce que réservait l’ année 1921. Reprenons notre courbe de productivité. À partir de 1921,

122 ue réservait l’année 1921. Reprenons notre courbe de productivité. À partir de 1921, et sans qu’aucun fait nouveau puisse

123 ait nouveau puisse en rendre un compte suffisant, la productivité par homme se met à croître avec une rapidité qui tient d

124 oître avec une rapidité qui tient du fantastique. L’ index général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’on considère l’

125 é qui tient du fantastique. L’index général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’on considère l’une après l’autre les

126 ex général passe de 104 en 1919 à 125 en 1923. Si l’ on considère l’une après l’autre les diverses industries, on constate

127 25 en 1923. Si l’on considère l’une après l’autre les diverses industries, on constate des chiffres plus significatifs enco

128 s plus significatifs encore. En prenant pour base l’ année la plus favorable de la période précédente, c’est-à-dire 1914, o

129 ignificatifs encore. En prenant pour base l’année la plus favorable de la période précédente, c’est-à-dire 1914, on passe

130 e. En prenant pour base l’année la plus favorable de la période précédente, c’est-à-dire 1914, on passe ainsi pour la méta

131 En prenant pour base l’année la plus favorable de la période précédente, c’est-à-dire 1914, on passe ainsi pour la métallu

132 récédente, c’est-à-dire 1914, on passe ainsi pour la métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à

133 -à-dire 1914, on passe ainsi pour la métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pou

134 métallurgie, de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un

135 , de 100 en 1914 à 159 en 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait, qu

136 1925 ; pour le pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait, qu’on peut bien dire sans pr

137 pétrole, de 100 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait, qu’on peut bien dire sans précédent dans l’

138 0 à 183 ; enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’ un tel fait, qu’on peut bien dire sans précédent dans l’histoire de no

139 el fait, qu’on peut bien dire sans précédent dans l’ histoire de notre civilisation, et que son apparence irrationnelle dev

140 ’on peut bien dire sans précédent dans l’histoire de notre civilisation, et que son apparence irrationnelle devrait contri

141 nous comptons tirer, dans nos prochains numéros, les conclusions pratiques et les significations révolutionnaires. Je ne v

142 s prochains numéros, les conclusions pratiques et les significations révolutionnaires. Je ne voudrais insister maintenant q

143 oudrais insister maintenant que sur son caractère de jugement du système. Les circonstances actuelles y prêtent, il faut l

144 ant que sur son caractère de jugement du système. Les circonstances actuelles y prêtent, il faut le dire, plus qu’il ne ser

145 e. Les circonstances actuelles y prêtent, il faut le dire, plus qu’il ne serait nécessaire pour la clarté de la démonstrat

146 aut le dire, plus qu’il ne serait nécessaire pour la clarté de la démonstration. Car si le chômage technologique provoqué

147 e, plus qu’il ne serait nécessaire pour la clarté de la démonstration. Car si le chômage technologique provoqué par l’augm

148 plus qu’il ne serait nécessaire pour la clarté de la démonstration. Car si le chômage technologique provoqué par l’augment

149 ssaire pour la clarté de la démonstration. Car si le chômage technologique provoqué par l’augmentation folle du pouvoir pr

150 ion. Car si le chômage technologique provoqué par l’ augmentation folle du pouvoir productif se manifeste dès l’année 1923,

151 ation folle du pouvoir productif se manifeste dès l’ année 1923, il est neutralisé jusque vers 1929-1930, dans une mesure à

152 30, dans une mesure à vrai dire décroissante, par de multiples facteurs temporaires3 qui en masquent les effets statistiqu

153 e multiples facteurs temporaires3 qui en masquent les effets statistiques, sinon réels. Ce n’est donc guère que depuis troi

154 est donc guère que depuis trois ou quatre ans que le saut de 1921 déploie tout son pouvoir « libérateur ». Et voici le cap

155 guère que depuis trois ou quatre ans que le saut de 1921 déploie tout son pouvoir « libérateur ». Et voici le capitalisme

156 déploie tout son pouvoir « libérateur ». Et voici le capitalisme industriel, placé soudain devant le succès inespéré de se

157 i le capitalisme industriel, placé soudain devant le succès inespéré de ses efforts techniques, qui prend peur et porte lu

158 dustriel, placé soudain devant le succès inespéré de ses efforts techniques, qui prend peur et porte lui-même les première

159 elles à sa religion du progrès. Il freine partout la rationalisation et rachète les brevets d’invention comme autant d’emp

160 . Il freine partout la rationalisation et rachète les brevets d’invention comme autant d’emplâtres à coller sur sa jambe de

161 partout la rationalisation et rachète les brevets d’ invention comme autant d’emplâtres à coller sur sa jambe de bois. On s

162 n et rachète les brevets d’invention comme autant d’ emplâtres à coller sur sa jambe de bois. On se demande, non sans scept

163 on comme autant d’emplâtres à coller sur sa jambe de bois. On se demande, non sans scepticisme d’ailleurs, s’il admettra u

164 ra un jour qu’il conviendrait aussi, par exemple, de faire sauter le tabou du profit, lequel ne tarderait pas à entraîner

165 conviendrait aussi, par exemple, de faire sauter le tabou du profit, lequel ne tarderait pas à entraîner dans la ruine le

166 profit, lequel ne tarderait pas à entraîner dans la ruine le tabou du crédit. Mais il faudrait auparavant qu’il ait pris

167 lequel ne tarderait pas à entraîner dans la ruine le tabou du crédit. Mais il faudrait auparavant qu’il ait pris une consc

168 ait pris une conscience vraiment révolutionnaire de son vice interne, vice qui affecte dès l’origine sa conception de la

169 onnaire de son vice interne, vice qui affecte dès l’ origine sa conception de la valeur du travail et conséquemment du lois

170 rne, vice qui affecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et conséquemment du loisir. Il ne semble pas que

171 , vice qui affecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et conséquemment du loisir. Il ne semble pas que ri

172 onséquemment du loisir. Il ne semble pas que rien l’ y aide, dans l’époque. C’est qu’il a tout infecté, ou presque. La myst

173 loisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dans l’ époque. C’est qu’il a tout infecté, ou presque. La mystique bourgeoise

174 l’époque. C’est qu’il a tout infecté, ou presque. La mystique bourgeoise du travail-vertu, associée à une conception purem

175 , associée à une conception purement quantitative de l’activité, n’est plus une mystique de classe : elle est devenue quas

176 ssociée à une conception purement quantitative de l’ activité, n’est plus une mystique de classe : elle est devenue quasi u

177 antitative de l’activité, n’est plus une mystique de classe : elle est devenue quasi universelle. Que le « travailleur » s

178 classe : elle est devenue quasi universelle. Que le « travailleur » soit considéré comme une matière inerte, une quantité

179 ière inerte, une quantité calculable, justiciable de la statistique, qu’on puisse en couper (ou en remettre si l’on est en

180 e inerte, une quantité calculable, justiciable de la statistique, qu’on puisse en couper (ou en remettre si l’on est en UR

181 stique, qu’on puisse en couper (ou en remettre si l’ on est en URSS) selon les seules nécessités internes de la production

182 couper (ou en remettre si l’on est en URSS) selon les seules nécessités internes de la production machiniste, et comme s’il

183 est en URSS) selon les seules nécessités internes de la production machiniste, et comme s’il s’agissait d’une espèce de ma

184 en URSS) selon les seules nécessités internes de la production machiniste, et comme s’il s’agissait d’une espèce de macar

185 a production machiniste, et comme s’il s’agissait d’ une espèce de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les masses qu’

186 machiniste, et comme s’il s’agissait d’une espèce de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les masses qu’à partir du j

187 pèce de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les masses qu’à partir du jour où elles constatent que « ça ne rend plus 

188 pour cette seule raison 4. On ne voit pas en quoi la mystique quinquennale porterait remède à cette perversion. L’engoueme

189 quinquennale porterait remède à cette perversion. L’ engouement que provoque le constructivisme stalinien constitue au cont

190 ède à cette perversion. L’engouement que provoque le constructivisme stalinien constitue au contraire la contre-épreuve éc

191 constructivisme stalinien constitue au contraire la contre-épreuve éclatante de ce que nous venons d’avancer : parce que

192 onstitue au contraire la contre-épreuve éclatante de ce que nous venons d’avancer : parce que le champ d’absorption est lo

193 la contre-épreuve éclatante de ce que nous venons d’ avancer : parce que le champ d’absorption est loin d’être couvert en R

194 tante de ce que nous venons d’avancer : parce que le champ d’absorption est loin d’être couvert en Russie, parce qu’on peu

195 ce que nous venons d’avancer : parce que le champ d’ absorption est loin d’être couvert en Russie, parce qu’on peut mettre

196 vancer : parce que le champ d’absorption est loin d’ être couvert en Russie, parce qu’on peut mettre tout le monde aux mach

197 ce que de nouveau, et pour un temps, « ça rend », les voilà tous bouche bée devant la plus inhumaine erreur de l’Histoire.

198 ps, « ça rend », les voilà tous bouche bée devant la plus inhumaine erreur de l’Histoire. Tout a commencé par les philosop

199 à tous bouche bée devant la plus inhumaine erreur de l’Histoire. Tout a commencé par les philosophes, le jour où, à la per

200 ous bouche bée devant la plus inhumaine erreur de l’ Histoire. Tout a commencé par les philosophes, le jour où, à la person

201 humaine erreur de l’Histoire. Tout a commencé par les philosophes, le jour où, à la personne créatrice, ils ont substitué p

202 l’Histoire. Tout a commencé par les philosophes, le jour où, à la personne créatrice, ils ont substitué pour les besoins

203 out a commencé par les philosophes, le jour où, à la personne créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs systè

204 , à la personne créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs systèmes l’individu abstrait, l’atome désigné par un

205 nne créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs systèmes l’individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre et

206 ont substitué pour les besoins de leurs systèmes l’ individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre et dépourvu de résis

207 es besoins de leurs systèmes l’individu abstrait, l’ atome désigné par un chiffre et dépourvu de résistance active. Alors l

208 trait, l’atome désigné par un chiffre et dépourvu de résistance active. Alors le travail créateur, seul travail qui n’impl

209 n chiffre et dépourvu de résistance active. Alors le travail créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du lois

210 travail créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification

211 plique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire en figu

212 la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire en figure la plén

213 ication positive mais bien au contraire en figure la plénitude, ce travail véritable a fait place dans les desseins de l’h

214 plénitude, ce travail véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’on s’est m

215 travail véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’on s’est mis à calcule

216 avail véritable a fait place dans les desseins de l’ homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’on s’est mis à calculer a

217 s de l’homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’ on s’est mis à calculer avec les hommes, comme s’ils n’étaient plus de

218 sure et tarife. Et l’on s’est mis à calculer avec les hommes, comme s’ils n’étaient plus des hommes. On les a pris d’ici po

219 hommes, comme s’ils n’étaient plus des hommes. On les a pris d’ici pour les poser là, côte à côte, additionnés, soustraits,

220 étaient plus des hommes. On les a pris d’ici pour les poser là, côte à côte, additionnés, soustraits, multipliés et divisés

221 additionnés, soustraits, multipliés et divisés à l’ infini. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numér

222 l’infini. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des att

223 infini. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attach

224 fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attachements humains, des cha

225 t une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attachements humains, des chaîne

226 de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du trava

227 ciales. Du travailleur on a fait un salarié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel

228 n a fait un salarié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme. Seuls sauron

229 ié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme. Seuls sauront y répondre en p

230 e chômage. Mais la misère présente est un appel à l’ homme. Seuls sauront y répondre en pleine efficacité ceux pour lesquel

231 pleine efficacité ceux pour lesquels il n’est pas de salut hors de cette réalité perpétuellement réparatrice et proprement

232 rpétuellement réparatrice et proprement humaine : la personne. 1. But d’ailleurs de plus en plus irréel, car la mystiqu

233 1. But d’ailleurs de plus en plus irréel, car la mystique du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout conten

234 r la mystique du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 2. Après avoir touché à 107 en 1914.

235 que du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 2. Après avoir touché à 107 en 1914. Nous util

236 Après avoir touché à 107 en 1914. Nous utilisons les chiffres donnés par le Federal Reserve Board d’une part, et d’autre p

237 7 en 1914. Nous utilisons les chiffres donnés par le Federal Reserve Board d’une part, et d’autre part le Harvard Economic

238 Federal Reserve Board d’une part, et d’autre part le Harvard Economic Service. 3. Tels que l’accroissement de l’embauche

239 re part le Harvard Economic Service. 3. Tels que l’ accroissement de l’embauche dans le bâtiment, la construction des voie

240 rd Economic Service. 3. Tels que l’accroissement de l’embauche dans le bâtiment, la construction des voies de communicati

241 Economic Service. 3. Tels que l’accroissement de l’ embauche dans le bâtiment, la construction des voies de communication,

242 . 3. Tels que l’accroissement de l’embauche dans le bâtiment, la construction des voies de communication, ou la création

243 e l’accroissement de l’embauche dans le bâtiment, la construction des voies de communication, ou la création d’innombrable

244 auche dans le bâtiment, la construction des voies de communication, ou la création d’innombrables industries, accessoires

245 t, la construction des voies de communication, ou la création d’innombrables industries, accessoires de celle de l’automob

246 uction des voies de communication, ou la création d’ innombrables industries, accessoires de celle de l’automobile. 4. Car

247 a création d’innombrables industries, accessoires de celle de l’automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du

248 n d’innombrables industries, accessoires de celle de l’automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du profit pa

249 ’innombrables industries, accessoires de celle de l’ automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du profit patro

250 es, accessoires de celle de l’automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du profit patronal s’émousse d’autant

251 e de l’automobile. 4. Car la protestation contre le scandale du profit patronal s’émousse d’autant plus que la misère gra

252 n contre le scandale du profit patronal s’émousse d’ autant plus que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise.

253 le du profit patronal s’émousse d’autant plus que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise. 5. Nos écrivains c

254 plus que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise. 5. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’u

255 us que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise. 5. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une

256 a crise. 5. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casserole en treize minutes. — « Nous ferons mieux

257 s écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’ une casserole en treize minutes. — « Nous ferons mieux que l’Amérique 

258 role en treize minutes. — « Nous ferons mieux que l’ Amérique ! » a. Rougemont Denis de, « Liberté ou chômage ? », L’Ordr

259 ons mieux que l’Amérique ! » a. Rougemont Denis de , « Liberté ou chômage ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1933, p. 10-15

260 La Légion étrangère soviétique (juin 1933)b Elle est formée d’intelle

261 angère soviétique (juin 1933)b Elle est formée d’ intellectuels français. On serait tenté de décrire les cadres de cette

262 formée d’intellectuels français. On serait tenté de décrire les cadres de cette confrérie dans un style trop facilement c

263 ntellectuels français. On serait tenté de décrire les cadres de cette confrérie dans un style trop facilement comique : don

264 s français. On serait tenté de décrire les cadres de cette confrérie dans un style trop facilement comique : donner, par e

265 dernière liste des promotions, André Gide passant colonel honoraire, Vaillant tambour-major et Nizan sergent recruteur. Le suje

266 aillant tambour-major et Nizan sergent recruteur. Le sujet est plus grave. Non pas du point de vue de la politique, car le

267 Le sujet est plus grave. Non pas du point de vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux l

268 sujet est plus grave. Non pas du point de vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur

269 ave. Non pas du point de vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur intelligentsia, ma

270 s du point de vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur intelligentsia, mais du poin

271 intelligentsia, mais du point de vue plus profond de l’activité propre des intellectuels. L’adhésion au soviétisme d’un ce

272 elligentsia, mais du point de vue plus profond de l’ activité propre des intellectuels. L’adhésion au soviétisme d’un certa

273 s profond de l’activité propre des intellectuels. L’ adhésion au soviétisme d’un certain nombre d’« hommes de pensée » résu

274 ropre des intellectuels. L’adhésion au soviétisme d’ un certain nombre d’« hommes de pensée » résulte, à notre sens, d’une

275 els. L’adhésion au soviétisme d’un certain nombre d’ « hommes de pensée » résulte, à notre sens, d’une psychose de démissio

276 sion au soviétisme d’un certain nombre d’« hommes de pensée » résulte, à notre sens, d’une psychose de démission. Survenan

277 bre d’« hommes de pensée » résulte, à notre sens, d’ une psychose de démission. Survenant au moment précis de l’histoire où

278 de pensée » résulte, à notre sens, d’une psychose de démission. Survenant au moment précis de l’histoire où l’esprit doit

279 psychose de démission. Survenant au moment précis de l’histoire où l’esprit doit entrer en force dans un monde abandonné d

280 chose de démission. Survenant au moment précis de l’ histoire où l’esprit doit entrer en force dans un monde abandonné depu

281 sion. Survenant au moment précis de l’histoire où l’ esprit doit entrer en force dans un monde abandonné depuis des siècles

282 orce dans un monde abandonné depuis des siècles à l’ oppression des déterminismes collectifs, cette démission constitue un

283 rement antirévolutionnaire. À ce titre, elle vaut l’ examen. Tentons de formuler ici quelques-unes des raisons, fort comple

284 ionnaire. À ce titre, elle vaut l’examen. Tentons de formuler ici quelques-unes des raisons, fort complexes, de ce que nou

285 er ici quelques-unes des raisons, fort complexes, de ce que nous nommerons le défaitisme révolutionnaire en France. 1° R

286 raisons, fort complexes, de ce que nous nommerons le défaitisme révolutionnaire en France. 1° Raisons sentimentales B

287 ons sentimentales Beaucoup de gens sentent que les injustices dont ils sont chaque jour témoins ou victimes révèlent un

288 jour témoins ou victimes révèlent un vice profond de la société actuelle. De là à se dire révolutionnaire, il n’y a qu’un

289 r témoins ou victimes révèlent un vice profond de la société actuelle. De là à se dire révolutionnaire, il n’y a qu’un pas

290 révèlent un vice profond de la société actuelle. De là à se dire révolutionnaire, il n’y a qu’un pas, qu’un accès de mauv

291 révolutionnaire, il n’y a qu’un pas, qu’un accès de mauvaise humeur. Mais de là à prendre une conscience active de la rév

292 a qu’un pas, qu’un accès de mauvaise humeur. Mais de là à prendre une conscience active de la révolution, de là à concevoi

293 umeur. Mais de là à prendre une conscience active de la révolution, de là à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni

294 ur. Mais de là à prendre une conscience active de la révolution, de là à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni sc

295 à prendre une conscience active de la révolution, de là à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni science ni bon se

296 il y a un abîme. Ni science ni bon sens ne seront d’ aucune aide pour le traverser. Il faut un saut, il faut un acte, il fa

297 science ni bon sens ne seront d’aucune aide pour le traverser. Il faut un saut, il faut un acte, il faut un élan créateur

298 créateur. Mais cet acte, dans lequel nous voyons l’ essentiel de la révolution, suppose et pose la personne, définie comme

299 ais cet acte, dans lequel nous voyons l’essentiel de la révolution, suppose et pose la personne, définie comme l’individu

300 cet acte, dans lequel nous voyons l’essentiel de la révolution, suppose et pose la personne, définie comme l’individu eng

301 ons l’essentiel de la révolution, suppose et pose la personne, définie comme l’individu engagé dans le conflit créateur6.

302 ution, suppose et pose la personne, définie comme l’ individu engagé dans le conflit créateur6. À cet engagement personnel,

303 la personne, définie comme l’individu engagé dans le conflit créateur6. À cet engagement personnel, nos révoltés préfèrent

304 cet engagement personnel, nos révoltés préfèrent l’ engagement dans un parti. C’est bien plus sûr et c’est moins fatigant.

305 « Il existe une doctrine réputée révolutionnaire, le marxisme. Or, je veux une révolution. Donc, je me fais marxiste. » Qu

306 ce. J’ai entendu vingt fois ce raisonnement, dans la bouche, il est vrai, de personnes que leur ignorance du marxisme excu

307 ois ce raisonnement, dans la bouche, il est vrai, de personnes que leur ignorance du marxisme excusait en partie. On croit

308 On croit toujours vrai ce qui a l’air simple, et le moins qu’on puisse dire de notre syllogisme, c’est qu’il est simple.

309 qui a l’air simple, et le moins qu’on puisse dire de notre syllogisme, c’est qu’il est simple. Il n’entraîne pas même l’ac

310 e, c’est qu’il est simple. Il n’entraîne pas même l’ achat du Capital. Quantité de petits catéchismes du marxiste amateur f

311 n’entraîne pas même l’achat du Capital. Quantité de petits catéchismes du marxiste amateur fourniront le bagage d’argumen

312 petits catéchismes du marxiste amateur fourniront le bagage d’arguments nécessaires. Et voilà une question réglée, et une

313 échismes du marxiste amateur fourniront le bagage d’ arguments nécessaires. Et voilà une question réglée, et une conscience

314 à ses petits papiers. Quitte à larder ses écrits de vocables orthodoxes tels que superstructure, prolétariat, koulak ou r

315 cor, on pourra revenir aux complaisances égoïstes de naguère et de toujours. Tout est pur aux « petits purs ». Laissons ce

316 revenir aux complaisances égoïstes de naguère et de toujours. Tout est pur aux « petits purs ». Laissons cela, on se guér

317  ». Laissons cela, on se guérit toujours trop tôt de ses vingt ans. Il y a plus grave, et chez des hommes dignes de sympat

318 ans. Il y a plus grave, et chez des hommes dignes de sympathie. Les classes 18 à 20, en particulier, nous offrent de fréqu

319 us grave, et chez des hommes dignes de sympathie. Les classes 18 à 20, en particulier, nous offrent de fréquents exemples d

320 Les classes 18 à 20, en particulier, nous offrent de fréquents exemples de « conversion » au soviétisme considéré comme un

321 n particulier, nous offrent de fréquents exemples de « conversion » au soviétisme considéré comme une promesse nouvelle de

322 soviétisme considéré comme une promesse nouvelle de communion humaine. On s’en voudrait de condamner en trois formules un

323 e nouvelle de communion humaine. On s’en voudrait de condamner en trois formules une démarche qui entraîne à l’origine not

324 ner en trois formules une démarche qui entraîne à l’ origine notre adhésion profonde. Ils n’ont cure des doctrines, disent-

325 doctrines, disent-ils, ils cherchent des hommes. L’ URSS, qu’ils connaissent par ses films, offre à leur rêve toutes les p

326 nnaissent par ses films, offre à leur rêve toutes les possibilités de contact humain dont le monde bourgeois nous prive. Ma

327 films, offre à leur rêve toutes les possibilités de contact humain dont le monde bourgeois nous prive. Mais quoi ? les ho

328 ve toutes les possibilités de contact humain dont le monde bourgeois nous prive. Mais quoi ? les hommes qu’il faut aimer s

329 n dont le monde bourgeois nous prive. Mais quoi ? les hommes qu’il faut aimer sont toujours ceux d’ici, et c’est cela qui s

330 rrait toutefois défendre cet exotisme sentimental d’ un nouveau genre, si la nostalgie qu’il nourrit avait un objet réel ;

331 e cet exotisme sentimental d’un nouveau genre, si la nostalgie qu’il nourrit avait un objet réel ; si véritablement le com

332 il nourrit avait un objet réel ; si véritablement le communisme russe donnait aux hommes un lieu de communion. Mais il y a

333 nt le communisme russe donnait aux hommes un lieu de communion. Mais il y a le marxisme. Le « communisant » français peut

334 nait aux hommes un lieu de communion. Mais il y a le marxisme. Le « communisant » français peut l’ignorer ; le brigadier d

335 es un lieu de communion. Mais il y a le marxisme. Le « communisant » français peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non.

336 y a le marxisme. Le « communisant » français peut l’ ignorer ; le brigadier de choc, non. Le marxisme est une soumission au

337 sme. Le « communisant » français peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non. Le marxisme est une soumission aux faits, aux

338 munisant » français peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non. Le marxisme est une soumission aux faits, aux faits matéri

339 nçais peut l’ignorer ; le brigadier de choc, non. Le marxisme est une soumission aux faits, aux faits matériels s’entend,

340 nd, aux déterminismes matériels. Or, il n’y a pas de communion possible entre des objets. Communier est le fait des esprit

341 ommunion possible entre des objets. Communier est le fait des esprits créateurs, c’est un mode de contact qui leur est pro

342 est le fait des esprits créateurs, c’est un mode de contact qui leur est propre, tout de même que le choc est le mode de

343 de contact qui leur est propre, tout de même que le choc est le mode de contact propre aux corps solides. À quelles subti

344 qui leur est propre, tout de même que le choc est le mode de contact propre aux corps solides. À quelles subtilités « dial

345 est propre, tout de même que le choc est le mode de contact propre aux corps solides. À quelles subtilités « dialectiques

346 elles subtilités « dialectiques », à peine dignes d’ une bourgeoise Sorbonne, devra-t-on faire appel pour nous persuader qu

347 e, devra-t-on faire appel pour nous persuader que la religion de la matière introduit à la connaissance des cœurs ? 2°

348 n faire appel pour nous persuader que la religion de la matière introduit à la connaissance des cœurs ? 2° Raisons phil

349 aire appel pour nous persuader que la religion de la matière introduit à la connaissance des cœurs ? 2° Raisons philoso

350 rsuader que la religion de la matière introduit à la connaissance des cœurs ? 2° Raisons philosophiques C’est la bou

351 des cœurs ? 2° Raisons philosophiques C’est la bourgeoisie qui, la première, a pris au sérieux la matière, par suite

352 a bourgeoisie qui, la première, a pris au sérieux la matière, par suite la science et les faits, par suite les lois, polic

353 première, a pris au sérieux la matière, par suite la science et les faits, par suite les lois, polices, servitudes, déterm

354 is au sérieux la matière, par suite la science et les faits, par suite les lois, polices, servitudes, déterminismes et autr

355 ère, par suite la science et les faits, par suite les lois, polices, servitudes, déterminismes et autres déchets de l’intel

356 ices, servitudes, déterminismes et autres déchets de l’intelligence créatrice. Tout cela jalonnant les étapes d’une retrai

357 s, servitudes, déterminismes et autres déchets de l’ intelligence créatrice. Tout cela jalonnant les étapes d’une retraite,

358 de l’intelligence créatrice. Tout cela jalonnant les étapes d’une retraite, prétendue stratégique, de l’esprit. Hegel met

359 ligence créatrice. Tout cela jalonnant les étapes d’ une retraite, prétendue stratégique, de l’esprit. Hegel met d’abord l’

360 les étapes d’une retraite, prétendue stratégique, de l’esprit. Hegel met d’abord l’esprit au service de l’État ; puis Marx

361 étapes d’une retraite, prétendue stratégique, de l’ esprit. Hegel met d’abord l’esprit au service de l’État ; puis Marx à

362 endue stratégique, de l’esprit. Hegel met d’abord l’ esprit au service de l’État ; puis Marx à celui des « faits » et de la

363 e l’esprit. Hegel met d’abord l’esprit au service de l’État ; puis Marx à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin

364 ’esprit. Hegel met d’abord l’esprit au service de l’ État ; puis Marx à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin St

365 ce de l’État ; puis Marx à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin Staline le réduit à un rôle publicitaire, bien

366 de l’État ; puis Marx à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin Staline le réduit à un rôle publicitaire, bientôt

367 es « faits » et de la « matière » ; enfin Staline le réduit à un rôle publicitaire, bientôt négligeable, au service de la

368 ôle publicitaire, bientôt négligeable, au service de la Production divinisée. Telle est la « ligne générale » de la démiss

369 publicitaire, bientôt négligeable, au service de la Production divinisée. Telle est la « ligne générale » de la démission

370 au service de la Production divinisée. Telle est la « ligne générale » de la démission philosophique. Nombreux sont, parm

371 uction divinisée. Telle est la « ligne générale » de la démission philosophique. Nombreux sont, parmi nos penseurs salarié

372 ion divinisée. Telle est la « ligne générale » de la démission philosophique. Nombreux sont, parmi nos penseurs salariés,

373 s penseurs salariés, ceux qui prennent au sérieux la mythologie du déterminisme historique et économique, dépôt honteux du

374 nt, ils n’ont aucune raison sérieuse pour refuser le marxisme-léninisme. (Professionnellement, par contre, ils en ont quel

375 nellement, par contre, ils en ont quelques-unes.) Le « monde d’objets » dans lequel la philosophie moderne s’est enfermée

376 par contre, ils en ont quelques-unes.) Le « monde d’ objets » dans lequel la philosophie moderne s’est enfermée ne comporte

377 quelques-unes.) Le « monde d’objets » dans lequel la philosophie moderne s’est enfermée ne comporte plus d’autre liberté,

378 ilosophie moderne s’est enfermée ne comporte plus d’ autre liberté, pour l’esprit de ses inventeurs, que celle du renonceme

379 t enfermée ne comporte plus d’autre liberté, pour l’ esprit de ses inventeurs, que celle du renoncement et du suicide. La p

380 e ne comporte plus d’autre liberté, pour l’esprit de ses inventeurs, que celle du renoncement et du suicide. La plupart de

381 ement et du suicide. La plupart de ces fabricants de « forces économiques » sont conscients de leur démission spirituelle.

382 ricants de « forces économiques » sont conscients de leur démission spirituelle. D’où la tristesse qu’ils répandent sur l’

383  » sont conscients de leur démission spirituelle. D’ où la tristesse qu’ils répandent sur l’époque. Et leur seul baume, c’e

384 nt conscients de leur démission spirituelle. D’où la tristesse qu’ils répandent sur l’époque. Et leur seul baume, c’est de

385 irituelle. D’où la tristesse qu’ils répandent sur l’ époque. Et leur seul baume, c’est de la voir partagée par tous les mal

386 répandent sur l’époque. Et leur seul baume, c’est de la voir partagée par tous les malheureux qui s’en vont répétant : « L

387 andent sur l’époque. Et leur seul baume, c’est de la voir partagée par tous les malheureux qui s’en vont répétant : « Les

388 ur seul baume, c’est de la voir partagée par tous les malheureux qui s’en vont répétant : « Les faits sont les faits, et au

389 ar tous les malheureux qui s’en vont répétant : «  Les faits sont les faits, et aucune idéologie ne pourra jamais nous libér

390 heureux qui s’en vont répétant : « Les faits sont les faits, et aucune idéologie ne pourra jamais nous libérer de leurs iné

391 et aucune idéologie ne pourra jamais nous libérer de leurs inéluctables conséquences. » Du bourgeois positiviste au marxis

392 e sans heurt ni saut, par une simple accélération de chute. La trahison à l’esprit date peut-être de l’invention des lois

393 rt ni saut, par une simple accélération de chute. La trahison à l’esprit date peut-être de l’invention des lois économique

394 r une simple accélération de chute. La trahison à l’ esprit date peut-être de l’invention des lois économiques ; assurément

395 n de chute. La trahison à l’esprit date peut-être de l’invention des lois économiques ; assurément, de leur divinisation.

396 e chute. La trahison à l’esprit date peut-être de l’ invention des lois économiques ; assurément, de leur divinisation. Le

397 de l’invention des lois économiques ; assurément, de leur divinisation. Le marxisme a simplement tiré toutes les conséquen

398 s économiques ; assurément, de leur divinisation. Le marxisme a simplement tiré toutes les conséquences pratiques de cette

399 ivinisation. Le marxisme a simplement tiré toutes les conséquences pratiques de cette idéologie typiquement bourgeoise. C’e

400 simplement tiré toutes les conséquences pratiques de cette idéologie typiquement bourgeoise. C’est là ce qu’on appelle sa

401 x des mystiques. Ils sont rares : ils ont compris le marxisme. Ils considèrent avec dédain les camarades qui s’excitent su

402 compris le marxisme. Ils considèrent avec dédain les camarades qui s’excitent sur les mots d’ordre du parti, et avec pitié

403 rent avec dédain les camarades qui s’excitent sur les mots d’ordre du parti, et avec pitié les idéalistes qui parlent encor

404 tent sur les mots d’ordre du parti, et avec pitié les idéalistes qui parlent encore de l’esprit et de la personne. Ils repo

405 , et avec pitié les idéalistes qui parlent encore de l’esprit et de la personne. Ils repoussent tout ce qui suppose une « 

406 t avec pitié les idéalistes qui parlent encore de l’ esprit et de la personne. Ils repoussent tout ce qui suppose une « act

407 les idéalistes qui parlent encore de l’esprit et de la personne. Ils repoussent tout ce qui suppose une « actualité » de

408 s idéalistes qui parlent encore de l’esprit et de la personne. Ils repoussent tout ce qui suppose une « actualité » de la

409 repoussent tout ce qui suppose une « actualité » de la pensée : ils croient à l’Histoire. Ils veulent que l’esprit se per

410 poussent tout ce qui suppose une « actualité » de la pensée : ils croient à l’Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde

411 se une « actualité » de la pensée : ils croient à l’ Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde dans l’époque collectivist

412 ensée : ils croient à l’Histoire. Ils veulent que l’ esprit se perde dans l’époque collectiviste, afin de se retrouver plus

413 ’Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde dans l’ époque collectiviste, afin de se retrouver plus tard, après quelques s

414 point leur goût, disent-ils, mais une nécessité. La matière, à les entendre, n’est pas ce que nous croyons. C’est quelque

415 ût, disent-ils, mais une nécessité. La matière, à les entendre, n’est pas ce que nous croyons. C’est quelque chose comme… c

416 C’est quelque chose comme… ce que nous appelions l’ esprit, la réalité réelle. Ils sont tolérants et doux, non dépourvus d

417 lque chose comme… ce que nous appelions l’esprit, la réalité réelle. Ils sont tolérants et doux, non dépourvus de ce sadis

418 réelle. Ils sont tolérants et doux, non dépourvus de ce sadisme qui marque les humanitaires. Ils nous traitent d’idéaliste

419 s et doux, non dépourvus de ce sadisme qui marque les humanitaires. Ils nous traitent d’idéalistes. En réalité, ils rêvent.

420 me qui marque les humanitaires. Ils nous traitent d’ idéalistes. En réalité, ils rêvent. Leurs esprits se perdent dans un s

421 e radicalement inactuel. Ils pensent par périodes de mille ans. Ils sont mélancoliques : c’est encore la tristesse de la r

422 mille ans. Ils sont mélancoliques : c’est encore la tristesse de la retraite et du désistement de l’esprit. Défaitisme, e

423 ls sont mélancoliques : c’est encore la tristesse de la retraite et du désistement de l’esprit. Défaitisme, essentielle in

424 sont mélancoliques : c’est encore la tristesse de la retraite et du désistement de l’esprit. Défaitisme, essentielle inact

425 ore la tristesse de la retraite et du désistement de l’esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la pensée, telles so

426 la tristesse de la retraite et du désistement de l’ esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la pensée, telles sont

427 de l’esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la pensée, telles sont en définitive les caractéristiques de l’intell

428 l’esprit. Défaitisme, essentielle inactualité de la pensée, telles sont en définitive les caractéristiques de l’intellige

429 actualité de la pensée, telles sont en définitive les caractéristiques de l’intelligentsia communisante. Quand l’esprit ne

430 e, telles sont en définitive les caractéristiques de l’intelligentsia communisante. Quand l’esprit ne croit plus à sa libe

431 telles sont en définitive les caractéristiques de l’ intelligentsia communisante. Quand l’esprit ne croit plus à sa liberté

432 ristiques de l’intelligentsia communisante. Quand l’ esprit ne croit plus à sa liberté créatrice, il n’en a plus (Berdiaev)

433 ît nécessairement comme un mensonge (Keyserling). L’ intelligence n’a plus alors qu’à se mettre au service des nécessités «

434 telluriques » qu’elle avait pour mission héroïque de surmonter. Trop longtemps elle a cru pouvoir les ignorer (spiritualis

435 e de surmonter. Trop longtemps elle a cru pouvoir les ignorer (spiritualisme). Par un funeste et naturel retour elle risque

436 funeste et naturel retour elle risque aujourd’hui de succomber sous leur poids — littéralement —, terrassée (matérialisme)

437 ialisme). Antithèse en elle-même aussi fausse que la thèse, la seule vérité résidant dans leur conflit nécessaire, assumé

438 Antithèse en elle-même aussi fausse que la thèse, la seule vérité résidant dans leur conflit nécessaire, assumé en pleine

439 é en pleine conscience. Telle sera notre position d’ attaque vis-à-vis des intellectuels qui se prétendent « aux côtés du p

440 mission particulière, mais encore vous trahissez le prolétariat. Il était en droit d’attendre de vous cette puissance lib

441 vous trahissez le prolétariat. Il était en droit d’ attendre de vous cette puissance libératrice dont la bourgeoisie l’a f

442 ssez le prolétariat. Il était en droit d’attendre de vous cette puissance libératrice dont la bourgeoisie l’a frustré : l’

443 attendre de vous cette puissance libératrice dont la bourgeoisie l’a frustré : l’esprit de création, l’esprit de liberté.

444 s cette puissance libératrice dont la bourgeoisie l’ a frustré : l’esprit de création, l’esprit de liberté. Et vous venez l

445 nce libératrice dont la bourgeoisie l’a frustré : l’ esprit de création, l’esprit de liberté. Et vous venez lui dire que ça

446 atrice dont la bourgeoisie l’a frustré : l’esprit de création, l’esprit de liberté. Et vous venez lui dire que ça n’existe

447 a bourgeoisie l’a frustré : l’esprit de création, l’ esprit de liberté. Et vous venez lui dire que ça n’existe pas. À vous

448 isie l’a frustré : l’esprit de création, l’esprit de liberté. Et vous venez lui dire que ça n’existe pas. À vous voir, on

449 nez lui dire que ça n’existe pas. À vous voir, on le croirait presque ! Votre démission est acceptée. » 6. Sur ces fond

450 ceptée. » 6. Sur ces fondements philosophiques de L’Ordre nouveau, voir les développements que nous donnerons prochaine

451 ondements philosophiques de L’Ordre nouveau, voir les développements que nous donnerons prochainement dans un volume sur L’

452 e nous donnerons prochainement dans un volume sur L’ Acte et la Personne. b. Rougemont Denis de, « La Légion étrangère so

453 nerons prochainement dans un volume sur L’Acte et la Personne. b. Rougemont Denis de, « La Légion étrangère soviétique »

454 e sur L’Acte et la Personne. b. Rougemont Denis de , « La Légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, juin 193

455 L’Acte et la Personne. b. Rougemont Denis de, «  La Légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, juin 1933, p. 

456 peut pas leur en vouloir. Il y a des gens qui ont le cœur à gauche et qui croient y voir une indication politique : c’est

457 voir une indication politique : c’est une espèce de fétichisme sentimental. (Voir Lévy-Brühl : La Mentalité primitive.) I

458 èce de fétichisme sentimental. (Voir Lévy-Brühl : La Mentalité primitive.) Il y a quelques vieux proudhoniens : c’est un m

459 c nous, 23 ter, boulevard Brune.) Il y a quantité de gens que l’aspect financier du capitalisme effraye ou indigne, mais q

460 er, boulevard Brune.) Il y a quantité de gens que l’ aspect financier du capitalisme effraye ou indigne, mais qui ne veulen

461 e, mais qui ne veulent pas pour autant renoncer à la « culture » bourgeoise ni au pavillon de banlieue. « Avec ce que je d

462 noncer à la « culture » bourgeoise ni au pavillon de banlieue. « Avec ce que je dois au proprio, je pourrais payer des étu

463 o, je pourrais payer des études à mon fils ! » Or le fils rêve d’être notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans for

464 s payer des études à mon fils ! » Or le fils rêve d’ être notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans force pour conce

465 ! » Or le fils rêve d’être notaire. Ils souffrent de l’injustice, mais sans force pour concevoir l’ordre. Ni l’infamie, ni

466 Or le fils rêve d’être notaire. Ils souffrent de l’ injustice, mais sans force pour concevoir l’ordre. Ni l’infamie, ni l’

467 nt de l’injustice, mais sans force pour concevoir l’ ordre. Ni l’infamie, ni l’utopie ! disent-ils. Entendons — et c’est la

468 stice, mais sans force pour concevoir l’ordre. Ni l’ infamie, ni l’utopie ! disent-ils. Entendons — et c’est la véritable d

469 ns force pour concevoir l’ordre. Ni l’infamie, ni l’ utopie ! disent-ils. Entendons — et c’est la véritable définition du c

470 e, ni l’utopie ! disent-ils. Entendons — et c’est la véritable définition du centrisme — qu’ils se tiennent à égale distan

471 u centrisme — qu’ils se tiennent à égale distance de la participation et de l’action, de l’assiette au beurre et de la rév

472 entrisme — qu’ils se tiennent à égale distance de la participation et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolu

473 tiennent à égale distance de la participation et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position

474 ennent à égale distance de la participation et de l’ action, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position « 

475 gale distance de la participation et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position « pratique »

476 e distance de la participation et de l’action, de l’ assiette au beurre et de la révolution. Seule position « pratique », a

477 pation et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position « pratique », affirment-ils, non sans u

478 ion et de l’action, de l’assiette au beurre et de la révolution. Seule position « pratique », affirment-ils, non sans une

479 titudes proprement socialistes : vouloir réformer le capitalisme en louchant vers les thèses marxistes ; vouloir préparer

480 vouloir réformer le capitalisme en louchant vers les thèses marxistes ; vouloir préparer une révolution en louchant vers «

481 ouloir préparer une révolution en louchant vers «  l’ aisance » bourgeoise, — on chercherait en vain quelle est la plus inac

482 » bourgeoise, — on chercherait en vain quelle est la plus inactuelle : la décision « pratique » appartient aux fascismes.

483 ercherait en vain quelle est la plus inactuelle : la décision « pratique » appartient aux fascismes. Il est grand temps —

484 grand temps — s’il en est temps encore — qu’on se le dise parmi les camarades : quand on s’avance dans la vie politique sa

485 s’il en est temps encore — qu’on se le dise parmi les camarades : quand on s’avance dans la vie politique sans autre intent

486 dise parmi les camarades : quand on s’avance dans la vie politique sans autre intention claire que de prendre toujours à g

487 la vie politique sans autre intention claire que de prendre toujours à gauche, on arrive fatalement devant la Banque d’Ét

488 re toujours à gauche, on arrive fatalement devant la Banque d’État. Juste à temps pour voir se fermer les guichets, aux so

489 s à gauche, on arrive fatalement devant la Banque d’ État. Juste à temps pour voir se fermer les guichets, aux sons du Hors

490 Banque d’État. Juste à temps pour voir se fermer les guichets, aux sons du Horst-Wessel-Lied. c. Rougemont Denis de, « 

491 sons du Horst-Wessel-Lied. c. Rougemont Denis de , « Pourquoi ils sont socialistes », L’Ordre nouveau, Paris, juillet 1

492 Spirituel d’abord (juillet 1933)d e I. —  La révolution n’est pas, contrairement à ce que pense le grand public, l

493 évolution n’est pas, contrairement à ce que pense le grand public, le résultat d’un déterminisme économique et social. Ell

494 as, contrairement à ce que pense le grand public, le résultat d’un déterminisme économique et social. Elle est, d’abord, l

495 ement à ce que pense le grand public, le résultat d’ un déterminisme économique et social. Elle est, d’abord, l’acte qui cr

496 rminisme économique et social. Elle est, d’abord, l’ acte qui crée de nouvelles déterminations, qui, par suite, bouleverse

497 que et social. Elle est, d’abord, l’acte qui crée de nouvelles déterminations, qui, par suite, bouleverse les anciennes dé

498 velles déterminations, qui, par suite, bouleverse les anciennes déterminations, en un mot, l’acte qui libère. Le désordre d

499 uleverse les anciennes déterminations, en un mot, l’ acte qui libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d’abo

500 nes déterminations, en un mot, l’acte qui libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d’abord tout matériel. I

501 mot, l’acte qui libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d’abord tout matériel. Il est dans « les apparenc

502 ous apparaît d’abord tout matériel. Il est dans «  les apparences actuelles ». Contre ce désordre notre attitude est celle d

503 es ». Contre ce désordre notre attitude est celle d’ un refus total. Mais rompre avec ces apparences, ce n’est pas encore f

504 encore s’attaquer aux racines vives du désordre. La seule rupture véritable, efficace, est celle que nous opérons au cœur

505 œur même du système régnant. Que trouvons-nous, à l’ origine permanente des erreurs qui, depuis vingt, ans, nous ont valu l

506 des erreurs qui, depuis vingt, ans, nous ont valu la guerre, le chômage et les dictatures ? Nous trouvons une certaine att

507 qui, depuis vingt, ans, nous ont valu la guerre, le chômage et les dictatures ? Nous trouvons une certaine attitude humai

508 ingt, ans, nous ont valu la guerre, le chômage et les dictatures ? Nous trouvons une certaine attitude humaine. Cette attit

509 , matérialiste et abstraite à la fois. Elle donne la primauté à l’avoir sur l’être, l’anonyme sur le personnel, à l’irresp

510 et abstraite à la fois. Elle donne la primauté à l’ avoir sur l’être, l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le

511 e à la fois. Elle donne la primauté à l’avoir sur l’ être, l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le responsable

512 ois. Elle donne la primauté à l’avoir sur l’être, l’ anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la m

513 e la primauté à l’avoir sur l’être, l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la masse et à l’in

514 l’avoir sur l’être, l’anonyme sur le personnel, à l’ irresponsable sur le responsable, à la masse et à l’individu abstrait

515 l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la masse et à l’individu abstrait sur la personne conc

516 ersonnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la masse et à l’individu abstrait sur la personne concrète. Machiniste e

517 irresponsable sur le responsable, à la masse et à l’ individu abstrait sur la personne concrète. Machiniste et productivist

518 ponsable, à la masse et à l’individu abstrait sur la personne concrète. Machiniste et productiviste, elle consacre la pire

519 crète. Machiniste et productiviste, elle consacre la pire gradation qu’une « civilisation » ait imposée à l’homme. Si nous

520 e gradation qu’une « civilisation » ait imposée à l’ homme. Si nous refusons « l’ordre » établi, nous ne refusons pas moins

521 ation » ait imposée à l’homme. Si nous refusons «  l’ ordre » établi, nous ne refusons pas moins les « révolutions » établie

522 ns « l’ordre » établi, nous ne refusons pas moins les « révolutions » établies, également soumises au primat de la masse, à

523 olutions » établies, également soumises au primat de la masse, à l’anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’h

524 tions » établies, également soumises au primat de la masse, à l’anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’homm

525 lies, également soumises au primat de la masse, à l’ anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’homme est autre

526 rimat de la masse, à l’anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’homme est autre chose qu’une unité de compte,

527 at de la masse, à l’anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’homme est autre chose qu’une unité de compte, un

528 onymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’ homme est autre chose qu’une unité de compte, un ventre ou un électeur

529 e. Pour nous l’homme est autre chose qu’une unité de compte, un ventre ou un électeur. Avec toute attitude idéologique qui

530 eur. Avec toute attitude idéologique qui entraîne la destruction de la personne, il est nécessaire de rompre. Tel est pour

531 attitude idéologique qui entraîne la destruction de la personne, il est nécessaire de rompre. Tel est pour nous le premie

532 titude idéologique qui entraîne la destruction de la personne, il est nécessaire de rompre. Tel est pour nous le premier a

533 la destruction de la personne, il est nécessaire de rompre. Tel est pour nous le premier acte : spirituel.   II. — Quan

534 tés. Bien au contraire. Il y a eu, en ce domaine, de grandes trahisons. Ce mot d’esprit a couvert de douteuses marchandise

535 a eu, en ce domaine, de grandes trahisons. Ce mot d’ esprit a couvert de douteuses marchandises, et l’activité spirituelle

536 , de grandes trahisons. Ce mot d’esprit a couvert de douteuses marchandises, et l’activité spirituelle a pu paraître le pr

537 d’esprit a couvert de douteuses marchandises, et l’ activité spirituelle a pu paraître le privilège d’une caste, d’un nive

538 handises, et l’activité spirituelle a pu paraître le privilège d’une caste, d’un niveau de fortune, d’une qualité de cultu

539 l’activité spirituelle a pu paraître le privilège d’ une caste, d’un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’esprit

540 irituelle a pu paraître le privilège d’une caste, d’ un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’esprit a fini par êt

541 pu paraître le privilège d’une caste, d’un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’esprit a fini par être conservat

542 le privilège d’une caste, d’un niveau de fortune, d’ une qualité de culture. L’esprit a fini par être conservateur. Trop on

543 ’une caste, d’un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’esprit a fini par être conservateur. Trop ont un intérêt p

544 d’un niveau de fortune, d’une qualité de culture. L’ esprit a fini par être conservateur. Trop ont un intérêt précis à conf

545 servateur. Trop ont un intérêt précis à confondre l’ ordre véritable avec le statu quo. L’esprit n’est pas non plus pour n

546 intérêt précis à confondre l’ordre véritable avec le statu quo. L’esprit n’est pas non plus pour nous cette forteresse pr

547 à confondre l’ordre véritable avec le statu quo. L’ esprit n’est pas non plus pour nous cette forteresse protégée, qui ne

548 qui ne veut, qui ne peut plus rien risquer. Entre le spirituel et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’une totale res

549 ne peut plus rien risquer. Entre le spirituel et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’une totale responsabilité. Qua

550 e le spirituel et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’une totale responsabilité. Quand nous disons « spirituel d’abo

551 rituel et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’ une totale responsabilité. Quand nous disons « spirituel d’abord », no

552 Nous disons « spirituel ». Cet adjectif qualifie l’ acte personnel, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’homme,

553 el, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’ homme, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté.

554 -à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’homme, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté. On nous a

555 qu’il y a de plus humain dans l’homme, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté. On nous a reproché

556 umain dans l’homme, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté. On nous a reproché de ne pas définir la

557 , le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté. On nous a reproché de ne pas définir la personne qui est

558 fondement réel de sa liberté. On nous a reproché de ne pas définir la personne qui est à l’origine de toute notre constru

559 sa liberté. On nous a reproché de ne pas définir la personne qui est à l’origine de toute notre construction. Répétons do

560 reproché de ne pas définir la personne qui est à l’ origine de toute notre construction. Répétons donc que pour nous : la

561 de ne pas définir la personne qui est à l’origine de toute notre construction. Répétons donc que pour nous : la personne c

562 notre construction. Répétons donc que pour nous : la personne c’est l’individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qu

563 . Répétons donc que pour nous : la personne c’est l’ individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’

564 r nous : la personne c’est l’individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’acte, — cet acte provoq

565 ns le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’ acte, — cet acte provoquant un conflit et un risque nouveaux, générate

566 ant un conflit et un risque nouveaux, générateurs de créations nouvelles. L’acte et la personne apparaissent ainsi indivis

567 que nouveaux, générateurs de créations nouvelles. L’ acte et la personne apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondem

568 ux, générateurs de créations nouvelles. L’acte et la personne apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement de tou

569 personne apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement de toute dignité humaine. Ceci posé, nous constatons immédi

570 raissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement de toute dignité humaine. Ceci posé, nous constatons immédiatement que,

571 , lorsqu’on édifie un système et un ordre : A) si l’ on ne part pas de l’acte, on ne part pas du tout ; B) si l’on ne part

572 e un système et un ordre : A) si l’on ne part pas de l’acte, on ne part pas du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite

573 n système et un ordre : A) si l’on ne part pas de l’ acte, on ne part pas du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de

574 art pas de l’acte, on ne part pas du tout ; B) si l’ on ne part pas tout de suite de l’acte, on ne partira jamais. Tel est

575 as du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de l’acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de

576 du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de l’ acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’O

577 de suite de l’acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes c

578 l’acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes convaincus q

579 acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes convaincus que

580 rtira jamais. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part nous sommes convaincus que si le principe

581 nouveau. D’une part nous sommes convaincus que si le principe de toute liberté humaine ne se trouve pas à l’origine d’un s

582 ne part nous sommes convaincus que si le principe de toute liberté humaine ne se trouve pas à l’origine d’un système, il n

583 ncipe de toute liberté humaine ne se trouve pas à l’ origine d’un système, il ne se trouvera pas non plus dans ses conséque

584 oute liberté humaine ne se trouve pas à l’origine d’ un système, il ne se trouvera pas non plus dans ses conséquences prati

585 ction. Nous tenons donc pour une nécessité vitale de passer, dès maintenant, à la construction d’un ordre qui implique la

586 une nécessité vitale de passer, dès maintenant, à la construction d’un ordre qui implique la rupture totale avec le désord

587 tale de passer, dès maintenant, à la construction d’ un ordre qui implique la rupture totale avec le désordre régnant. Nous

588 tenant, à la construction d’un ordre qui implique la rupture totale avec le désordre régnant. Nous nous engageons donc dan

589 on d’un ordre qui implique la rupture totale avec le désordre régnant. Nous nous engageons donc dans une lutte réelle dont

590 us nous engageons donc dans une lutte réelle dont l’ objet n’est autre que de soumettre les institutions aux exigences vita

591 ans une lutte réelle dont l’objet n’est autre que de soumettre les institutions aux exigences vitales de la personne concr

592 réelle dont l’objet n’est autre que de soumettre les institutions aux exigences vitales de la personne concrète.   IV — Au

593 soumettre les institutions aux exigences vitales de la personne concrète.   IV — Aucune confusion ne nous paraît dès lors

594 umettre les institutions aux exigences vitales de la personne concrète.   IV — Aucune confusion ne nous paraît dès lors po

595 confusion ne nous paraît dès lors possible entre le ressort spirituel de L’Ordre nouveau et l’esprit bourgeois ou libéral

596 raît dès lors possible entre le ressort spirituel de L’Ordre nouveau et l’esprit bourgeois ou libéral. Aucune confusion no

597 entre le ressort spirituel de L’Ordre nouveau et l’ esprit bourgeois ou libéral. Aucune confusion non plus, entre le spiri

598 eois ou libéral. Aucune confusion non plus, entre le spirituel chrétien et notre personnalisme. Le spirituel de L’Ordre no

599 tre le spirituel chrétien et notre personnalisme. Le spirituel de L’Ordre nouveau veut être humain et rien qu’humain. Cert

600 uel chrétien et notre personnalisme. Le spirituel de L’Ordre nouveau veut être humain et rien qu’humain. Certes, il transc

601 e humain et rien qu’humain. Certes, il transcende l’ égoïsme individuel, mais il ne s’agit pas ici de transcender le plan h

602 e l’égoïsme individuel, mais il ne s’agit pas ici de transcender le plan humain, la condition humaine. C’est donc faire le

603 ividuel, mais il ne s’agit pas ici de transcender le plan humain, la condition humaine. C’est donc faire le plus grand tor

604 ne s’agit pas ici de transcender le plan humain, la condition humaine. C’est donc faire le plus grand tort au christianis

605 an humain, la condition humaine. C’est donc faire le plus grand tort au christianisme de certains membres de L’Ordre nouve

606 st donc faire le plus grand tort au christianisme de certains membres de L’Ordre nouveau que de leur attribuer une confusi

607 s grand tort au christianisme de certains membres de L’Ordre nouveau que de leur attribuer une confusion entre le spiritue

608 anisme de certains membres de L’Ordre nouveau que de leur attribuer une confusion entre le spirituel, tel que nous venons

609 nouveau que de leur attribuer une confusion entre le spirituel, tel que nous venons de le définir, et le Saint-Esprit dont

610 fusion entre le spirituel, tel que nous venons de le définir, et le Saint-Esprit dont parle la théologie, réalité qui, pou

611 spirituel, tel que nous venons de le définir, et le Saint-Esprit dont parle la théologie, réalité qui, pour le chrétien,

612 nons de le définir, et le Saint-Esprit dont parle la théologie, réalité qui, pour le chrétien, reste d’un ordre radicaleme

613 Esprit dont parle la théologie, réalité qui, pour le chrétien, reste d’un ordre radicalement hétérogène à tout ordre terre

614 a théologie, réalité qui, pour le chrétien, reste d’ un ordre radicalement hétérogène à tout ordre terrestre.   V. — Nous n

615 t ordre terrestre.   V. — Nous n’ignorons pas que l’ expression de « révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser

616 stre.   V. — Nous n’ignorons pas que l’expression de « révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits

617 que l’expression de « révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxisants. Nous laisson

618 sion de « révolution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxisants. Nous laissons volontiers

619 ution spirituelle » a le privilège de scandaliser les « petits purs » marxisants. Nous laissons volontiers à ces honnêtes f

620 laissons volontiers à ces honnêtes fonctionnaires le monopole de leurs révolutions. Pour nous, elles ne sont que des trahi

621 ontiers à ces honnêtes fonctionnaires le monopole de leurs révolutions. Pour nous, elles ne sont que des trahisons, les ca

622 ions. Pour nous, elles ne sont que des trahisons, les caricatures, parfois comiques, parfois tragiques, de la véritable rév

623 caricatures, parfois comiques, parfois tragiques, de la véritable révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme s

624 icatures, parfois comiques, parfois tragiques, de la véritable révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur

625 tragiques, de la véritable révolution où s’engage l’ essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identifie pas pour nou

626 la véritable révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa foncti

627 table révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa fonction socia

628 le révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’ homme sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa fonction sociale,

629 n où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa fonction sociale, ni à son ut

630 des biens matériels suivant une autre méthode que la capitaliste. Nous ne sommes pas disposés à défendre la répartition ac

631 pitaliste. Nous ne sommes pas disposés à défendre la répartition actuelle des richesses, mais nous exigeons que, sous le p

632 uelle des richesses, mais nous exigeons que, sous le prétexte, trop souvent fallacieux, de doter l’homme de ces biens maté

633 s que, sous le prétexte, trop souvent fallacieux, de doter l’homme de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de

634 us le prétexte, trop souvent fallacieux, de doter l’ homme de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute pos

635 étexte, trop souvent fallacieux, de doter l’homme de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute possibilité

636 x, de doter l’homme de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute possibilité spirituelle, non seulement d’

637 ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute possibilité spirituelle, non seulement d’en posséder, mais d’en

638 s de toute possibilité spirituelle, non seulement d’ en posséder, mais d’en concevoir d’autres. Une révolution n’est pas no

639 té spirituelle, non seulement d’en posséder, mais d’ en concevoir d’autres. Une révolution n’est pas non plus une façon de

640 tres. Une révolution n’est pas non plus une façon de développer ce qui dans l’homme est le plus animal, le plus soumis aux

641 pas non plus une façon de développer ce qui dans l’ homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. L

642 s une façon de développer ce qui dans l’homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel

643 évelopper ce qui dans l’homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Papen,

644 est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline,

645 nimal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline, nous paraissen

646 soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline, nous paraissent également att

647 cts de brutalité. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline, nous paraissent également attenter aux véritab

648 té. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Staline, nous paraissent également attenter aux véritables valeurs sp

649 nsiste pas enfin à développer jusqu’au monstrueux la puissance abstraite de l’État. Le fondement de notre action est la li

650 lopper jusqu’au monstrueux la puissance abstraite de l’État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’aut

651 per jusqu’au monstrueux la puissance abstraite de l’ État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autori

652 u’au monstrueux la puissance abstraite de l’État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autorité vient

653 ux la puissance abstraite de l’État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autorité vient de la person

654 raite de l’État. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce qui lu

655 tat. Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le plu

656 dement de notre action est la liberté, le risque. L’ autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le plus opposé. I

657 on est la liberté, le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres

658 , le risque. L’autorité vient de la personne, non de ce qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révolutions que

659 orité vient de la personne, non de ce qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révolutions que spirituelles. L’ac

660 n’y a pas d’autres révolutions que spirituelles. L’ acte libre est à l’origine, non pas à la fin.   VI. — On a dit que l’e

661 révolutions que spirituelles. L’acte libre est à l’ origine, non pas à la fin.   VI. — On a dit que l’esprit est hors de p

662 ituelles. L’acte libre est à l’origine, non pas à la fin.   VI. — On a dit que l’esprit est hors de pouvoir sur les choses

663 l’origine, non pas à la fin.   VI. — On a dit que l’ esprit est hors de pouvoir sur les choses. C’est juste, si l’on confon

664 . — On a dit que l’esprit est hors de pouvoir sur les choses. C’est juste, si l’on confond « l’esprit » avec l’intellectual

665 t hors de pouvoir sur les choses. C’est juste, si l’ on confond « l’esprit » avec l’intellectualité libérale, ou l’intellig

666 ir sur les choses. C’est juste, si l’on confond «  l’ esprit » avec l’intellectualité libérale, ou l’intelligentsia, ou la r

667 s. C’est juste, si l’on confond « l’esprit » avec l’ intellectualité libérale, ou l’intelligentsia, ou la religiosité bourg

668 « l’esprit » avec l’intellectualité libérale, ou l’ intelligentsia, ou la religiosité bourgeoise, qui toutes trois reculen

669 intellectualité libérale, ou l’intelligentsia, ou la religiosité bourgeoise, qui toutes trois reculent devant le risque pe

670 sité bourgeoise, qui toutes trois reculent devant le risque personnel et la violence créatrice. Cet esprit-là, cet « espri

671 utes trois reculent devant le risque personnel et la violence créatrice. Cet esprit-là, cet « esprit pur » n’est, en réali

672 rit-là, cet « esprit pur » n’est, en réalité, que la dégradation d’un spirituel qui n’a pas voulu s’accomplir dans l’actua

673 sprit pur » n’est, en réalité, que la dégradation d’ un spirituel qui n’a pas voulu s’accomplir dans l’actualité concrète.

674 d’un spirituel qui n’a pas voulu s’accomplir dans l’ actualité concrète. Que l’esprit pur et les purs esprits aillent rejoi

675 voulu s’accomplir dans l’actualité concrète. Que l’ esprit pur et les purs esprits aillent rejoindre l’acte gratuit et le

676 ir dans l’actualité concrète. Que l’esprit pur et les purs esprits aillent rejoindre l’acte gratuit et le clerc-qui-ne-trah

677 ’esprit pur et les purs esprits aillent rejoindre l’ acte gratuit et le clerc-qui-ne-trahit-pas, dans le ciel des Idées, de

678 purs esprits aillent rejoindre l’acte gratuit et le clerc-qui-ne-trahit-pas, dans le ciel des Idées, dernier asile pour l

679 ’acte gratuit et le clerc-qui-ne-trahit-pas, dans le ciel des Idées, dernier asile pour les démissionnaires d’une Démocrat

680 t-pas, dans le ciel des Idées, dernier asile pour les démissionnaires d’une Démocratie fatiguée ! Quand nous parlons d’un p

681 des Idées, dernier asile pour les démissionnaires d’ une Démocratie fatiguée ! Quand nous parlons d’un pouvoir « spirituel 

682 es d’une Démocratie fatiguée ! Quand nous parlons d’ un pouvoir « spirituel », nous n’entendons pas le pouvoir des « idées 

683 d’un pouvoir « spirituel », nous n’entendons pas le pouvoir des « idées », mais bien celui de la personne, de l’acte qui

684 ons pas le pouvoir des « idées », mais bien celui de la personne, de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances am

685 pas le pouvoir des « idées », mais bien celui de la personne, de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambia

686 ir des « idées », mais bien celui de la personne, de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nous di

687 des « idées », mais bien celui de la personne, de l’ acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nous dison

688  », mais bien celui de la personne, de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nous disons que le sp

689 elui de la personne, de l’acte qui la pose et qui l’ oppose aux résistances ambiantes. Nous disons que le spirituel est le

690 oppose aux résistances ambiantes. Nous disons que le spirituel est le pouvoir sur les choses, et qu’il n’y en a pas d’autr

691 ances ambiantes. Nous disons que le spirituel est le pouvoir sur les choses, et qu’il n’y en a pas d’autres, contrairement

692 . Nous disons que le spirituel est le pouvoir sur les choses, et qu’il n’y en a pas d’autres, contrairement à ce que pensen

693 en a pas d’autres, contrairement à ce que pensent les réalistes à l’américaine. (Leur puissance ne reposait que sur l’illus

694 s, contrairement à ce que pensent les réalistes à l’ américaine. (Leur puissance ne reposait que sur l’illusion matérielle,

695 l’américaine. (Leur puissance ne reposait que sur l’ illusion matérielle, monétaire : on a vu ce qu’en valait l’aune.) Le s

696 n matérielle, monétaire : on a vu ce qu’en valait l’ aune.) Le spirituel, c’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans l

697 lle, monétaire : on a vu ce qu’en valait l’aune.) Le spirituel, c’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans la société

698 a vu ce qu’en valait l’aune.) Le spirituel, c’est l’ acte créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales

699 lait l’aune.) Le spirituel, c’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales nouvelles. Le s

700 , c’est l’acte créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouveme

701 te créateur de rapports nouveaux dans la société, de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’est le

702 ux dans la société, de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renver

703 de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser

704 ouvelles. Le spirituel, c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser pour ordonner à nouv

705 e spirituel, c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser pour ordonner à nouveau. C’est,

706 c’est le mouvement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser pour ordonner à nouveau. C’est, sous sa for

707 ement, c’est le pouvoir de pousser, de renverser, de bouleverser pour ordonner à nouveau. C’est, sous sa forme la plus imm

708 ser pour ordonner à nouveau. C’est, sous sa forme la plus immédiate, la plus concrète, la plus réelle, le pouvoir même.  

709 nouveau. C’est, sous sa forme la plus immédiate, la plus concrète, la plus réelle, le pouvoir même.   VII. — Tout pouvoir

710 ous sa forme la plus immédiate, la plus concrète, la plus réelle, le pouvoir même.   VII. — Tout pouvoir politique, milita

711 plus immédiate, la plus concrète, la plus réelle, le pouvoir même.   VII. — Tout pouvoir politique, militaire, juridique d

712 Tout pouvoir politique, militaire, juridique dans la mesure où il est efficace et valable, se ramène à un pouvoir spiritue

713 el. C’est lui qui rassemble une armée, qui trouve l’ argent pour payer les soldats. Mais que la force spirituelle fasse déf

714 ssemble une armée, qui trouve l’argent pour payer les soldats. Mais que la force spirituelle fasse défaut, l’armée ne sera

715 trouve l’argent pour payer les soldats. Mais que la force spirituelle fasse défaut, l’armée ne sera plus une arme entre s

716 dats. Mais que la force spirituelle fasse défaut, l’ armée ne sera plus une arme entre ses mains déficientes. On pourra peu

717 ins déficientes. On pourra peut-être payer encore la troupe : on n’osera plus la commander. Schleicher dispose contre Hitl

718 eut-être payer encore la troupe : on n’osera plus la commander. Schleicher dispose contre Hitler de toute la Reichswehr et

719 us la commander. Schleicher dispose contre Hitler de toute la Reichswehr et des Schupos. Pourquoi n’en use-t-il pas ? Il p

720 mander. Schleicher dispose contre Hitler de toute la Reichswehr et des Schupos. Pourquoi n’en use-t-il pas ? Il paraît maî

721 -t-il pas ? Il paraît maître absolu du pays, mais la violence spirituelle est du côté de Hitler, et c’est elle qui vaincra

722 ui vaincra sans coup férir une force brutale dont le « pouvoir » ne sait que faire. Mais, dira-t-on, que se passe-t-il qua

723 e faire. Mais, dira-t-on, que se passe-t-il quand le pouvoir efficace et valable disparaît, et que les institutions dans l

724 le pouvoir efficace et valable disparaît, et que les institutions dans lesquelles il s’est jadis incarné subsistent, pesan

725 quelles il s’est jadis incarné subsistent, pesant de tout leur poids ? Il se passe ce que nous voyons en France : la polic

726 oids ? Il se passe ce que nous voyons en France : la police seule protège encore la mécanique, la police, c’est-à-dire, ps

727 voyons en France : la police seule protège encore la mécanique, la police, c’est-à-dire, psychologiquement, la peur. C’est

728 ce : la police seule protège encore la mécanique, la police, c’est-à-dire, psychologiquement, la peur. C’est un état de dé

729 ique, la police, c’est-à-dire, psychologiquement, la peur. C’est un état de décadence caractérisée, l’état de démission de

730 à-dire, psychologiquement, la peur. C’est un état de décadence caractérisée, l’état de démission de la personne devant les

731 la peur. C’est un état de décadence caractérisée, l’ état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’aut

732 . C’est un état de décadence caractérisée, l’état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’autres. Al

733 at de décadence caractérisée, l’état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoi

734 de décadence caractérisée, l’état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoir e

735 érisée, l’état de démission de la personne devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoir efficace et valable s

736 e devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoir efficace et valable se déplace. Il passe dans l’opposition. I

737 oir efficace et valable se déplace. Il passe dans l’ opposition. Il devient révolutionnaire. En tant que tel, il appartient

738 révolutionnaire. En tant que tel, il appartient, de fait et de droit, à la plus grande violence spirituelle. L’ordre nouv

739 naire. En tant que tel, il appartient, de fait et de droit, à la plus grande violence spirituelle. L’ordre nouveau existe

740 nt que tel, il appartient, de fait et de droit, à la plus grande violence spirituelle. L’ordre nouveau existe dès le momen

741 violence spirituelle. L’ordre nouveau existe dès le moment où cette violence se dresse. Il lui reste à augmenter sa tensi

742 augmenter sa tension essentielle — et c’est cela la vraie période de transition —, jusqu’au jour où les servants d’une mé

743 sion essentielle — et c’est cela la vraie période de transition —, jusqu’au jour où les servants d’une mécanique parlement

744 a vraie période de transition —, jusqu’au jour où les servants d’une mécanique parlementaire qui tourne à vide, vaincus par

745 de de transition —, jusqu’au jour où les servants d’ une mécanique parlementaire qui tourne à vide, vaincus par les événeme

746 ique parlementaire qui tourne à vide, vaincus par les événements qu’ils subissent, passeront la main aux pouvoirs agissants

747 us par les événements qu’ils subissent, passeront la main aux pouvoirs agissants.   VIII. — La révolution spirituelle est

748 sseront la main aux pouvoirs agissants.   VIII. —  La révolution spirituelle est non seulement la seule valable, mais encor

749 II. — La révolution spirituelle est non seulement la seule valable, mais encore la seule effective, nous voulons dire : la

750 e est non seulement la seule valable, mais encore la seule effective, nous voulons dire : la seule qui passe dans les fait

751 is encore la seule effective, nous voulons dire : la seule qui passe dans les faits sans avorter en dictature. La dictatur

752 tive, nous voulons dire : la seule qui passe dans les faits sans avorter en dictature. La dictature n’est que la fixation b

753 i passe dans les faits sans avorter en dictature. La dictature n’est que la fixation brutale d’une révolution en pleine pé

754 sans avorter en dictature. La dictature n’est que la fixation brutale d’une révolution en pleine période de transition, d’

755 ature. La dictature n’est que la fixation brutale d’ une révolution en pleine période de transition, d’un désordre dont l’a

756 xation brutale d’une révolution en pleine période de transition, d’un désordre dont l’acte ordonnateur n’a pas encore détr

757 d’une révolution en pleine période de transition, d’ un désordre dont l’acte ordonnateur n’a pas encore détruit le principe

758 pleine période de transition, d’un désordre dont l’ acte ordonnateur n’a pas encore détruit le principe agissant. Une révo

759 re dont l’acte ordonnateur n’a pas encore détruit le principe agissant. Une révolution s’accomplit matériellement dans la

760 t. Une révolution s’accomplit matériellement dans la mesure où son privilège spirituel a rompu d’avance la résistance : el

761 dans la mesure où son privilège spirituel a rompu d’ avance la résistance : elle va d’autant plus loin que ce principe est

762 esure où son privilège spirituel a rompu d’avance la résistance : elle va d’autant plus loin que ce principe est plus viol

763 pirituel a rompu d’avance la résistance : elle va d’ autant plus loin que ce principe est plus violent. Elle ira jusqu’au b

764 .   IX. Que d’autres nous reprochent, maintenant, de vouloir sauvegarder des situations acquises, ou encore de vouloir « d

765 ir sauvegarder des situations acquises, ou encore de vouloir « détourner les forces prolétariennes », — ils savent peut-êt

766 ations acquises, ou encore de vouloir « détourner les forces prolétariennes », — ils savent peut-être ce qu’ils disent, mai

767 nt pas ce que nous faisons. d. Rougemont Denis de , « Spirituel d’abord », L’Ordre nouveau, Paris, juillet 1933, p. 13-1

768 Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)f g Le Parlement,

769 Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)f g Le Parlement, dans le système actuel,

770 entaires contre le Parlement (octobre 1933)f g Le Parlement, dans le système actuel, a deux missions : d’une part, coor

771 Parlement (octobre 1933)f g Le Parlement, dans le système actuel, a deux missions : d’une part, coordonner le travail d

772 actuel, a deux missions : d’une part, coordonner le travail de tous et diriger celui qui, dans une société équilibrée, in

773 deux missions : d’une part, coordonner le travail de tous et diriger celui qui, dans une société équilibrée, incombe à l’É

774 celui qui, dans une société équilibrée, incombe à l’ État, c’est ce que nous appelons le domaine du plan ; de l’autre, il a

775 rée, incombe à l’État, c’est ce que nous appelons le domaine du plan ; de l’autre, il a à protéger l’action de tout ce qui

776 , c’est ce que nous appelons le domaine du plan ; de l’autre, il a à protéger l’action de tout ce qui n’est pas l’État : d

777 le domaine du plan ; de l’autre, il a à protéger l’ action de tout ce qui n’est pas l’État : départements, communes, corpo

778 ne du plan ; de l’autre, il a à protéger l’action de tout ce qui n’est pas l’État : départements, communes, corporations,

779 il a à protéger l’action de tout ce qui n’est pas l’ État : départements, communes, corporations, familles, individus. Dans

780 e il doit défendre des libertés. Or non seulement le Parlement actuel (depuis que les grands bourgeois qui défendaient ce

781 Or non seulement le Parlement actuel (depuis que les grands bourgeois qui défendaient ce qu’ils croyaient être des intérêt

782 nt ce qu’ils croyaient être des intérêts ont cédé la place aux gens de gauche qui défendent ce qu’ils croient être des idé

783 ient être des intérêts ont cédé la place aux gens de gauche qui défendent ce qu’ils croient être des idées) ne remplit pas

784 idées) ne remplit pas ces deux missions, mais il les trahit, transportant, quand il agit, les méthodes de travail d’un dom

785 mais il les trahit, transportant, quand il agit, les méthodes de travail d’un domaine dans l’autre, aboutissant, en un mot

786 trahit, transportant, quand il agit, les méthodes de travail d’un domaine dans l’autre, aboutissant, en un mot, au désordr

787 nsportant, quand il agit, les méthodes de travail d’ un domaine dans l’autre, aboutissant, en un mot, au désordre. D’abord

788 aboutissant, en un mot, au désordre. D’abord dans le domaine où il devrait agir, non seulement le Parlement n’agit pas, no

789 dans le domaine où il devrait agir, non seulement le Parlement n’agit pas, non seulement il laisse agir à sa place des fon

790 r à sa place des fonctionnaires dont ce n’est pas le rôle, mais il oblige ceux-ci à opérer — quelquefois d’ailleurs avec u

791 is d’ailleurs avec un rare bonheur — en dehors et le plus souvent contre lui. (Notons qu’avec la dégradation des temps qua

792 rs et le plus souvent contre lui. (Notons qu’avec la dégradation des temps quand ce ne sont plus des fonctionnaires qui se

793 ires qui se cachent pour agir, ce sont des hommes d’ affaires qui payent pour cela.) M. Daniel Halévy a fait naguère, de ce

794 yent pour cela.) M. Daniel Halévy a fait naguère, de ce point de vue, en quelques pages, une histoire pertinente de notre

795 e vue, en quelques pages, une histoire pertinente de notre parlement. Aux républicains (mais personne n’emploie ce mot, ce

796 (mais personne n’emploie ce mot, ce qui a permis de ne pas percevoir le passage du temps où tout le inonde l’était au tem

797 ploie ce mot, ce qui a permis de ne pas percevoir le passage du temps où tout le inonde l’était au temps où personne ne l’

798 s de ne pas percevoir le passage du temps où tout le inonde l’était au temps où personne ne l’est plus), aux républicains

799 s percevoir le passage du temps où tout le inonde l’ était au temps où personne ne l’est plus), aux républicains attardés e

800 où tout le inonde l’était au temps où personne ne l’ est plus), aux républicains attardés et indulgents qui disent : « La R

801 épublicains attardés et indulgents qui disent : «  La République parlementaire, mais elle a fait l’Empire colonial, elle a

802 : « La République parlementaire, mais elle a fait l’ Empire colonial, elle a constitué un système d’alliance qui nous a sau

803 it l’Empire colonial, elle a constitué un système d’ alliance qui nous a sauvés en 1914 et on lui doit, pour ne citer que t

804 existe », M. Daniel Halévy répondait en montrant l’ Empire colonial constitué par quelques jeunes gens ardents, souvent ex

805 s jeunes gens ardents, souvent exilés par dégoût, l’ alliance russe préparée par les banques, l’entente franco-anglaise éta

806 exilés par dégoût, l’alliance russe préparée par les banques, l’entente franco-anglaise établie dans le silence du cabinet

807 égoût, l’alliance russe préparée par les banques, l’ entente franco-anglaise établie dans le silence du cabinet de Delcassé

808 s banques, l’entente franco-anglaise établie dans le silence du cabinet de Delcassé, l’organisation scolaire élaborée par

809 ranco-anglaise établie dans le silence du cabinet de Delcassé, l’organisation scolaire élaborée par des fonctionnaires lab

810 e établie dans le silence du cabinet de Delcassé, l’ organisation scolaire élaborée par des fonctionnaires laborieux et sec

811 es fonctionnaires laborieux et sectaires derrière les cartonnages poussiéreux de la rue de Grenelle. Et toujours, pour chaq

812 et sectaires derrière les cartonnages poussiéreux de la rue de Grenelle. Et toujours, pour chaque chose, une loi sanctionn

813 sectaires derrière les cartonnages poussiéreux de la rue de Grenelle. Et toujours, pour chaque chose, une loi sanctionnait

814 toujours, pour chaque chose, une loi sanctionnait le travail du dehors, mais arrachée en fin de séance par un député obscu

815 onnait le travail du dehors, mais arrachée en fin de séance par un député obscur, ami du colonial, du fonctionnaire ou du

816 colonial, du fonctionnaire ou du banquier, après la grande lutte laïque et obligatoire, à dix congénères endormis. Aux le

817 x congénères endormis. Aux lecteurs exigeants que le cadre de cet article ne nous permet pas de satisfaire nous promettons

818 res endormis. Aux lecteurs exigeants que le cadre de cet article ne nous permet pas de satisfaire nous promettons d’envoye

819 ts que le cadre de cet article ne nous permet pas de satisfaire nous promettons d’envoyer, sur demande, des précisions et

820 ne nous permet pas de satisfaire nous promettons d’ envoyer, sur demande, des précisions et les numéros de l’Officiel. D’a

821 mettons d’envoyer, sur demande, des précisions et les numéros de l’Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la list

822 voyer, sur demande, des précisions et les numéros de l’Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la liste et de mon

823 er, sur demande, des précisions et les numéros de l’ Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la liste et de montre

824 uméros de l’Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’ allonger la liste et de montrer — sans prendre parti et sur le seul te

825 ’Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la liste et de montrer — sans prendre parti et sur le seul terrain objec

826 ’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la liste et de montrer — sans prendre parti et sur le seul terrain objectif des fait

827 a liste et de montrer — sans prendre parti et sur le seul terrain objectif des faits — notre meilleur armement construit,

828 -guerre, par des officiers « démissionnés » après les fiches, le patriotisme maintenu dans la jeunesse par des congrégation

829 des officiers « démissionnés » après les fiches, le patriotisme maintenu dans la jeunesse par des congrégations interdite

830  » après les fiches, le patriotisme maintenu dans la jeunesse par des congrégations interdites, ou les lois sociales les p

831 la jeunesse par des congrégations interdites, ou les lois sociales les plus honorables, non établies par un travail parlem

832 es congrégations interdites, ou les lois sociales les plus honorables, non établies par un travail parlementaire sérieux —

833 r des tribuns verbeux. Désordre ! Désordre ! Dans le domaine enfin où le Parlement devrait protéger et défendre les libert

834 x. Désordre ! Désordre ! Dans le domaine enfin où le Parlement devrait protéger et défendre les libertés locales, corporat

835 nfin où le Parlement devrait protéger et défendre les libertés locales, corporatives, familiales, individuelles, que voyons

836 cise mais par là même meurtrière et destructrice. Le pouvoir local qui reste, dans l’incohérence actuelle, le plus authent

837 et destructrice. Le pouvoir local qui reste, dans l’ incohérence actuelle, le plus authentique, le plus en harmonie avec le

838 oir local qui reste, dans l’incohérence actuelle, le plus authentique, le plus en harmonie avec les réalités françaises :

839 dans l’incohérence actuelle, le plus authentique, le plus en harmonie avec les réalités françaises : celui d’un maire et d

840 le, le plus authentique, le plus en harmonie avec les réalités françaises : celui d’un maire et de son conseil municipal es

841 en harmonie avec les réalités françaises : celui d’ un maire et de son conseil municipal est chaque jour un peu plus dans

842 vec les réalités françaises : celui d’un maire et de son conseil municipal est chaque jour un peu plus dans la dépendance

843 onseil municipal est chaque jour un peu plus dans la dépendance du préfet, lequel obéit aveuglément aux députés de son dép

844 e du préfet, lequel obéit aveuglément aux députés de son département. Les initiatives locales dans ces conditions sont com

845 obéit aveuglément aux députés de son département. Les initiatives locales dans ces conditions sont comme ce poisson qui, ex

846 ces conditions sont comme ce poisson qui, expédié de nos ports à Paris, revient, pour être consommé, dépourvu de fraîcheur

847 ts à Paris, revient, pour être consommé, dépourvu de fraîcheur et grevé de frais de transport. Après leur examen par les C

848 our être consommé, dépourvu de fraîcheur et grevé de frais de transport. Après leur examen par les Chambres elles revienne

849 consommé, dépourvu de fraîcheur et grevé de frais de transport. Après leur examen par les Chambres elles reviennent elles

850 revé de frais de transport. Après leur examen par les Chambres elles reviennent elles aussi dévitalisées, ayant perdu toute

851 culière et toute rapidité. Il en est de même dans le domaine corporatif où l’homme, au lieu d’être chargé de sa propre pro

852 . Il en est de même dans le domaine corporatif où l’ homme, au lieu d’être chargé de sa propre protection, en collaboration

853 aine corporatif où l’homme, au lieu d’être chargé de sa propre protection, en collaboration avec ses pairs, est assuré mal

854 désorganisent tout sans satisfaire personne. Dans la vie familiale ou individuelle elle-même enfin, tout effort constructi

855 qui devrait être protégé est en fait empêché par le Parlement. Sous le coup d’une fiscalité toujours plus oppressive et d

856 rotégé est en fait empêché par le Parlement. Sous le coup d’une fiscalité toujours plus oppressive et des taxes successora

857 st en fait empêché par le Parlement. Sous le coup d’ une fiscalité toujours plus oppressive et des taxes successorales, la

858 jours plus oppressive et des taxes successorales, la propriété apparente, terrienne et immobilière, concrète enfin — c’est

859 fin — c’est-à-dire tout ce qui stabilise et élève l’ homme — disparaît, et il ne reste à ce dernier, livré au pire capitali

860 e ruiner « anonymement » ou à thésauriser. Absent de sa tâche ou n’agissant que pour nuire, que peut bien représenter un p

861 eprésenter un parlementaire aux yeux de celui qui le nomme ? Plus rien qu’une machine à recommandation inutile et nécessai

862 ême une démarche régulière qu’on entreprenne sans la recommandation de son député. Elle est sans efficacité puisque tout l

863 égulière qu’on entreprenne sans la recommandation de son député. Elle est sans efficacité puisque tout le monde l’obtient,

864 é. Elle est sans efficacité puisque tout le monde l’ obtient, mais par là même elle est nécessaire comme toute autre pièce

865 st nécessaire comme toute autre pièce du dossier. Le Parlement ! Qu’a-t-il fait des hommes les plus nobles ? Dans l’un des

866 dossier. Le Parlement ! Qu’a-t-il fait des hommes les plus nobles ? Dans l’un des derniers cahiers de Maurice Barrès on tro

867 les plus nobles ? Dans l’un des derniers cahiers de Maurice Barrès on trouve une triste et désarmante confidence. Barrès

868 rouve une triste et désarmante confidence. Barrès l’ exprime avec son génie de mélancolie, mais en substance et dans sa bru

869 mante confidence. Barrès l’exprime avec son génie de mélancolie, mais en substance et dans sa brutalité la voici : Bien sû

870 élancolie, mais en substance et dans sa brutalité la voici : Bien sûr, le parlement me dégoûte, mais je m’y plais parce qu

871 bstance et dans sa brutalité la voici : Bien sûr, le parlement me dégoûte, mais je m’y plais parce que c’est un club. Nous

872 que c’est un club. Nous conclurons sur cet aveu. L’ ayant lu, peut-on encore attendre quelque chose d’un parlementaire, de

873 L’ayant lu, peut-on encore attendre quelque chose d’ un parlementaire, de quelques parlementaires ou d’un groupe de parleme

874 encore attendre quelque chose d’un parlementaire, de quelques parlementaires ou d’un groupe de parlementaires ? f. Roug

875 d’un parlementaire, de quelques parlementaires ou d’ un groupe de parlementaires ? f. Rougemont Denis de, « Les parlemen

876 ntaire, de quelques parlementaires ou d’un groupe de parlementaires ? f. Rougemont Denis de, « Les parlementaires contr

877 groupe de parlementaires ? f. Rougemont Denis de , « Les parlementaires contre le Parlement », L’Ordre nouveau, Paris,

878 e de parlementaires ? f. Rougemont Denis de, «  Les parlementaires contre le Parlement », L’Ordre nouveau, Paris, octobre

879 Rougemont Denis de, « Les parlementaires contre le Parlement », L’Ordre nouveau, Paris, octobre 1933, p. 7-9. g. Texte

880 Positions d’ attaque (décembre 1933)h i 1° Sans théorie révolutionnaire, pas d’a

881 1933)h i 1° Sans théorie révolutionnaire, pas d’ action révolutionnaire. 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a pa

882 utionnaire, pas d’action révolutionnaire. 2° Dans l’ état présent des choses, il n’y a pas d’ordre concevable sur le plan c

883 . 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a pas d’ ordre concevable sur le plan capitaliste, au déterminisme duquel les s

884 e sur le plan capitaliste, au déterminisme duquel les soviets n’échappent pas. 3° La dialectique historique ne peut que ren

885 terminisme duquel les soviets n’échappent pas. 3° La dialectique historique ne peut que rendre compte du passé — mais seul

886 ue ne peut que rendre compte du passé — mais seul l’ acte créateur opère le changement de plan et permet d’instituer un ord

887 compte du passé — mais seul l’acte créateur opère le changement de plan et permet d’instituer un ordre nouveau. 4° Cet act

888 é — mais seul l’acte créateur opère le changement de plan et permet d’instituer un ordre nouveau. 4° Cet acte créateur don

889 te créateur opère le changement de plan et permet d’ instituer un ordre nouveau. 4° Cet acte créateur dont nous faisons dép

890 ons dépendre tout l’ordre nouveau, cette « source d’ énergie » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle

891 re nouveau, cette « source d’énergie » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle que nous l’avons défin

892 nouveau, cette « source d’énergie » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie.

893 ce d’énergie » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’« Ordre no

894 olution, c’est la personne humaine telle que nous l’ avons définie. 5° Dans l’« Ordre nouveau », les institutions reproduis

895 e humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’ « Ordre nouveau », les institutions reproduisent à tous les degrés le

896 ous l’avons définie. 5° Dans l’« Ordre nouveau », les institutions reproduisent à tous les degrés le conflit et la tension

897 e nouveau », les institutions reproduisent à tous les degrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte.

898 , les institutions reproduisent à tous les degrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces ins

899 ions reproduisent à tous les degrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont

900 s degrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politi

901 rsonne en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la petite patrie décentralisatrice et le centre d

902 institutions sont : — dans le domaine politique : la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrinal et

903 politique : la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrinal et juridique ; — dans le domaine économi

904 : la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrinal et juridique ; — dans le domaine économique : les

905 entre de contrôle doctrinal et juridique ; — dans le domaine économique : les syndicats libres de production et d’instruct

906 nal et juridique ; — dans le domaine économique : les syndicats libres de production et d’instruction professionnelles, d’u

907 dans le domaine économique : les syndicats libres de production et d’instruction professionnelles, d’une part, et de l’aut

908 conomique : les syndicats libres de production et d’ instruction professionnelles, d’une part, et de l’autre, le service pr

909 et d’instruction professionnelles, d’une part, et de l’autre, le service prolétarien collectif soumis directement à un cen

910 tion professionnelles, d’une part, et de l’autre, le service prolétarien collectif soumis directement à un centre de contr

911 létarien collectif soumis directement à un centre de contrôle économique et statistique. 7° Ce régime doit entraîner par s

912 e. 7° Ce régime doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres de l’État et du statut des classes, c’est-à-di

913 îner par son jeu normal la disparition des cadres de l’État et du statut des classes, c’est-à-dire : l’élimination des fac

914 r par son jeu normal la disparition des cadres de l’ État et du statut des classes, c’est-à-dire : l’élimination des facteu

915 e l’État et du statut des classes, c’est-à-dire : l’ élimination des facteurs décisifs de l’inflation, du chômage et de la

916 ’est-à-dire : l’élimination des facteurs décisifs de l’inflation, du chômage et de la guerre moderne économique et militai

917 t-à-dire : l’élimination des facteurs décisifs de l’ inflation, du chômage et de la guerre moderne économique et militaire.

918 s facteurs décisifs de l’inflation, du chômage et de la guerre moderne économique et militaire. 8° C’est au nom d’antagoni

919 acteurs décisifs de l’inflation, du chômage et de la guerre moderne économique et militaire. 8° C’est au nom d’antagonisme

920 ls féconds et créateurs que nous voulons éliminer les antagonismes artificiels et destructeurs que fait naître le capitalis

921 ismes artificiels et destructeurs que fait naître le capitalisme matérialiste. 9° Nous sommes avec le prolétariat, par-des

922 le capitalisme matérialiste. 9° Nous sommes avec le prolétariat, par-dessus la tête de ses vieux meneurs, contre la condi

923 e. 9° Nous sommes avec le prolétariat, par-dessus la tête de ses vieux meneurs, contre la condition prolétarienne. h. R

924 us sommes avec le prolétariat, par-dessus la tête de ses vieux meneurs, contre la condition prolétarienne. h. Rougemont

925 , par-dessus la tête de ses vieux meneurs, contre la condition prolétarienne. h. Rougemont Denis de, « Positions d’atta

926 la condition prolétarienne. h. Rougemont Denis de , « Positions d’attaque », L’Ordre nouveau, Paris, décembre 1933, p. I

927 létarienne. h. Rougemont Denis de, « Positions d’ attaque », L’Ordre nouveau, Paris, décembre 1933, p. II-III. i. Texte

928 Communauté révolutionnaire (février 1934)j L’ époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la pu

929 février 1934)j L’époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventu

930 vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est

931 paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ ordre, ou l’aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est évidemment malad

932 d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’ aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive. L’homme

933 erché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive. L’homme sain ne s’exci

934 le plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive. L’ homme sain ne s’excite pas sur l’idée de sécurité. Il demande un princ

935 emment maladive. L’homme sain ne s’excite pas sur l’ idée de sécurité. Il demande un principe de grandeur, ou simplement qu

936 maladive. L’homme sain ne s’excite pas sur l’idée de sécurité. Il demande un principe de grandeur, ou simplement quelque c

937 as sur l’idée de sécurité. Il demande un principe de grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La paix n’est pas une

938 de grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La paix n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilis

939 oins pour notre civilisation, elle n’est rien que l’ absence obsédante de la guerre. Tout cela est assez connu, mais peu de

940 lisation, elle n’est rien que l’absence obsédante de la guerre. Tout cela est assez connu, mais peu de personnes en tienne

941 ation, elle n’est rien que l’absence obsédante de la guerre. Tout cela est assez connu, mais peu de personnes en tiennent

942 mais peu de personnes en tiennent compte. Si nous le répétons, c’est afin d’insister, une fois de plus, sur cette absence

943 n d’insister, une fois de plus, sur cette absence de tout principe vivant d’unité et d’union, qui est la marque de notre t

944 e plus, sur cette absence de tout principe vivant d’ unité et d’union, qui est la marque de notre temps, et la cause de not

945 cette absence de tout principe vivant d’unité et d’ union, qui est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose

946 tout principe vivant d’unité et d’union, qui est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose de sécurité. Tan

947 cipe vivant d’unité et d’union, qui est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose de sécurité. Tant que cett

948 et d’union, qui est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose de sécurité. Tant que cette carence fondament

949 on, qui est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose de sécurité. Tant que cette carence fondamentale ne se

950 que de notre temps, et la cause de notre psychose de sécurité. Tant que cette carence fondamentale ne sera pas dénoncée, r

951 ue, on perdra son temps à dénoncer et à combattre les instruments de la guerre menaçante : politiciens, maîtres de forges,

952 n temps à dénoncer et à combattre les instruments de la guerre menaçante : politiciens, maîtres de forges, journalistes. L

953 emps à dénoncer et à combattre les instruments de la guerre menaçante : politiciens, maîtres de forges, journalistes. La c

954 nts de la guerre menaçante : politiciens, maîtres de forges, journalistes. La corruption est tellement générale que ces dé

955 e : politiciens, maîtres de forges, journalistes. La corruption est tellement générale que ces dénonciations perdent toute

956 Elles sont d’ailleurs filtrées et maquillées par la Presse, c’est-à-dire par l’un des agents les plus puissants qui trava

957 s par la Presse, c’est-à-dire par l’un des agents les plus puissants qui travaillent pour la guerre. Les communistes ont pa

958 es agents les plus puissants qui travaillent pour la guerre. Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le ré

959 es plus puissants qui travaillent pour la guerre. Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime est org

960 a guerre. Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime est organiquement lié à la guerre, et que la g

961 mmunistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime est organiquement lié à la guerre, et que la guerre est une de

962 de soutenir que le régime est organiquement lié à la guerre, et que la guerre est une des pièces indispensables du système

963 régime est organiquement lié à la guerre, et que la guerre est une des pièces indispensables du système capitaliste. Mais

964 les du système capitaliste. Mais ils s’arrêtent à la dénonciation des moyens et des personnes. Le danger est beaucoup plus

965 nt à la dénonciation des moyens et des personnes. Le danger est beaucoup plus profond : il est dans la conception rational

966 Le danger est beaucoup plus profond : il est dans la conception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstr

967 profond : il est dans la conception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré c

968 ofond : il est dans la conception rationaliste de l’ État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comm

969 conception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comme individu atomique. Or

970 de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions so

971 l’État moderne et dans la conception abstraite de l’ homme considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions sont

972 tomique. Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le système marxiste-stalinien. Elles y sont même plus ri

973 Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le système marxiste-stalinien. Elles y sont même plus rigoureuse

974 deux conceptions sont également à la base de tout le système marxiste-stalinien. Elles y sont même plus rigoureusement for

975 sont même plus rigoureusement formulées que dans le système parlementaire. C’est pourquoi nous considérons le communisme

976 me parlementaire. C’est pourquoi nous considérons le communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation ato

977 est pourquoi nous considérons le communisme comme l’ agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de notre monde

978 quoi nous considérons le communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de notre monde, — désa

979 le communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de notre monde, — désagrégation dont l’abou

980 communisme comme l’agent le plus perfectionné de la désagrégation atomique de notre monde, — désagrégation dont l’aboutis

981 le plus perfectionné de la désagrégation atomique de notre monde, — désagrégation dont l’aboutissement fatal serait la rui

982 ion atomique de notre monde, — désagrégation dont l’ aboutissement fatal serait la ruine de toute vie organique et de toute

983 — désagrégation dont l’aboutissement fatal serait la ruine de toute vie organique et de toute solidarité réelle, comme il

984 gation dont l’aboutissement fatal serait la ruine de toute vie organique et de toute solidarité réelle, comme il était, en

985 t fatal serait la ruine de toute vie organique et de toute solidarité réelle, comme il était, en régime capitaliste, la gu

986 té réelle, comme il était, en régime capitaliste, la guerre du droit et de la justice. Ces simplifications résument des ét

987 ait, en régime capitaliste, la guerre du droit et de la justice. Ces simplifications résument des études que nous avons, a

988 , en régime capitaliste, la guerre du droit et de la justice. Ces simplifications résument des études que nous avons, aill

989 es études que nous avons, ailleurs, poussées dans le détail. Elles nous permettent de situer notre opposition au monde act

990 s, poussées dans le détail. Elles nous permettent de situer notre opposition au monde actuel. Elles nous permettent aussi

991 tion au monde actuel. Elles nous permettent aussi de donner sa réelle et pratique importance, dans l’ordre des sanctions i

992 de donner sa réelle et pratique importance, dans l’ ordre des sanctions immédiates, à une opposition d’apparence toute phi

993 ’ordre des sanctions immédiates, à une opposition d’ apparence toute philosophique : celle de l’individu et de la personne.

994 pposition d’apparence toute philosophique : celle de l’individu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’homme en tant

995 sition d’apparence toute philosophique : celle de l’ individu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu

996 ence toute philosophique : celle de l’individu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu’individu abst

997 e toute philosophique : celle de l’individu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu’individu abstrai

998 dividu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’ homme en tant qu’individu abstrait (principes de 89 — marxisme) et fon

999 r l’homme en tant qu’individu abstrait (principes de 89 — marxisme) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et

1000 89 — marxisme) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’est méconnaître la nature concrète de l

1001 nder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte

1002 les institutions, et la morale, c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions

1003 t la morale, c’est méconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compt

1004 a morale, c’est méconnaître la nature concrète de l’ homme, qui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compté a

1005 aître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l’homme concret, n

1006 ure concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l’homme concret, n’ont pas comp

1007 onflit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l’ homme concret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit, et s

1008 ompté avec l’homme concret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui

1009 ’homme concret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui surgissent.

1010 ncipe de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hom

1011 les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation

1012 surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, e

1013 alors de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits

1014 humaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui éclaten

1015 r la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion

1016 . Les conflits qui éclatent sont alors sanglants. L’ évolution de la notion d’individu, d’homme en soi, d’homme type, est t

1017 ts qui éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’individu, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue p

1018 qui éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’individu, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue pour

1019 nt sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’ individu, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue pour que nous

1020 s sanglants. L’évolution de la notion d’individu, d’ homme en soi, d’homme type, est trop connue pour que nous la reprenion

1021 volution de la notion d’individu, d’homme en soi, d’ homme type, est trop connue pour que nous la reprenions ici. On sait c

1022 soi, d’homme type, est trop connue pour que nous la reprenions ici. On sait comment cette notion a passé dans les mœurs a

1023 ns ici. On sait comment cette notion a passé dans les mœurs au cours du xviiie siècle, à la faveur des théories rationalis

1024 assé dans les mœurs au cours du xviiie siècle, à la faveur des théories rationalistes et matérialistes de l’Encyclopédie.

1025 aveur des théories rationalistes et matérialistes de l’Encyclopédie. Les théoriciens des droits de l’homme, ayant cru rema

1026 ur des théories rationalistes et matérialistes de l’ Encyclopédie. Les théoriciens des droits de l’homme, ayant cru remarqu

1027 rationalistes et matérialistes de l’Encyclopédie. Les théoriciens des droits de l’homme, ayant cru remarquer que tous les c

1028 s droits de l’homme, ayant cru remarquer que tous les conflits humains naissaient des différences entre les hommes, conçure

1029 conflits humains naissaient des différences entre les hommes, conçurent cette utopie de supprimer les différences. Ils se f

1030 férences entre les hommes, conçurent cette utopie de supprimer les différences. Ils se flattaient ainsi d’établir une paix

1031 e les hommes, conçurent cette utopie de supprimer les différences. Ils se flattaient ainsi d’établir une paix définitive. C

1032 upprimer les différences. Ils se flattaient ainsi d’ établir une paix définitive. Ce qui leur permettait de croire possible

1033 ablir une paix définitive. Ce qui leur permettait de croire possible une telle égalisation, c’était peut-être l’importance

1034 possible une telle égalisation, c’était peut-être l’ importance qu’avait prise, à leur époque, l’argent. L’argent devenait

1035 -être l’importance qu’avait prise, à leur époque, l’ argent. L’argent devenait le principal facteur de différenciation entr

1036 portance qu’avait prise, à leur époque, l’argent. L’ argent devenait le principal facteur de différenciation entre les homm

1037 prise, à leur époque, l’argent. L’argent devenait le principal facteur de différenciation entre les hommes. Du moins le pl

1038 l’argent. L’argent devenait le principal facteur de différenciation entre les hommes. Du moins le plus visible. Il se peu

1039 ait le principal facteur de différenciation entre les hommes. Du moins le plus visible. Il se peut que ce fait ait contribu

1040 eur de différenciation entre les hommes. Du moins le plus visible. Il se peut que ce fait ait contribué à dégrader les dif

1041 . Il se peut que ce fait ait contribué à dégrader les différences humaines et à faire croire qu’elles étaient accidentelles

1042 lles et méprisables. Les premières revendications d’ égalité furent néanmoins d’ordre strictement politique. On voulait un

1043 emières revendications d’égalité furent néanmoins d’ ordre strictement politique. On voulait un système fondé sur l’homme-e

1044 tement politique. On voulait un système fondé sur l’ homme-en-général. On se battit pour ce système et on l’obtint. On perd

1045 me-en-général. On se battit pour ce système et on l’ obtint. On perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’État devin

1046 battit pour ce système et on l’obtint. On perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’État devint une réalité indépe

1047 pour ce système et on l’obtint. On perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’État devint une réalité indépendante,

1048 On perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’ État devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité

1049 iversité. L’État devint une réalité indépendante, l’ expression de la collectivité des égaux. Or ces égaux n’existaient pas

1050 tat devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité des égaux. Or ces égaux n’existaient pas. Il fallait

1051 devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité des égaux. Or ces égaux n’existaient pas. Il fallait les

1052 égaux. Or ces égaux n’existaient pas. Il fallait les créer. L’égalité, ce fut en fait l’égalisation à tout prix. À la fois

1053 ces égaux n’existaient pas. Il fallait les créer. L’ égalité, ce fut en fait l’égalisation à tout prix. À la fois pour diss

1054 . Il fallait les créer. L’égalité, ce fut en fait l’ égalisation à tout prix. À la fois pour dissimuler la brutalité de cet

1055 galisation à tout prix. À la fois pour dissimuler la brutalité de cette action, et pour la rendre populaire, on eut recour

1056 tout prix. À la fois pour dissimuler la brutalité de cette action, et pour la rendre populaire, on eut recours à des mots

1057 dissimuler la brutalité de cette action, et pour la rendre populaire, on eut recours à des mots d’ordre véritablement hum

1058 mais que cette action même rendait inefficaces : l’ Égalité parut glorieusement encadrée par la Liberté et la Fraternité.

1059 aces : l’Égalité parut glorieusement encadrée par la Liberté et la Fraternité. En fait, l’égalisation était une atteinte à

1060 té parut glorieusement encadrée par la Liberté et la Fraternité. En fait, l’égalisation était une atteinte à la liberté, e

1061 ncadrée par la Liberté et la Fraternité. En fait, l’ égalisation était une atteinte à la liberté, et la rendait humainement

1062 nité. En fait, l’égalisation était une atteinte à la liberté, et la rendait humainement impossible au moment même où elle

1063 l’égalisation était une atteinte à la liberté, et la rendait humainement impossible au moment même où elle l’imposait sur

1064 ait humainement impossible au moment même où elle l’ imposait sur le plan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’Éta

1065 ble au moment même où elle l’imposait sur le plan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’État commença par détruire

1066 au moment même où elle l’imposait sur le plan de l’ État. On ne le vit pas tout de suite : l’État commença par détruire ce

1067 e où elle l’imposait sur le plan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’État commença par détruire certaines injust

1068 plan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’ État commença par détruire certaines injustices criantes, détournant l

1069 étruire certaines injustices criantes, détournant l’ attention de l’injustice permanente et sournoise qu’il établissait par

1070 aines injustices criantes, détournant l’attention de l’injustice permanente et sournoise qu’il établissait parmi les homme

1071 es injustices criantes, détournant l’attention de l’ injustice permanente et sournoise qu’il établissait parmi les hommes.

1072 e permanente et sournoise qu’il établissait parmi les hommes. Ce ne fut que lorsque les citoyens eurent compris que leur ég

1073 ablissait parmi les hommes. Ce ne fut que lorsque les citoyens eurent compris que leur égalité purement politique était fic

1074 e était fictive7 qu’ils commencèrent à soupçonner la duperie. Il leur reste à comprendre que l’Égalité n’est pas seulement

1075 çonner la duperie. Il leur reste à comprendre que l’ Égalité n’est pas seulement fictive, mais encore que sa revendication

1076 yrannique. D’autre part, et ceci est plus grave, l’ égalisation rendait impossible toute fraternité véritable. Elle introd

1077 qu’il est, un principe entre tous néfaste : celui de la comparaison perpétuelle. À qui fallait-il être égal ? Sur le plan

1078 il est, un principe entre tous néfaste : celui de la comparaison perpétuelle. À qui fallait-il être égal ? Sur le plan pol

1079 qui fallait-il être égal ? Sur le plan politique, la réponse était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le besoin qu’on

1080 onse était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le besoin qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendica

1081 atisfaisait pas le besoin qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se tr

1082 sait pas le besoin qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se traduire

1083 le besoin qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se traduire que par u

1084 qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se traduire que par un méconten

1085 . Dans la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se traduire que par un mécontentement confus et

1086 ans la vie de tous les jours, la revendication de l’ égalité ne pouvait se traduire que par un mécontentement confus et ine

1087 ue par un mécontentement confus et inextinguible. Le soin de fixer empiriquement le niveau de l’égalité idéale revint à l’

1088 n mécontentement confus et inextinguible. Le soin de fixer empiriquement le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion

1089 et inextinguible. Le soin de fixer empiriquement le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion publique, c’est-à-dire

1090 nguible. Le soin de fixer empiriquement le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion publique, c’est-à-dire à la Press

1091 ible. Le soin de fixer empiriquement le niveau de l’ égalité idéale revint à l’Opinion publique, c’est-à-dire à la Presse (

1092 iriquement le niveau de l’égalité idéale revint à l’ Opinion publique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banq

1093 déale revint à l’Opinion publique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capital) et à la Publicit

1094 ion publique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’ État, les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus

1095 ique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de « pro

1096 ire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de « prochain », mais

1097 payée par l’État, les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de « prochain », mais seulement, comme

1098 at, les banques et le capital) et à la Publicité. L’ homme n’eut plus de « prochain », mais seulement, comme le dit Keyserl

1099 le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de « prochain », mais seulement, comme le dit Keyserling, des « voisins

1100 n’eut plus de « prochain », mais seulement, comme le dit Keyserling, des « voisins inévitables » qu’il fallait, selon les

1101 des « voisins inévitables » qu’il fallait, selon les cas, envier ou mépriser. Ainsi, la revendication égalitaire, qui deva

1102 allait, selon les cas, envier ou mépriser. Ainsi, la revendication égalitaire, qui devait dans l’esprit des théoriciens su

1103 nsi, la revendication égalitaire, qui devait dans l’ esprit des théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différ

1104 ui devait dans l’esprit des théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différences, aboutit à rendre les différen

1105 théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différences, aboutit à rendre les différences insupportables et scand

1106 s en supprimant les différences, aboutit à rendre les différences insupportables et scandaleuses. L’homme cessa de croire à

1107 e les différences insupportables et scandaleuses. L’ homme cessa de croire à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotis

1108 ces insupportables et scandaleuses. L’homme cessa de croire à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée d

1109 s besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’ idée du standing de vie, défini par comparaison avec « les autres », d

1110 sirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standing de vie, défini par comparaison avec « les autres », déterminé par une sé

1111 du standing de vie, défini par comparaison avec «  les autres », déterminé par une série de facteurs plus ou moins abstraits

1112 ison avec « les autres », déterminé par une série de facteurs plus ou moins abstraits, artificiels, imposés du dehors, et

1113 imposés du dehors, et de plus en plus inhumains. Le lien entre les hommes ne repose plus, aujourd’hui, que sur des valeur

1114 hors, et de plus en plus inhumains. Le lien entre les hommes ne repose plus, aujourd’hui, que sur des valeurs extérieures à

1115 s, aujourd’hui, que sur des valeurs extérieures à l’ homme. Il n’est plus assuré par la responsabilité de chacun, mais par

1116 s extérieures à l’homme. Il n’est plus assuré par la responsabilité de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l

1117 homme. Il n’est plus assuré par la responsabilité de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ambiance morale q

1118 assuré par la responsabilité de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ambiance morale que créent la Presse

1119 ponsabilité de chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, e

1120 sabilité de chacun, mais par le cadre policier de l’ État, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et p

1121 chacun, mais par le cadre policier de l’État, par l’ ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur d

1122 icier de l’État, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleversements, qui appar

1123 at, par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleversements, qui apparaissent d’ail

1124 rale que créent la Presse et la Publicité, et par la peur des bouleversements, qui apparaissent d’ailleurs de plus en plus

1125 rs de plus en plus inévitables. On n’a pas établi l’ Égalité. Mais on a limité les libertés, et détruit la fraternité. Capi

1126 es. On n’a pas établi l’Égalité. Mais on a limité les libertés, et détruit la fraternité. Capital, police, lutte de classes

1127 galité. Mais on a limité les libertés, et détruit la fraternité. Capital, police, lutte de classes, guerre. Primauté du pa

1128 et détruit la fraternité. Capital, police, lutte de classes, guerre. Primauté du paraître sur l’être. ⁂ Définitions. — L

1129 utte de classes, guerre. Primauté du paraître sur l’ être. ⁂ Définitions. — La personne, c’est l’homme concret, c’est-à-di

1130 rimauté du paraître sur l’être. ⁂ Définitions. —  La personne, c’est l’homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le

1131 sur l’être. ⁂ Définitions. — La personne, c’est l’ homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l

1132  La personne, c’est l’homme concret, c’est-à-dire l’ homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son procha

1133 l’homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’e

1134 t-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’ unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en tant qu

1135 ’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’ oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en tant qu’il a une

1136 flit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en tant qu’il a une vocation particulière dan

1137 it et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’ homme en tant qu’il a une vocation particulière dans la société. Thès

1138 me en tant qu’il a une vocation particulière dans la société. Thèse II. — Considérer l’homme en tant que personne et fond

1139 iculière dans la société. Thèse II. — Considérer l’ homme en tant que personne et fonder sur cette personne toutes les ins

1140 que personne et fonder sur cette personne toutes les institutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’homme, qui co

1141 rsonne toutes les institutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions

1142 nstitutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec

1143 itutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’ homme, qui comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec l’h

1144 aître la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec l’homme concret, comptent

1145 ure concrète de l’homme, qui comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec l’homme concret, comptent avec le prin

1146 te le conflit. Les institutions qui comptent avec l’ homme concret, comptent avec le principe de tout conflit, et ont pour

1147 qui comptent avec l’homme concret, comptent avec le principe de tout conflit, et ont pour but de rendre les antagonismes

1148 t avec l’homme concret, comptent avec le principe de tout conflit, et ont pour but de rendre les antagonismes féconds pour

1149 avec le principe de tout conflit, et ont pour but de rendre les antagonismes féconds pour l’ensemble du corps social. Ell

1150 incipe de tout conflit, et ont pour but de rendre les antagonismes féconds pour l’ensemble du corps social. Elles cherchen

1151 pour but de rendre les antagonismes féconds pour l’ ensemble du corps social. Elles cherchent à humaniser les hommes. Ell

1152 ble du corps social. Elles cherchent à humaniser les hommes. Elles veulent l’union par et dans la diversité créatrice. For

1153 s cherchent à humaniser les hommes. Elles veulent l’ union par et dans la diversité créatrice. Fortes de leur souplesse, el

1154 ser les hommes. Elles veulent l’union par et dans la diversité créatrice. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les co

1155 ’union par et dans la diversité créatrice. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’écla

1156 atrice. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’éclater en désordres sanglants. Si le tr

1157 s de leur souplesse, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’éclater en désordres sanglants. Si le troisième para

1158 e, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’ éclater en désordres sanglants. Si le troisième paragraphe de cette th

1159 n désordres sanglants. Si le troisième paragraphe de cette thèse peut paraître encore utopique, remarquons toutefois qu’il

1160 re encore utopique, remarquons toutefois qu’il ne l’ est pas plus que la prétention égalitaire. D’autre part, il exprime un

1161 remarquons toutefois qu’il ne l’est pas plus que la prétention égalitaire. D’autre part, il exprime un espoir fondé sur l

1162 ire. D’autre part, il exprime un espoir fondé sur la réalité humaine telle qu’elle est, alors que l’utopie individualiste

1163 r la réalité humaine telle qu’elle est, alors que l’ utopie individualiste fondait son espoir sur une réalité déjà utopique

1164 n espoir sur une réalité déjà utopique elle-même. Les personnes existent, bien que brimées. L’individu n’a jamais existé qu

1165 e-même. Les personnes existent, bien que brimées. L’ individu n’a jamais existé qu’à l’état de définition. Parti[r] des con

1166 en que brimées. L’individu n’a jamais existé qu’à l’ état de définition. Parti[r] des conflits quotidiens, des conflits d’i

1167 brimées. L’individu n’a jamais existé qu’à l’état de définition. Parti[r] des conflits quotidiens, des conflits d’intérêts

1168 n. Parti[r] des conflits quotidiens, des conflits d’ intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des ré

1169 s conflits quotidiens, des conflits d’intérêts et d’ idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des régions et des r

1170 d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des régions et des races, — pour les utiliser. Telle est

1171 ntérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des régions et des races, — pour les utiliser. Telle est la

1172 de la diversité des régions et des races, — pour les utiliser. Telle est la formule fondamentale de L’Ordre nouveau. Elle

1173 ions et des races, — pour les utiliser. Telle est la formule fondamentale de L’Ordre nouveau. Elle entraîne immédiatement

1174 r les utiliser. Telle est la formule fondamentale de L’Ordre nouveau. Elle entraîne immédiatement cette constatation : c’e

1175 onstatation : c’est qu’il ne s’agit pas pour nous d’ établir les équilibres stériles ou forcés, ni des compromis dégradants

1176 n : c’est qu’il ne s’agit pas pour nous d’établir les équilibres stériles ou forcés, ni des compromis dégradants pour l’une

1177 t sur le plan politique. (Tension organique entre la corporation et le syndicat d’une part, le centre directeur du service

1178 tique. (Tension organique entre la corporation et le syndicat d’une part, le centre directeur du service civil de l’autre.

1179 e entre la corporation et le syndicat d’une part, le centre directeur du service civil de l’autre. Tension organique entre

1180 d’une part, le centre directeur du service civil de l’autre. Tension organique entre la commune et la région d’une part,

1181 service civil de l’autre. Tension organique entre la commune et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les p

1182 de l’autre. Tension organique entre la commune et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes qui s

1183 ique entre la commune et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économ

1184 commune et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économie et de la vi

1185 région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON

1186 fédération de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux q

1187 on de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux qui seron

1188 de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’ économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux qui seront à

1189 Les principes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la

1190 principes qui sont à la base de l’économie et de la vie politique ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vi

1191 politique ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie sociale quotidienne. Nous n’établissons pas de distinc

1192 ue ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie sociale quotidienne. Nous n’établissons pas de distinction thé

1193 ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie sociale quotidienne. Nous n’établissons pas de distinction théori

1194 a vie sociale quotidienne. Nous n’établissons pas de distinction théorique et inopérante entre la vie privée et la vie pub

1195 pas de distinction théorique et inopérante entre la vie privée et la vie publique. Nous n’avons pas deux morales. Tout ce

1196 on théorique et inopérante entre la vie privée et la vie publique. Nous n’avons pas deux morales. Tout ce que nous allons

1197 as deux morales. Tout ce que nous allons dire sur la morale sociale ON peut être traduit immédiatement en institutions éco

1198 institutions économiques par exemple. Pour nous, la véritable cellule sociale, c’est la personne, et non point la famille

1199 e. Pour nous, la véritable cellule sociale, c’est la personne, et non point la famille, qui lui est subordonnée. La person

1200 cellule sociale, c’est la personne, et non point la famille, qui lui est subordonnée. La personne, telle que nous venons

1201 et non point la famille, qui lui est subordonnée. La personne, telle que nous venons de la définir9, n’est pas un état, ma

1202 ubordonnée. La personne, telle que nous venons de la définir9, n’est pas un état, mais un acte. L’homme devient personne d

1203 de la définir9, n’est pas un état, mais un acte. L’ homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètement,

1204 état, mais un acte. L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’une façon qui lui est parti

1205 e dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’ une façon qui lui est particulière, dans une tâche qui lui est propre

1206 et pour laquelle il est responsable. Alors que «  l’ individu » se balade au gré des théories dans le monde abstrait et jur

1207 « l’individu » se balade au gré des théories dans le monde abstrait et juridique de l’égalité, la personne s’enracine au c

1208 des théories dans le monde abstrait et juridique de l’égalité, la personne s’enracine au contraire dans le concret d’une

1209 s théories dans le monde abstrait et juridique de l’ égalité, la personne s’enracine au contraire dans le concret d’une voc

1210 dans le monde abstrait et juridique de l’égalité, la personne s’enracine au contraire dans le concret d’une vocation. L’ap

1211 égalité, la personne s’enracine au contraire dans le concret d’une vocation. L’apparition de la personne est liée à l’appa

1212 personne s’enracine au contraire dans le concret d’ une vocation. L’apparition de la personne est liée à l’apparition d’un

1213 cine au contraire dans le concret d’une vocation. L’ apparition de la personne est liée à l’apparition d’une tension. Car d

1214 aire dans le concret d’une vocation. L’apparition de la personne est liée à l’apparition d’une tension. Car d’une part ell

1215 e dans le concret d’une vocation. L’apparition de la personne est liée à l’apparition d’une tension. Car d’une part elle e

1216 vocation. L’apparition de la personne est liée à l’ apparition d’une tension. Car d’une part elle est déterminée par les c

1217 apparition de la personne est liée à l’apparition d’ une tension. Car d’une part elle est déterminée par les conditions don

1218 e tension. Car d’une part elle est déterminée par les conditions données, d’autre part elle a pour but de les dépasser et d

1219 conditions données, d’autre part elle a pour but de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle te

1220 nditions données, d’autre part elle a pour but de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle tensio

1221 , d’autre part elle a pour but de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle tension est celle qui

1222 ’autre part elle a pour but de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle tension est celle qui s’é

1223 but de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle tension est celle qui s’établit entre deux homm

1224 épasser et de les rendre créatrices. Le type même d’ une telle tension est celle qui s’établit entre deux hommes qui se ren

1225 ne, soit que l’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition chrétienne du « prochain »), soit que tous deux, apportant

1226 e tous deux, apportant des aptitudes différentes, les composent en une force nouvelle. L’homme n’est humain que lorsqu’il m

1227 différentes, les composent en une force nouvelle. L’ homme n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’être particuliè

1228 me n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’ être particulière. Mais dès qu’il la manifeste, il crée une nouveauté,

1229 ste sa raison d’être particulière. Mais dès qu’il la manifeste, il crée une nouveauté, c’est-à-dire un risque. Et toute sa

1230 Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est peu

1231 dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irres

1232 gnité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’ homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irrespon

1233 à assumer ce risque. La dignité de l’homme, c’est d’ être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irresponsables. Le « pr

1234 La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irresponsables. Le « prolétaire » tel que l

1235 st d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’ irresponsables. Le « prolétaire » tel que le fabrique le capitalisme e

1236 ble. Le monde actuel est peuplé d’irresponsables. Le « prolétaire » tel que le fabrique le capitalisme est défini par son

1237 euplé d’irresponsables. Le « prolétaire » tel que le fabrique le capitalisme est défini par son irresponsabilité, et c’est

1238 sponsables. Le « prolétaire » tel que le fabrique le capitalisme est défini par son irresponsabilité, et c’est pourquoi sa

1239 ourquoi sa condition est dégradante. Mais elle ne l’ est guère plus que celle du bourgeois attaché à son bas de laine ou pr

1240 ère plus que celle du bourgeois attaché à son bas de laine ou prisonnier des assurances. Pour nous, la liberté ne consiste

1241 de laine ou prisonnier des assurances. Pour nous, la liberté ne consistera jamais dans la suppression des obligations, mai

1242 . Pour nous, la liberté ne consistera jamais dans la suppression des obligations, mais dans la possibilité pour chacun de

1243 is dans la suppression des obligations, mais dans la possibilité pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur

1244 obligations, mais dans la possibilité pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’

1245 é pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous

1246 ourir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce

1247 ir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mo

1248 Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une équivo

1249 aleur suprême de la personne, c’est, à la limite, l’ héroïsme. Nous savons bien que ce mot introduit une équivoque grave.

1250 ns bien que ce mot introduit une équivoque grave. Les fascismes régnants en ont fait un abus qui tend à le disqualifier. Il

1251 fascismes régnants en ont fait un abus qui tend à le disqualifier. Ils ont assimilé l’héroïsme au sacrifice de toute vocat

1252 abus qui tend à le disqualifier. Ils ont assimilé l’ héroïsme au sacrifice de toute vocation personnelle, à l’anéantissemen

1253 alifier. Ils ont assimilé l’héroïsme au sacrifice de toute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’homme dans le gro

1254 sme au sacrifice de toute vocation personnelle, à l’ anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’

1255 de toute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inver

1256 toute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’ homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversio

1257 n personnelle, à l’anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversion flagrante n

1258 à l’anéantissement de l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversion flagrante ne nous empêcher

1259 de l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversion flagrante ne nous empêchera pas de prononcer

1260 l’homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’ État. Cette inversion flagrante ne nous empêchera pas de prononcer un

1261 . Cette inversion flagrante ne nous empêchera pas de prononcer un mot auquel il est urgent de rendre son prestige et sa va

1262 hera pas de prononcer un mot auquel il est urgent de rendre son prestige et sa valeur d’appel. L’héroïsme véritable, c’est

1263 il est urgent de rendre son prestige et sa valeur d’ appel. L’héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation, c

1264 gent de rendre son prestige et sa valeur d’appel. L’ héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation, c’est-à-di

1265 et sa valeur d’appel. L’héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde d

1266 el. L’héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persév

1267 L’héroïsme véritable, c’est la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persévére

1268 st la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persévérer dans son être particulie

1269 la pointe extrême de la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persévérer dans son être particulier,

1270 la vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’homme à persévérer dans son être particulier, en dépit de toutes le

1271 vocation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’ homme à persévérer dans son être particulier, en dépit de toutes les d

1272 rer dans son être particulier, en dépit de toutes les dégradations que le milieu inerte lui propose ou que l’État veut lui

1273 ticulier, en dépit de toutes les dégradations que le milieu inerte lui propose ou que l’État veut lui imposer. Le héros vé

1274 radations que le milieu inerte lui propose ou que l’ État veut lui imposer. Le héros véritable, la personne dans sa pureté,

1275 nerte lui propose ou que l’État veut lui imposer. Le héros véritable, la personne dans sa pureté, c’est l’obstacle irréduc

1276 que l’État veut lui imposer. Le héros véritable, la personne dans sa pureté, c’est l’obstacle irréductible que rencontre

1277 éros véritable, la personne dans sa pureté, c’est l’ obstacle irréductible que rencontre le fascisme, qu’il soit de Berlin

1278 reté, c’est l’obstacle irréductible que rencontre le fascisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’homme le plus hu

1279 rréductible que rencontre le fascisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’homm

1280 ue rencontre le fascisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’homme le plus uti

1281 ascisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’ homme le plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de

1282 qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre

1283 Moscou. C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’ homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale d

1284 C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homm

1285 e plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’

1286 ain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en a

1287 plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui

1288 . La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un

1289 a morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’ homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un cer

1290 dre nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un certain nombre de v

1291 nouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’ homme en acte. Non pas une morale qui impose un certain nombre de vert

1292 . Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable

1293 de vertus officielles, et qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le Travailleur en soi. Mais une morale qui exi

1294 qui prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le Travailleur en soi. Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il t

1295 le Travailleur en soi. Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la communauté. Qu’il a

1296 de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la communauté. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. U

1297 la communauté. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ ordre qu’à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaib

1298 à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement systématique des antagonismes. La paix que nous vou

1299 e prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’ affaiblissement systématique des antagonismes. La paix que nous voulon

1300 l’affaiblissement systématique des antagonismes. La paix que nous voulons, l’ordre que nous voulons, la solidarité que no

1301 tique des antagonismes. La paix que nous voulons, l’ ordre que nous voulons, la solidarité que nous voulons se fondera sur

1302 paix que nous voulons, l’ordre que nous voulons, la solidarité que nous voulons se fondera sur cette affirmation antiégal

1303 e chacun soit à sa place. Est-ce trop simple pour les évasifs et les désespérés qui nous entourent ? Est-ce « trop subtil »

1304 sa place. Est-ce trop simple pour les évasifs et les désespérés qui nous entourent ? Est-ce « trop subtil », trop « intell

1305 », trop « intellectuel », trop « théorique » pour les assis et les vautrés qui nous ressassent les droits de l’homme et sav

1306 ellectuel », trop « théorique » pour les assis et les vautrés qui nous ressassent les droits de l’homme et savent si bien l

1307 pour les assis et les vautrés qui nous ressassent les droits de l’homme et savent si bien l’empêcher d’en user ? Sans doute

1308 essassent les droits de l’homme et savent si bien l’ empêcher d’en user ? Sans doute. Et nos « valeurs » ne seront jamais c

1309 es droits de l’homme et savent si bien l’empêcher d’ en user ? Sans doute. Et nos « valeurs » ne seront jamais cotées sur l

1310 des responsables. 7. Sans aucun pouvoir contre le capitalisme et les inégalités sociales qui en résultent, par exemple.

1311 7. Sans aucun pouvoir contre le capitalisme et les inégalités sociales qui en résultent, par exemple. 8. Le fait que l’

1312 lités sociales qui en résultent, par exemple. 8. Le fait que l’égalité ne soit possible que sur le plan politique, bien q

1313 es qui en résultent, par exemple. 8. Le fait que l’ égalité ne soit possible que sur le plan politique, bien qu’elle soit

1314 ur le plan politique, bien qu’elle soit prêchée à l’ école comme une valeur morale, crée un abîme entre la vie privée et la

1315 cole comme une valeur morale, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique. Nous en voyons les conséquences, ces j

1316 leur morale, crée un abîme entre la vie privée et la vie publique. Nous en voyons les conséquences, ces jours-ci. 9. Nous

1317 la vie privée et la vie publique. Nous en voyons les conséquences, ces jours-ci. 9. Nous reviendrons beaucoup plus longue

1318 ucoup plus longuement sur ce sujet dans un volume d’ essais philosophiques en préparation : L’Homme debout. j. Rougemont

1319 n volume d’essais philosophiques en préparation : L’ Homme debout. j. Rougemont Denis de, « Communauté révolutionnaire »

1320 éparation : L’Homme debout. j. Rougemont Denis de , « Communauté révolutionnaire », L’Ordre nouveau, Paris, février 1934

1321 Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)k Qu’un homme perde le sens de son destin part

1322 Destin du siècle ou destin de l’ homme ? (mai 1934)k Qu’un homme perde le sens de son destin particu

1323 tin de l’homme ? (mai 1934)k Qu’un homme perde le sens de son destin particulier, il se met fatalement à croire aux des

1324 ’homme ? (mai 1934)k Qu’un homme perde le sens de son destin particulier, il se met fatalement à croire aux destins ano

1325 rle du « destin du siècle » avec des yeux hors de la tête, sans se poser jamais cette question pourtant bien naturelle : C

1326 e : Comment un siècle peut-il avoir un destin ?l Le destin, c’est le fait d’une personne. Croire à la réalité du « destin

1327 ècle peut-il avoir un destin ?l Le destin, c’est le fait d’une personne. Croire à la réalité du « destin » souverain de l

1328 t-il avoir un destin ?l Le destin, c’est le fait d’ une personne. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse,

1329 Le destin, c’est le fait d’une personne. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nati

1330 onne. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c

1331 e. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’es

1332 à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout

1333 a réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout cel

1334 u « destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se co

1335  destin » souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se compo

1336 masse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —,

1337 sse, de la classe, de la nation, du capital ou de l’ État — car c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —, c’

1338 de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —, c’est témoigner tout

1339 de l’État — car c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —, c’est témoigner tout simplement de son abdication

1340 stin du siècle —, c’est témoigner tout simplement de son abdication personnelle ; c’est se reconnaître esclave des mythes

1341 se reconnaître esclave des mythes irresponsables de l’époque. Lorsque nous disons que nous sommes contre la bourgeoisie,

1342 reconnaître esclave des mythes irresponsables de l’ époque. Lorsque nous disons que nous sommes contre la bourgeoisie, con

1343 poque. Lorsque nous disons que nous sommes contre la bourgeoisie, contre le communisme, contre le fascisme, contre toutes

1344 ons que nous sommes contre la bourgeoisie, contre le communisme, contre le fascisme, contre toutes les formes du « matéria

1345 ntre la bourgeoisie, contre le communisme, contre le fascisme, contre toutes les formes du « matérialisme » contemporain,

1346 le communisme, contre le fascisme, contre toutes les formes du « matérialisme » contemporain, nous disons simplement ceci 

1347 n, nous disons simplement ceci : nous voulons que l’ homme redevienne responsable de son destin particulier. Avoir un desti

1348 : nous voulons que l’homme redevienne responsable de son destin particulier. Avoir un destin propre, une vocation, c’est l

1349 lier. Avoir un destin propre, une vocation, c’est la seule manière que les hommes aient jamais pu concevoir d’être libres.

1350 propre, une vocation, c’est la seule manière que les hommes aient jamais pu concevoir d’être libres. Tel est le sens de no

1351 manière que les hommes aient jamais pu concevoir d’ être libres. Tel est le sens de notre personnalisme. Nous n’insisteron

1352 aient jamais pu concevoir d’être libres. Tel est le sens de notre personnalisme. Nous n’insisterons jamais assez sur ces

1353 amais pu concevoir d’être libres. Tel est le sens de notre personnalisme. Nous n’insisterons jamais assez sur ces constata

1354 assez sur ces constatations fondamentales. Toute la doctrine de l’Ordre nouveau tient dans ces quelques mots : le destin

1355 es constatations fondamentales. Toute la doctrine de l’Ordre nouveau tient dans ces quelques mots : le destin particulier

1356 de l’Ordre nouveau tient dans ces quelques mots : le destin particulier de chaque homme est plus grand que tous les « dest

1357 nt dans ces quelques mots : le destin particulier de chaque homme est plus grand que tous les « destins du siècle » invent

1358 rticulier de chaque homme est plus grand que tous les « destins du siècle » inventés par nos lâchetés. ⁂ Le banquier croi

1359 estins du siècle » inventés par nos lâchetés. ⁂ Le banquier croit aux fatalités du Capital. Le bourgeois croit aux fatal

1360 . ⁂ Le banquier croit aux fatalités du Capital. Le bourgeois croit aux fatalités de l’Opinion publique. Le communiste cr

1361 ités du Capital. Le bourgeois croit aux fatalités de l’Opinion publique. Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire.

1362 s du Capital. Le bourgeois croit aux fatalités de l’ Opinion publique. Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire. Et

1363 rgeois croit aux fatalités de l’Opinion publique. Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire. Et tous croient, comme

1364 inion publique. Le communiste croit aux fatalités de l’Histoire. Et tous croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’Ét

1365 on publique. Le communiste croit aux fatalités de l’ Histoire. Et tous croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’État.

1366 x fatalités de l’Histoire. Et tous croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Pe

1367 Et tous croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la

1368 tous croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’ État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réa

1369 fasciste, aux fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réaction qui accueille d’o

1370 ux fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réaction qui accueille d’ordinaire no

1371 fatalités de l’État. Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réaction qui accueille d’ordinaire nos d

1372 yons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réaction qui accueille d’ordinaire nos déclarations personnalistes. «

1373 rsonne. Je connais bien la réaction qui accueille d’ ordinaire nos déclarations personnalistes. « Hé ! quoi, nous dit-on, e

1374 de tous ces monstres menaçants et criminels, nous le reconnaissons, mais qui dominent notre siècle, vous n’avez rien à pro

1375 otre chétive personne ? Vous serez emportés comme les autres. Votre réaction “révolutionnaire” est disproportionnée aux dan

1376 est-ce que cette personne dont vous nous rebattez les oreilles ? » J’ai vu de jeunes sympathisants de nos idées déconcertés

1377 dont vous nous rebattez les oreilles ? » J’ai vu de jeunes sympathisants de nos idées déconcertés par cette attaque. C’es

1378 les oreilles ? » J’ai vu de jeunes sympathisants de nos idées déconcertés par cette attaque. C’est à leur intention que j

1379 ion que je veux préciser ici un point fondamental de nos doctrines. Ceux qui nous posent la « colle » que je viens de résu

1380 ondamental de nos doctrines. Ceux qui nous posent la « colle » que je viens de résumer sont de deux sortes : des inquiets

1381 posent la « colle » que je viens de résumer sont de deux sortes : des inquiets ou des cyniques. Les inquiets sont inquiet

1382 nt de deux sortes : des inquiets ou des cyniques. Les inquiets sont inquiets par tempérament. Ce sont de pauvres êtres démo

1383 s inquiets sont inquiets par tempérament. Ce sont de pauvres êtres démoralisés par l’individualisme bourgeois et les scand

1384 érament. Ce sont de pauvres êtres démoralisés par l’ individualisme bourgeois et les scandales du temps, et qui ne se ralli

1385 res démoralisés par l’individualisme bourgeois et les scandales du temps, et qui ne se rallieront jamais qu’à une révolutio

1386 volution triomphante. On perd son temps à essayer de les convaincre par des arguments : ils ne croient pas à eux-mêmes ; c

1387 ution triomphante. On perd son temps à essayer de les convaincre par des arguments : ils ne croient pas à eux-mêmes ; comme

1388 roient pas à eux-mêmes ; comment croiraient-ils à la puissance de la personne ? C’est le « prolétariat » personnaliste. On

1389 eux-mêmes ; comment croiraient-ils à la puissance de la personne ? C’est le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d

1390 -mêmes ; comment croiraient-ils à la puissance de la personne ? C’est le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d’eu

1391 iraient-ils à la puissance de la personne ? C’est le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d’eux en temps voulu : i

1392 t le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d’ eux en temps voulu : il y a là un problème de rééducation qui fait l’o

1393 pera d’eux en temps voulu : il y a là un problème de rééducation qui fait l’objet de nos travaux dans le domaine pédagogiq

1394 u : il y a là un problème de rééducation qui fait l’ objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont pl

1395 a là un problème de rééducation qui fait l’objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont plus dange

1396 rééducation qui fait l’objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont plus dangereux. Ils croient po

1397 objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont plus dangereux. Ils croient pouvoir nous traiter de rév

1398 plus dangereux. Ils croient pouvoir nous traiter de révolutionnaires en peau de lapin, sous le pauvre prétexte qu’ils son

1399 pouvoir nous traiter de révolutionnaires en peau de lapin, sous le pauvre prétexte qu’ils sont eux-mêmes des requins à l’

1400 raiter de révolutionnaires en peau de lapin, sous le pauvre prétexte qu’ils sont eux-mêmes des requins à l’eau de Coty. « 

1401 uvre prétexte qu’ils sont eux-mêmes des requins à l’ eau de Coty. « Les intérêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire 

1402 rétexte qu’ils sont eux-mêmes des requins à l’eau de Coty. « Les intérêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire ! Les

1403 ils sont eux-mêmes des requins à l’eau de Coty. «  Les intérêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire ! Les intérêts de

1404 des requins à l’eau de Coty. « Les intérêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire ! Les intérêts de qui ? Pourquoi ? E

1405 érêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire ! Les intérêts de qui ? Pourquoi ? Et comment garantis ? C’est un paradoxe

1406 s intérêts », affirment-ils. Voire ! Les intérêts de qui ? Pourquoi ? Et comment garantis ? C’est un paradoxe curieux que

1407 rçons qui se croient « réalistes » venir défendre le régime capitaliste au nom d’un « intérêt » de plus en plus fantomatiq

1408 niles, voici ce que nous avons à dire : Retournez la question qu’on vous pose, cessez de vous défendre, attaquez. On vous

1409 e : Retournez la question qu’on vous pose, cessez de vous défendre, attaquez. On vous dit : « Qu’est-ce que la personne ? 

1410 défendre, attaquez. On vous dit : « Qu’est-ce que la personne ? » Répondez : « Que sont ces mythes collectifs sous lesquel

1411 ifs sous lesquels vous prétendez nous courber ? » La classe, le capital, la nation, les fameux « déterminismes historiques

1412 squels vous prétendez nous courber ? » La classe, le capital, la nation, les fameux « déterminismes historiques » ne sont

1413 prétendez nous courber ? » La classe, le capital, la nation, les fameux « déterminismes historiques » ne sont rien que des

1414 ous courber ? » La classe, le capital, la nation, les fameux « déterminismes historiques » ne sont rien que des créations d

1415 smes historiques » ne sont rien que des créations de l’homme. Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationaliste

1416 s historiques » ne sont rien que des créations de l’ homme. Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationalistes,

1417 s » ne sont rien que des créations de l’homme. Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationalistes, de cet être

1418 que des créations de l’homme. Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationalistes, de cet être isolé dans sa pr

1419 mme ? De cet individu des libéraux rationalistes, de cet être isolé dans sa prétendue « vie privée », de ce petit dieu rid

1420 cet être isolé dans sa prétendue « vie privée », de ce petit dieu ridicule qui n’a d’autre pouvoir que d’adorer son illus

1421 « vie privée », de ce petit dieu ridicule qui n’a d’ autre pouvoir que d’adorer son illusoire autonomie, et qui remet aux m

1422 e petit dieu ridicule qui n’a d’autre pouvoir que d’ adorer son illusoire autonomie, et qui remet aux mythes collectifs — à

1423 autonomie, et qui remet aux mythes collectifs — à l’ État en définitive — le soin de garantir sa « matérielle ». Nous dison

1424 aux mythes collectifs — à l’État en définitive — le soin de garantir sa « matérielle ». Nous disons que cet être-là n’a p

1425 hes collectifs — à l’État en définitive — le soin de garantir sa « matérielle ». Nous disons que cet être-là n’a plus de v

1426 atérielle ». Nous disons que cet être-là n’a plus de vie spirituelle. Car nous croyons que le spirituel, c’est l’engagemen

1427 n’a plus de vie spirituelle. Car nous croyons que le spirituel, c’est l’engagement total de l’homme dans la tâche concrète

1428 ituelle. Car nous croyons que le spirituel, c’est l’ engagement total de l’homme dans la tâche concrète que lui désigne sa

1429 royons que le spirituel, c’est l’engagement total de l’homme dans la tâche concrète que lui désigne sa vocation particuliè

1430 ons que le spirituel, c’est l’engagement total de l’ homme dans la tâche concrète que lui désigne sa vocation particulière.

1431 irituel, c’est l’engagement total de l’homme dans la tâche concrète que lui désigne sa vocation particulière. Cela ne se p

1432 cation particulière. Cela ne se passe point entre les quatre murs d’une chambrette, ou dans les rêveries d’un cerveau délic

1433 ère. Cela ne se passe point entre les quatre murs d’ une chambrette, ou dans les rêveries d’un cerveau délicat. Nous disons

1434 t entre les quatre murs d’une chambrette, ou dans les rêveries d’un cerveau délicat. Nous disons ensuite que cet « individu

1435 uatre murs d’une chambrette, ou dans les rêveries d’ un cerveau délicat. Nous disons ensuite que cet « individu » est un es

1436 du » est un esclave et une dupe, car il n’y a pas d’ exemple, dans l’histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’une colle

1437 ave et une dupe, car il n’y a pas d’exemple, dans l’ histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’une collectivité dont cha

1438 car il n’y a pas d’exemple, dans l’histoire, que l’ État ait pu assurer la vie d’une collectivité dont chaque membre se dé

1439 emple, dans l’histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’une collectivité dont chaque membre se déclare irresponsable. L

1440 dans l’histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’ une collectivité dont chaque membre se déclare irresponsable. Les myth

1441 vité dont chaque membre se déclare irresponsable. Les mythes collectifs devant lesquels tremblent et s’agenouillent un gran

1442 quels tremblent et s’agenouillent un grand nombre de nos contemporains10 n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude

1443 n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude de l’homme, l’attitude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa voca

1444 xpriment rien de plus qu’une certaine attitude de l’ homme, l’attitude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocatio

1445 rien de plus qu’une certaine attitude de l’homme, l’ attitude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation. Les f

1446 ne attitude de l’homme, l’attitude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs, comme

1447 attitude de l’homme, l’attitude démissionnaire de l’ homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs, comme tou

1448 ionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que ce

1449 sa vocation. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’

1450 ntômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait, ils n’ex

1451 onne n’y croyait, ils n’existeraient pas. Dès que l’ on croit à la personne, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si

1452 ait, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la personne, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes re

1453 ent leur pouvoir. Mais si ces mythes représentent l’ attitude démissionnaire de l’homme, la somme de toutes les démissions

1454 ces mythes représentent l’attitude démissionnaire de l’homme, la somme de toutes les démissions particulières, — la person

1455 mythes représentent l’attitude démissionnaire de l’ homme, la somme de toutes les démissions particulières, — la personne

1456 eprésentent l’attitude démissionnaire de l’homme, la somme de toutes les démissions particulières, — la personne au contra

1457 nt l’attitude démissionnaire de l’homme, la somme de toutes les démissions particulières, — la personne au contraire repré

1458 ude démissionnaire de l’homme, la somme de toutes les démissions particulières, — la personne au contraire représente l’att

1459 a somme de toutes les démissions particulières, —  la personne au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de

1460 ticulières, — la personne au contraire représente l’ attitude créatrice, la vocation de l’homme. Tout, en définitive, se j

1461 nne au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se

1462 aire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se rapporte à

1463 e représente l’attitude créatrice, la vocation de l’ homme. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se rapporte à sa

1464 on de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’ homme et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’homme, la masse n’a pa

1465 s l’homme et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’ homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est da

1466 et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homm

1467 eule réalité. Dans l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix,

1468 s l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans l

1469 plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’ homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni d

1470 que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni dans l’Histoire. Le

1471 dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision qu

1472 qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’ opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est

1473 , et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni dans l’ Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Ici l

1474 dans la rue, dans l’opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Ici le rôle des j

1475 rue, dans l’opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Ici le rôle des jeunes in

1476 stoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Ici le rôle des jeunes intellectuels apparaît dans toute sa

1477 e toute décision qui crée, c’est la personne. Ici le rôle des jeunes intellectuels apparaît dans toute sa grandeur. C’est

1478 s toute sa grandeur. C’est à eux qu’il appartient de rechercher dans leur pensée les origines concrètes des grands faits q

1479 x qu’il appartient de rechercher dans leur pensée les origines concrètes des grands faits qui bouleversent le monde. C’est

1480 gines concrètes des grands faits qui bouleversent le monde. C’est à eux qu’il appartient, par exemple, de déceler l’origin

1481 monde. C’est à eux qu’il appartient, par exemple, de déceler l’origine permanente et virtuelle des dictatures dans un fléc

1482 t à eux qu’il appartient, par exemple, de déceler l’ origine permanente et virtuelle des dictatures dans un fléchissement e

1483 s dictatures dans un fléchissement en eux du sens de leur destinée personnelle. À l’origine de tout, il y a une attitude d

1484 nt en eux du sens de leur destinée personnelle. À l’ origine de tout, il y a une attitude de l’homme. J’ai décrit, à propos

1485 du sens de leur destinée personnelle. À l’origine de tout, il y a une attitude de l’homme. J’ai décrit, à propos des marxi

1486 onnelle. À l’origine de tout, il y a une attitude de l’homme. J’ai décrit, à propos des marxistes11, l’attitude de ceux qu

1487 elle. À l’origine de tout, il y a une attitude de l’ homme. J’ai décrit, à propos des marxistes11, l’attitude de ceux qui s

1488 e l’homme. J’ai décrit, à propos des marxistes11, l’ attitude de ceux qui se réfugient dans l’Histoire, qui pensent par pér

1489 J’ai décrit, à propos des marxistes11, l’attitude de ceux qui se réfugient dans l’Histoire, qui pensent par périodes de mi

1490 istes11, l’attitude de ceux qui se réfugient dans l’ Histoire, qui pensent par périodes de mille ans, qui rêvent, et qui, p

1491 fugient dans l’Histoire, qui pensent par périodes de mille ans, qui rêvent, et qui, pour comble, se croient seuls éveillés

1492 lés et conscients du réel ! Il serait bien facile de faire la même démonstration à propos des petits « réalistes » attroup

1493 nscients du réel ! Il serait bien facile de faire la même démonstration à propos des petits « réalistes » attroupés par M.

1494 . Tous ceux-là fondent en eux-mêmes, hic et nunc, la dictature du nombre et de l’irresponsable. La personne, au contraire

1495 eux-mêmes, hic et nunc, la dictature du nombre et de l’irresponsable. La personne, au contraire de l’individu charrié par

1496 -mêmes, hic et nunc, la dictature du nombre et de l’ irresponsable. La personne, au contraire de l’individu charrié par tou

1497 nc, la dictature du nombre et de l’irresponsable. La personne, au contraire de l’individu charrié par tous les destins col

1498 de l’irresponsable. La personne, au contraire de l’ individu charrié par tous les destins collectifs et par les prétendues

1499 onne, au contraire de l’individu charrié par tous les destins collectifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’in

1500 du charrié par tous les destins collectifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche

1501 les destins collectifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un a

1502 destins collectifs et par les prétendues lois de l’ Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un acte

1503 ifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’ instant en instant, d’une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte

1504 ues lois de l’Histoire, vit d’instant en instant, d’ une tâche à une autre, d’un acte à un autre acte toujours imprévisible

1505 it d’instant en instant, d’une tâche à une autre, d’ un acte à un autre acte toujours imprévisible, toujours aventureux. El

1506 imprévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l

1507 jours aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la révol

1508 t dans le risque et dans la décision, au lieu que l’ homme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La s

1509 décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’ attente, la révolte et l’impuissance. La société que veut L’Ordre nouv

1510 u lieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La société que veut L’Ordre nouveau a pour

1511 omme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’ impuissance. La société que veut L’Ordre nouveau a pour mesure fondame

1512 vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La société que veut L’Ordre nouveau a pour mesure fondamentale cette réa

1513 nouveau a pour mesure fondamentale cette réalité de la personne responsable. Tout notre système en découle, toutes nos re

1514 uveau a pour mesure fondamentale cette réalité de la personne responsable. Tout notre système en découle, toutes nos reven

1515 . Nous n’avons pas une autre orthodoxie que celle de l’homme exerçant librement sa vocation dans la communauté. Telle est

1516 ous n’avons pas une autre orthodoxie que celle de l’ homme exerçant librement sa vocation dans la communauté. Telle est not

1517 le de l’homme exerçant librement sa vocation dans la communauté. Telle est notre Révolution, la seule réelle, la seule tot

1518 n dans la communauté. Telle est notre Révolution, la seule réelle, la seule totale, et la seule qui s’attaque aux racines

1519 uté. Telle est notre Révolution, la seule réelle, la seule totale, et la seule qui s’attaque aux racines des mythes modern

1520 Révolution, la seule réelle, la seule totale, et la seule qui s’attaque aux racines des mythes modernes, dont l’expressio

1521 i s’attaque aux racines des mythes modernes, dont l’ expression suprême s’appelle l’État. Là où l’homme veut être total, l’

1522 hes modernes, dont l’expression suprême s’appelle l’ État. Là où l’homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire

1523 dont l’expression suprême s’appelle l’État. Là où l’ homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. 10. Et par

1524 s’appelle l’État. Là où l’homme veut être total, l’ État ne sera jamais totalitaire. 10. Et parmi eux, la majorité des i

1525 t ne sera jamais totalitaire. 10. Et parmi eux, la majorité des intellectuels parisiens de droite et de gauche, qui glor

1526 armi eux, la majorité des intellectuels parisiens de droite et de gauche, qui glorifient leur impuissance sous le nom de «

1527 majorité des intellectuels parisiens de droite et de gauche, qui glorifient leur impuissance sous le nom de « volonté du p

1528 t de gauche, qui glorifient leur impuissance sous le nom de « volonté du pays », ou de « marxisme ». 11. « La légion étra

1529 uche, qui glorifient leur impuissance sous le nom de « volonté du pays », ou de « marxisme ». 11. « La légion étrangère s

1530 mpuissance sous le nom de « volonté du pays », ou de « marxisme ». 11. « La légion étrangère soviétique », L’Ordre nouvea

1531 e « volonté du pays », ou de « marxisme ». 11. «  La légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, n° 2, juin 193

1532 , n° 2, juin 1933, p. 19-23. k. Rougemont Denis de , « Destin du siècle ou destin de l’homme ? », L’Ordre nouveau, Paris,

1533 Rougemont Denis de, « Destin du siècle ou destin de l’homme ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1934, p. 3-7. l. En page II

1534 ugemont Denis de, « Destin du siècle ou destin de l’ homme ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1934, p. 3-7. l. En page II du

1535 Paris, mai 1934, p. 3-7. l. En page II du n° 12 de L’Ordre nouveau , du 15 juin 1934, Rougemont apporte la précision su

1536 rdre nouveau , du 15 juin 1934, Rougemont apporte la précision suivante : « On a pu croire, à lire mon article du numéro 1

1537 rticle du numéro 11, que je m’en prenais au livre de M. Jean-Richard Bloch intitulé Destin du siècle. Il n’en est rien. C’

1538 e. Il n’en est rien. C’est au succès significatif de ce titre, passé à l’état de locution courante, que j’en avais. M. Blo

1539 C’est au succès significatif de ce titre, passé à l’ état de locution courante, que j’en avais. M. Bloch n’est pas de ceux

1540 u succès significatif de ce titre, passé à l’état de locution courante, que j’en avais. M. Bloch n’est pas de ceux pour qu

1541 tion courante, que j’en avais. M. Bloch n’est pas de ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes hi

1542 e j’en avais. M. Bloch n’est pas de ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes historiques tient l

1543 M. Bloch n’est pas de ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes historiques tient lieu de méthod

1544 Bloch n’est pas de ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes historiques tient lieu de méthode p

1545 ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes historiques tient lieu de méthode politique. N’a-t-il p

1546 ue. N’a-t-il pas été l’un des premiers à dénoncer la décadence bureaucratique des partis marxistes, et à déclarer que selo

1547 des partis marxistes, et à déclarer que selon lui les « petits groupes » — qu’il a tort de juger « mal fondés en doctrine »

1548 e selon lui les « petits groupes » — qu’il a tort de juger « mal fondés en doctrine » — avait beaucoup plus de chances de

1549 « mal fondés en doctrine » — avait beaucoup plus de chances de faire la trouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”

1550 és en doctrine » — avait beaucoup plus de chances de faire la trouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”, dans Euro

1551 trine » — avait beaucoup plus de chances de faire la trouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”, dans Europe, janvi

1552 faire la trouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”, dans Europe, janvier 1933. Europe : revue libérale orientée à

1553 Plans de réforme (octobre 1934)m J’ai un plan, tu as un plan, a-t-il un pla

1554 n tan plan. Il y a trois ans, quand nous parlions de la nécessité d’un « ordre nouveau », cela paraissait un peu bien jeun

1555 an plan. Il y a trois ans, quand nous parlions de la nécessité d’un « ordre nouveau », cela paraissait un peu bien jeune à

1556 a trois ans, quand nous parlions de la nécessité d’ un « ordre nouveau », cela paraissait un peu bien jeune à ces Messieur

1557 ela paraissait un peu bien jeune à ces Messieurs. L’ incident du 6 février les a fait réfléchir, semble-t-il. Nous serons b

1558 en jeune à ces Messieurs. L’incident du 6 février les a fait réfléchir, semble-t-il. Nous serons bien les derniers à nous e

1559 s a fait réfléchir, semble-t-il. Nous serons bien les derniers à nous en plaindre. Nous avons pris un peu d’avance : ils re

1560 rniers à nous en plaindre. Nous avons pris un peu d’ avance : ils rejoindront. Voici trois manifestes qui, chacun selon ses

1561 nifestes qui, chacun selon ses moyens, témoignent d’ un désir de changer quelque chose à cette mécanique qu’hier encore… Ma

1562 i, chacun selon ses moyens, témoignent d’un désir de changer quelque chose à cette mécanique qu’hier encore… Mais nous ne

1563 ne voulons pas ironiser trop facilement. Prenons- les à titre d’exemple, entre vingt autres, et lisons-les dans l’ordre chr

1564 pas ironiser trop facilement. Prenons-les à titre d’ exemple, entre vingt autres, et lisons-les dans l’ordre chronologique,

1565 à titre d’exemple, entre vingt autres, et lisons- les dans l’ordre chronologique, qui n’est pas dépourvu d’enseignement. Cr

1566 d’exemple, entre vingt autres, et lisons-les dans l’ ordre chronologique, qui n’est pas dépourvu d’enseignement. Crise ! dé

1567 ans l’ordre chronologique, qui n’est pas dépourvu d’ enseignement. Crise ! déclare le premier document ; rénovation mais sa

1568 me. Cette progression à rebours est normale, dans le plan de la politique actuelle. Mais il y a certainement quelque chose

1569 e progression à rebours est normale, dans le plan de la politique actuelle. Mais il y a certainement quelque chose de plus

1570 rogression à rebours est normale, dans le plan de la politique actuelle. Mais il y a certainement quelque chose de plus qu

1571 ais il y a certainement quelque chose de plus que le verbiage habituel, dans ces trois manifestations d’inquiétude. C’est

1572 verbiage habituel, dans ces trois manifestations d’ inquiétude. C’est bien pourquoi nous en parlons. 1. Les discours des

1573 iétude. C’est bien pourquoi nous en parlons. 1. Les discours des « Néos »12 Inutile de rappeler les circonstances ane

1574 ons. 1. Les discours des « Néos »12 Inutile de rappeler les circonstances anecdotiques qui ont vu naître ce mouvemen

1575 s discours des « Néos »12 Inutile de rappeler les circonstances anecdotiques qui ont vu naître ce mouvement, voici un a

1576 . Il ne nous intéresse qu’en tant qu’illustration de la crise doctrinale du marxisme. Cette crise, c’est Montagnon qui la

1577 l ne nous intéresse qu’en tant qu’illustration de la crise doctrinale du marxisme. Cette crise, c’est Montagnon qui la déc

1578 ale du marxisme. Cette crise, c’est Montagnon qui la décrit le plus franchement. « Vieillissement », dit-il d’abord, « cri

1579 xisme. Cette crise, c’est Montagnon qui la décrit le plus franchement. « Vieillissement », dit-il d’abord, « crise des vie

1580 hecs en Allemagne » et ailleurs ; échec auprès de la jeunesse « parce que nous n’avons pas dans notre action ce dynamisme

1581 s pas dans notre action ce dynamisme qui pourrait l’ attirer ». Mais il y a plus. Montagnon se plaint de ce que le parti so

1582 ’attirer ». Mais il y a plus. Montagnon se plaint de ce que le parti socialiste « meurt d’ignorance », et il s’écrie : « A

1583 . Mais il y a plus. Montagnon se plaint de ce que le parti socialiste « meurt d’ignorance », et il s’écrie : « Avez-vous é

1584 n se plaint de ce que le parti socialiste « meurt d’ ignorance », et il s’écrie : « Avez-vous étudié complètement, froideme

1585 ez-vous étudié complètement, froidement, ce genre de corporatisme (fasciste) développé qui semble correspondre d’ailleurs

1586 il eût fallu ce mouvement prodigieux, redoutable, de l’hitlérisme allemand ? » Voilà certes des questions embarrassantes p

1587 eût fallu ce mouvement prodigieux, redoutable, de l’ hitlérisme allemand ? » Voilà certes des questions embarrassantes pour

1588  » Voilà certes des questions embarrassantes pour les SFIO. Nous sera-t-il permis de signaler en passant que L’Ordre nouvea

1589 barrassantes pour les SFIO. Nous sera-t-il permis de signaler en passant que L’Ordre nouveau serait en mesure d’y répondre

1590 r en passant que L’Ordre nouveau serait en mesure d’ y répondre un peu mieux ?13 Montagnon constate le marasme. Déat fait

1591 d’y répondre un peu mieux ?13 Montagnon constate le marasme. Déat fait davantage : il en cherche la cause, et il la trouv

1592 e le marasme. Déat fait davantage : il en cherche la cause, et il la trouve dans la doctrine de Marx, et plus précisément

1593 at fait davantage : il en cherche la cause, et il la trouve dans la doctrine de Marx, et plus précisément dans sa dialecti