1
uisent ces deux revendications confusément mêlées
dans
les pauvres cervelles citadines. Nous ne manquerons aucune occasion d
2
. Nous ne manquerons aucune occasion de critiquer
dans
cette revue la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prét
3
erselle. ⁂ Le terme de « travailleur » est devenu
dans
le monde moderne à peu près synonyme de travailleur industriel. Le «
4
isme est, en principe, destiné à créer du loisir,
dans
une société dont la religion dominante est la religion du travail méc
5
i elle est condamnée à une espèce de dégradation,
dans
la mesure même où son effort pratique aboutit : au lieu de créer de l
6
plusieurs décades, la production a pu s’accroître
dans
des proportions telles que les loisirs créés théoriquement par le mac
7
ritable fin, tel est le véritable nom du Progrès,
dans
un monde dont le matérialisme foncier ne pourra plus être longtemps m
8
mais de liberté possible, efficace, pratique, que
dans
un monde où le spirituel détiendra la primauté. Voyons maintenant que
9
’un tel fait, qu’on peut bien dire sans précédent
dans
l’histoire de notre civilisation, et que son apparence irrationnelle
10
buer à rendre plus frappant, nous comptons tirer,
dans
nos prochains numéros, les conclusions pratiques et les signification
11
ée 1923, il est neutralisé jusque vers 1929-1930,
dans
une mesure à vrai dire décroissante, par de multiples facteurs tempor
12
ou du profit, lequel ne tarderait pas à entraîner
dans
la ruine le tabou du crédit. Mais il faudrait auparavant qu’il ait pr
13
nt du loisir. Il ne semble pas que rien l’y aide,
dans
l’époque. C’est qu’il a tout infecté, ou presque. La mystique bourgeo
14
e la plénitude, ce travail véritable a fait place
dans
les desseins de l’homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’on s’e
15
rvice. 3. Tels que l’accroissement de l’embauche
dans
le bâtiment, la construction des voies de communication, ou la créati
16
it tenté de décrire les cadres de cette confrérie
dans
un style trop facilement comique : donner, par exemple, la dernière l
17
is de l’histoire où l’esprit doit entrer en force
dans
un monde abandonné depuis des siècles à l’oppression des déterminisme
18
un acte, il faut un élan créateur. Mais cet acte,
dans
lequel nous voyons l’essentiel de la révolution, suppose et pose la p
19
pose la personne, définie comme l’individu engagé
dans
le conflit créateur6. À cet engagement personnel, nos révoltés préfèr
20
nt personnel, nos révoltés préfèrent l’engagement
dans
un parti. C’est bien plus sûr et c’est moins fatigant. « Il existe un
21
e farce. J’ai entendu vingt fois ce raisonnement,
dans
la bouche, il est vrai, de personnes que leur ignorance du marxisme e
22
ils en ont quelques-unes.) Le « monde d’objets »
dans
lequel la philosophie moderne s’est enfermée ne comporte plus d’autre
23
t à l’Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde
dans
l’époque collectiviste, afin de se retrouver plus tard, après quelque
24
En réalité, ils rêvent. Leurs esprits se perdent
dans
un songe dialectique radicalement inactuel. Ils pensent par périodes
25
ssi fausse que la thèse, la seule vérité résidant
dans
leur conflit nécessaire, assumé en pleine conscience. Telle sera notr
26
s développements que nous donnerons prochainement
dans
un volume sur L’Acte et la Personne. b. Rougemont Denis de, « La Lé
27
e le dise parmi les camarades : quand on s’avance
dans
la vie politique sans autre intention claire que de prendre toujours
28
monde nous apparaît d’abord tout matériel. Il est
dans
« les apparences actuelles ». Contre ce désordre notre attitude est c
29
rsonnel, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus humain
dans
l’homme, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa libert
30
e pour nous : la personne c’est l’individu engagé
dans
le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’acte, — cet acte pro
31
gine d’un système, il ne se trouvera pas non plus
dans
ses conséquences pratiques ; d’autre part, en vertu des évidences que
32
vec le désordre régnant. Nous nous engageons donc
dans
une lutte réelle dont l’objet n’est autre que de soumettre les instit
33
n’est pas non plus une façon de développer ce qui
dans
l’homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité
34
tion d’un spirituel qui n’a pas voulu s’accomplir
dans
l’actualité concrète. Que l’esprit pur et les purs esprits aillent re
35
dre l’acte gratuit et le clerc-qui-ne-trahit-pas,
dans
le ciel des Idées, dernier asile pour les démissionnaires d’une Démoc
36
ituel, c’est l’acte créateur de rapports nouveaux
dans
la société, de forces sociales nouvelles. Le spirituel, c’est le mouv
37
I. — Tout pouvoir politique, militaire, juridique
dans
la mesure où il est efficace et valable, se ramène à un pouvoir spiri
38
ace et valable disparaît, et que les institutions
dans
lesquelles il s’est jadis incarné subsistent, pesant de tout leur poi
39
pouvoir efficace et valable se déplace. Il passe
dans
l’opposition. Il devient révolutionnaire. En tant que tel, il apparti
40
effective, nous voulons dire : la seule qui passe
dans
les faits sans avorter en dictature. La dictature n’est que la fixati
41
issant. Une révolution s’accomplit matériellement
dans
la mesure où son privilège spirituel a rompu d’avance la résistance :
42
e le Parlement (octobre 1933)f g Le Parlement,
dans
le système actuel, a deux missions : d’une part, coordonner le travai
43
ordonner le travail de tous et diriger celui qui,
dans
une société équilibrée, incombe à l’État, c’est ce que nous appelons
44
nts, communes, corporations, familles, individus.
Dans
le premier cas il doit accomplir un travail constructif, dans le deux
45
ier cas il doit accomplir un travail constructif,
dans
le deuxième il doit défendre des libertés. Or non seulement le Parlem
46
and il agit, les méthodes de travail d’un domaine
dans
l’autre, aboutissant, en un mot, au désordre. D’abord dans le domaine
47
tre, aboutissant, en un mot, au désordre. D’abord
dans
le domaine où il devrait agir, non seulement le Parlement n’agit pas,
48
ar les banques, l’entente franco-anglaise établie
dans
le silence du cabinet de Delcassé, l’organisation scolaire élaborée p
49
onnés » après les fiches, le patriotisme maintenu
dans
la jeunesse par des congrégations interdites, ou les lois sociales le
50
ré par des tribuns verbeux. Désordre ! Désordre !
Dans
le domaine enfin où le Parlement devrait protéger et défendre les lib
51
ière et destructrice. Le pouvoir local qui reste,
dans
l’incohérence actuelle, le plus authentique, le plus en harmonie avec
52
son conseil municipal est chaque jour un peu plus
dans
la dépendance du préfet, lequel obéit aveuglément aux députés de son
53
putés de son département. Les initiatives locales
dans
ces conditions sont comme ce poisson qui, expédié de nos ports à Pari
54
particulière et toute rapidité. Il en est de même
dans
le domaine corporatif où l’homme, au lieu d’être chargé de sa propre
55
qui désorganisent tout sans satisfaire personne.
Dans
la vie familiale ou individuelle elle-même enfin, tout effort constru
56
ent ! Qu’a-t-il fait des hommes les plus nobles ?
Dans
l’un des derniers cahiers de Maurice Barrès on trouve une triste et d
57
vec son génie de mélancolie, mais en substance et
dans
sa brutalité la voici : Bien sûr, le parlement me dégoûte, mais je m’
58
révolutionnaire, pas d’action révolutionnaire. 2°
Dans
l’état présent des choses, il n’y a pas d’ordre concevable sur le pla
59
rsonne humaine telle que nous l’avons définie. 5°
Dans
l’« Ordre nouveau », les institutions reproduisent à tous les degrés
60
la personne en acte. 6° Ces institutions sont : —
dans
le domaine politique : la petite patrie décentralisatrice et le centr
61
le centre de contrôle doctrinal et juridique ; —
dans
le domaine économique : les syndicats libres de production et d’instr
62
nes. Le danger est beaucoup plus profond : il est
dans
la conception rationaliste de l’État moderne et dans la conception ab
63
s la conception rationaliste de l’État moderne et
dans
la conception abstraite de l’homme considéré comme individu atomique.
64
les y sont même plus rigoureusement formulées que
dans
le système parlementaire. C’est pourquoi nous considérons le communis
65
ent des études que nous avons, ailleurs, poussées
dans
le détail. Elles nous permettent de situer notre opposition au monde
66
aussi de donner sa réelle et pratique importance,
dans
l’ordre des sanctions immédiates, à une opposition d’apparence toute
67
renions ici. On sait comment cette notion a passé
dans
les mœurs au cours du xviiie siècle, à la faveur des théories ration
68
tème et on l’obtint. On perdit de vue les hommes,
dans
leur diversité. L’État devint une réalité indépendante, l’expression
69
fraternité véritable. Elle introduisait en effet,
dans
notre monde tel qu’il est, un principe entre tous néfaste : celui de
70
ne satisfaisait pas le besoin qu’on avait créé8.
Dans
la vie de tous les jours, la revendication de l’égalité ne pouvait se
71
r. Ainsi, la revendication égalitaire, qui devait
dans
l’esprit des théoriciens supprimer les conflits en supprimant les dif
72
’est l’homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé
dans
le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne,
73
l’homme en tant qu’il a une vocation particulière
dans
la société. Thèse II. — Considérer l’homme en tant que personne et f
74
umaniser les hommes. Elles veulent l’union par et
dans
la diversité créatrice. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les
75
des tensions normales. Nous avons expliqué déjà,
dans
d’autres travaux, et nous y reviendrons souvent, comment nous entendo
76
s un état, mais un acte. L’homme devient personne
dans
la mesure où il se manifeste concrètement, d’une façon qui lui est pa
77
ncrètement, d’une façon qui lui est particulière,
dans
une tâche qui lui est propre et pour laquelle il est responsable. Alo
78
que « l’individu » se balade au gré des théories
dans
le monde abstrait et juridique de l’égalité, la personne s’enracine a
79
de l’égalité, la personne s’enracine au contraire
dans
le concret d’une vocation. L’apparition de la personne est liée à l’a
80
ances. Pour nous, la liberté ne consistera jamais
dans
la suppression des obligations, mais dans la possibilité pour chacun
81
jamais dans la suppression des obligations, mais
dans
la possibilité pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la val
82
cation personnelle, à l’anéantissement de l’homme
dans
le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversion flagrant
83
e de la tendance profonde de l’homme à persévérer
dans
son être particulier, en dépit de toutes les dégradations que le mili
84
veut lui imposer. Le héros véritable, la personne
dans
sa pureté, c’est l’obstacle irréductible que rencontre le fascisme, q
85
xige de chaque homme qu’il tienne sa place unique
dans
la communauté. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix
86
reviendrons beaucoup plus longuement sur ce sujet
dans
un volume d’essais philosophiques en préparation : L’Homme debout.
87
tales. Toute la doctrine de l’Ordre nouveau tient
dans
ces quelques mots : le destin particulier de chaque homme est plus gr
88
me de rééducation qui fait l’objet de nos travaux
dans
le domaine pédagogique. Les cyniques sont plus dangereux. Ils croient
89
idu des libéraux rationalistes, de cet être isolé
dans
sa prétendue « vie privée », de ce petit dieu ridicule qui n’a d’autr
90
le spirituel, c’est l’engagement total de l’homme
dans
la tâche concrète que lui désigne sa vocation particulière. Cela ne s
91
point entre les quatre murs d’une chambrette, ou
dans
les rêveries d’un cerveau délicat. Nous disons ensuite que cet « indi
92
esclave et une dupe, car il n’y a pas d’exemple,
dans
l’histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’une collectivité dont
93
ocation de l’homme. Tout, en définitive, se joue
dans
l’homme et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’homme, la masse n’a
94
e dans l’homme et se rapporte à sa seule réalité.
Dans
l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est
95
a pas plus de puissance que la personne. Et c’est
dans
l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’opinion, n
96
c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas
dans
la rue, dans l’opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision
97
homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue,
dans
l’opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’
98
choix, et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni
dans
l’Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Ic
99
ne. Ici le rôle des jeunes intellectuels apparaît
dans
toute sa grandeur. C’est à eux qu’il appartient de rechercher dans le
100
ndeur. C’est à eux qu’il appartient de rechercher
dans
leur pensée les origines concrètes des grands faits qui bouleversent
101
l’origine permanente et virtuelle des dictatures
dans
un fléchissement en eux du sens de leur destinée personnelle. À l’ori
102
marxistes11, l’attitude de ceux qui se réfugient
dans
l’Histoire, qui pensent par périodes de mille ans, qui rêvent, et qui
103
jours imprévisible, toujours aventureux. Elle vit
dans
le risque et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dan
104
, toujours aventureux. Elle vit dans le risque et
dans
la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la ré
105
s la décision, au lieu que l’homme des masses vit
dans
l’attente, la révolte et l’impuissance. La société que veut L’Ordre n
106
e celle de l’homme exerçant librement sa vocation
dans
la communauté. Telle est notre Révolution, la seule réelle, la seule
107
rouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”,
dans
Europe, janvier 1933. Europe : revue libérale orientée à gauche.) »
108
itre d’exemple, entre vingt autres, et lisons-les
dans
l’ordre chronologique, qui n’est pas dépourvu d’enseignement. Crise !
109
oisième. Cette progression à rebours est normale,
dans
le plan de la politique actuelle. Mais il y a certainement quelque ch
110
t quelque chose de plus que le verbiage habituel,
dans
ces trois manifestations d’inquiétude. C’est bien pourquoi nous en pa
111
uprès de la jeunesse « parce que nous n’avons pas
dans
notre action ce dynamisme qui pourrait l’attirer ». Mais il y a plus.
112
vantage : il en cherche la cause, et il la trouve
dans
la doctrine de Marx, et plus précisément dans sa dialectique historiq
113
uve dans la doctrine de Marx, et plus précisément
dans
sa dialectique historique : « Je ne puis me résigner à cette espèce d
114
our pétrir le destin, et pour orienter l’histoire
dans
un sens plutôt que dans l’autre. Nous ne sentons plus comme cela ; no
115
pour orienter l’histoire dans un sens plutôt que
dans
l’autre. Nous ne sentons plus comme cela ; nous ne voulons plus de ce
116
nation. » Il y aurait bien des choses à compléter
dans
la critique du marxisme par Déat, qui d’ailleurs reste négative. Quan
117
ous sommes d’accord avec Max Bonnafous, qui écrit
dans
ses commentaires : « La liberté ne se conçoit qu’en fonction d’un ord
118
onstruction qui s’impose doit donc être entrepris
dans
le respect de toutes les diversités d’opinions, de mœurs, de traditio
119
ord lui donner le moyen de vivre par son travail,
dans
un cadre qu’il connaît et qu’il accepte, dans une société à laquelle
120
il, dans un cadre qu’il connaît et qu’il accepte,
dans
une société à laquelle il peut collaborer. » — Enfin le Plan réclame
121
la responsabilité personnelle à tous les étages,
dans
les fonctions publiques comme dans les entreprises privées ». Difficu
122
us les étages, dans les fonctions publiques comme
dans
les entreprises privées ». Difficultés politiques ensuite. Les auteur
123
de représentants des intérêts économiques groupés
dans
le cadre professionnel et régional ». Nous avons parlé dans Nous voul
124
dre professionnel et régional ». Nous avons parlé
dans
Nous voulons du Conseil économique fédéral dont nous avons même essay
125
édéral dont nous avons même essayé de déterminer,
dans
les grandes lignes, les attributions et les modalités de fonctionneme
126
n du service civil, mais entreprise à rebours, et
dans
un sens qui ne peut aboutir qu’à l’encasernement17. Je saute le chapi
127
e capitaliste en faillite. Et combien de formules
dans
le genre de celles-ci : « Dans une telle atmosphère on pourra envisag
128
ombien de formules dans le genre de celles-ci : «
Dans
une telle atmosphère on pourra envisager une large politique (sic) de
129
hant ? Mais je m’en voudrais de chercher les poux
dans
ce Plan qui est condamné à sombrer dans l’inefficacité. Si j’ai souli
130
les poux dans ce Plan qui est condamné à sombrer
dans
l’inefficacité. Si j’ai souligné les points où il semble s’inspirer s
131
plus, et attaquer plus franchement nos désordres
dans
leurs racines spirituelles, il faudrait surtout être, et ils ne sont
132
. La bonne volonté en service commandé qui éclate
dans
ces discours ne rend que plus sensible l’impuissance du régime à se s
133
5) et les articles que nous avons publiés jusque
dans
des journaux italiens pour combattre les erreurs du corporatisme fasc
134
afin de combattre nos ennemis et de ne pas tomber
dans
le marais voisin, dont les hôtes n’ont cessé de nous blâmer d’avoir c
135
révolutionnaire qui menacent de le faire dévier…
Dans
ces conditions, une erreur “insignifiante” au premier abord peut avoi
136
faut pas « aller aux ouvriers ». Il faut aller «
dans
toutes les classes de la population ». Ces phrases sont extraites d
137
régime et principalement notre régime politique,
dans
la mesure où il heurte les intérêts des catégories les plus diverses
138
re nôtre ses déclarations plus ou moins sincères (
dans
le contexte) concernant la lutte des classes20. Mais les cinq phrases
139
n au contraire, un développement de la révolution
dans
le sens personnaliste. C’est le hiatus entre la tactique de combat av
140
é, c’est-à-dire que nous exigerons qu’ils fassent
dans
leur vie la première révolution, la seule totale. La révolution pour
141
ommunauté de personnes qui ont fait la révolution
dans
leur vie, qui souffrent à cause de cela du désordre établi autour d’e
142
nes. Mais elle doit être formée par des personnes
dans
l’exercice de leur vocation. La personne est, ou n’est pas. (Le plus
143
vrai dire très différentes, mais cependant unies
dans
une même religion de l’irresponsabilité. Voici d’une part les fonctio
144
a mesure des civilisations antiques était l’homme
dans
la cité ; que la mesure du monde capitaliste est l’argent, qui est un
145
supprimées par l’État soviétique, plus rigoureux
dans
son application d’une erreur initiale identique, par là même plus apt
146
principe. Ils travailleraient en toute confiance
dans
un ensemble organiquement articulé, c’est-à-dire dominé par une commu
147
le n’est plus responsable de son action concrète.
Dans
un monde de « masses » — soviétiste ou fasciste — le rôle de la cultu
148
st bientôt ravalé au rôle du règlement de service
dans
les casernes. Dans le monde capitaliste, la culture n’est plus guère
149
u rôle du règlement de service dans les casernes.
Dans
le monde capitaliste, la culture n’est plus guère qu’un luxe injustif
150
nde personnaliste est un monde sans masses. C’est
dans
un monde communautaire seulement que la culture peut créer librement.
151
ution, sans nul autre attribut. Nous avons défini
dans
Nous voulons 23 le rôle de cette cellule-mère, « organisme d’appel et
152
és. On célèbre l’édit de Nantes au nom de l’ordre
dans
l’État. On flétrit la révocation décrétée au nom du même ordre et pou
153
. Il venait de se faire catholique et, mal assuré
dans
son nouveau parti, il voyait ses anciens amis l’abandonner. L’homme q
154
ités spirituelles, se révélera bientôt inefficace
dans
la pratique. Méconnaissance de réalités spirituelles. Que voulaient e
155
suffisait de faire entrer par ruse un seul relaps
dans
un temple pour pouvoir décréter sa destruction —, l’émigration en mas
156
en résultent, créés par l’intervention de l’État
dans
des domaines qui ne sont pas du ressort de la politique. L’explosion
157
ort de la politique. L’explosion révolutionnaire,
dans
ce qu’elle a de destructeur, est l’expression de tels complexes).
158
n’est pas visible, ni la nécessité n’est inscrite
dans
les faits ! La raison de l’État est une raison abstraite, — nous croy
159
royaume, qui ruina son commerce, qui l’affaiblit
dans
toutes ses parties, qui le mit si longtemps au pillage public et avou
160
gons, qui autorisa les tourments et les supplices
dans
lesquels ils firent réellement mourir tant d’innocents de tous sexes
161
eins politiques les plus clairs. Notre intention,
dans
cette brève note, n’est pas évidemment de déplorer ce qui s’est fait,
162
jourd’hui — à droite, étatiste demain — à gauche,
dans
l’un et l’autre cas destructeur de la liberté des personnes, destruct
163
» contre les « populaires » ne fait que prolonger
dans
la rue l’opposition stérile et périmée de la droite et de la gauche p
164
de séparer nettement les articles qui paraissent
dans
L’Ordre nouveau et dans le Bulletin de liaison des groupes Ordre nouv
165
s articles qui paraissent dans L’Ordre nouveau et
dans
le Bulletin de liaison des groupes Ordre nouveau, nous tenons excepti
166
trêmement important publié par Denis de Rougemont
dans
le dernier numéro du Bulletin. »
167
s n’avons guère parlé de la politique des partis,
dans
cette revue : c’est le sujet le plus vain, le plus stérile et le plus
168
pinions toutes faites prises à droite et à gauche
dans
des journaux dont l’éloge n’est plus à faire. Mais nous sommes en tra
169
trouve enfin son incarnation — quel soulagement —
dans
le brave colonel de la Rocque. 2. — Une gauche et une droite pour
170
changer Et tout cela, dira-t-on, pour retomber
dans
cette vieille balançoire écœurante gauche-droite, droite-gauche, — et
171
ruiner la confiance un peu béate que l’on mettait
dans
l’immobilité même du centre. Quand l’électeur comprend « qu’il faut
172
on s’est mis en marche, il n’est d’autre réponse,
dans
les faits, que la fameuse dictature de transition, masque étatiste du
173
éfinit son chef, paraît consister essentiellement
dans
un réveil des valeurs morales les plus traditionnelles. Valeurs de «
174
? Et pourtant, c’est en vain que l’on cherchera,
dans
ces pages, quelque autre réponse directe à la fière question du début
175
cette action dangereuse. Car tout ce qu’il écrit
dans
ce livre — je ne sais pas ce qu’il dit à ses troupes — tout son langa
176
on et Dandieu : « Les révolutions sont sanglantes
dans
la mesure où elles sont mal préparées ». Service public est un livre
177
itation dramatique qui règne depuis quelques mois
dans
les cercles antifascistes n’oserait pas même imaginer. C’est un spect
178
é sans volonté, se lançant, par amour d’une idée,
dans
des complots dont ils ignorent le vrai but, dans une action de défens
179
dans des complots dont ils ignorent le vrai but,
dans
une action de défense qui n’ose pas préciser ce qu’elle défend, dans
180
défense qui n’ose pas préciser ce qu’elle défend,
dans
une ligue de brebis, de loups et de bergers provisoirement réconcilié
181
us des nôtres, telles que nous les avons exposées
dans
ce bulletin et dans nos livres. Mais à la seule leçon des faits. Quel
182
s que nous les avons exposées dans ce bulletin et
dans
nos livres. Mais à la seule leçon des faits. Quelques exemples. La né
183
ts. Quelques exemples. La nécessité de distinguer
dans
l’économie un secteur plané et un secteur libre commence d’apparaître
184
érent de noter les convergences qui se dessinent.
Dans
divers milieux de droite et de gauche29, nous voyons apparaître une c
185
onnaissons un point de vue qui nous est familier.
Dans
certaines déclarations du Front paysan, nous distinguons les germes d
186
façon beaucoup plus générale, nous reconnaissons
dans
l’anticapitalisme d’un grand nombre de Croix-de-Feu, et dans l’antiso
187
capitalisme d’un grand nombre de Croix-de-Feu, et
dans
l’antisoviétisme du Front social de Bergery, des tendances qui prépar
188
es de M. Litvinoff. Et c’est ainsi que se dessine
dans
les faits l’appel à la doctrine personnaliste que la jeunesse françai
189
ontre ? Moi. — Quelques observations, en flânant
dans
vos rues… Flâner, c’est une activité plutôt « réactionnaire », n’est-
190
f, lutte, qu’on entend et qu’on lit partout, ici,
dans
tous les articles de journaux, dans tous les discours politiques, à t
191
partout, ici, dans tous les articles de journaux,
dans
tous les discours politiques, à tout propos. J’admire votre « Œuvre d
192
ue facilement : c’est le Führer qui l’a introduit
dans
nos habitudes de langage, avec sa fameuse autobiographie. Mais peu im
193
e ne vais pas combattre votre conception du monde
dans
la mesure où elle se veut héroïque, comme celle des fascistes d’aille
194
mettez vos bottes et vous allez faire l’exercice
dans
la campagne. Bon, voilà qui est simple. Moi, c’est plus compliqué à e
195
en plus urgent que d’aller faire la petite guerre
dans
les bois de Meudon. Et c’est plus dangereux aussi. Lui. — Bien sûr.
196
u bout de nos forces. Il y a un instinct profond,
dans
tout homme, qui réclame cette épreuve totale de ses forces. Comment l
197
vous ? Écrire des articles pacifistes, ou traîner
dans
les cafés, ou gagner de l’argent, ou même faire la théorie d’un ordre
198
isciples de Rousseau plus que vous ne le croyez !
Dans
la réalité humaine, l’exaltation des différences aboutit à la guerre,
199
fférences aboutit à la guerre, forcément. Moi. —
Dans
votre optique, oui ! Parce que vous placez tous les conflits dans le
200
ue, oui ! Parce que vous placez tous les conflits
dans
le cadre rigide des nations. La nation-bloc, telle que vous la concev
201
difficulté. Mais est-ce qu’il n’y en a pas aussi
dans
votre système « fédéraliste » ? Et, de plus, vous laissez de côté cet
202
ue nos luttes deviennent des luttes spirituelles,
dans
le sens où Rimbaud a dit : « Le combat spirituel est aussi brutal que
203
ustement, de transporter leur brutalité naturelle
dans
des domaines où elle devienne féconde. Lui. — Je vous souhaite bonne
204
llement l’activité la plus visible du Parti N.-S.
dans
la rue. 33. ? (Réd.) 34. Je vois le sourire de mes amis français !
205
La littérature rajeunit On a pu lire récemment
dans
le plus « littéraire » de nos hebdomadaires, l’écho suivant, intitulé
206
é renouvelé. » On ignore trop ces choses. Surtout
dans
la « jeunesse » qui perd son temps à chômer alors qu’il y avait tant
207
n temps à chômer alors qu’il y avait tant à faire
dans
le domaine de la littérature désintéressée. Quel est le jeune amoureu
208
cours desquels rien de très grand n’a pu se faire
dans
la littérature, depuis que Goethe est mort et que le monde est modern
209
nformismes et des « cabales ». Certains périssent
dans
cette lutte ; beaucoup en tirent de l’énergie ; tous savent et senten
210
tribution et de la rentabilité du capital investi
dans
la maison obligent l’éditeur à n’accepter que des livres susceptibles
211
ste. Mais il suffit d’avoir un peu fourré son nez
dans
le monde de l’édition parisienne pour savoir que ce cas est courant,
212
vres généralement très coûteuses (échos, placards
dans
les journaux, affiches, complaisances diverses que l’on n’accorde qu’
213
bles. Ils entretenaient une atmosphère de liberté
dans
la recherche, un dernier reste de snobisme d’avant-garde, un goût de
214
entreprise à la faillite ? Je n’entrerai pas ici
dans
tout le détail technique de la distribution des livres au grand publi
215
recourir à tous les procédés commerciaux en usage
dans
l’industrie des nouilles ou de l’automobile, et enfin à augmenter enc
216
livre au service de trusts industriels. Il entre
dans
le domaine des gros chiffres, qui est la mort de la pensée. 3. Obligé
217
de l’esprit ; sur la manière dont elles enterrent
dans
leurs caves des stocks de livres ou de journaux qui, bien que n’ayant
218
préciser ici les modalités du régime de l’édition
dans
une société ON, rappelons cependant les principes fondamentaux à fair
219
pendant les principes fondamentaux à faire valoir
dans
ce domaine : 1° Les institutions sont au service des personnes ; en p
220
i N.-S. reconnaissent qu’on a été « un peu fort »
dans
l’application des moyens de contrainte légale, surtout dans les petit
221
lication des moyens de contrainte légale, surtout
dans
les petites localités (vote en masse, en cortège, à bulletins ouverts
222
e allemand comme un acte démocratique. Le Führer,
dans
plusieurs de ses discours, a longuement insisté sur ce point. Les dém
223
aisonnement : on peut en retrouver le texte exact
dans
plusieurs discours de Hitler imprimés et traduits en français.) Je ne
224
t traduits en français.) Je ne puis pas me mettre
dans
la peau d’un électeur allemand qui écoute ce langage. Il se peut qu’i
225
u pouvoir » s’impose pour des raisons pratiques —
dans
les États centralisés — et il ne reste plus qu’un seul moyen de la co
226
uqué. Il peut apparaître politiquement nécessaire
dans
deux cas : 1° Lorsqu’il s’agit de donner un aspect légal à la prise
227
saires du régime. (Les 3 plébiscites hitlériens.)
Dans
les deux cas, il s’agit donc d’une mesure d’exception, ou de crise, e
228
les conquêtes futures, militaires ou pacifiques.
Dans
le système de l’État-nation, tout référendum doit nécessairement se r
229
repoussée par la majorité des citoyens, fût-elle,
dans
certains cas, excellente.) La nécessité du plébiscite se confond avec
230
possible en Suisse, il n’est « démocratique » que
dans
la mesure où le fédéralisme suisse subsiste, et où l’État centralisé
231
es siècles, et qui peut-être a même été trop loin
dans
ce sens ; pour un pays qui a fait la Révolution de 89, c’est-à-dire q
232
hommes responsables et qui savent ce qu’ils font,
dans
un cadre qui soit à mesure d’homme, — pour la seule vraie « démocrati
233
Personne n’aurait l’idée de poser cette question
dans
un temps où l’autorité existerait. Mais il est urgent de la poser et
234
Mais il est urgent de la poser et de la résoudre
dans
notre temps. Tout de suite, une dame m’interrompt : « Je croyais que
235
utorité ? Notre belle jeunesse réclame l’autorité
dans
tous les domaines. M. Tardieu lui-même… » Justement, Madame : quand l
236
s. Or la tyrannie d’un pouvoir grandit exactement
dans
la mesure où l’autorité diminue. C’est cela qu’il nous faut expliquer
237
e sitôt que se manifestera une nouvelle autorité.
Dans
les périodes de crise, où tout se brouille et se confond, vous pourre
238
ent pour payer les soldats. Nous l’avons déjà dit
dans
cette revue : quand l’autorité disparaît, l’armée n’est plus une arme
239
n’ont aucune force dès que défaille la confiance
dans
l’homme qui les porte, comme le prouve la moindre expérience de comma
240
re en puissance matérielle, mais déjà victorieuse
dans
l’ordre spirituel. 5. La révolution est essentiellement l’affirmation
241
s dirions évidemment autorité au lieu de pouvoir,
dans
ce cas. y. Rougemont Denis de, « Qu’est-ce que l’autorité ? », L’Or
242
ique en général qui n’est plus clairement aperçu,
dans
l’élite de la nation. On sent qu’un homme humain, intelligent, honnêt
243
es et complexes que celles qu’on lui voit prendre
dans
les États totalitaires (URSS et fascismes). J’essaierai de la définir
244
principaux caractères. a) Elle consiste d’abord
dans
la lutte des partis. Pour un très grand nombre de citoyens, le but à
245
ore : le but est simplement de militer bruyamment
dans
le parti, moins par amour passionné pour son idéal que par haine des
246
bien, quand la machine paraît rouler d’elle-même,
dans
l’intervalle des crises économiques, les partis deviennent des académ
247
t nécessairement toute espèce de souci de la cité
dans
son ensemble, et de son destin créateur. Et quand tout va mal, quand
248
ote, se doit de rejeter tous les partis41. Et que
dans
la mesure où la politique se confond avec le jeu et la lutte des part
249
leur éloge ! Elles nous présentent chaque semaine
dans
leurs échos et leurs leaders l’anthologie de la mauvaise foi, de l’ig
250
des techniciens, des ingénieurs et des banquiers
dans
les conseils de l’État et qui pensent que dès lors tout marcherait de
251
ion et des autres nations — politique extérieure.
Dans
le cas de la France, si un homme se sent poussé à l’action publique p
252
échappent : ce ne sont pas ceux qui réussissent.
Dans
le cas d’autres pays, qui auraient conservé la conception traditionne
253
onnelle de la politique, l’homme se voit entraîné
dans
la vie civique par devoir, au nom des « intérêts » de l’État, ou au n
254
e expression de la personne même. Elle s’enracine
dans
l’homme, en tant qu’il est actif, créateur et responsable vis-à-vis d
255
cette définition de la politique que tout homme,
dans
la mesure où il agit personnellement, se trouve engagé par là même da
256
git personnellement, se trouve engagé par là même
dans
la vraie politique. Car d’une part il a besoin de la base matérielle
257
assurée par l’État, d’autre part il ne peut créer
dans
le vide, et sa création, quelle qu’elle soit, se répercute et prend t
258
’elle soit, se répercute et prend toute sa valeur
dans
le domaine national45. Les grandes lignes de la politique de l’Ordre
259
nner du politique. Elle consiste à faire la part,
dans
l’activité des personnes aussi bien que dans celle des peuples, de ce
260
art, dans l’activité des personnes aussi bien que
dans
celle des peuples, de ce qui est organisation et de ce qui est créati
261
uple qui ait jamais pratiqué une telle politique,
dans
l’histoire du monde ? La politique, voyez-vous, c’est un jeu beaucoup
262
l’être. 2° Nous sommes « intellectuels », certes,
dans
ce sens que nous voulons nous servir aussi de notre intelligence pour
263
rdre neuf. Nous sommes « intellectuels », certes,
dans
ce sens que nous croyons la vérité plus utile que les mensonges intér
264
et de l’imagination est pratiquement nécessaire,
dans
la crise où nous sommes, pour dépasser le cercle vicieux des intérêts
265
périence de service civil : remplacer un manœuvre
dans
une usine pendant 15 jours, et lui assurer ainsi des vacances payées,
266
et même intelligente : — Continuez donc ! Militez
dans
le Front populaire ou le Front national ! Faites de la « politique »
267
leurs électeurs. Plusieurs puissances pratiquent
dans
le monde d’aujourd’hui de grandes politiques et même des politiques d
268
vice de l’État le mieux « entraîné » qu’on ait vu
dans
l’histoire… Que va faire la France dans ce monde ? Quelle est sa miss
269
on ait vu dans l’histoire… Que va faire la France
dans
ce monde ? Quelle est sa mission, sa raison d’être, sa raison de subs
270
ces créatrices de ce pays. 41. Prétendre entrer
dans
un parti — le moins mauvais ! — pour essayer de le réformer ou de l’i
271
ustrie des canons — comme on feindra de le croire
dans
un certain groupe — mais bien les buts positifs du marxisme stalinien
272
ral, et que notre expérience de l’été 1935 amorça
dans
la pratique, n’a pas d’autre but que cette « libération » effective.
273
mer que « toute l’idéologie corporatiste49 éparse
dans
les écrits d’Aron et Dandieu, puis reprise par L’Ordre nouveau , est
274
de l’idée de Progrès selon son cœur, nous tombons
dans
le confusionnisme délibéré, dans la calomnie en service commandé, et
275
ur, nous tombons dans le confusionnisme délibéré,
dans
la calomnie en service commandé, et dans un conformisme vraiment stal
276
élibéré, dans la calomnie en service commandé, et
dans
un conformisme vraiment stalinien. L’auteur englobe le personnalisme
277
ment stalinien. L’auteur englobe le personnalisme
dans
ce qu’il nomme, avec horreur, l’anti-Progrès. C’est sans doute qu’il
278
i ne sait plus lire. Ce qui lui permet de fourrer
dans
le même sac Kierkegaard et M. Duhamel, Madame Lombroso-Ferrero et Hit
279
s salaires pharamineux. L’on chercherait en vain,
dans
ce travail habile, le moindre rapprochement entre les méthodes de Tay
280
a direction des ouvriers consiste essentiellement
dans
l’application de trois idées élémentaires : « 1° Tenir devant eux une
281
ler épaule contre épaule avec eux, poussant ferme
dans
la même direction, et toujours les instruisant, les guidant, les aida
282
xécution51 ; et la « direction toujours la même »
dans
laquelle on pousse l’ouvrier, c’est celle de l’État totalitaire stali
283
notre idéaliste impénitent une confiance sereine
dans
le marxisme révisé par M. Staline, seule « technique du progrès humai
284
1936)ab Ce texte marquera un moment important
dans
l’évolution du personnalisme : le moment du regroupement doctrinal, a
285
de de cultiver certain pluralisme de vocabulaire,
dans
le seul domaine où l’unité serait sans doute une garantie d’efficacit
286
agogie populiste.) L’homme de gauche est renforcé
dans
sa croyance par le spectacle des sympathies plus ou moins affichées p
287
estion véritable n’est pas là. Elle doit se poser
dans
ces termes : un chef socialiste qui veut exercer le pouvoir peut-il n
288
rythme de l’étatisme n’a pas été partout le même.
Dans
les démocraties bourgeoises, il est encore freiné et sournoisement sa
289
est-à-dire des groupements d’intérêts. Tandis que
dans
les dictatures nées d’une révolution de masses, donc d’un état de gue
290
ent tous les mouvements de masses55, se reproduit
dans
le destin individuel des véritables hommes d’action de la gauche. Qu’
291
socialiste : tout par l’État, ne peut se réaliser
dans
l’histoire qu’en devenant la formule fasciste : tout pour l’État. La
292
arti ? L’aboutissement pratique du socialisme56 —
dans
un ordre non fédéraliste — ne peut être, n’a jamais été, et ne sera j
293
53. Comme l’a fort bien montré M. André Siegfried
dans
son Tableau des partis en France. 54. Qui pourra nous expliquer en q
294
ent les bienfaits de cette unité. Elle est passée
dans
vos mœurs, à tel point que vous n’en êtes même plus conscients. Vous
295
utonomes, dont certains risquent d’être entraînés
dans
des orbites étrangères. (La Bavière catholique se rapprocherait de l’
296
égime monarchique, et de « totaliser » le pouvoir
dans
leurs mains pour mieux lutter contre l’étranger. Hitler de même sent
297
loots et les spectacles jacobins, qu’on a pu lire
dans
notre numéro d’avril 1936.) L’analogie est à peu près parfaite, à cec
298
utres peuples ont vécue, et tomber à pieds joints
dans
l’avenir. À quoi les ergoteurs ne manqueront pas de répliquer : était
299
me, pour refaire après 150 ans les mêmes erreurs,
dans
un pays qui s’y prêtait moins que le nôtre ? (Ou bien, contre Staline
300
un exemple mal interprété. Hitler n’a vu d’abord
dans
la structure centralisée que la condition indispensable d’une discipl
301
s, faute d’un autre modèle, se laisseront engager
dans
des imitations monstrueuses du jacobinisme. C’est à la France d’allum
302
teur, le principe de la nation armée, disciplinée
dans
un cadre rigide, tout cela ne cesse d’être stérile et abstrait — en t
303
leur fait apprendre à l’école. 58. J’ai indiqué
dans
Penser avec les mains, p. 108, d’autres influences récentes, dans l’
304
les mains, p. 108, d’autres influences récentes,
dans
l’ordre idéologique, de l’esprit jacobin sur l’hitlérisme. 59. De mê
305
main. Comme il arrive toujours lorsqu’on s’engage
dans
de tels mécanismes, le remède (ici les sportules) aggrava le mal. Les
306
ldat-citoyen. La terre est aux riches, qui vivent
dans
leurs palais urbains. Ces rentiers du sol pratiquent une politique d’
307
alera presque celui des citoyens au ive siècle !
Dans
ce monde issu directement d’un capitalisme de proie, figé dans les ca
308
issu directement d’un capitalisme de proie, figé
dans
les cadres d’un capitalisme parvenu — relativement à la technique du
309
abord, puis de l’argent, que le capitalisme entra
dans
la civilisation médiévale. Le développement du transit65 apporta un i
310
fini. Très vite, ce genre de travail se localise
dans
les villes. Ainsi se crée une classe ouvrière réduite, dès ce moment,
311
politique, et, avec eux et les princes, écrasent
dans
le sang les révoltes du prolétariat. Celui-ci, de son côté, trouve un
312
at. Celui-ci, de son côté, trouve un nouvel appui
dans
la classe paysanne réduite au servage ou au nomadisme. En effet, du x
313
s’est mis à acheter des terres, et il a introduit
dans
leur exploitation plusieurs nouveautés fort importantes, techniques e
314
s, celle de faire entrer la corporation de métier
dans
le cycle d’exploitation capitaliste. La population urbaine cessant de
315
ncommensurables… On chercha au contraire le salut
dans
le protectionnisme municipal (et en même temps social). Beaucoup de m
316
tes municipales67. Les princes interviennent donc
dans
la vie économique, en luttant contre le protectionnisme municipal, au
317
mulet populaire » (Richelieu), et de faire entrer
dans
le pays le plus d’or et d’argent possible. Il s’agit donc d’exporter
318
e veut s’élever, il n’a qu’un seul moyen : entrer
dans
la domesticité des riches, y faire son beurre, et devenir à son tour
319
s le départ, du simple fait qu’elle se poursuivit
dans
les cadres du mercantilisme. La division profonde des classes, l’élév
320
tante de ces contradictions — (replis économiques
dans
le cadre de l’État-nation mais internationalisme des capitaux financi
321
a large part de butin que lui vaut son haut grade
dans
l’armée. 61. La conquête et la distribution de terres étrangères ne
322
ateurs. Seuls les territoires situés loin de Rome
dans
les zones d’insécurité, virent des colonies plébéiennes. 62. La prop
323
64. On voit que nous suivons ici, grosso modo, et
dans
une intention générale d’ailleurs très différente, l’étiologie de Mar
324
phénomène secondaire du processus capitaliste, et
dans
un certain sens, décadent. (De même que Marx voyait une décadence cap
325
De même que Marx voyait une décadence capitaliste
dans
le développement de l’usure.) Son hypertrophie psychologique au xixe
326
ler pour mémoire le rôle de banques et des trusts
dans
le financement des guerres modernes et l’armement des deux adversaire
327
l’acte, avec ce que tout acte comporte de risque
dans
la création. 4. De la philosophie, qu’à la suite du Dr Minkowski, l’o
328
e sexualité et personne. 6. Expéditions latérales
dans
le domaine des mythes, de la psychanalyse, enfin de la cosmologie. (J
329
sait récemment une vieille dame : « Ce que j’aime
dans
le Jour, c’est qu’au moins avec ce journal, les nôtres gagnent toujou
330
e conduire la guerre ; moyennant quoi, elle entre
dans
le comité de non-intervention. Elle y retrouve l’Allemagne, qui a env
331
ers d’hommes : on lui fera tout de même une place
dans
le fameux comité. Le gouvernement français, inventeur de la non-inter
332
La paix et le centre exigent la non-intervention
dans
le sens d’abstention. La gauche exige la non-intervention dans le sen
333
d’abstention. La gauche exige la non-intervention
dans
le sens de non-abstention. L’extrême gauche soutient la non-intervent
334
mé ses bureaux, à la suite de troubles intérieurs
dans
le camp de Valence. La Russie déplace son ambassadeur non abstentionn
335
ement de passer au système de la non-intervention
dans
le sens d’abstention. Et l’on prévoit déjà une « solution diplomatiqu
336
aliste centralisateur, l’oppresseur des minorités
dans
l’Union soviétique, qui soutient la Catalogne ! Faut-il chercher aill
337
ient la Catalogne ! Faut-il chercher ailleurs que
dans
ce vertige de confusions la raison des violences passionnelles qu’a d
338
es réalisations à venir. 73. Cette irrégularité
dans
la symétrie est très curieuse. Des centaines d’ouvriers français se s
339
ent à la liberté. Il semble, dès maintenant, que,
dans
les cerveaux les plus lucides, commence à poindre la conscience d’un
340
principe d’actes révolutionnaires qui incarneront
dans
la réalité sociale notre « commune mesure »75. Prévoir dès aujourd’hu
341
ouvons en tous cas préciser le climat de finalité
dans
lequel ils apparaîtront. ⁂ Nous avons dit que l’acte révolutionnaire
342
rendre manifeste l’existence d’une commune mesure
dans
la société. Sans vouloir entrer ici dans l’étude détaillée de cette i
343
e mesure dans la société. Sans vouloir entrer ici
dans
l’étude détaillée de cette idée de commune mesure, pour laquelle nous
344
éation. En effet, le donné n’est vraiment tel que
dans
la mesure où il est donné à une conscience personnelle. Il n’est pas
345
cisé que par cet acte même : il n’existe donc que
dans
la polarité qui le confronte avec l’attitude créatrice de l’homme. À
346
e comme une vis a tergo qui pousserait la société
dans
une voie déterminée à l’avance. C’est là ce qui permet de comprendre
347
social, agissant et créant en tant que personnes
dans
une perspective commune. Ce principe de communion ne consiste cependa
348
t de son agitation désordonnée. Non, ce n’est pas
dans
la « masse », inorganisée et livrée aux mots d’ordre schématiques ou
349
mots d’ordre schématiques ou aux paniques, c’est
dans
la conscience de personnes humaines que naissent les nouvelles tables
350
ablir devient assez aiguë pour s’irradier ensuite
dans
la société qui incarne cet ordre dans des institutions. Est-il besoin
351
ier ensuite dans la société qui incarne cet ordre
dans
des institutions. Est-il besoin d’ajouter d’ailleurs que ces déclarat
352
s modèles, mais dont l’évocation fera sentir que,
dans
toute Révolution se produit à un certain instant — décisif pour la su
353
el sera le lieu d’élection de la prise d’autorité
dans
la nouvelle Révolution française qui approche ? Il serait malaisé et
354
ontraire — comme nous l’avons dit plus d’une fois
dans
cette revue —, les institutions de la société ON ne fonctionneront qu
355
rvies par un État aussi bien organisé et puissant
dans
son domaine limité qu’il est possible. Il n’en est pas moins vrai que
356
ra valablement s’exercer. Nous avons déjà insisté
dans
cette revue sur la nécessité de la distinction entre autorité et Pouv
357
ir au détriment de la liberté, on enserre le pays
dans
une armature de contrainte matérielle, contre laquelle la colère des
358
ques années échouent contre ce dilemme, insoluble
dans
la perspective dans laquelle se placent leurs auteurs. Par contre, le
359
contre ce dilemme, insoluble dans la perspective
dans
laquelle se placent leurs auteurs. Par contre, le fait qu’en régime O
360
l ne semble pas que cette tradition soit orientée
dans
un sens très déterminé ou vise une finalité quelconque. Issu de la do
361
par l’État de manière à fonctionner effectivement
dans
le sens où elles ont été conçues et en vue de la réalisation des fins
362
r diverses modalités : par exemple, la nomination
dans
les comités de direction administrative de membres chargés d’y assure
363
s. Il devra également être en mesure d’intervenir
dans
les cas « particuliers ». C’est dire qu’il exercera aussi une action
364
portés d’abord devant des tribunaux particuliers,
dans
la mesure où ces conflits intéressent les personnes humaines en tant
365
les syndicats et la CGT entraînèrent les ouvriers
dans
leurs luttes héroïques pour l’amélioration de leur sort humain. Le po
366
els ne peut utiliser effectivement ces moyens que
dans
la mesure où une autorité contraire ne se manifeste pas. Dans la réal
367
re où une autorité contraire ne se manifeste pas.
Dans
la réalité, c’est donc le contraire de ce qu’on imagine couramment qu
368
lerons d’abord que l’ON prévoit un État qui soit,
dans
son domaine administratif, un État fort. Puis, et surtout, nous poser
369
ne, se trahirait elle-même et cesserait d’exister
dans
la mesure où elle se transformerait en contrainte uniforme et central
370
me régionales, ou religieuses ou non religieuses,
dans
les communes et les fédérations de communes. Il n’est pas nécessaire,
371
xpression sociale vivante et dynamique aussi bien
dans
la distinction entre secteur libre et secteur plané que dans celle en
372
tinction entre secteur libre et secteur plané que
dans
celle entre service civil et travail qualifié ou dans la tension entr
373
celle entre service civil et travail qualifié ou
dans
la tension entre communes autonomes et organes administratifs central
374
u Conseil suprême, telle que nous l’avons décrite
dans
ses grandes lignes, est intimement liée à l’ensemble de notre attitud
375
constater la nécessité de l’autorité spirituelle
dans
la société, séparée du pouvoir matériel. Et quiconque sait interpréte
376
reconnaître l’existence d’une semblable autorité
dans
les communautés humaines réelles et fécondes. 75. Sur la notion de
377
ne révolution encore lointaine, ils se sont jetés
dans
le premier parc venu, à gauche ou à droite, et depuis lors y bêlent d
378
aire connaître… Bref, il n’est pas un acte commis
dans
le monde, depuis quatre ans, qui n’ait été vertement dénoncé par des
379
uer » des contingences, ils étaient au moins purs
dans
leur erreur. Les modalités de leur retrait ne contrediraient nullemen
380
gique. Au lieu de rechercher les moyens de penser
dans
le réel et l’actuel, et de surmonter enfin ce vice qu’est la distinct
381
abuse aujourd’hui. ⁂ Pour qu’une pensée s’engage
dans
le réel, il ne faut pas et il ne suffit pas qu’elle se soumette à des
382
la tactique d’un parti par exemple. Ce n’est pas
dans
l’utilisation accidentelle et partisane d’une pensée que réside son e
383
sée que réside son engagement. C’est au contraire
dans
sa démarche intime, dans son élan premier, dans sa prise sur le réel
384
ment. C’est au contraire dans sa démarche intime,
dans
son élan premier, dans sa prise sur le réel et dans sa volonté de le
385
e dans sa démarche intime, dans son élan premier,
dans
sa prise sur le réel et dans sa volonté de le transformer, donc final
386
ns son élan premier, dans sa prise sur le réel et
dans
sa volonté de le transformer, donc finalement de le dominer. S’engage
387
Baudelaire78, ont été les plus violemment engagés
dans
la réalité. Et cela suffirait bien à définir le sens que nous donnons
388
l’effort de signer un manifeste ou de s’inscrire
dans
les rangs d’une ligue. On rougit de rappeler de tels truismes. Mais o
389
our se défendre du fascisme. Et peut-être surtout
dans
ce cas ! La panique de « l’union sacrée » qui vient de souffler sur n
390
éraux, irresponsables nés79, égarés pour un temps
dans
les voies de « l’engagement » politique, et faisant amende honorable.
391
n rupture de bercail. Maintenant, tout est rentré
dans
l’ordre, les moutons se sont apaisés, et la situation s’éclaircit. Vo