1 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
1 eption du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatement ressortir le paradoxe. En effet, quel est le
2 it son pouvoir réel de « libération ». La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent pas la considér
3 productivité. À partir de 1921, et sans qu’aucun fait nouveau puisse en rendre un compte suffisant, la productivité par hom
4 enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel fait , qu’on peut bien dire sans précédent dans l’histoire de notre civilis
5 un jour qu’il conviendrait aussi, par exemple, de faire sauter le tabou du profit, lequel ne tarderait pas à entraîner dans l
6 multipliés et divisés à l’infini. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait l
7 comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du tr
8 umains, des chaînes sociales. Du travailleur on a fait un salarié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère p
9 eur on a fait un salarié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme. Seuls sau
10 ation d’une casserole en treize minutes. — « Nous ferons mieux que l’Amérique ! » a. Rougemont Denis de, « Liberté ou chômag
2 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
11 marxisme. Or, je veux une révolution. Donc, je me fais marxiste. » Qu’on ne croie pas à une farce. J’ai entendu vingt fois c
12 union possible entre des objets. Communier est le fait des esprits créateurs, c’est un mode de contact qui leur est propre,
13 eine dignes d’une bourgeoise Sorbonne, devra-t-on faire appel pour nous persuader que la religion de la matière introduit à l
3 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
14 ique », affirment-ils, non sans une sincérité qui fait peine. Car des deux attitudes proprement socialistes : vouloir réform
4 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
15 s rompre avec ces apparences, ce n’est pas encore faire révolution. Ce n’est pas encore s’attaquer aux racines vives du désor
16 le plan humain, la condition humaine. C’est donc faire le plus grand tort au christianisme de certains membres de L’Ordre no
17 payer les soldats. Mais que la force spirituelle fasse défaut, l’armée ne sera plus une arme entre ses mains déficientes. On
18 une force brutale dont le « pouvoir » ne sait que faire . Mais, dira-t-on, que se passe-t-il quand le pouvoir efficace et vala
19 volutionnaire. En tant que tel, il appartient, de fait et de droit, à la plus grande violence spirituelle. L’ordre nouveau e
20 e ce qu’ils disent, mais sûrement pas ce que nous faisons . d. Rougemont Denis de, « Spirituel d’abord », L’Ordre nouveau, Pa
5 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
21 ffaires qui payent pour cela.) M. Daniel Halévy a fait naguère, de ce point de vue, en quelques pages, une histoire pertinen
22 sent : « La République parlementaire, mais elle a fait l’Empire colonial, elle a constitué un système d’alliance qui nous a
23 ffort constructif qui devrait être protégé est en fait empêché par le Parlement. Sous le coup d’une fiscalité toujours plus
24 autre pièce du dossier. Le Parlement ! Qu’a-t-il fait des hommes les plus nobles ? Dans l’un des derniers cahiers de Mauric
6 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
25 un ordre nouveau. 4° Cet acte créateur dont nous faisons dépendre tout l’ordre nouveau, cette « source d’énergie » permanente
26 les antagonismes artificiels et destructeurs que fait naître le capitalisme matérialiste. 9° Nous sommes avec le prolétaria
7 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
27 incipe de grandeur, ou simplement quelque chose à faire . La paix n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civ
28 mmes. Du moins le plus visible. Il se peut que ce fait ait contribué à dégrader les différences humaines et à faire croire q
29 ontribué à dégrader les différences humaines et à faire croire qu’elles étaient accidentelles et méprisables. Les premières r
30 t pas. Il fallait les créer. L’égalité, ce fut en fait l’égalisation à tout prix. À la fois pour dissimuler la brutalité de
31 ment encadrée par la Liberté et la Fraternité. En fait , l’égalisation était une atteinte à la liberté, et la rendait humaine
32 ne équivoque grave. Les fascismes régnants en ont fait un abus qui tend à le disqualifier. Ils ont assimilé l’héroïsme au sa
33 és sociales qui en résultent, par exemple. 8. Le fait que l’égalité ne soit possible que sur le plan politique, bien qu’ell
8 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
34 e peut-il avoir un destin ?l Le destin, c’est le fait d’une personne. Croire à la réalité du « destin » souverain de la mas
35 voulu : il y a là un problème de rééducation qui fait l’objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont
36 et conscients du réel ! Il serait bien facile de faire la même démonstration à propos des petits « réalistes » attroupés par
37 en doctrine » — avait beaucoup plus de chances de faire la trouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”, dans Europe, ja
9 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
38 ne à ces Messieurs. L’incident du 6 février les a fait réfléchir, semble-t-il. Nous serons bien les derniers à nous en plain
39 eu mieux ?13 Montagnon constate le marasme. Déat fait davantage : il en cherche la cause, et il la trouve dans la doctrine
40 entraînés… sans que nous ayons la possibilité de faire au moins un effort pour pétrir le destin, et pour orienter l’histoire
41 ternationales qui n’ont pas su tenir compte de ce fait . Mais, ici déjà, le vague de ces formules nous fait crier casse-cou :
42 it. Mais, ici déjà, le vague de ces formules nous fait crier casse-cou : « compter avec le fait-nation », « se replier sur l
43 agit-il ici ? Montagnon nous l’apprend, lorsqu’il fait un panégyrique de l’État fort. Certes, nous sommes d’accord avec Max
44 t, — celui-là même que nous poursuivons. S’ils le font , ils nous rejoindront… peut-être. 2. Le Plan du 9 Juillet Chang
45 ission de la France. Ce n’est pas avec cela qu’on fera du nouveau. Le début du chapitre sur l’économie s’inspire — du moins
46 ent. On les traitait en camarades18. Eux-mêmes ne faisaient pas sonner leur mandat, leur habitude des travaux politiques… » N’est
47 hisons. La critique plus générale qu’il nous faut faire de ce plan est la suivante : c’est un plan réformiste, tourné vers le
48 èmes. Nous savons bien que seules les révolutions font aboutir les réformes véritables. Et qu’on n’améliore pas la peste. Ce
49 pas, qui n’essaie même pas de le trouver, qui en fait purement et simplement abstraction, et qui s’abstrait ainsi lui-même
50 munauté nouvelle, ce ferment révolutionnaire, qui fait défaut au Plan du 9 juillet et le condamne à n’aboutir, pratiquement,
51 lus précisément et plus radicalement qu’ils ne le font . Nous ne disons pas cela pour faire les malins, mais parce que c’est.
52 t qu’ils ne le font. Nous ne disons pas cela pour faire les malins, mais parce que c’est. Il ne s’agit pas de nous, mais d’un
53 ar Aron et Dandieu, et les dissociations que nous faisons sans cesse de patrie et de nation, de nationalisme et d’impérialisme.
10 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
54 ande de l’opportunisme. » 3. « Notre mouvement ne fait encore que se constituer, qu’élaborer sa physionomie et il est loin d
55 s de la pensée révolutionnaire qui menacent de le faire dévier… Dans ces conditions, une erreur “insignifiante” au premier ab
56 extraites d’une brochure de Lénine intitulée Que faire  ?19 Elles combattent la déviation populiste à droite, et la déviation
57 les conduisent Lénine et ses très rares adeptes à faire le vide autour d’eux, malgré le nom de « majoritaires » que le hasard
58  majoritaires » que le hasard d’un scrutin leur a fait attribuer. Elles préparent les années de solitude à Paris, puis en Su
59 agit pas ici de tirer Lénine de notre côté. Ni de faire nôtre ses déclarations plus ou moins sincères (dans le contexte) conc
60 tés, de nous limiter volontairement en nombre, de faire trop de théorie21 ; d’être plus soucieux de rigueur doctrinale que de
61 prendre point par point les phrases citées de Que faire  ?) D’où nous pouvons déduire deux conclusions critiques : 1° Lénine a
62 ble de l’état présent de la Russie. Ensuite, nous ferons observer que Lénine, le premier, a trahi sa tactique dès qu’il est ar
63 humanité, c’est-à-dire que nous exigerons qu’ils fassent dans leur vie la première révolution, la seule totale. La révolution
64 us, un ordre, une communauté de personnes qui ont fait la révolution dans leur vie, qui souffrent à cause de cela du désordr
65 désordre établi autour d’eux, et qui ne peuvent [ faire ] autrement que de combattre à chaque pas ce désordre, pour instaurer,
66 énine, toujours soucieux d’orthodoxie marxiste, a fait de grands efforts pour démontrer théoriquement que sa tactique devait
11 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
67 ue et l’atmosphère culturelle. La réponse ne peut faire de doute : seule une culture constituée et transmise par des personne
68 s’agréger le plus grand nombre d’hommes, du seul fait de leur accession à la personne. La plupart des institutions actuelle
69 n’est plus guère qu’un luxe injustifié. Du simple fait qu’il y a des « masses », la culture se trouve isolée de la vie popul
70 ée. Non seulement la Révolution « appartient » de fait et de droit à cette première communauté, mais il faut dire encore qu’
71 t clair que le pouvoir, s’il est réel, n’a rien à faire avec l’argent : l’autorité ne se monnaye pas. Et la richesse matériel
12 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
72 igueurs et de l’Union calviniste. Il venait de se faire catholique et, mal assuré dans son nouveau parti, il voyait ses ancie
73 t qui souffre partout des pires vexations), il ne fait pas droit davantage à la grande revendication des calvinistes. En app
74 ous aujourd’hui –, les intrigues « légales » pour faire raser les temples — il suffisait de faire entrer par ruse un seul rel
75  » pour faire raser les temples — il suffisait de faire entrer par ruse un seul relaps dans un temple pour pouvoir décréter s
76 en y substituant un cadre fixe et centraliste. Ce faisant , on cristallise ces antagonismes, on les empêche de mûrir et d’abouti
77 e ». Il s’agira de tourner cet obstacle légal. En fait , l’édit a été appliqué de telle sorte qu’on a déjà ruiné les églises
78 es considérants de l’Assemblée du Clergé. Mais de fait , le triomphe véritable est celui de l’État, plus encore que celui du
79 les tourments et les supplices dans lesquels ils firent réellement mourir tant d’innocents de tous sexes par milliers… qui fi
80 tant d’innocents de tous sexes par milliers… qui fit passer nos manufactures aux étrangers, fit fleurir et regorger leurs
81 s… qui fit passer nos manufactures aux étrangers, fit fleurir et regorger leurs états aux dépens du nôtre et leur fit bâtir
82 regorger leurs états aux dépens du nôtre et leur fit bâtir de nouvelles villes, qui leur donna le spectacle d’un si prodig
83 te, n’est pas évidemment de déplorer ce qui s’est fait , ni de chercher par quels moyens Henri IV eût pu donner au conflit po
84 tes en mesure pacificatrice et pour dissimuler le fait patent de la similitude des intentions qui présidèrent à l’octroi de
13 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). À propos du 14 juillet (juillet-août 1935)
85 r que cette gauche et cette droite travaillent en fait pour le désordre, et que les seuls bénéficiaires de luttes civiles au
86 s de luttes civiles aussi mal orientées seront en fait les gros bailleurs de fonds. Erreur sur la mystique : la lutte des «
87 te des « nationaux » contre les « populaires » ne fait que prolonger dans la rue l’opposition stérile et périmée de la droit
14 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
88 fléchir, au lieu de ressasser des opinions toutes faites prises à droite et à gauche dans des journaux dont l’éloge n’est plus
89 auche dans des journaux dont l’éloge n’est plus à faire . Mais nous sommes en train d’assister depuis un an à un phénomène nou
90 u centre. Quand l’électeur comprend « qu’il faut faire quelque chose », cela se traduit en fait par un vote à gauche ou à dr
91 il faut faire quelque chose », cela se traduit en fait par un vote à gauche ou à droite. C’est ainsi que la gauche et la dro
92 ent suffire à mettre fin aux craintes qu’avait pu faire naître le silence prudent de M. de la Rocque. Le fascisme, en effet,
93 dit, ou déclaré. Nous n’avons pas l’intention de faire ici le procès de la morale que défend M. de la Rocque, et nous rendro
94 n veut accabler tant de braves républicains. Ceci fait , nous pourrons sans équivoque ni subtilités, dire pourquoi ce livre e
95 lupart des critiques — les plus graves — que nous faisons au mouvement Croix-de-Feu valent aussi pour l’état-major des gauches,
96 it pas à les rassurer. Au contraire. Que vont-ils faire contre la menace qui les rassemble ? Si personne ne répond d’urgence
97 . Frossard de supprimer le chômage ? Tout cela ne fait peut-être pas un programme extrêmement cohérent, mais le temps nous m
98 ulement personne ne sait au juste comment cela se fait , la nationalisation des banques. Et l’on ne voit pas qui aurait le po
99 s prochain. De Blum qui ne sait pas ce qu’il faut faire , de Daladier qui croit le savoir ou de Cachin qui n’ose pas le dire,
100 possible, et sera également stérile. Tout cela se fera au hasard, sous la pression de la peur d’un adversaire dont on surest
101 e force existe-t-elle ? Je me bornerai à citer un fait symbolique. Du point de vue de la tactique révolutionnaire, il est cl
102 tout, l’idée qu’il faut organiser les libertés se fait jour, et cesse d’apparaître comme un simple paradoxe d’intellectuels.
15 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
103 i. — Ah ! oui… (silence poli). Moi. — Allons au fait . Je vous disais l’autre jour : Comment voulez-vous que les Français n
104 cela signifie guerre en français. Il n’y a rien à faire contre ce jugement. Je vous le disais : quand des Français voient des
105 pas par rangs de quatre bien alignés, et surtout, faire cela pour le plaisir, il n’y a qu’une seule explication possible : c’
106 it pour conclure : Souhaitons que vous arriviez à faire comprendre, hors d’Allemagne, que votre goût du décor guerrier est un
107 l’héroïsme. Vous mettez vos bottes et vous allez faire l’exercice dans la campagne. Bon, voilà qui est simple. Moi, c’est pl
108 plus compliqué à expliquer… et peut-être aussi à faire . J’ai à me battre aussi, contre un régime économique et culturel, con
109 rdre. Cela me paraît bien plus urgent que d’aller faire la petite guerre dans les bois de Meudon. Et c’est plus dangereux aus
110 ui. — Bien sûr. Mais n’oubliez pas que nous avons fait notre révolution, nous33. Nous avons un autre problème à résoudre mai
111 nant. Le spirituel est réglé. Mais qu’allons-nous faire de notre énergie physique ? Et c’est plus grave encore. Voyez-vous, n
112 ous. Ils ont subi une épreuve formidable, ils ont fait une expérience maximum, ils ont vécu quelque chose d’extrême, et rien
113 er dans les cafés, ou gagner de l’argent, ou même faire la théorie d’un ordre nouveau ? Égaliser toutes les différences, le s
114 ns. Mais il y a d’autres solutions que la guerre. Faire valoir toutes les différences, tous les contrastes, à l’extrême, s’af
115 nt la violence que sous ses formes physiques, que ferez -vous ? Allez-vous au moins réserver un terrain, un pays, où ceux qui
16 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
116 laient de Rimbaud et allaient au Vieux-Colombier. Faire de la politique, c’était porter une canne ferrée et louer la « rigueu
117 ueurs qui auront besoin de parler de Rimbaud pour faire jeune. Il y aura toujours des conservateurs qui trouveront commode de
118 erd son temps à chômer alors qu’il y avait tant à faire dans le domaine de la littérature désintéressée. Quel est le jeune am
119 e marche. Ils vont par 3 et non par 4. Je me suis fait dire par quelqu’un de bien renseigné que c’était afin d’éviter une ap
17 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
120 le concours desquels rien de très grand n’a pu se faire dans la littérature, depuis que Goethe est mort et que le monde est m
121 es, mais aujourd’hui nous sommes en présence d’un fait nouveau, qui est la systématisation des moyens de pression sur les no
122 rs : simplement, ils n’en ont aucun souci. Ils se font les agents de publicité des grandes maisons. Ils parlent du « livre d
123 eindre le lecteur. Mais alors c’est le public qui fait pression sur les critiques, et qui exige d’eux un feuilleton sur les
124 une foison de petits éditeurs qui étaient prêts à faire des sacrifices pour publier certains ouvrages de qualité, mais peu ve
125 ve parmi eux quelques esprits indépendants, et en fait il s’en trouve deux ou trois. Mais que peut un esprit indépendant, si
126 ’un régime spécial, et qui a été « autorisé »36 à faire diffuser 1000 ou 10 000 exemplaires d’un livre, doit s’engager à paye
127 eur premier créancier38. Encore une fois, je n’ai fait que résumer l’opération. Il y aurait cent exemples pittoresques à fou
128 le public ne s’en doute guère. Et comment le lui faire savoir ? On ne l’atteint plus que par ces mêmes Messageries. III
129 le mal. Et que la révolution ne pourra plus être faite que par ceux qui en auront les moyens financiers : ainsi se forment l
130 rappelons cependant les principes fondamentaux à faire valoir dans ce domaine : 1° Les institutions sont au service des pers
18 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
131 ocialiste, c’est-à-dire au Führer en personne. En fait , il ne s’agissait pas d’élections, au sens parlementaire, mais de plé
132 des citoyens et citoyennes qui eussent négligé de faire usage de leur droit de vote. Ceci posé, la technique de la propagande
133 nté de la nation… Pour moi, ajoutait-il, je viens faire appel à vous tous pour la troisième fois en trois ans. Je ne puis rie
134 cette opinion existe. Or comment voulez-vous vous faire une opinion quand il y a 46 partis qui sollicitent vos suffrages ? C’
135 ui sollicitent vos suffrages ? C’est difficile de faire comprendre complètement le programme d’un seul parti aux électeurs. M
136 c’est au-dessus des forces d’un simple mortel de faire comprendre à tout citoyen 46 programmes différents, et d’exiger qu’il
137 t centralisé n’a que des pouvoirs limités et ne «  fait  » pas l’opinion publique.) 4. La France a passé l’âge des plébisci
138 passé l’âge des plébiscites Pour un pays qui a fait son unité depuis des siècles, et qui peut-être a même été trop loin d
139 e été trop loin dans ce sens ; pour un pays qui a fait la Révolution de 89, c’est-à-dire qui a pris conscience de sa réalité
140 r des hommes responsables et qui savent ce qu’ils font , dans un cadre qui soit à mesure d’homme, — pour la seule vraie « dém
19 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
141 ntervenir et de tirer les choses au clair. Ce qui fait croire à beaucoup de personnes que notre siècle est celui de l’autori
142 du ne peut pas se soustraire. L’autorité n’est le fait ni d’une institution en soi, ni d’une charge, ni d’un grade, ni d’une
143 au-dessus de tout pouvoir. L’autorité est ce qui fait qu’un pouvoir qui lui est soumis, s’exerce en réalité. Ainsi le pouvo
144 il est vrai que les journaux du Comité des forges font profession de défendre le « spirituel » ; s’il est vrai que les « bou
145 vrai que les « bourgeois » de toutes classes ont fait de « l’esprit » un refuge de l’égoïsme et de l’hypocrisie, voilà l’oc
146 oi-même : cela donne à penser qu’on n’a pas su se faire entendre du premier coup. Voici donc une formule très voisine des nôt
147 al est fondé sur la croyance. »)40 4. Comment se fait -il qu’une élite ou un gouvernement, ou une personne, en viennent à pe
148 perdre leur autorité ? Autrement dit, comment se fait -il qu’une autorité cesse de croire en elle-même ? (Car toute autorité
149 risques inséparables de son exercice, a déjà, en fait , abdiqué. Le pouvoir qui lui sert encore de paravent cédera à la prem
150 Ni Louis XVI, ni Kerensky, ni Schleicher n’ont su faire usage de la « force », de l’armée et de la police, bref du pouvoir do
20 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
151 donc le droit de s’en désintéresser. Ou, s’il le fait , il perd le droit de se plaindre quand les affaires, à son avis, vont
152 tre un citoyen tout comme les autres, s’il doit «  faire de la politique », — ce malaise irritant révèle une profonde incertit
153 itude : non seulement c’est le sens politique qui fait défaut, mais c’est le sens même de la politique en général qui n’est
154 tion qui résulte de ce malaise : « faut-il ou non faire de la politique ? », on ne peut répondre avec sécurité que si l’on a
155 e que nous voulons qu’elle soit, la question d’en faire ou de n’en pas faire ne se pose même plus. 3. La politique, en France
156 ’elle soit, la question d’en faire ou de n’en pas faire ne se pose même plus. 3. La politique, en France, revêt des formes be
157 t de ses forces créatrices. Le but est d’abord de faire triompher tel parti dont on est membre. On tient le parti pour plus g
158 comme le refrain d’une chanson idiote mais « qui fait toujours plaisir ». À droite on assimile volontiers [la] France, « la
159 « la vraie », aux partis de droite. À gauche, on fait volontiers passer la fidélité au parti avant la fidélité au bien comm
160 s niable. J’attends encore l’homme sain qui osera faire leur éloge ! Elles nous présentent chaque semaine dans leurs échos et
161 aisanteries à tant la ligne la plus propre à nous faire envier la suppression des libertés de la presse. (Si les journaux des
162 tique, à l’étatisme le plus tyrannique. Si donc «  faire de la politique » consiste à recouvrir de fleurs de rhétorique ration
163 ange rien), j’estime être plus utile à la cité en faisant de la philosophie et de la théologie pures. En résumé : si la politiq
164 d’appeler ainsi, quand on se demande s’il faut en faire ou non. En France44, elle est devenue la science ou l’art, également
165 us venons de donner du politique. Elle consiste à faire la part, dans l’activité des personnes aussi bien que dans celle des
166 privée et la morale publique. Car la politique ne fait que reproduire à une vaste échelle le mouvement même de la personne e
167 mpérament, les uns s’en détournent avec dégoût et font de la littérature ou du commerce, les autres s’y abandonnent avec dél
168 et savoir les mener — à quoi ? — ont suffisamment fait leurs preuves. Quant à ceux qui nous reprocheraient d’être ce qu’on a
169 ez dans le Front populaire ou le Front national ! Faites de la « politique » en dépit de toute dignité humaine et de toute réa
170 tion des réalités mondiales. Elles ne sont pas le fait des petits calculateurs locaux, des comitards, des techniciens électo
171 veut dominer sur l’Asie ; il y a l’URSS qui veut faire mieux que l’Amérique et qui ne demande rien de moins à ses ingénieurs
172 « entraîné » qu’on ait vu dans l’histoire… Que va faire la France dans ce monde ? Quelle est sa mission, sa raison d’être, sa
173 orce, alors que toute notre presse bourgeoise lui fait une publicité tapageuse. Et l’adultère, Messieurs ? serait-ce une spé
21 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
174 é inhumaine, et que « le machinisme permettant de faire une économie de force encore plus grande que les inventions de la pré
175 peut donner davantage », pour peu qu’il se laisse faire par la dictature stalinienne. Mais qu’est-ce que « donner davantage »
176 ait Galilée, etc., etc. (Ce ramassis d’erreurs de fait rappelle à s’y méprendre les méthodes de l’AF et de l’Écho de Paris.)
177 taires : « 1° Tenir devant eux une prune pour les faire grimper. « 2° Faire claquer le fouet au-dessus d’eux, avec, à l’occas
178 devant eux une prune pour les faire grimper. « 2° Faire claquer le fouet au-dessus d’eux, avec, à l’occasion, une touche de l
22 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
179 parce que l’Huma et le Popu ont intérêt à le lui faire croire. L’homme de droite croit aussi cela, parce qu’on lui a dit que
180 sion de se détromper, le jour où un État fasciste fera main-basse sur ses capitaux étrangers et sur le tiers de ses revenus,
181 uvera-t-on le moyen d’en sortir ? Finira-t-on par faire comprendre, à gauche et à droite, à quelques-uns, que le stalinisme e
182 ême de la révolution personnaliste. Désespérer de faire comprendre aux Français la vraie nature des régimes étrangers, pour l
183 asciste de l’URSS. Mais le plus difficile reste à faire  : éclairer la gauche et la droite sur la nature essentiellement socia
184 ocialisme ? Et du moment qu’il le trahit, peut-il faire autre chose que du fascisme ? Regardons l’Europe d’après-guerre. Léni
185 arlementaires ou dictatoriaux, ont tous montré en fait la même tendance générale : remettre le soin de gouverner à un État d
186 tatures, décriées par les socialistes, ne sont en fait que le terme fatal de tout socialisme appliqué ou, ce qui revient au
187 le Grand État-Major, qui joue sa dernière carte, fera nommer ministre de la guerre. En quelques semaines, le meneur ouvrier
188 révolte spartakiste. Il n’eût tenu qu’à lui de se faire nommer Führer… Quatre ans plus tard, Mussolini marche sur Rome : lui
189 et d’être « socialistes » sérieusement, nous nous ferions tout de suite fascistes. Ne fût-ce que pour cette seule raison, nous
23 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
190 : « Vous êtes bien mal venu à critiquer ce qui se fait ici ! Vous condamnez notre centralisme, notre nationalisme, notre pas
191 conscience nationale unitaire qui nous a toujours fait défaut. Tous vos manuels et tous vos historiens vantent les bienfaits
192 s, que ce soit l’Italie ou l’Allemagne, essaie de faire ce que vous avez fait, et dont vous paraissez si fiers ! » Je note d’
193 ou l’Allemagne, essaie de faire ce que vous avez fait , et dont vous paraissez si fiers ! » Je note d’abord que ces propos m
194 , marxistes, démocratiques ou réactionnaires, qui font passer les intérêts de leur parti ou de leurs personnes avant ceux de
195 cobins, en effet, défendaient une révolution déjà faite , et s’appuyaient sur une tradition de centralisme instituée par la mo
196 ur les ennemis de la nation : toujours, il faut «  faire vite », déjouer un complot à la dernière minute. Une action judiciair
197 tupeur horrifiée, dont l’effet infaillible est de faire apparaître le tyran sous les espèces d’un surhomme. Après quoi l’on c
198 isme, pour déclarer, aussitôt au pouvoir : « Nous ferons mieux que l’Amérique » ?) Mais on ne peut pas refaire l’histoire. Nou
199 menace de guerre se confond actuellement avec le fait totalitaire. C’est pourquoi, préparer la paix, c’est préparer d’abord
200 tradition que d’inventer ? Sinon le pays qui a pu faire avant tous l’expérience d’un centralisme dont les caricatures brutale
201 r la guerre par tout autre moyen, que nous devons faire cette révolution-là. 57. L’opération a si bien réussi qu’on entend
202 ux 5 théories racistes contradictoires qu’on leur fait apprendre à l’école. 58. J’ai indiqué dans Penser avec les mains, p
24 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
203 sations de l’Occident. Celles-ci n’ont pas su lui faire sa part, le subordonner, l’utiliser au profit de l’homme. Elles se so
204 sa famille, quitte parfois son domaine pour aller faire la guerre. Pendant son absence, ses moissons sont abîmées, l’herbe fo
205 oins, dépérit. À son retour, il se voit obligé de faire appel au sénateur voisin, dont le domaine cultivé par des esclaves (n
206 eur a donc des disponibilités60. Il ne saurait en faire emploi plus judicieux et « patriotique » qu’en accédant à la demande
207 du iie siècle, les « chevaliers » (ou bourgeois) font des fortunes énormes et scandaleuses aux dépens des services publics,
208 aleuses aux dépens des services publics, comme en feront plus tard les prêteurs et « financiers » des rois, du xve au xviiie
209 contraintes et les avantages procurés par l’État font qu’il existe encore un monde romain : ce n’est qu’une organisation. D
210 Empire assistent aux coups d’État incessants, qui font et renversent les empereurs, mais sans jamais toucher à la forme de l
211 me, il s’est défait selon la même loi qui l’avait fait . Résumons ce processus exemplaire. Le capitalisme agraire a ruiné le
212 i, de plus en plus viles de part et d’autre. Il a fait du peuple romain un peuple d’exploiteurs impérialistes et de rentiers
213 tes de la division du travail et du salariat. Ils font travailler à domicile tout un prolétariat de tisserands et de foulons
214 un retournement des alliances : les corporations font bloc avec les capitalistes qu’elles viennent d’ébranler sur le terrai
215 attaqué aux « réserves seigneuriales »66 pour les faire valoir par le moyen du fermage ou métayage. La ferme ainsi établie su
216 ion générale des conditions de vie tendait-elle à faire des anciens seigneurs de simples usufruitiers du sol, rendant inutile
217 Il n’empêche que c’est l’arrivée des parvenus qui fit prendre conscience au paysan de cette évolution. De cette époque date
218 e eut, entre autres conséquences graves, celle de faire entrer la corporation de métier dans le cycle d’exploitation capitali
219 t en même temps social). Beaucoup de marchands se firent rentiers, ou prêteurs. Et c’est aux princes qu’ils firent les avances
220 entiers, ou prêteurs. Et c’est aux princes qu’ils firent les avances nécessaires aux dépenses de la cour et de l’armée. Les pr
221 dont dépendent ses revenus). Rois et capitalistes font du prolétariat une armée industrielle soumise à une rude discipline :
222 de discipline : le fouet pour l’ouvrier qui a mal fait son travail, les grèves interdites, et la fixation des salaires maxim
223 e, qui donne pour buts principaux à l’économie de faire vivre par le travail « le mulet populaire » (Richelieu), et de faire
224 travail « le mulet populaire » (Richelieu), et de faire entrer dans le pays le plus d’or et d’argent possible. Il s’agit donc
225 d’exporter plus qu’on importe : « autarchie » qui fait de l’appauvrissement du voisin la cause même de l’enrichissement nati
226 moyen : entrer dans la domesticité des riches, y faire son beurre, et devenir à son tour « capitaliste », usurier, s’élevant
227 fut condamnée à l’échec dès le départ, du simple fait qu’elle se poursuivit dans les cadres du mercantilisme. La division p
228 ects essentiels de la maladie capitaliste. Il n’a fait qu’inventer ou perfectionner les véhicules les plus rapides de sa pro
229 e de l’expédition de 1895). L’emprise étatique se faisant trop fortement sentir sur le marché européen, le libre-échangisme ne
230 insignes consulaires. Les plus doués tentèrent de faire revivre les institutions romaines décadentes, mais ce sang frais ne s
231 virent contraints, malgré eux, et pour vivre, de faire autre chose… 64. On voit que nous suivons ici, grosso modo, et dans
25 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
232 e pointe tandis que les compagnons restés au camp font une partie d’échecs. (Et l’on en fit beaucoup, non sans philosopher s
233 tés au camp font une partie d’échecs. (Et l’on en fit beaucoup, non sans philosopher sur le plus exactement symbolique de t
26 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
234 s rebelles. C’est net. Quant à la France, elle ne fait que refléter ces deux opinions : la droite soutient Franco parce qu’i
235 r qui est un général. L’Italie s’est contentée de faire débarquer quelques dizaines de milliers d’hommes : on lui fera tout d
236 r quelques dizaines de milliers d’hommes : on lui fera tout de même une place dans le fameux comité. Le gouvernement françai
237 la guerre, mais avec un sens de la mesure tout à fait traditionnel. C’est qu’il s’agit de « doser », comme à la Chambre. La
238 : la non-intervention ménage tout le monde, et le fait qu’on tolère des bureaux de recrutement pour le Fronte Popular apaise
239 ent en effet cette inquiétude…) Le général Faupel fait un rapport des plus pessimistes au Führer sur le rendement du matérie
240 rapidement d’une semaine à l’autre. Le plein est fait . En janvier, plus de 1000 Français et 1200 étrangers ; en février 500
241 rieuse. Des centaines d’ouvriers français se sont fait tuer pour les ouvriers espagnols, mais combien de bourgeois français
27 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
242 dire : d’un problème qui se pose actuellement du fait de la carence des tentatives de solutions qu’on a voulu historiquemen
243 ique, mais celui de symbole d’une création qui se fait jour, d’une création permanente. Ce fut le cas de la Constitution de
244 régulateur donné de la vie publique, comme l’ont fait les républicains de la IIIe République pour la Déclaration des droits
245 aboration d’une commune mesure ne saurait être le fait de ce qu’on appelle les « masses » qui ne sont, socialement, que des
246 e vérité nouvelle. Ce ne sont pas des oracles que fait entendre la foule, nouvelle pythonisse, mais seulement le bruit incon
247 e prendre pour des modèles, mais dont l’évocation fera sentir que, dans toute Révolution se produit à un certain instant — d
248 nes du rôle que doit jouer cette autorité76. ⁂ Le fait certain, c’est que la Révolution de demain sera antiétatique — ou ne
249 st là ce qui permettra au régime Ordre nouveau de faire coexister une liberté réelle avec un fonctionnement satisfaisant des
250 ’anarchie engendrée par cette première manière de faire , on construit des régimes « autoritaires » : on renforce le pouvoir a
251 laquelle se placent leurs auteurs. Par contre, le fait qu’en régime Ordre nouveau, le Conseil suprême sera absolument distin
252 e à celui du Conseil d’État actuel. Mais, si nous faisons ce rapprochement, c’est pour marquer aussitôt les différences, qui so
253 e plus actif du mot, d’ailleurs) ne pourra pas se faire respecter et obéir s’il ne dispose d’aucun moyen de coercition. Or, s
254 obéit volontairement et normalement qu’à ceux qui font preuve d’autorité réelle (spirituelle), fussent-ils totalement dépour
255 fort. Puis, et surtout, nous poserons à ceux qui font cette objection, la question préalable suivante : confondent-ils le s
256 évidemment inutile d’aller plus avant. 2. On nous fait aussi une objection inverse : le Conseil suprême deviendrait la suprê
257 eposent en fin de compte sur la reconnaissance du fait capital de la polarité et du conflit multiformes de l’homme avec le m
28 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
258 Fatigués de leur innocence, voyant que l’herbe se faisait rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient plus de berger, aux éclairs
259 moins de réticences ; d’un nom connu, d’un nom à faire connaître… Bref, il n’est pas un acte commis dans le monde, depuis qu
260 Cependant, les temps ont changé. La crise nous a fait voir soudain que les positions intellectuelles héritées du libéralism
261 volver », disait un officier nazi. Les staliniens faisaient de même en présence du libéralisme et de la culture « désintéressée »
262 « prêter » son nom ou son autorité. Ce n’est pas faire payer sa prose par Ce Soir plutôt que par l’Intransigeant. Ce n’est p
263 ue les libéraux ; sinon en intention, du moins en fait . Les penseurs les plus violemment libres du xixe siècle, un Nietzsch
264 ne devient pas libératrice et responsable du seul fait qu’elle se met « au service » d’une doctrine de lutte politique. Fair
265 « au service » d’une doctrine de lutte politique. Faire la révolution, cela demande un effort un peu plus grand, et d’une aut
266 ! Le réflexe du libéral devant le péril, c’est de faire un fascisme. Fût-ce même pour se défendre du fascisme. Et peut-être s
267 dans les voies de « l’engagement » politique, et faisant amende honorable. Ils étaient en rupture de bercail. Maintenant, tout
268 leine de partis pris, et même politique ! 79. Je fais exception pour deux ou trois d’entre eux, tels que Bernanos et Schlum