1
eption du travail qui domine aujourd’hui. Elle en
fait
d’ailleurs immédiatement ressortir le paradoxe. En effet, quel est le
2
it son pouvoir réel de « libération ». La liberté
fait
plus peur qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent pas la considér
3
productivité. À partir de 1921, et sans qu’aucun
fait
nouveau puisse en rendre un compte suffisant, la productivité par hom
4
enfin pour le caoutchouc, de 100 à 311. D’un tel
fait
, qu’on peut bien dire sans précédent dans l’histoire de notre civilis
5
un jour qu’il conviendrait aussi, par exemple, de
faire
sauter le tabou du profit, lequel ne tarderait pas à entraîner dans l
6
multipliés et divisés à l’infini. Du peuple on a
fait
une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait l
7
comme de la personne un numéro. De la patrie on a
fait
la nation, — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du tr
8
umains, des chaînes sociales. Du travailleur on a
fait
un salarié, — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère p
9
eur on a fait un salarié, — et de sa liberté on a
fait
le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme. Seuls sau
10
ation d’une casserole en treize minutes. — « Nous
ferons
mieux que l’Amérique ! » a. Rougemont Denis de, « Liberté ou chômag
11
marxisme. Or, je veux une révolution. Donc, je me
fais
marxiste. » Qu’on ne croie pas à une farce. J’ai entendu vingt fois c
12
union possible entre des objets. Communier est le
fait
des esprits créateurs, c’est un mode de contact qui leur est propre,
13
eine dignes d’une bourgeoise Sorbonne, devra-t-on
faire
appel pour nous persuader que la religion de la matière introduit à l
14
ique », affirment-ils, non sans une sincérité qui
fait
peine. Car des deux attitudes proprement socialistes : vouloir réform
15
s rompre avec ces apparences, ce n’est pas encore
faire
révolution. Ce n’est pas encore s’attaquer aux racines vives du désor
16
le plan humain, la condition humaine. C’est donc
faire
le plus grand tort au christianisme de certains membres de L’Ordre no
17
payer les soldats. Mais que la force spirituelle
fasse
défaut, l’armée ne sera plus une arme entre ses mains déficientes. On
18
une force brutale dont le « pouvoir » ne sait que
faire
. Mais, dira-t-on, que se passe-t-il quand le pouvoir efficace et vala
19
volutionnaire. En tant que tel, il appartient, de
fait
et de droit, à la plus grande violence spirituelle. L’ordre nouveau e
20
e ce qu’ils disent, mais sûrement pas ce que nous
faisons
. d. Rougemont Denis de, « Spirituel d’abord », L’Ordre nouveau, Pa
21
ffaires qui payent pour cela.) M. Daniel Halévy a
fait
naguère, de ce point de vue, en quelques pages, une histoire pertinen
22
sent : « La République parlementaire, mais elle a
fait
l’Empire colonial, elle a constitué un système d’alliance qui nous a
23
ffort constructif qui devrait être protégé est en
fait
empêché par le Parlement. Sous le coup d’une fiscalité toujours plus
24
autre pièce du dossier. Le Parlement ! Qu’a-t-il
fait
des hommes les plus nobles ? Dans l’un des derniers cahiers de Mauric
25
un ordre nouveau. 4° Cet acte créateur dont nous
faisons
dépendre tout l’ordre nouveau, cette « source d’énergie » permanente
26
les antagonismes artificiels et destructeurs que
fait
naître le capitalisme matérialiste. 9° Nous sommes avec le prolétaria
27
incipe de grandeur, ou simplement quelque chose à
faire
. La paix n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civ
28
mmes. Du moins le plus visible. Il se peut que ce
fait
ait contribué à dégrader les différences humaines et à faire croire q
29
ontribué à dégrader les différences humaines et à
faire
croire qu’elles étaient accidentelles et méprisables. Les premières r
30
t pas. Il fallait les créer. L’égalité, ce fut en
fait
l’égalisation à tout prix. À la fois pour dissimuler la brutalité de
31
ment encadrée par la Liberté et la Fraternité. En
fait
, l’égalisation était une atteinte à la liberté, et la rendait humaine
32
ne équivoque grave. Les fascismes régnants en ont
fait
un abus qui tend à le disqualifier. Ils ont assimilé l’héroïsme au sa
33
és sociales qui en résultent, par exemple. 8. Le
fait
que l’égalité ne soit possible que sur le plan politique, bien qu’ell
34
e peut-il avoir un destin ?l Le destin, c’est le
fait
d’une personne. Croire à la réalité du « destin » souverain de la mas
35
voulu : il y a là un problème de rééducation qui
fait
l’objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont
36
et conscients du réel ! Il serait bien facile de
faire
la même démonstration à propos des petits « réalistes » attroupés par
37
en doctrine » — avait beaucoup plus de chances de
faire
la trouée ? (cf. “Quand bien même c’eût été le pape”, dans Europe, ja
38
ne à ces Messieurs. L’incident du 6 février les a
fait
réfléchir, semble-t-il. Nous serons bien les derniers à nous en plain
39
eu mieux ?13 Montagnon constate le marasme. Déat
fait
davantage : il en cherche la cause, et il la trouve dans la doctrine
40
entraînés… sans que nous ayons la possibilité de
faire
au moins un effort pour pétrir le destin, et pour orienter l’histoire
41
ternationales qui n’ont pas su tenir compte de ce
fait
. Mais, ici déjà, le vague de ces formules nous fait crier casse-cou :
42
it. Mais, ici déjà, le vague de ces formules nous
fait
crier casse-cou : « compter avec le fait-nation », « se replier sur l
43
agit-il ici ? Montagnon nous l’apprend, lorsqu’il
fait
un panégyrique de l’État fort. Certes, nous sommes d’accord avec Max
44
t, — celui-là même que nous poursuivons. S’ils le
font
, ils nous rejoindront… peut-être. 2. Le Plan du 9 Juillet Chang
45
ission de la France. Ce n’est pas avec cela qu’on
fera
du nouveau. Le début du chapitre sur l’économie s’inspire — du moins
46
ent. On les traitait en camarades18. Eux-mêmes ne
faisaient
pas sonner leur mandat, leur habitude des travaux politiques… » N’est
47
hisons. La critique plus générale qu’il nous faut
faire
de ce plan est la suivante : c’est un plan réformiste, tourné vers le
48
èmes. Nous savons bien que seules les révolutions
font
aboutir les réformes véritables. Et qu’on n’améliore pas la peste. Ce
49
pas, qui n’essaie même pas de le trouver, qui en
fait
purement et simplement abstraction, et qui s’abstrait ainsi lui-même
50
munauté nouvelle, ce ferment révolutionnaire, qui
fait
défaut au Plan du 9 juillet et le condamne à n’aboutir, pratiquement,
51
lus précisément et plus radicalement qu’ils ne le
font
. Nous ne disons pas cela pour faire les malins, mais parce que c’est.
52
t qu’ils ne le font. Nous ne disons pas cela pour
faire
les malins, mais parce que c’est. Il ne s’agit pas de nous, mais d’un
53
ar Aron et Dandieu, et les dissociations que nous
faisons
sans cesse de patrie et de nation, de nationalisme et d’impérialisme.
54
ande de l’opportunisme. » 3. « Notre mouvement ne
fait
encore que se constituer, qu’élaborer sa physionomie et il est loin d
55
s de la pensée révolutionnaire qui menacent de le
faire
dévier… Dans ces conditions, une erreur “insignifiante” au premier ab
56
extraites d’une brochure de Lénine intitulée Que
faire
?19 Elles combattent la déviation populiste à droite, et la déviation
57
les conduisent Lénine et ses très rares adeptes à
faire
le vide autour d’eux, malgré le nom de « majoritaires » que le hasard
58
majoritaires » que le hasard d’un scrutin leur a
fait
attribuer. Elles préparent les années de solitude à Paris, puis en Su
59
agit pas ici de tirer Lénine de notre côté. Ni de
faire
nôtre ses déclarations plus ou moins sincères (dans le contexte) conc
60
tés, de nous limiter volontairement en nombre, de
faire
trop de théorie21 ; d’être plus soucieux de rigueur doctrinale que de
61
prendre point par point les phrases citées de Que
faire
?) D’où nous pouvons déduire deux conclusions critiques : 1° Lénine a
62
ble de l’état présent de la Russie. Ensuite, nous
ferons
observer que Lénine, le premier, a trahi sa tactique dès qu’il est ar
63
humanité, c’est-à-dire que nous exigerons qu’ils
fassent
dans leur vie la première révolution, la seule totale. La révolution
64
us, un ordre, une communauté de personnes qui ont
fait
la révolution dans leur vie, qui souffrent à cause de cela du désordr
65
désordre établi autour d’eux, et qui ne peuvent [
faire
] autrement que de combattre à chaque pas ce désordre, pour instaurer,
66
énine, toujours soucieux d’orthodoxie marxiste, a
fait
de grands efforts pour démontrer théoriquement que sa tactique devait
67
ue et l’atmosphère culturelle. La réponse ne peut
faire
de doute : seule une culture constituée et transmise par des personne
68
s’agréger le plus grand nombre d’hommes, du seul
fait
de leur accession à la personne. La plupart des institutions actuelle
69
n’est plus guère qu’un luxe injustifié. Du simple
fait
qu’il y a des « masses », la culture se trouve isolée de la vie popul
70
ée. Non seulement la Révolution « appartient » de
fait
et de droit à cette première communauté, mais il faut dire encore qu’
71
t clair que le pouvoir, s’il est réel, n’a rien à
faire
avec l’argent : l’autorité ne se monnaye pas. Et la richesse matériel
72
igueurs et de l’Union calviniste. Il venait de se
faire
catholique et, mal assuré dans son nouveau parti, il voyait ses ancie
73
t qui souffre partout des pires vexations), il ne
fait
pas droit davantage à la grande revendication des calvinistes. En app
74
ous aujourd’hui –, les intrigues « légales » pour
faire
raser les temples — il suffisait de faire entrer par ruse un seul rel
75
» pour faire raser les temples — il suffisait de
faire
entrer par ruse un seul relaps dans un temple pour pouvoir décréter s
76
en y substituant un cadre fixe et centraliste. Ce
faisant
, on cristallise ces antagonismes, on les empêche de mûrir et d’abouti
77
e ». Il s’agira de tourner cet obstacle légal. En
fait
, l’édit a été appliqué de telle sorte qu’on a déjà ruiné les églises
78
es considérants de l’Assemblée du Clergé. Mais de
fait
, le triomphe véritable est celui de l’État, plus encore que celui du
79
les tourments et les supplices dans lesquels ils
firent
réellement mourir tant d’innocents de tous sexes par milliers… qui fi
80
tant d’innocents de tous sexes par milliers… qui
fit
passer nos manufactures aux étrangers, fit fleurir et regorger leurs
81
s… qui fit passer nos manufactures aux étrangers,
fit
fleurir et regorger leurs états aux dépens du nôtre et leur fit bâtir
82
regorger leurs états aux dépens du nôtre et leur
fit
bâtir de nouvelles villes, qui leur donna le spectacle d’un si prodig
83
te, n’est pas évidemment de déplorer ce qui s’est
fait
, ni de chercher par quels moyens Henri IV eût pu donner au conflit po
84
tes en mesure pacificatrice et pour dissimuler le
fait
patent de la similitude des intentions qui présidèrent à l’octroi de
85
r que cette gauche et cette droite travaillent en
fait
pour le désordre, et que les seuls bénéficiaires de luttes civiles au
86
s de luttes civiles aussi mal orientées seront en
fait
les gros bailleurs de fonds. Erreur sur la mystique : la lutte des «
87
te des « nationaux » contre les « populaires » ne
fait
que prolonger dans la rue l’opposition stérile et périmée de la droit
88
fléchir, au lieu de ressasser des opinions toutes
faites
prises à droite et à gauche dans des journaux dont l’éloge n’est plus
89
auche dans des journaux dont l’éloge n’est plus à
faire
. Mais nous sommes en train d’assister depuis un an à un phénomène nou
90
u centre. Quand l’électeur comprend « qu’il faut
faire
quelque chose », cela se traduit en fait par un vote à gauche ou à dr
91
il faut faire quelque chose », cela se traduit en
fait
par un vote à gauche ou à droite. C’est ainsi que la gauche et la dro
92
ent suffire à mettre fin aux craintes qu’avait pu
faire
naître le silence prudent de M. de la Rocque. Le fascisme, en effet,
93
dit, ou déclaré. Nous n’avons pas l’intention de
faire
ici le procès de la morale que défend M. de la Rocque, et nous rendro
94
n veut accabler tant de braves républicains. Ceci
fait
, nous pourrons sans équivoque ni subtilités, dire pourquoi ce livre e
95
lupart des critiques — les plus graves — que nous
faisons
au mouvement Croix-de-Feu valent aussi pour l’état-major des gauches,
96
it pas à les rassurer. Au contraire. Que vont-ils
faire
contre la menace qui les rassemble ? Si personne ne répond d’urgence
97
. Frossard de supprimer le chômage ? Tout cela ne
fait
peut-être pas un programme extrêmement cohérent, mais le temps nous m
98
ulement personne ne sait au juste comment cela se
fait
, la nationalisation des banques. Et l’on ne voit pas qui aurait le po
99
s prochain. De Blum qui ne sait pas ce qu’il faut
faire
, de Daladier qui croit le savoir ou de Cachin qui n’ose pas le dire,
100
possible, et sera également stérile. Tout cela se
fera
au hasard, sous la pression de la peur d’un adversaire dont on surest
101
e force existe-t-elle ? Je me bornerai à citer un
fait
symbolique. Du point de vue de la tactique révolutionnaire, il est cl
102
tout, l’idée qu’il faut organiser les libertés se
fait
jour, et cesse d’apparaître comme un simple paradoxe d’intellectuels.
103
i. — Ah ! oui… (silence poli). Moi. — Allons au
fait
. Je vous disais l’autre jour : Comment voulez-vous que les Français n
104
cela signifie guerre en français. Il n’y a rien à
faire
contre ce jugement. Je vous le disais : quand des Français voient des
105
pas par rangs de quatre bien alignés, et surtout,
faire
cela pour le plaisir, il n’y a qu’une seule explication possible : c’
106
it pour conclure : Souhaitons que vous arriviez à
faire
comprendre, hors d’Allemagne, que votre goût du décor guerrier est un
107
l’héroïsme. Vous mettez vos bottes et vous allez
faire
l’exercice dans la campagne. Bon, voilà qui est simple. Moi, c’est pl
108
plus compliqué à expliquer… et peut-être aussi à
faire
. J’ai à me battre aussi, contre un régime économique et culturel, con
109
rdre. Cela me paraît bien plus urgent que d’aller
faire
la petite guerre dans les bois de Meudon. Et c’est plus dangereux aus
110
ui. — Bien sûr. Mais n’oubliez pas que nous avons
fait
notre révolution, nous33. Nous avons un autre problème à résoudre mai
111
nant. Le spirituel est réglé. Mais qu’allons-nous
faire
de notre énergie physique ? Et c’est plus grave encore. Voyez-vous, n
112
ous. Ils ont subi une épreuve formidable, ils ont
fait
une expérience maximum, ils ont vécu quelque chose d’extrême, et rien
113
er dans les cafés, ou gagner de l’argent, ou même
faire
la théorie d’un ordre nouveau ? Égaliser toutes les différences, le s
114
ns. Mais il y a d’autres solutions que la guerre.
Faire
valoir toutes les différences, tous les contrastes, à l’extrême, s’af
115
nt la violence que sous ses formes physiques, que
ferez
-vous ? Allez-vous au moins réserver un terrain, un pays, où ceux qui
116
laient de Rimbaud et allaient au Vieux-Colombier.
Faire
de la politique, c’était porter une canne ferrée et louer la « rigueu
117
ueurs qui auront besoin de parler de Rimbaud pour
faire
jeune. Il y aura toujours des conservateurs qui trouveront commode de
118
erd son temps à chômer alors qu’il y avait tant à
faire
dans le domaine de la littérature désintéressée. Quel est le jeune am
119
e marche. Ils vont par 3 et non par 4. Je me suis
fait
dire par quelqu’un de bien renseigné que c’était afin d’éviter une ap
120
le concours desquels rien de très grand n’a pu se
faire
dans la littérature, depuis que Goethe est mort et que le monde est m
121
es, mais aujourd’hui nous sommes en présence d’un
fait
nouveau, qui est la systématisation des moyens de pression sur les no
122
rs : simplement, ils n’en ont aucun souci. Ils se
font
les agents de publicité des grandes maisons. Ils parlent du « livre d
123
eindre le lecteur. Mais alors c’est le public qui
fait
pression sur les critiques, et qui exige d’eux un feuilleton sur les
124
une foison de petits éditeurs qui étaient prêts à
faire
des sacrifices pour publier certains ouvrages de qualité, mais peu ve
125
ve parmi eux quelques esprits indépendants, et en
fait
il s’en trouve deux ou trois. Mais que peut un esprit indépendant, si
126
’un régime spécial, et qui a été « autorisé »36 à
faire
diffuser 1000 ou 10 000 exemplaires d’un livre, doit s’engager à paye
127
eur premier créancier38. Encore une fois, je n’ai
fait
que résumer l’opération. Il y aurait cent exemples pittoresques à fou
128
le public ne s’en doute guère. Et comment le lui
faire
savoir ? On ne l’atteint plus que par ces mêmes Messageries. III
129
le mal. Et que la révolution ne pourra plus être
faite
que par ceux qui en auront les moyens financiers : ainsi se forment l
130
rappelons cependant les principes fondamentaux à
faire
valoir dans ce domaine : 1° Les institutions sont au service des pers
131
ocialiste, c’est-à-dire au Führer en personne. En
fait
, il ne s’agissait pas d’élections, au sens parlementaire, mais de plé
132
des citoyens et citoyennes qui eussent négligé de
faire
usage de leur droit de vote. Ceci posé, la technique de la propagande
133
nté de la nation… Pour moi, ajoutait-il, je viens
faire
appel à vous tous pour la troisième fois en trois ans. Je ne puis rie
134
cette opinion existe. Or comment voulez-vous vous
faire
une opinion quand il y a 46 partis qui sollicitent vos suffrages ? C’
135
ui sollicitent vos suffrages ? C’est difficile de
faire
comprendre complètement le programme d’un seul parti aux électeurs. M
136
c’est au-dessus des forces d’un simple mortel de
faire
comprendre à tout citoyen 46 programmes différents, et d’exiger qu’il
137
t centralisé n’a que des pouvoirs limités et ne «
fait
» pas l’opinion publique.) 4. La France a passé l’âge des plébisci
138
passé l’âge des plébiscites Pour un pays qui a
fait
son unité depuis des siècles, et qui peut-être a même été trop loin d
139
e été trop loin dans ce sens ; pour un pays qui a
fait
la Révolution de 89, c’est-à-dire qui a pris conscience de sa réalité
140
r des hommes responsables et qui savent ce qu’ils
font
, dans un cadre qui soit à mesure d’homme, — pour la seule vraie « dém
141
ntervenir et de tirer les choses au clair. Ce qui
fait
croire à beaucoup de personnes que notre siècle est celui de l’autori
142
du ne peut pas se soustraire. L’autorité n’est le
fait
ni d’une institution en soi, ni d’une charge, ni d’un grade, ni d’une
143
au-dessus de tout pouvoir. L’autorité est ce qui
fait
qu’un pouvoir qui lui est soumis, s’exerce en réalité. Ainsi le pouvo
144
il est vrai que les journaux du Comité des forges
font
profession de défendre le « spirituel » ; s’il est vrai que les « bou
145
vrai que les « bourgeois » de toutes classes ont
fait
de « l’esprit » un refuge de l’égoïsme et de l’hypocrisie, voilà l’oc
146
oi-même : cela donne à penser qu’on n’a pas su se
faire
entendre du premier coup. Voici donc une formule très voisine des nôt
147
al est fondé sur la croyance. »)40 4. Comment se
fait
-il qu’une élite ou un gouvernement, ou une personne, en viennent à pe
148
perdre leur autorité ? Autrement dit, comment se
fait
-il qu’une autorité cesse de croire en elle-même ? (Car toute autorité
149
risques inséparables de son exercice, a déjà, en
fait
, abdiqué. Le pouvoir qui lui sert encore de paravent cédera à la prem
150
Ni Louis XVI, ni Kerensky, ni Schleicher n’ont su
faire
usage de la « force », de l’armée et de la police, bref du pouvoir do
151
donc le droit de s’en désintéresser. Ou, s’il le
fait
, il perd le droit de se plaindre quand les affaires, à son avis, vont
152
tre un citoyen tout comme les autres, s’il doit «
faire
de la politique », — ce malaise irritant révèle une profonde incertit
153
itude : non seulement c’est le sens politique qui
fait
défaut, mais c’est le sens même de la politique en général qui n’est
154
tion qui résulte de ce malaise : « faut-il ou non
faire
de la politique ? », on ne peut répondre avec sécurité que si l’on a
155
e que nous voulons qu’elle soit, la question d’en
faire
ou de n’en pas faire ne se pose même plus. 3. La politique, en France
156
’elle soit, la question d’en faire ou de n’en pas
faire
ne se pose même plus. 3. La politique, en France, revêt des formes be
157
t de ses forces créatrices. Le but est d’abord de
faire
triompher tel parti dont on est membre. On tient le parti pour plus g
158
comme le refrain d’une chanson idiote mais « qui
fait
toujours plaisir ». À droite on assimile volontiers [la] France, « la
159
« la vraie », aux partis de droite. À gauche, on
fait
volontiers passer la fidélité au parti avant la fidélité au bien comm
160
s niable. J’attends encore l’homme sain qui osera
faire
leur éloge ! Elles nous présentent chaque semaine dans leurs échos et
161
aisanteries à tant la ligne la plus propre à nous
faire
envier la suppression des libertés de la presse. (Si les journaux des
162
tique, à l’étatisme le plus tyrannique. Si donc «
faire
de la politique » consiste à recouvrir de fleurs de rhétorique ration
163
ange rien), j’estime être plus utile à la cité en
faisant
de la philosophie et de la théologie pures. En résumé : si la politiq
164
d’appeler ainsi, quand on se demande s’il faut en
faire
ou non. En France44, elle est devenue la science ou l’art, également
165
us venons de donner du politique. Elle consiste à
faire
la part, dans l’activité des personnes aussi bien que dans celle des
166
privée et la morale publique. Car la politique ne
fait
que reproduire à une vaste échelle le mouvement même de la personne e
167
mpérament, les uns s’en détournent avec dégoût et
font
de la littérature ou du commerce, les autres s’y abandonnent avec dél
168
et savoir les mener — à quoi ? — ont suffisamment
fait
leurs preuves. Quant à ceux qui nous reprocheraient d’être ce qu’on a
169
ez dans le Front populaire ou le Front national !
Faites
de la « politique » en dépit de toute dignité humaine et de toute réa
170
tion des réalités mondiales. Elles ne sont pas le
fait
des petits calculateurs locaux, des comitards, des techniciens électo
171
veut dominer sur l’Asie ; il y a l’URSS qui veut
faire
mieux que l’Amérique et qui ne demande rien de moins à ses ingénieurs
172
« entraîné » qu’on ait vu dans l’histoire… Que va
faire
la France dans ce monde ? Quelle est sa mission, sa raison d’être, sa
173
orce, alors que toute notre presse bourgeoise lui
fait
une publicité tapageuse. Et l’adultère, Messieurs ? serait-ce une spé
174
é inhumaine, et que « le machinisme permettant de
faire
une économie de force encore plus grande que les inventions de la pré
175
peut donner davantage », pour peu qu’il se laisse
faire
par la dictature stalinienne. Mais qu’est-ce que « donner davantage »
176
ait Galilée, etc., etc. (Ce ramassis d’erreurs de
fait
rappelle à s’y méprendre les méthodes de l’AF et de l’Écho de Paris.)
177
taires : « 1° Tenir devant eux une prune pour les
faire
grimper. « 2° Faire claquer le fouet au-dessus d’eux, avec, à l’occas
178
devant eux une prune pour les faire grimper. « 2°
Faire
claquer le fouet au-dessus d’eux, avec, à l’occasion, une touche de l
179
parce que l’Huma et le Popu ont intérêt à le lui
faire
croire. L’homme de droite croit aussi cela, parce qu’on lui a dit que
180
sion de se détromper, le jour où un État fasciste
fera
main-basse sur ses capitaux étrangers et sur le tiers de ses revenus,
181
uvera-t-on le moyen d’en sortir ? Finira-t-on par
faire
comprendre, à gauche et à droite, à quelques-uns, que le stalinisme e
182
ême de la révolution personnaliste. Désespérer de
faire
comprendre aux Français la vraie nature des régimes étrangers, pour l
183
asciste de l’URSS. Mais le plus difficile reste à
faire
: éclairer la gauche et la droite sur la nature essentiellement socia
184
ocialisme ? Et du moment qu’il le trahit, peut-il
faire
autre chose que du fascisme ? Regardons l’Europe d’après-guerre. Léni
185
arlementaires ou dictatoriaux, ont tous montré en
fait
la même tendance générale : remettre le soin de gouverner à un État d
186
tatures, décriées par les socialistes, ne sont en
fait
que le terme fatal de tout socialisme appliqué ou, ce qui revient au
187
le Grand État-Major, qui joue sa dernière carte,
fera
nommer ministre de la guerre. En quelques semaines, le meneur ouvrier
188
révolte spartakiste. Il n’eût tenu qu’à lui de se
faire
nommer Führer… Quatre ans plus tard, Mussolini marche sur Rome : lui
189
et d’être « socialistes » sérieusement, nous nous
ferions
tout de suite fascistes. Ne fût-ce que pour cette seule raison, nous
190
: « Vous êtes bien mal venu à critiquer ce qui se
fait
ici ! Vous condamnez notre centralisme, notre nationalisme, notre pas
191
conscience nationale unitaire qui nous a toujours
fait
défaut. Tous vos manuels et tous vos historiens vantent les bienfaits
192
s, que ce soit l’Italie ou l’Allemagne, essaie de
faire
ce que vous avez fait, et dont vous paraissez si fiers ! » Je note d’
193
ou l’Allemagne, essaie de faire ce que vous avez
fait
, et dont vous paraissez si fiers ! » Je note d’abord que ces propos m
194
, marxistes, démocratiques ou réactionnaires, qui
font
passer les intérêts de leur parti ou de leurs personnes avant ceux de
195
cobins, en effet, défendaient une révolution déjà
faite
, et s’appuyaient sur une tradition de centralisme instituée par la mo
196
ur les ennemis de la nation : toujours, il faut «
faire
vite », déjouer un complot à la dernière minute. Une action judiciair
197
tupeur horrifiée, dont l’effet infaillible est de
faire
apparaître le tyran sous les espèces d’un surhomme. Après quoi l’on c
198
isme, pour déclarer, aussitôt au pouvoir : « Nous
ferons
mieux que l’Amérique » ?) Mais on ne peut pas refaire l’histoire. Nou
199
menace de guerre se confond actuellement avec le
fait
totalitaire. C’est pourquoi, préparer la paix, c’est préparer d’abord
200
tradition que d’inventer ? Sinon le pays qui a pu
faire
avant tous l’expérience d’un centralisme dont les caricatures brutale
201
r la guerre par tout autre moyen, que nous devons
faire
cette révolution-là. 57. L’opération a si bien réussi qu’on entend
202
ux 5 théories racistes contradictoires qu’on leur
fait
apprendre à l’école. 58. J’ai indiqué dans Penser avec les mains, p
203
sations de l’Occident. Celles-ci n’ont pas su lui
faire
sa part, le subordonner, l’utiliser au profit de l’homme. Elles se so
204
sa famille, quitte parfois son domaine pour aller
faire
la guerre. Pendant son absence, ses moissons sont abîmées, l’herbe fo
205
oins, dépérit. À son retour, il se voit obligé de
faire
appel au sénateur voisin, dont le domaine cultivé par des esclaves (n
206
eur a donc des disponibilités60. Il ne saurait en
faire
emploi plus judicieux et « patriotique » qu’en accédant à la demande
207
du iie siècle, les « chevaliers » (ou bourgeois)
font
des fortunes énormes et scandaleuses aux dépens des services publics,
208
aleuses aux dépens des services publics, comme en
feront
plus tard les prêteurs et « financiers » des rois, du xve au xviiie
209
contraintes et les avantages procurés par l’État
font
qu’il existe encore un monde romain : ce n’est qu’une organisation. D
210
Empire assistent aux coups d’État incessants, qui
font
et renversent les empereurs, mais sans jamais toucher à la forme de l
211
me, il s’est défait selon la même loi qui l’avait
fait
. Résumons ce processus exemplaire. Le capitalisme agraire a ruiné le
212
i, de plus en plus viles de part et d’autre. Il a
fait
du peuple romain un peuple d’exploiteurs impérialistes et de rentiers
213
tes de la division du travail et du salariat. Ils
font
travailler à domicile tout un prolétariat de tisserands et de foulons
214
un retournement des alliances : les corporations
font
bloc avec les capitalistes qu’elles viennent d’ébranler sur le terrai
215
attaqué aux « réserves seigneuriales »66 pour les
faire
valoir par le moyen du fermage ou métayage. La ferme ainsi établie su
216
ion générale des conditions de vie tendait-elle à
faire
des anciens seigneurs de simples usufruitiers du sol, rendant inutile
217
Il n’empêche que c’est l’arrivée des parvenus qui
fit
prendre conscience au paysan de cette évolution. De cette époque date
218
e eut, entre autres conséquences graves, celle de
faire
entrer la corporation de métier dans le cycle d’exploitation capitali
219
t en même temps social). Beaucoup de marchands se
firent
rentiers, ou prêteurs. Et c’est aux princes qu’ils firent les avances
220
entiers, ou prêteurs. Et c’est aux princes qu’ils
firent
les avances nécessaires aux dépenses de la cour et de l’armée. Les pr
221
dont dépendent ses revenus). Rois et capitalistes
font
du prolétariat une armée industrielle soumise à une rude discipline :
222
de discipline : le fouet pour l’ouvrier qui a mal
fait
son travail, les grèves interdites, et la fixation des salaires maxim
223
e, qui donne pour buts principaux à l’économie de
faire
vivre par le travail « le mulet populaire » (Richelieu), et de faire
224
travail « le mulet populaire » (Richelieu), et de
faire
entrer dans le pays le plus d’or et d’argent possible. Il s’agit donc
225
d’exporter plus qu’on importe : « autarchie » qui
fait
de l’appauvrissement du voisin la cause même de l’enrichissement nati
226
moyen : entrer dans la domesticité des riches, y
faire
son beurre, et devenir à son tour « capitaliste », usurier, s’élevant
227
fut condamnée à l’échec dès le départ, du simple
fait
qu’elle se poursuivit dans les cadres du mercantilisme. La division p
228
ects essentiels de la maladie capitaliste. Il n’a
fait
qu’inventer ou perfectionner les véhicules les plus rapides de sa pro
229
e de l’expédition de 1895). L’emprise étatique se
faisant
trop fortement sentir sur le marché européen, le libre-échangisme ne
230
insignes consulaires. Les plus doués tentèrent de
faire
revivre les institutions romaines décadentes, mais ce sang frais ne s
231
virent contraints, malgré eux, et pour vivre, de
faire
autre chose… 64. On voit que nous suivons ici, grosso modo, et dans
232
e pointe tandis que les compagnons restés au camp
font
une partie d’échecs. (Et l’on en fit beaucoup, non sans philosopher s
233
tés au camp font une partie d’échecs. (Et l’on en
fit
beaucoup, non sans philosopher sur le plus exactement symbolique de t
234
s rebelles. C’est net. Quant à la France, elle ne
fait
que refléter ces deux opinions : la droite soutient Franco parce qu’i
235
r qui est un général. L’Italie s’est contentée de
faire
débarquer quelques dizaines de milliers d’hommes : on lui fera tout d
236
r quelques dizaines de milliers d’hommes : on lui
fera
tout de même une place dans le fameux comité. Le gouvernement françai
237
la guerre, mais avec un sens de la mesure tout à
fait
traditionnel. C’est qu’il s’agit de « doser », comme à la Chambre. La
238
: la non-intervention ménage tout le monde, et le
fait
qu’on tolère des bureaux de recrutement pour le Fronte Popular apaise
239
ent en effet cette inquiétude…) Le général Faupel
fait
un rapport des plus pessimistes au Führer sur le rendement du matérie
240
rapidement d’une semaine à l’autre. Le plein est
fait
. En janvier, plus de 1000 Français et 1200 étrangers ; en février 500
241
rieuse. Des centaines d’ouvriers français se sont
fait
tuer pour les ouvriers espagnols, mais combien de bourgeois français
242
dire : d’un problème qui se pose actuellement du
fait
de la carence des tentatives de solutions qu’on a voulu historiquemen
243
ique, mais celui de symbole d’une création qui se
fait
jour, d’une création permanente. Ce fut le cas de la Constitution de
244
régulateur donné de la vie publique, comme l’ont
fait
les républicains de la IIIe République pour la Déclaration des droits
245
aboration d’une commune mesure ne saurait être le
fait
de ce qu’on appelle les « masses » qui ne sont, socialement, que des
246
e vérité nouvelle. Ce ne sont pas des oracles que
fait
entendre la foule, nouvelle pythonisse, mais seulement le bruit incon
247
e prendre pour des modèles, mais dont l’évocation
fera
sentir que, dans toute Révolution se produit à un certain instant — d
248
nes du rôle que doit jouer cette autorité76. ⁂ Le
fait
certain, c’est que la Révolution de demain sera antiétatique — ou ne
249
st là ce qui permettra au régime Ordre nouveau de
faire
coexister une liberté réelle avec un fonctionnement satisfaisant des
250
’anarchie engendrée par cette première manière de
faire
, on construit des régimes « autoritaires » : on renforce le pouvoir a
251
laquelle se placent leurs auteurs. Par contre, le
fait
qu’en régime Ordre nouveau, le Conseil suprême sera absolument distin
252
e à celui du Conseil d’État actuel. Mais, si nous
faisons
ce rapprochement, c’est pour marquer aussitôt les différences, qui so
253
e plus actif du mot, d’ailleurs) ne pourra pas se
faire
respecter et obéir s’il ne dispose d’aucun moyen de coercition. Or, s
254
obéit volontairement et normalement qu’à ceux qui
font
preuve d’autorité réelle (spirituelle), fussent-ils totalement dépour
255
fort. Puis, et surtout, nous poserons à ceux qui
font
cette objection, la question préalable suivante : confondent-ils le s
256
évidemment inutile d’aller plus avant. 2. On nous
fait
aussi une objection inverse : le Conseil suprême deviendrait la suprê
257
eposent en fin de compte sur la reconnaissance du
fait
capital de la polarité et du conflit multiformes de l’homme avec le m
258
Fatigués de leur innocence, voyant que l’herbe se
faisait
rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient plus de berger, aux éclairs
259
moins de réticences ; d’un nom connu, d’un nom à
faire
connaître… Bref, il n’est pas un acte commis dans le monde, depuis qu
260
Cependant, les temps ont changé. La crise nous a
fait
voir soudain que les positions intellectuelles héritées du libéralism
261
volver », disait un officier nazi. Les staliniens
faisaient
de même en présence du libéralisme et de la culture « désintéressée »
262
« prêter » son nom ou son autorité. Ce n’est pas
faire
payer sa prose par Ce Soir plutôt que par l’Intransigeant. Ce n’est p
263
ue les libéraux ; sinon en intention, du moins en
fait
. Les penseurs les plus violemment libres du xixe siècle, un Nietzsch
264
ne devient pas libératrice et responsable du seul
fait
qu’elle se met « au service » d’une doctrine de lutte politique. Fair
265
« au service » d’une doctrine de lutte politique.
Faire
la révolution, cela demande un effort un peu plus grand, et d’une aut
266
! Le réflexe du libéral devant le péril, c’est de
faire
un fascisme. Fût-ce même pour se défendre du fascisme. Et peut-être s
267
dans les voies de « l’engagement » politique, et
faisant
amende honorable. Ils étaient en rupture de bercail. Maintenant, tout
268
leine de partis pris, et même politique ! 79. Je
fais
exception pour deux ou trois d’entre eux, tels que Bernanos et Schlum