1
, c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille
pas
. » Qu’il exprime la religion du travail, ou la superstition du loisir
2
ion du travail mécanique. Cette société n’accorde
pas
au loisir, but secret1 de la plupart de ses membres, la dignité moral
3
peur qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent
pas
la considérer en face. Tant qu’elle restait purement théorique, on la
4
re sauter le tabou du profit, lequel ne tarderait
pas
à entraîner dans la ruine le tabou du crédit. Mais il faudrait aupara
5
travail et conséquemment du loisir. Il ne semble
pas
que rien l’y aide, dans l’époque. C’est qu’il a tout infecté, ou pres
6
plus ». Et pour cette seule raison 4. On ne voit
pas
en quoi la mystique quinquennale porterait remède à cette perversion.
7
le travail créateur, seul travail qui n’implique
pas
la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute significati
8
n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide
pas
le loisir de toute signification positive mais bien au contraire en f
9
en pleine efficacité ceux pour lesquels il n’est
pas
de salut hors de cette réalité perpétuellement réparatrice et proprem
10
n sergent recruteur. Le sujet est plus grave. Non
pas
du point de vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent
11
. De là à se dire révolutionnaire, il n’y a qu’un
pas
, qu’un accès de mauvaise humeur. Mais de là à prendre une conscience
12
tion. Donc, je me fais marxiste. » Qu’on ne croie
pas
à une farce. J’ai entendu vingt fois ce raisonnement, dans la bouche,
13
syllogisme, c’est qu’il est simple. Il n’entraîne
pas
même l’achat du Capital. Quantité de petits catéchismes du marxiste a
14
entend, aux déterminismes matériels. Or, il n’y a
pas
de communion possible entre des objets. Communier est le fait des esp
15
une nécessité. La matière, à les entendre, n’est
pas
ce que nous croyons. C’est quelque chose comme… ce que nous appelions
16
e liberté. Et vous venez lui dire que ça n’existe
pas
. À vous voir, on le croirait presque ! Votre démission est acceptée.
17
tes (juillet 1933)c « Toujours à gauche, mais
pas
plus loin ! » Il y a des gens qui sont nés avant 1850, on ne peut pa
18
y a des gens qui sont nés avant 1850, on ne peut
pas
leur en vouloir. Il y a des gens qui ont le cœur à gauche et qui croi
19
pitalisme effraye ou indigne, mais qui ne veulent
pas
pour autant renoncer à la « culture » bourgeoise ni au pavillon de ba
20
ord (juillet 1933)d e I. — La révolution n’est
pas
, contrairement à ce que pense le grand public, le résultat d’un déter
21
total. Mais rompre avec ces apparences, ce n’est
pas
encore faire révolution. Ce n’est pas encore s’attaquer aux racines v
22
s, ce n’est pas encore faire révolution. Ce n’est
pas
encore s’attaquer aux racines vives du désordre. La seule rupture vér
23
ous refusons « l’ordre » établi, nous ne refusons
pas
moins les « révolutions » établies, également soumises au primat de l
24
us disons « spirituel d’abord », nous n’entendons
pas
échapper à des responsabilités, à toutes nos responsabilités. Bien au
25
rdre véritable avec le statu quo. L’esprit n’est
pas
non plus pour nous cette forteresse protégée, qui ne risque plus rien
26
ous disons « spirituel d’abord », nous ne voulons
pas
qu’on entende intellectuel, idéaliste, clérical, ni surtout « spiritu
27
urtout « spiritualiste ». III. — Nous ne disons
pas
: « Esprit ! Esprit ! » Nous disons « spirituel ». Cet adjectif quali
28
ment réel de sa liberté. On nous a reproché de ne
pas
définir la personne qui est à l’origine de toute notre construction.
29
difie un système et un ordre : A) si l’on ne part
pas
de l’acte, on ne part pas du tout ; B) si l’on ne part pas tout de su
30
re : A) si l’on ne part pas de l’acte, on ne part
pas
du tout ; B) si l’on ne part pas tout de suite de l’acte, on ne parti
31
acte, on ne part pas du tout ; B) si l’on ne part
pas
tout de suite de l’acte, on ne partira jamais. Tel est le ressort de
32
le principe de toute liberté humaine ne se trouve
pas
à l’origine d’un système, il ne se trouvera pas non plus dans ses con
33
e pas à l’origine d’un système, il ne se trouvera
pas
non plus dans ses conséquences pratiques ; d’autre part, en vertu des
34
ce principe ne sera jamais effectif s’il n’entre
pas
immédiatement en action. Nous tenons donc pour une nécessité vitale d
35
ranscende l’égoïsme individuel, mais il ne s’agit
pas
ici de transcender le plan humain, la condition humaine. C’est donc f
36
ne à tout ordre terrestre. V. — Nous n’ignorons
pas
que l’expression de « révolution spirituelle » a le privilège de scan
37
l. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identifie
pas
pour nous à sa fonction sociale, ni à son utilité productive, ni à se
38
à ses qualités biologiques. Une révolution n’est
pas
seulement une redistribution des biens matériels suivant une autre mé
39
autre méthode que la capitaliste. Nous ne sommes
pas
disposés à défendre la répartition actuelle des richesses, mais nous
40
er l’homme de ces biens matériels, on ne le prive
pas
à jamais de toute possibilité spirituelle, non seulement d’en posséde
41
ais d’en concevoir d’autres. Une révolution n’est
pas
non plus une façon de développer ce qui dans l’homme est le plus anim
42
valeurs spirituelles. Une révolution ne consiste
pas
enfin à développer jusqu’au monstrueux la puissance abstraite de l’Ét
43
e, non de ce qui lui est le plus opposé. Il n’y a
pas
d’autres révolutions que spirituelles. L’acte libre est à l’origine,
44
e spirituelles. L’acte libre est à l’origine, non
pas
à la fin. VI. — On a dit que l’esprit est hors de pouvoir sur les c
45
éalité, que la dégradation d’un spirituel qui n’a
pas
voulu s’accomplir dans l’actualité concrète. Que l’esprit pur et les
46
lons d’un pouvoir « spirituel », nous n’entendons
pas
le pouvoir des « idées », mais bien celui de la personne, de l’acte q
47
est le pouvoir sur les choses, et qu’il n’y en a
pas
d’autres, contrairement à ce que pensent les réalistes à l’américaine
48
Reichswehr et des Schupos. Pourquoi n’en use-t-il
pas
? Il paraît maître absolu du pays, mais la violence spirituelle est d
49
sition, d’un désordre dont l’acte ordonnateur n’a
pas
encore détruit le principe agissant. Une révolution s’accomplit matér
50
savent peut-être ce qu’ils disent, mais sûrement
pas
ce que nous faisons. d. Rougemont Denis de, « Spirituel d’abord »,
51
re, il a à protéger l’action de tout ce qui n’est
pas
l’État : départements, communes, corporations, familles, individus. D
52
dent ce qu’ils croient être des idées) ne remplit
pas
ces deux missions, mais il les trahit, transportant, quand il agit, l
53
l devrait agir, non seulement le Parlement n’agit
pas
, non seulement il laisse agir à sa place des fonctionnaires dont ce n
54
agir à sa place des fonctionnaires dont ce n’est
pas
le rôle, mais il oblige ceux-ci à opérer — quelquefois d’ailleurs ave
55
personne n’emploie ce mot, ce qui a permis de ne
pas
percevoir le passage du temps où tout le inonde l’était au temps où p
56
s choses, une organisation scolaire qu’on peut ne
pas
aimer mais cohérente et qui existe », M. Daniel Halévy répondait en m
57
geants que le cadre de cet article ne nous permet
pas
de satisfaire nous promettons d’envoyer, sur demande, des précisions
58
à recommandation inutile et nécessaire. Il n’est
pas
un concours auquel on se présente, pas une place qu’on sollicite, pas
59
. Il n’est pas un concours auquel on se présente,
pas
une place qu’on sollicite, pas même une démarche régulière qu’on entr
60
el on se présente, pas une place qu’on sollicite,
pas
même une démarche régulière qu’on entreprenne sans la recommandation
61
mbre 1933)h i 1° Sans théorie révolutionnaire,
pas
d’action révolutionnaire. 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a
62
aire. 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a
pas
d’ordre concevable sur le plan capitaliste, au déterminisme duquel le
63
e, au déterminisme duquel les soviets n’échappent
pas
. 3° La dialectique historique ne peut que rendre compte du passé — ma
64
est évidemment maladive. L’homme sain ne s’excite
pas
sur l’idée de sécurité. Il demande un principe de grandeur, ou simple
65
u simplement quelque chose à faire. La paix n’est
pas
une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilisation, elle n’e
66
rité. Tant que cette carence fondamentale ne sera
pas
dénoncée, reconnue et combattue, on perdra son temps à dénoncer et à
67
ui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant
pas
compté avec l’homme concret, n’ont pas compté avec le principe de tou
68
s, n’ayant pas compté avec l’homme concret, n’ont
pas
compté avec le principe de tout conflit, et sont sans forces contre l
69
collectivité des égaux. Or ces égaux n’existaient
pas
. Il fallait les créer. L’égalité, ce fut en fait l’égalisation à tout
70
le l’imposait sur le plan de l’État. On ne le vit
pas
tout de suite : l’État commença par détruire certaines injustices cri
71
e. Il leur reste à comprendre que l’Égalité n’est
pas
seulement fictive, mais encore que sa revendication est contre nature
72
réponse était facile ; mais elle ne satisfaisait
pas
le besoin qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revend
73
nt d’ailleurs de plus en plus inévitables. On n’a
pas
établi l’Égalité. Mais on a limité les libertés, et détruit la frater
74
tement cette constatation : c’est qu’il ne s’agit
pas
pour nous d’établir les équilibres stériles ou forcés, ni des comprom
75
de la vie sociale quotidienne. Nous n’établissons
pas
de distinction théorique et inopérante entre la vie privée et la vie
76
re la vie privée et la vie publique. Nous n’avons
pas
deux morales. Tout ce que nous allons dire sur la morale sociale ON p
77
onne, telle que nous venons de la définir9, n’est
pas
un état, mais un acte. L’homme devient personne dans la mesure où il
78
État. Cette inversion flagrante ne nous empêchera
pas
de prononcer un mot auquel il est urgent de rendre son prestige et sa
79
morale de l’homme debout, de l’homme en acte. Non
pas
une morale qui impose un certain nombre de vertus officielles, et qui
80
adressons à des hommes réveillés. Nous n’appelons
pas
un chef, ni des meneurs, mais des hommes humains. On ne refait un mon
81
les convaincre par des arguments : ils ne croient
pas
à eux-mêmes ; comment croiraient-ils à la puissance de la personne ?
82
fantomatique. Avec ceux-là non plus, nous n’avons
pas
à perdre notre temps. Mais à ceux qui sont prêts à travailler à nos c
83
dividu » est un esclave et une dupe, car il n’y a
pas
d’exemple, dans l’histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’une co
84
rête. Si personne n’y croyait, ils n’existeraient
pas
. Dès que l’on croit à la personne, on limite effectivement leur pouvo
85
te à sa seule réalité. Dans l’homme, la masse n’a
pas
plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a lieu le
86
Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non
pas
dans la rue, dans l’opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute déc
87
s nos revendications s’y rapportent. Nous n’avons
pas
une autre orthodoxie que celle de l’homme exerçant librement sa vocat
88
locution courante, que j’en avais. M. Bloch n’est
pas
de ceux pour qui la démission de la personne devant les déterminismes
89
oriques tient lieu de méthode politique. N’a-t-il
pas
été l’un des premiers à dénoncer la décadence bureaucratique des part
90
te mécanique qu’hier encore… Mais nous ne voulons
pas
ironiser trop facilement. Prenons-les à titre d’exemple, entre vingt
91
lisons-les dans l’ordre chronologique, qui n’est
pas
dépourvu d’enseignement. Crise ! déclare le premier document ; rénova
92
ec auprès de la jeunesse « parce que nous n’avons
pas
dans notre action ce dynamisme qui pourrait l’attirer ». Mais il y a
93
lleurs reste négative. Quant à nous, nous n’avons
pas
attendu la victoire de Hitler pour dénoncer l’irrémédiable impuissanc
94
on » et la faillite des internationales qui n’ont
pas
su tenir compte de ce fait. Mais, ici déjà, le vague de ces formules
95
r d’abord ce « fait-nation », et si on ne confond
pas
nation et état, nation et patrie14, nationalisme et autarchie, nation
96
nation culturelle et région économique. On n’est
pas
sûr, à lire Déat, qu’il ait poussé très loin cette analyse. Et alors
97
ien de critiquer le marxisme, mais il ne faudrait
pas
oublier ses leçons : or il est bien étrange de voir des socialistes r
98
s ». Mais les mystiques fascistes ne la sauveront
pas
: il faut rééduquer les citoyens. Je citerai ici trois phrases qu’on
99
t privés de cet accent de sincérité qui ne trompe
pas
. « L’effort de reconstruction qui s’impose doit donc être entrepris d
100
de mœurs, de traditions régionales. Il ne s’agit
pas
d’uniformiser, mais d’opérer une synthèse. » — « Émanciper un individ
101
d’ici ! À ces deux Chambres (dont je ne comprends
pas
très bien, je l’avoue, en quoi elles cesseront de s’opposer à une « r
102
entres économiques et intellectuels. » N’y a-t-il
pas
ici trop de choses ? Et peut-être une dangereuse confusion, que nous
103
à la remorque, — démission de la France. Ce n’est
pas
avec cela qu’on fera du nouveau. Le début du chapitre sur l’économie
104
» dont Jules Romains se montre si fier ? N’est-ce
pas
plutôt le verbiage et la logomachie des députés vis-à-vis desquels le
105
s traitait en camarades18. Eux-mêmes ne faisaient
pas
sonner leur mandat, leur habitude des travaux politiques… » N’est-ce
106
leur habitude des travaux politiques… » N’est-ce
pas
touchant ? Mais je m’en voudrais de chercher les poux dans ce Plan qu
107
vers l’avenir. C’est un plan ingénieux, ce n’est
pas
un « changement de plan ». C’est un plan de bourgeois et même de capi
108
u « fascisme ». Mais à un fascisme sans mystique,
pas
même populaire. Jules Romains y insiste : ce plan n’est qu’un program
109
utir les réformes véritables. Et qu’on n’améliore
pas
la peste. Ces jeunes gens manquent d’ambition et de folie. Ils appart
110
réussissent, ce ne sera que leur réussite, et non
pas
celle de la révolution qu’il faut à tous : la révolution des mœurs et
111
tuelles, il faudrait surtout être, et ils ne sont
pas
. Ce qui leur manque, c’est peut-être le sens social, tout simplement.
112
qui paraît ignorer ce principe ? Qui ne le nomme
pas
, qui n’essaie même pas de le trouver, qui en fait purement et simplem
113
principe ? Qui ne le nomme pas, qui n’essaie même
pas
de le trouver, qui en fait purement et simplement abstraction, et qui
114
e ou sur une action un peu féconde, s’ils ne sont
pas
en rapport avec les mœurs, avec les sentiments, avec les intérêts gén
115
nt, et si ces hommes, à leur tour, ne se trouvent
pas
naturellement unis par cette communauté d’affections et d’idées qui f
116
us radicalement qu’ils ne le font. Nous ne disons
pas
cela pour faire les malins, mais parce que c’est. Il ne s’agit pas de
117
re les malins, mais parce que c’est. Il ne s’agit
pas
de nous, mais d’une doctrine — la seule — qui nous sortira du pétrin.
118
consentie, afin de combattre nos ennemis et de ne
pas
tomber dans le marais voisin, dont les hôtes n’ont cessé de nous blâm
119
onciliation. » 2. « Sans théorie révolutionnaire,
pas
de mouvement révolutionnaire. On ne saurait trop insister sur cette v
120
e opinion est radicalement fausse. » — Il ne faut
pas
« aller aux ouvriers ». Il faut aller « dans toutes les classes de la
121
de du PC français jusqu’à cette année) Lénine n’a
pas
cessé de se répandre en sarcasmes. Martinov, chef des populistes, ava
122
! » Les faits lui ont donné raison. Il ne s’agit
pas
ici de tirer Lénine de notre côté. Ni de faire nôtre ses déclarations
123
e tactique de groupe dont il est impossible de ne
pas
souligner l’exacte similitude avec la tactique de l’Ordre nouveau Qu
124
es « trop avancées pour l’époque » ; enfin, de ne
pas
nous appuyer sur les seules organisations ouvrières, — quand on nous
125
et intransigeant quant à la doctrine, visant non
pas
au triomphe d’une seule classe, mais à l’établissement d’un régime à
126
entionner qu’un exemple — que nous ne demanderons
pas
à nos adhérents de devenir des « révolutionnaires professionnels », c
127
n, la seule totale. La révolution pour nous n’est
pas
une profession, mais une attitude pleinement humaine. Elle n’est pas
128
mais une attitude pleinement humaine. Elle n’est
pas
d’abord une prise de pouvoir économique et politique, après quoi l’on
129
rement à changer les institutions. Nous ne sommes
pas
un groupe d’agitateurs ou d’hommes de main au service d’un idéal myth
130
uvent [faire] autrement que de combattre à chaque
pas
ce désordre, pour instaurer, dès maintenant, les bases concrètes de l
131
e ou de droite, qui se vantent imprudemment de ne
pas
savoir où ils vont. 19. Brochure écrite en 1901, publiée à Genève e
132
ier que, pratiquement, son succès fut l’œuvre non
pas
d’une classe, mais d’un groupe restreint et « compact » d’intellectue
133
1. M. de la Rocque se vante de n’en avoir aucune.
Pas
d’idées, pas de plan, pas de programme : c’est ce que les radicaux on
134
ocque se vante de n’en avoir aucune. Pas d’idées,
pas
de plan, pas de programme : c’est ce que les radicaux ont toujours tr
135
e de n’en avoir aucune. Pas d’idées, pas de plan,
pas
de programme : c’est ce que les radicaux ont toujours trouvé « pratiq
136
aliste (février 1935)o 1. — La culture ne doit
pas
tendre à former des personnes. Mais elle doit être formée par des per
137
cice de leur vocation. La personne est, ou n’est
pas
. (Le plus souvent, elle n’est pas.) À la différence de ce qu’on appel
138
e est, ou n’est pas. (Le plus souvent, elle n’est
pas
.) À la différence de ce qu’on appelait naguère personnalité, elle ne
139
appelait naguère personnalité, elle ne se cultive
pas
; elle n’est pas un produit soit de l’éducation, soit de l’industrie
140
personnalité, elle ne se cultive pas ; elle n’est
pas
un produit soit de l’éducation, soit de l’industrie pédagogique. Quan
141
soit de l’industrie pédagogique. Quand elle n’est
pas
, il vaut mieux ne pas la singer, ne pas apprendre à la singer. Car la
142
dagogique. Quand elle n’est pas, il vaut mieux ne
pas
la singer, ne pas apprendre à la singer. Car la personne est vocation
143
lle n’est pas, il vaut mieux ne pas la singer, ne
pas
apprendre à la singer. Car la personne est vocation, — et l’homme ne
144
la personne est vocation, — et l’homme ne choisit
pas
sa vocation, mais c’est elle qui choisit son homme. La seule question
145
tre que la personne. Une mesure vivante, ce n’est
pas
un étalon fixe. C’est un principe dynamique, c’est une tension perman
146
l’invention, et l’amour même. Et ce chiffre n’est
pas
un « nombre d’or », un secret de la vie, mais une convention de banqu
147
séparée des « masses ». Une culture isolée n’est
pas
une vraie culture ; elle n’est plus responsable de son action concrèt
148
eloppement des autres organismes producteurs. Non
pas
en vertu d’une contrainte ou de quelque plan étatique, mais à partir
149
identiques. 4. — L’autorité culturelle ne sera
pas
l’État, mais la Révolution elle-même. La Révolution appartient à la
150
n useront point avec violence et ne la dirigeront
pas
vers un seul but à l’exclusion de tout autre24. » Mais il nous faut a
151
à faire avec l’argent : l’autorité ne se monnaye
pas
. Et la richesse matérielle n’est pas un élément constitutif de la per
152
e se monnaye pas. Et la richesse matérielle n’est
pas
un élément constitutif de la personne, bien au contraire. Le révoluti
153
n. Si elle échoue à le créer, c’est qu’elle n’est
pas
une vraie révolution, mais simplement une dictature de plus. Or ce n’
154
ais simplement une dictature de plus. Or ce n’est
pas
avec les dictatures qu’on a jamais créé de la liberté : nous entendon
155
souffre partout des pires vexations), il ne fait
pas
droit davantage à la grande revendication des calvinistes. En apprena
156
» qu’ils ont souffertes de 1598 à 1685 ne furent
pas
moins réelles, pour être plus brutales, que celles du pape. La légend
157
ervention de l’État dans des domaines qui ne sont
pas
du ressort de la politique. L’explosion révolutionnaire, dans ce qu’e
158
ermet aux ultramontains d’obtenir ce qu’ils n’ont
pas
pu obtenir un siècle plus tôt. L’édit fut révoqué, dit Saint-Simon, «
159
, mais mal interprété. Le prétexte en effet n’est
pas
visible, ni la nécessité n’est inscrite dans les faits ! La raison de
160
de l’auteur, et la noblesse française ne tardera
pas
à payer ces illusions tenaces et cette absence de réalisme : attribue
161
rs. Notre intention, dans cette brève note, n’est
pas
évidemment de déplorer ce qui s’est fait, ni de chercher par quels mo
162
puissantes sanctions que leur énervement n’aurait
pas
osé déclencher. Nous vivons bel et bien sous le régime de la révocati
163
historiens futurs, bien anodins, n’est peut-être
pas
inutile, avant de passer à l’action. 25. Voir l’excellente Histoir
164
uches auront compris que la peur de Chiappe n’est
pas
un programme, sonnera l’heure de L’Ordre nouveau. q. Rougemont Den
165
ces opérations qui par elles-mêmes ne présentent
pas
grand intérêt, il arrive qu’on distingue le retournement de certaines
166
ntagonisme des deux Fronts. 3. — Ils ne savent
pas
où ils vont Le Front national groupe d’autres incertaines combinai
167
larvé » comme l’on dit, ou déclaré. Nous n’avons
pas
l’intention de faire ici le procès de la morale que défend M. de la R
168
gramme ? Qu’est-ce que « cet en avant qui ne sait
pas
où il va ? » (Robert Aron) Qui ne veut même pas le savoir ? Car M. de
169
t pas où il va ? » (Robert Aron) Qui ne veut même
pas
le savoir ? Car M. de la Rocque, au lieu de s’expliquer, comme il l’a
170
rne à répéter à tout bout de chapitre qu’il n’est
pas
de ces « intellectuels » qui se perdent à rechercher les Principes d’
171
. D’accord. À condition que tout cela ne dispense
pas
de voir loin et de penser juste ; à condition que les réalisateurs qu
172
ts ». Parions que l’homme qui parie ainsi ne sait
pas
très bien où il va. Mais quelqu’un qui savait ce qu’il voulait, Lénin
173
ssies — répond : « Sans doctrine révolutionnaire,
pas
d’action révolutionnaire ». M. de la Rocque haussera les épaules : il
174
de la Rocque haussera les épaules : il ne se pose
pas
en révolutionnaire, loin de là. C’est justement ce qu’il faut lui rep
175
ar tout ce qu’il écrit dans ce livre — je ne sais
pas
ce qu’il dit à ses troupes — tout son langage militaire — cette maniè
176
actique enfin, s’oriente vers la bataille, et non
pas
vers la révolution réelle. Et non pas vers la création ; et non pas v
177
lle, et non pas vers la révolution réelle. Et non
pas
vers la création ; et non pas vers la construction réfléchie d’un ord
178
tion réelle. Et non pas vers la création ; et non
pas
vers la construction réfléchie d’un ordre nouveau. Si bien que l’abou
179
capitaliste. Mais le Comité de vigilance ne tient
pas
les leviers de l’action : c’est l’affaire du Parti communiste. Or, ce
180
bliques, « Staline a raison » mais l’Humanité n’a
pas
tort. À mi-chemin entre l’idéologie libertaire des intellectuels vigi
181
e prophète en Chambre découvre qu’en somme il n’a
pas
de programme. La situation du monde est peut-être tragique. Celle de
182
ues mois dans les cercles antifascistes n’oserait
pas
même imaginer. C’est un spectacle vraiment consternant que celui de c
183
le vrai but, dans une action de défense qui n’ose
pas
préciser ce qu’elle défend, dans une ligue de brebis, de loups et de
184
par la panique. Leur masse, leur nombre ne suffit
pas
à les rassurer. Au contraire. Que vont-ils faire contre la menace qui
185
éveiller, et la houlette de Léon Blum n’empêchera
pas
les loups de dévorer les brebis. Mais dira-t-on, le Populaire n’a-t-i
186
les brebis. Mais dira-t-on, le Populaire n’a-t-il
pas
proposé de nationaliser les banques ? Et l’Humanité, de confisquer le
187
upprimer le chômage ? Tout cela ne fait peut-être
pas
un programme extrêmement cohérent, mais le temps nous manque, il faut
188
, la nationalisation des banques. Et l’on ne voit
pas
qui aurait le pouvoir de désarmer un colonel en civil, qui affirme au
189
alité de son succès prochain. De Blum qui ne sait
pas
ce qu’il faut faire, de Daladier qui croit le savoir ou de Cachin qui
190
ladier qui croit le savoir ou de Cachin qui n’ose
pas
le dire, je vous laisse à juger lequel est le plus dangereux ; ou enc
191
choc de deux fronts derrière lesquels on n’arrive
pas
à distinguer de volonté, de passion nette, d’idée maîtresse, que pour
192
5. — Les faits travaillent pour nous Ce n’est
pas
à notre propagande, certes, qu’il faut attribuer l’évolution d’une pa
193
expériences de cet été le prouvent. Mais il n’est
pas
indifférent de noter les convergences qui se dessinent. Dans divers m
194
oissante d’hommes qui savent ce qu’ils ne veulent
pas
: la guerre, l’anarchie capitaliste, la dictature, le Comité des forg
195
pulaire. 30. Ce qui d’ailleurs ne nous empêchera
pas
de constater que dans la plupart des cas, ces tendances sont encore c
196
t une activité plutôt « réactionnaire », n’est-ce
pas
? Lui. — Ah ! oui… (silence poli). Moi. — Allons au fait. Je vous
197
ent voulez-vous que les Français ne vous accusent
pas
d’ardeur belliqueuse, quand ils voient vos jeunes gens se passionner
198
nd des Français voient des jeunes gens marcher au
pas
par rangs de quatre bien alignés, et surtout, faire cela pour le plai
199
se passionnent pour le tir au fusil. Vous n’irez
pas
leur reprocher, tout de même, d’être un danger pour leurs voisins. M
200
l’œuvre, contiennent le mot Kampf, quand ce n’est
pas
le mot Krieg. Celle-ci, par exemple, qui est la plus fréquente : « La
201
oilà notre guerre ! » En somme, si le mot n’était
pas
interdit, je dirais que c’est de votre part une déclaration « pacifis
202
ue des Français pour le croire. Et cela ne gênait
pas
beaucoup votre Comité des forges. Parlons sérieusement. D’abord, l’ab
203
dépend de cela. Moi. — Nous y voilà. Je ne vais
pas
combattre votre conception du monde dans la mesure où elle se veut hé
204
à notre heure, une idée nationale de l’héroïsme.
Pas
seulement sous Napoléon. Justement pas sous Napoléon, dirai-je. Un pe
205
’héroïsme. Pas seulement sous Napoléon. Justement
pas
sous Napoléon, dirai-je. Un peu avant… Mais aujourd’hui, si je parle
206
dangereux aussi. Lui. — Bien sûr. Mais n’oubliez
pas
que nous avons fait notre révolution, nous33. Nous avons un autre pro
207
st plus grave encore. Voyez-vous, nous ne pouvons
pas
échapper à cette espèce de hantise, comme vous dites : les Anciens Co
208
: le sport… Lui. — C’est quelque chose. Ce n’est
pas
assez, ce n’est pas sérieux. L’adversaire n’est pas un vrai adversair
209
C’est quelque chose. Ce n’est pas assez, ce n’est
pas
sérieux. L’adversaire n’est pas un vrai adversaire, comme à la guerre
210
s assez, ce n’est pas sérieux. L’adversaire n’est
pas
un vrai adversaire, comme à la guerre. Nous avons besoin de sentir de
211
de toutes nos forces viriles. On ne peut pourtant
pas
le nier, purement et simplement au nom du « pacifisme », au nom d’une
212
t-être qu’il faut cela… Moi. — Vous ne le disiez
pas
tout à l’heure ! Je vais sans doute vous étonner. Ce que je reproche
213
e à votre « peut-être qu’il faut cela », ce n’est
pas
son cynisme, c’est bien plutôt son idéalisme lamentable. La guerre ac
214
on idéalisme lamentable. La guerre actuelle n’est
pas
du tout un appel à la virilité. Nous ne sommes plus au temps de Frédé
215
et du maréchal de Saxe. La guerre actuelle n’est
pas
une éducation de la violence physique, c’est une machine à tuer chimi
216
es armements, vous le savez bien. Je ne comprends
pas
, mais pas du tout, votre jalousie à l’endroit des Anciens Combattants
217
ts, vous le savez bien. Je ne comprends pas, mais
pas
du tout, votre jalousie à l’endroit des Anciens Combattants. Ils ont
218
n effroyable accident. Une épreuve pareille n’est
pas
humaine, elle n’a aucune valeur pour la vie normale de l’homme. Et il
219
, le système du rouleau compresseur ? Vous n’êtes
pas
trop réalistes, en France. Moi. — Vous savez que l’ON n’est pas paci
220
tes, en France. Moi. — Vous savez que l’ON n’est
pas
pacifiste. Nous reconnaissons la réalité et la nécessité des conflits
221
r exemple, cela conduit à une lutte ouverte, mais
pas
nécessairement à une destruction matérielle. Au contraire : nous avon
222
enre. Prenez l’exemple d’un tableau. Il ne s’agit
pas
de mélanger toutes les couleurs pour aboutir à l’harmonie. Il faut au
223
je ne puis mettre en doute, mais que je n’arrive
pas
à concevoir. Je suis sans doute trop rationaliste encore ? Lui. — Je
224
oute trop rationaliste encore ? Lui. — Je ne nie
pas
la difficulté. Mais est-ce qu’il n’y en a pas aussi dans votre systèm
225
nie pas la difficulté. Mais est-ce qu’il n’y en a
pas
aussi dans votre système « fédéraliste » ? Et, de plus, vous laissez
226
physique de l’homme… Moi. — Nous ne la laissons
pas
de côté. Nous voulons la transposer sur un plan autre que celui de la
227
ctuels. Nous voulons une guerre créatrice, et non
pas
destructrice. Tout l’effort de la civilisation est là : tirer des con
228
urels et nécessaires des forces nouvelles, et non
pas
aboutir à la suppression d’un des antagonistes. Je sais bien que le m
229
on est mal vu chez vous. Mais nous ne renoncerons
pas
à la civilisation sous prétexte que les juifs allemands en ont donné,
230
e d’hommes. » Lui. — Et pour ceux qui n’arrivent
pas
si haut ? Pour la grande masse des hommes qui ne comprennent la viole
231
mort, plutôt… Je veux bien, pourvu que ce ne soit
pas
en France. Mais je vous répondrai plus sérieusement, d’un seul mot :
232
ducation. Pour nous, éduquer les hommes, ce n’est
pas
leur bourrer le crâne de notions inutiles, ni même de notions dites p
233
y a tout de même certaines choses qui ne changent
pas
. Rimbaud sera toujours jeune, même si M. Brasillach en parle. Il y au
234
ougemont nous écrit d’Allemagne : « L’ami XXX n’a
pas
dû lire Mein Kampf. Ce n’est pas une “autobiographie” mais un ouvrage
235
« L’ami XXX n’a pas dû lire Mein Kampf. Ce n’est
pas
une “autobiographie” mais un ouvrage de combat, comme son nom l’indiq
236
ar un péril que les époques précédentes n’avaient
pas
même soupçonné, et que notre époque confuse n’a pas encore su disting
237
s même soupçonné, et que notre époque confuse n’a
pas
encore su distinguer assez clairement pour riposter. II S’il fa
238
rtistique lui paraît évidente, mais qui ne pourra
pas
se vendre à plus de 2000 exemplaires : or les « nécessités » de la pu
239
urs parlent surtout des livres qui ne bénéficient
pas
de ce battage commercial. Ce sont ces livres-là qui ont besoin de la
240
uire son entreprise à la faillite ? Je n’entrerai
pas
ici dans tout le détail technique de la distribution des livres au gr
241
rviennent les Messageries Hachette. Je ne referai
pas
une fois de plus le procès de cette institution. J’indiquerai cependa
242
ui, pour une raison ou pour une autre35, ne jouit
pas
d’un régime spécial, et qui a été « autorisé »36 à faire diffuser 100
243
brutalité des procédés utilisés pour « mettre au
pas
» les éditeurs, libraires, ou débitants de journaux qui feraient mine
244
r certains scandales trop visibles (et cela n’est
pas
du tout souhaitable, il vaudrait mieux réveiller l’opinion) rien ne p
245
) rien ne permet de penser que les choses n’iront
pas
au pire : d’ici quelques années, la crise persistant, il n’y aura plu
246
lités concrètes. 35. Par exemple s’il ne tient
pas
l’article policier ou le roman façon-Pierre-Benoit. 36. C’est le ter
247
, laisser le fusil au râtelier. 38. Je n’insiste
pas
sur l’abaissement immédiat du niveau des maisons passées aux mains de
248
au Führer en personne. En fait, il ne s’agissait
pas
d’élections, au sens parlementaire, mais de plébiscite. Il ne s’agiss
249
rlementaire, mais de plébiscite. Il ne s’agissait
pas
de doser les opinions, mais au contraire d’obtenir l’unanimité de la
250
et non la majorité, et cette unanimité n’existant
pas
encore, il fallait créer de gré ou de force ses conditions. On peut c
251
e fois élus pour plusieurs années, ne se soucient
pas
forcément de la véritable volonté de la nation… Pour moi, ajoutait-il
252
tre approbation, sans votre confiance. Je ne suis
pas
un usurpateur, ni un dictateur, mais je suis le porte-parole d’une vo
253
épondre sans chercher bien loin : si vous n’étiez
pas
sûr d’avance du résultat de votre plébiscite, vous sauriez fort bien
254
ler imprimés et traduits en français.) Je ne puis
pas
me mettre dans la peau d’un électeur allemand qui écoute ce langage.
255
ou un projet de loi. Là où le référendum n’existe
pas
, comme en France, on ne saurait parler sans sophisme de démocratie. M
256
ement pourquoi l’État national-socialiste ne peut
pas
appliquer le système de référendum, et doit se borner au plébiscite,
257
alisé n’a que des pouvoirs limités et ne « fait »
pas
l’opinion publique.) 4. La France a passé l’âge des plébiscites
258
us sommes antiparlementaires, nous ne souffrirons
pas
que la paresse d’esprit ou la mauvaise foi de nos adversaires nous as
259
oque était autoritaire ! Est-ce que la mode n’est
pas
à l’autorité ? Notre belle jeunesse réclame l’autorité dans tous les
260
expliquer. 2. Qu’est-ce que l’autorité ? N’est-ce
pas
tout simplement « ce qui commande », ou ce qui a le droit de commande
261
mmander, et qui commandent, et qui pourtant n’ont
pas
d’autorité. Certain gouvernement d’une certaine République nous en do
262
cières par exemple, auxquelles l’individu ne peut
pas
se soustraire. L’autorité n’est le fait ni d’une institution en soi,
263
ar la brutalité. Autrement dit : l’autorité n’est
pas
le pouvoir. Elle ne se confond jamais avec aucun pouvoir institué, p
264
mais de répéter un vieux dicton : l’abus n’enlève
pas
l’usage. Nous nous sommes expliqués dès le début de notre action sur
265
rituel »39. Mens agitat molem. Mais ce mens n’est
pas
l’esprit pur d’une élite qui laisse les mains libres aux affairistes
266
se citer soi-même : cela donne à penser qu’on n’a
pas
su se faire entendre du premier coup. Voici donc une formule très voi
267
Ce problème serait insoluble si l’on n’admettait
pas
la distinction que nous proposons entre autorité et pouvoir. Une auto
268
s qu’elle soit, la question d’en faire ou de n’en
pas
faire ne se pose même plus. 3. La politique, en France, revêt des for
269
rand nombre de citoyens, le but à atteindre n’est
pas
d’abord d’assurer le bon fonctionnement de l’État, la paix publique,
270
congrès —, la moderne féodalité des partis n’agit
pas
autrement vis-à-vis de la nation et de ses intérêts supérieurs, que l
271
e en est seule responsable. La honte n’en retombe
pas
sur des hommes « libres » !) À lire les revues et les hebdomadaires d
272
homme, et au surplus intelligent, se doit de n’y
pas
tremper fût-ce du bout de son stylo. c) Justement écœurés par les po
273
sevelt, oublient que la mission d’un peuple n’est
pas
une affaire de calcul. Ils réduisent toute la politique au jeu subalt
274
d’idéologies à idéologies, sur un plan qui n’est
pas
celui des intérêts vraiment humains, ni surtout de l’intelligence, ma
275
nt dégradantes. Bien peu y échappent : ce ne sont
pas
ceux qui réussissent. Dans le cas d’autres pays, qui auraient conserv
276
esponsable vis-à-vis de la communauté. Elle n’est
pas
une obligation imposée par l’État ou la nation, mais au contraire, l’
277
but et l’utilité pratique d’une doctrine n’est-ce
pas
justement d’offrir un « modèle » d’action juste et bienfaisante ? Et
278
us adressons à ceux qui veulent en sortir, et non
pas
aux syndics de faillites, ni aux faillis qui se réjouissent de l’être
279
seuls intérêts immédiats — les capitalistes n’ont
pas
vu plus loin que le bout de leur nez —, d’autre part par une effrayan
280
our une nouvelle jeunesse. — Mais si vous n’aimez
pas
ça, si vous voulez en sortir, réfléchissez, examinez notre doctrine.
281
ez, examinez notre doctrine. Et ne vous contentez
pas
de traiter de « fascistes » des hommes qui veulent subordonner l’État
282
nsidération des réalités mondiales. Elles ne sont
pas
le fait des petits calculateurs locaux, des comitards, des technicien
283
nt que la famille c’est l’héritage. 43. Ce n’est
pas
la nationalisation de la Banque de France ou de l’industrie des canon
284
pitaliste qui est responsable de la crise, et non
pas
le machinisme et l’électricité. Tous nos lecteurs savent que ces thès
285
pensons donc que le progrès mécanique ne comporte
pas
en soi de fatalité inhumaine, et que « le machinisme permettant de fa
286
rience de l’été 1935 amorça dans la pratique, n’a
pas
d’autre but que cette « libération » effective. Elle suppose d’autre
287
fameuses « valeurs spirituelles ». Nous ne dirons
pas
avec M. Aragon l’ancien : « Moscou la gâteuse », — car Moscou est enc
288
ants, des « antiprogressistes », c’est de n’avoir
pas
cru que « l’homme peut donner davantage », pour peu qu’il se laisse f
289
notre condamnation du régime soviétique ne repose
pas
sur une prétendue « défiance vis-à-vis de la rationalisation », mais
290
u peuple russe ; que l’alternative actuelle n’est
pas
machinisme ou artisanat, mais dignité de l’homme ou étatisme ; que no
291
gnité de l’homme ou étatisme ; que nous ne sommes
pas
« favorables au fascisme », mais adversaires du fascisme, qu’il soit
292
la protestation de Kierkegaard contre Hegel n’est
pas
« liée à deux douzaines de brevets », qui au surplus lui sont postéri
293
urs d’une trentaine d’années ; que Spengler n’est
pas
un admirateur de l’Orient, mais le contraire (p. 153) ; que le christ
294
e contraire (p. 153) ; que le christianisme n’est
pas
précisément opposé à « une conception dramatique de l’homme » (p. 226
295
ndignation l’épithète de « matérialiste ». Il n’a
pas
assez de mépris pour le « fatalisme » et le mécanisme « grossier » de
296
ter de « fascistes » tous ceux qui ne se laissent
pas
impressionner par la puissance offensive de l’Armée rouge (Pierre Cot
297
rmée, — « dialectiquement », bien entendu, et non
pas
« matériellement », la mitrailleuse n’étant qu’une arme « dialectique
298
(appelé ici service public), d’entreprise (et non
pas
de corporation !), de Conseil suprême enfin, et la distinction entre
299
mentaux de leur existence — un sou est un sou, ne
pas
se laisser marcher sur les pieds, chacun pour soi et Dieu pour tous,
300
le monde. Mais la politique étrangère ne suppose
pas
, en France, la connaissance de nos voisins : elle ne suppose que la l
301
e, c’est-à-dire purement électoral. Mais ce n’est
pas
toujours possible…) Il faudrait que les Français finissent tout de mê
302
ce, c’est laïcisme ou cléricalisme53. Cela ne dit
pas
grand-chose à l’Italien, qui n’a pas la Révolution et le combisme der
303
Cela ne dit pas grand-chose à l’Italien, qui n’a
pas
la Révolution et le combisme derrière lui ; cela ne dit rien du tout
304
ela ne dit rien du tout à l’Allemand. (Il n’en va
pas
de même en Espagne, mais c’est à cause des jésuites.) L’homme de gauc
305
ues-uns, que le stalinisme et le fascisme ne sont
pas
des pôles contraires (comme l’ancienne gauche et l’ancienne droite),
306
’il ne l’a continué. La question véritable n’est
pas
là. Elle doit se poser dans ces termes : un chef socialiste qui veut
307
socialiste qui veut exercer le pouvoir peut-il ne
pas
trahir le socialisme ? Et du moment qu’il le trahit, peut-il faire au
308
ment centralisé. Seul le rythme de l’étatisme n’a
pas
été partout le même. Dans les démocraties bourgeoises, il est encore
309
e n’a que Doriot à mettre sur ce rang. N’oublions
pas
tout de même qu’elle a eu Bonaparte, qui lui aussi venait de la « gau
310
tié d’une doctrine. Ils ont compris qu’on ne peut
pas
fonder l’État, tel que le rêvent les socialistes, sans étatiser du mê
311
ialisation » du sentiment patriotique. L’un n’est
pas
possible sans l’autre. Tout étatisme est condamné à se vouloir franch
312
qui la créent. 56. Beaucoup de socialistes — et
pas
seulement les proudhoniens — me comprendront… ac. Rougemont Denis d
313
rnures que prend le national-socialisme, il n’est
pas
rare qu’un membre du parti d’Hitler réponde : « Vous êtes bien mal ve
314
otre éloquence démagogique, et vous ne voyez même
pas
que tout cela, chez vous, existe pareillement, sinon à un plus haut d
315
de comprendre une bonne fois que l’Allemagne n’a
pas
eu de Révolution française, et qu’elle doit rattraper son retard, à t
316
mais qui gardaient leur sens critique. Ce ne sont
pas
là des « Schlagworte », des mots d’ordre de la Propagande. Il y a don
317
pour l’idée nationale. Au fond le problème n’est
pas
si différent de celui qui se posait aux jacobins, mais les moyens de
318
ne, de même que la Révolution française, ne s’est
pas
proposé d’abord une modification du corps social et de la structure d
319
e contre droites et gauches, mais un Hébert n’est
pas
de la taille d’un Röhm ou d’un Strasser, ni surtout d’un Trotski. Mai
320
rfaite, à ceci près que Robespierre, ne disposant
pas
de la radio, n’aboutit qu’à de demi-réussites, là où triomphe sans co
321
ar là, c’est la filière de l’Histoire, on ne peut
pas
sauter une époque que d’autres peuples ont vécue, et tomber à pieds j
322
dans l’avenir. À quoi les ergoteurs ne manqueront
pas
de répliquer : était-ce la peine de dire tant de mal de l’esprit de 8
323
ferons mieux que l’Amérique » ?) Mais on ne peut
pas
refaire l’histoire. Nous sommes là pour la créer. Vis-à-vis des jacob
324
indispensable d’une discipline de guerre. Il n’a
pas
vu que cette même structure était la cause de la stérilité de la paix
325
x connu la France telle qu’elle est, s’il n’avait
pas
été hypnotisé par les nécessités de « son combat »59, il eût tiré aus
326
e centralisateur. Tant que ce dépassement ne sera
pas
amorcé par la France, les nations jeunes, faute d’un autre modèle, se
327
plus « séparatiste » mais communaliste. Il n’y va
pas
seulement de nos libertés civiques à venir, mais de la paix européenn
328
que représente l’État totalitaire. Tant qu’on n’a
pas
détruit cette racine de la guerre, on ne peut empêcher le pire, qui d
329
des civilisations de l’Occident. Celles-ci n’ont
pas
su lui faire sa part, le subordonner, l’utiliser au profit de l’homme
330
er fortement sur ce point : l’Empire romain n’est
pas
tombé sous les coups des barbares63, comme on s’est plu à le dire jus
331
ésident d’ordinaire à la ville, et ne connaissent
pas
leurs justiciables. Ils sont devenus — comme on le vit à Rome — des r
332
races psychologiques. Mais le xive siècle ne fut
pas
seulement le siècle des luttes de classes : il a vu aussi la première
333
uvais augure qui annonce que l’avenir ne fournira
pas
les richesses escomptées et déjà mises en circulation. Cette crise du
334
’inverse des économistes, que le xixe siècle n’a
pas
révélé de nouveaux aspects essentiels de la maladie capitaliste. Il n
335
cielle des marchés nationaux. (Ce phénomène n’est
pas
sans rappeler le repliement des municipalités du xive siècle.) À ce
336
n de s’enrichir. 63. Les envahisseurs ne vinrent
pas
pour détruire, mais pour profiter du régime. Les rois francs et ostro
337
romaines décadentes, mais ce sang frais ne suffit
pas
. À la fin, ils se virent contraints, malgré eux, et pour vivre, de fa
338
caves, si les autres sont vides. Ensuite ce n’est
pas
un congrès qui se tient là ; car il n’y a jamais eu de congrès « à ha
339
u travail »). L’art est alors une rhétorique, non
pas
au sens injurieux des modernes, mais au sens classique de forme réali
340
ndsor. Il y a là quelque chose d’intolérable. Non
pas
le massacre des Espagnols par les Espagnols, mais la non-victoire des
341
ite soutient la non-intervention mais ne pratique
pas
la non-abstention73. M. Blum s’y retrouve, il est intelligent : la no
342
». Voilà qui met notre art bien bas. Et ce n’est
pas
seulement une politique qui se trouve jugée par l’aventure d’Espagne,
343
une civilisation de maquignons. Leur paix ne vaut
pas
mieux que leur guerre. Entre l’équilibre d’intérêts ( ?) économiques
344
« actes révolutionnaires » (révolution ne veut-il
pas
dire : choses nouvelles ?). D’autre part, s’en remettre délibérément
345
est donné à une conscience personnelle. Il n’est
pas
antérieur à l’acte de la personne. Il n’est défini et précisé que par
346
D’une manière générale, la commune mesure ne doit
pas
être considérée comme une vis a tergo qui pousserait la société dans
347
laration écrite doit à nos yeux jouer le rôle non
pas
d’une sorte de résultat acquis ou de programme fixé une fois pour tou
348
gner. Le principe de la commune mesure n’est donc
pas
un principe statique déterminant ; il est un principe de finalité qui
349
e. Ce principe de communion ne consiste cependant
pas
en une sorte d’émanation de la société constituée ou de la collectivi
350
ter les paroles d’une vérité nouvelle. Ce ne sont
pas
des oracles que fait entendre la foule, nouvelle pythonisse, mais seu
351
stant de son agitation désordonnée. Non, ce n’est
pas
dans la « masse », inorganisée et livrée aux mots d’ordre schématique
352
bolchéviques. Autant d’exemples qu’il ne convient
pas
de prendre pour des modèles, mais dont l’évocation fera sentir que, d
353
volution de demain sera antiétatique — ou ne sera
pas
. Il apparaît de plus en plus clairement que la voie de l’étatisme est
354
qu’il est conçu de nos jours. Ce qui ne signifie
pas
qu’elle sera pure subversion, ou doive tendre à l’abolition de toute
355
on domaine limité qu’il est possible. Il n’en est
pas
moins vrai que ce n’est pas au niveau de cet État administratif que l
356
possible. Il n’en est pas moins vrai que ce n’est
pas
au niveau de cet État administratif que l’autorité pourra valablement
357
e que nous appelons le conseil suprême, ne seront
pas
les chefs de l’État. Et c’est là ce qui permettra au régime Ordre nou
358
vec le pouvoir légal, le dilemme suivant ne tarde
pas
à se révéler insoluble : ou bien, pour assurer une soi-disant liberté
359
ns, une communauté révolutionnaire. Il n’apparaît
pas
en effet que le Conseil d’État soit le représentant d’une doctrine sp
360
aine mesure une tradition juridique, il ne semble
pas
que cette tradition soit orientée dans un sens très déterminé ou vise
361
teur administratif… Encore une fois, il ne s’agit
pas
ici de décrire en détail le fonctionnement du système, mais de montre
362
ique d’un dogme rigide. Le Conseil suprême n’aura
pas
seulement pour mission de veiller à ce que la liberté « en général »
363
sens le plus actif du mot, d’ailleurs) ne pourra
pas
se faire respecter et obéir s’il ne dispose d’aucun moyen de coerciti
364
ir le n° 31, déjà cité, de cette revue). Il n’est
pas
vrai que l’autorité spirituelle dépende d’un pouvoir matériel de cont
365
qu’un Calvin domina Genève, dont il n’était même
pas
citoyen légal. C’est en vertu d’une autorité purement doctrinale et p
366
mesure où une autorité contraire ne se manifeste
pas
. Dans la réalité, c’est donc le contraire de ce qu’on imagine couramm
367
spirituelle. L’action du Conseil suprême ne sera
pas
unificatrice — et, en cela, elle se distingue absolument de celle des
368
communes et les fédérations de communes. Il n’est
pas
nécessaire, il serait même totalement absurde, de vouloir imposer une
369
connu, d’un nom à faire connaître… Bref, il n’est
pas
un acte commis dans le monde, depuis quatre ans, qui n’ait été vertem
370
ctuels » français. Mais si le monde ne s’en porte
pas
mieux, l’intelligence n’y gagne guère. ⁂ Tant que les écrivains metta
371
détachée, irresponsable par définition. Il n’y a
pas
que du mal à en dire : cela nous a valu quelques œuvres durables, min
372
r qu’une pensée s’engage dans le réel, il ne faut
pas
et il ne suffit pas qu’elle se soumette à des réalités dont elle igno
373
gage dans le réel, il ne faut pas et il ne suffit
pas
qu’elle se soumette à des réalités dont elle ignore ou répudie la loi
374
ne : la tactique d’un parti par exemple. Ce n’est
pas
dans l’utilisation accidentelle et partisane d’une pensée que réside
375
onc finalement de le dominer. S’engager, ce n’est
pas
se mettre en location. Ce n’est pas « prêter » son nom ou son autorit
376
ger, ce n’est pas se mettre en location. Ce n’est
pas
« prêter » son nom ou son autorité. Ce n’est pas faire payer sa prose
377
pas « prêter » son nom ou son autorité. Ce n’est
pas
faire payer sa prose par Ce Soir plutôt que par l’Intransigeant. Ce n
378
Ce Soir plutôt que par l’Intransigeant. Ce n’est
pas
signer ici plutôt que là. Ce n’est pas passer de l’esclavage d’une mo
379
. Ce n’est pas signer ici plutôt que là. Ce n’est
pas
passer de l’esclavage d’une mode à celui d’une tactique politique. Ce
380
e mode à celui d’une tactique politique. Ce n’est
pas
du tout devenir esclave d’une doctrine, mais au contraire, c’est se l
381
peut être qu’un esclavage. La liberté réelle n’a
pas
de pires ennemis que les libéraux ; sinon en intention, du moins en f
382
dit ailleurs : un gant qui se retourne ne devient
pas
pour si peu une main vivante et agissante. Un libéral qui se soumet a
383
ui se soumet aux directives d’un parti ne devient
pas
pour si peu un penseur engagé. Et il ne faudrait pas que ces trahison
384
pour si peu un penseur engagé. Et il ne faudrait
pas
que ces trahisons insignes ridiculisent toute espèce d’engagement. Un
385
originel, est libérale, irresponsable, ne devient
pas
libératrice et responsable du seul fait qu’elle se met « au service »
386
ril totalitaire (de droite ou de gauche) ce n’est
pas
« d’adhérer » à quelque antifascisme, mais de s’attaquer à la forme d
387
ux se mettent d’eux-mêmes en rangs et marquent le
pas
dès qu’une menace se précise contre les libertés françaises ! Le réfl