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te et démocratie (avril 1936)x 1. En quoi le
plébiscite
diffère des élections parlementaires Pour une mentalité française
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t pas d’élections, au sens parlementaire, mais de
plébiscite
. Il ne s’agissait pas de doser les opinions, mais au contraire d’obte
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n régime essentiellement antiparlementaire. 2.
Plébiscite
et démocratie Mais cette opération antiparlementaire a été présent
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ous n’étiez pas sûr d’avance du résultat de votre
plébiscite
, vous sauriez fort bien gouverner sans recourir à cette « Providence
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rôle de pouvoir par le peuple. 3. Nécessité du
plébiscite
Le plébiscite est donc un référendum contrôlé, — pratiquement : un
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ar le peuple. 3. Nécessité du plébiscite Le
plébiscite
est donc un référendum contrôlé, — pratiquement : un référendum truqu
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t légal à la prise du pouvoir par un seul homme. (
Plébiscites
sur les noms de Bonaparte, de Louis-Napoléon et de Napoléon III.) 2°
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prouvé même par les adversaires du régime. (Les 3
plébiscites
hitlériens.) Dans les deux cas, il s’agit donc d’une mesure d’excepti
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er le système de référendum, et doit se borner au
plébiscite
, malgré ses prétentions récentes à la « vraie démocratie ». C’est que
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t se ramener, d’une façon ouverte ou voilée, à un
plébiscite
. Sinon ce serait la ruine rapide de l’étatisme centralisateur, comme
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, dans certains cas, excellente.) La nécessité du
plébiscite
se confond avec celle de l’État-nation, c’est-à-dire du « fascisme ».
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ion populaire », sera en réalité une tentative de
plébiscite
, et donc une négation de la démocratie réelle. (Encore une fois : le
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nion publique.) 4. La France a passé l’âge des
plébiscites
Pour un pays qui a fait son unité depuis des siècles, et qui peut-
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ahisons de la chose. x. Rougemont Denis de, «
Plébiscite
et démocratie », L’Ordre nouveau, Paris, avril 1936, p. 21-25.