1
nc : « Le travail, c’est la liberté, — pour celui
qui
ne travaille pas. » Qu’il exprime la religion du travail, ou la super
2
milation en dit long sur la conception du travail
qui
domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatement ressortir l
3
ités nouvelles. À la faveur de l’optimisme puéril
qui
caractérise le xixe siècle, capitalistes et industriels s’imaginaien
4
vité par homme se met à croître avec une rapidité
qui
tient du fantastique. L’index général passe de 104 en 1919 à 125 en 1
5
roissante, par de multiples facteurs temporaires3
qui
en masquent les effets statistiques, sinon réels. Ce n’est donc guère
6
ant le succès inespéré de ses efforts techniques,
qui
prend peur et porte lui-même les premières atteintes réelles à sa rel
7
raiment révolutionnaire de son vice interne, vice
qui
affecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et conséq
8
’agissait d’une espèce de macaroni informe, voilà
qui
ne scandalise les masses qu’à partir du jour où elles constatent que
9
e active. Alors le travail créateur, seul travail
qui
n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de to
10
travail qui n’implique pas la négation du loisir,
qui
ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au co
11
sme excusait en partie. On croit toujours vrai ce
qui
a l’air simple, et le moins qu’on puisse dire de notre syllogisme, c’
12
. Et voilà une question réglée, et une conscience
qui
se rendort, et un littérateur qui retourne à ses petits papiers. Quit
13
une conscience qui se rendort, et un littérateur
qui
retourne à ses petits papiers. Quitte à larder ses écrits de vocables
14
drait de condamner en trois formules une démarche
qui
entraîne à l’origine notre adhésion profonde. Ils n’ont cure des doct
15
aut aimer sont toujours ceux d’ici, et c’est cela
qui
serait nouveau. On pourrait toutefois défendre cet exotisme sentiment
16
t des esprits créateurs, c’est un mode de contact
qui
leur est propre, tout de même que le choc est le mode de contact prop
17
2° Raisons philosophiques C’est la bourgeoisie
qui
, la première, a pris au sérieux la matière, par suite la science et l
18
Nombreux sont, parmi nos penseurs salariés, ceux
qui
prennent au sérieux la mythologie du déterminisme historique et écono
19
c’est de la voir partagée par tous les malheureux
qui
s’en vont répétant : « Les faits sont les faits, et aucune idéologie
20
rxisme. Ils considèrent avec dédain les camarades
qui
s’excitent sur les mots d’ordre du parti, et avec pitié les idéaliste
21
ts d’ordre du parti, et avec pitié les idéalistes
qui
parlent encore de l’esprit et de la personne. Ils repoussent tout ce
22
’esprit et de la personne. Ils repoussent tout ce
qui
suppose une « actualité » de la pensée : ils croient à l’Histoire. Il
23
nt tolérants et doux, non dépourvus de ce sadisme
qui
marque les humanitaires. Ils nous traitent d’idéalistes. En réalité,
24
re position d’attaque vis-à-vis des intellectuels
qui
se prétendent « aux côtés du prolétariat ». Nous leur dirons : « Non
25
à gauche, mais pas plus loin ! » Il y a des gens
qui
sont nés avant 1850, on ne peut pas leur en vouloir. Il y a des gens
26
, on ne peut pas leur en vouloir. Il y a des gens
qui
ont le cœur à gauche et qui croient y voir une indication politique :
27
loir. Il y a des gens qui ont le cœur à gauche et
qui
croient y voir une indication politique : c’est une espèce de fétichi
28
financier du capitalisme effraye ou indigne, mais
qui
ne veulent pas pour autant renoncer à la « culture » bourgeoise ni au
29
pratique », affirment-ils, non sans une sincérité
qui
fait peine. Car des deux attitudes proprement socialistes : vouloir r
30
e économique et social. Elle est, d’abord, l’acte
qui
crée de nouvelles déterminations, qui, par suite, bouleverse les anci
31
ord, l’acte qui crée de nouvelles déterminations,
qui
, par suite, bouleverse les anciennes déterminations, en un mot, l’act
32
e les anciennes déterminations, en un mot, l’acte
qui
libère. Le désordre dont souffre le monde nous apparaît d’abord tout
33
trouvons-nous, à l’origine permanente des erreurs
qui
, depuis vingt, ans, nous ont valu la guerre, le chômage et les dictat
34
qu’on appelle capitaliste, est, en réalité, pour
qui
va au fond des choses, matérialiste et abstraite à la fois. Elle donn
35
e ou un électeur. Avec toute attitude idéologique
qui
entraîne la destruction de la personne, il est nécessaire de rompre.
36
pas non plus pour nous cette forteresse protégée,
qui
ne risque plus rien du charnel et du temporel, qui ne veut, qui ne pe
37
ui ne risque plus rien du charnel et du temporel,
qui
ne veut, qui ne peut plus rien risquer. Entre le spirituel et le temp
38
plus rien du charnel et du temporel, qui ne veut,
qui
ne peut plus rien risquer. Entre le spirituel et le temporel, il y a,
39
On nous a reproché de ne pas définir la personne
qui
est à l’origine de toute notre construction. Répétons donc que pour n
40
individu engagé dans le conflit créateur. Conflit
qui
se résout par l’acte, — cet acte provoquant un conflit et un risque n
41
ser, dès maintenant, à la construction d’un ordre
qui
implique la rupture totale avec le désordre régnant. Nous nous engage
42
le Saint-Esprit dont parle la théologie, réalité
qui
, pour le chrétien, reste d’un ordre radicalement hétérogène à tout or
43
ion n’est pas non plus une façon de développer ce
qui
dans l’homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brut
44
isque. L’autorité vient de la personne, non de ce
qui
lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révolutions que spiritu
45
u l’intelligentsia, ou la religiosité bourgeoise,
qui
toutes trois reculent devant le risque personnel et la violence créat
46
st, en réalité, que la dégradation d’un spirituel
qui
n’a pas voulu s’accomplir dans l’actualité concrète. Que l’esprit pur
47
dées », mais bien celui de la personne, de l’acte
qui
la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nous disons que le
48
en celui de la personne, de l’acte qui la pose et
qui
l’oppose aux résistances ambiantes. Nous disons que le spirituel est
49
able, se ramène à un pouvoir spirituel. C’est lui
qui
rassemble une armée, qui trouve l’argent pour payer les soldats. Mais
50
oir spirituel. C’est lui qui rassemble une armée,
qui
trouve l’argent pour payer les soldats. Mais que la force spirituelle
51
spirituelle est du côté de Hitler, et c’est elle
qui
vaincra sans coup férir une force brutale dont le « pouvoir » ne sait
52
our où les servants d’une mécanique parlementaire
qui
tourne à vide, vaincus par les événements qu’ils subissent, passeront
53
la seule effective, nous voulons dire : la seule
qui
passe dans les faits sans avorter en dictature. La dictature n’est qu
54
t, coordonner le travail de tous et diriger celui
qui
, dans une société équilibrée, incombe à l’État, c’est ce que nous app
55
; de l’autre, il a à protéger l’action de tout ce
qui
n’est pas l’État : départements, communes, corporations, familles, in
56
Parlement actuel (depuis que les grands bourgeois
qui
défendaient ce qu’ils croyaient être des intérêts ont cédé la place a
57
des intérêts ont cédé la place aux gens de gauche
qui
défendent ce qu’ils croient être des idées) ne remplit pas ces deux m
58
es temps quand ce ne sont plus des fonctionnaires
qui
se cachent pour agir, ce sont des hommes d’affaires qui payent pour c
59
cachent pour agir, ce sont des hommes d’affaires
qui
payent pour cela.) M. Daniel Halévy a fait naguère, de ce point de vu
60
républicains (mais personne n’emploie ce mot, ce
qui
a permis de ne pas percevoir le passage du temps où tout le inonde l’
61
st plus), aux républicains attardés et indulgents
qui
disent : « La République parlementaire, mais elle a fait l’Empire col
62
colonial, elle a constitué un système d’alliance
qui
nous a sauvés en 1914 et on lui doit, pour ne citer que trois choses,
63
colaire qu’on peut ne pas aimer mais cohérente et
qui
existe », M. Daniel Halévy répondait en montrant l’Empire colonial co
64
même meurtrière et destructrice. Le pouvoir local
qui
reste, dans l’incohérence actuelle, le plus authentique, le plus en h
65
locales dans ces conditions sont comme ce poisson
qui
, expédié de nos ports à Paris, revient, pour être consommé, dépourvu
66
vec ses pairs, est assuré malgré lui par des lois
qui
désorganisent tout sans satisfaire personne. Dans la vie familiale ou
67
viduelle elle-même enfin, tout effort constructif
qui
devrait être protégé est en fait empêché par le Parlement. Sous le co
68
mmobilière, concrète enfin — c’est-à-dire tout ce
qui
stabilise et élève l’homme — disparaît, et il ne reste à ce dernier,
69
en représenter un parlementaire aux yeux de celui
qui
le nomme ? Plus rien qu’une machine à recommandation inutile et néces
70
uisent à tous les degrés le conflit et la tension
qui
définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le
71
sence de tout principe vivant d’unité et d’union,
qui
est la marque de notre temps, et la cause de notre psychose de sécuri
72
est-à-dire par l’un des agents les plus puissants
qui
travaillent pour la guerre. Les communistes ont parfaitement raison d
73
c’est méconnaître la nature concrète de l’homme,
qui
comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l’homm
74
conflit, et sont sans forces contre les conflits
qui
surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hommes. Elles ch
75
ation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits
qui
éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’individu, d
76
lattaient ainsi d’établir une paix définitive. Ce
qui
leur permettait de croire possible une telle égalisation, c’était peu
77
néfaste : celui de la comparaison perpétuelle. À
qui
fallait-il être égal ? Sur le plan politique, la réponse était facile
78
ou mépriser. Ainsi, la revendication égalitaire,
qui
devait dans l’esprit des théoriciens supprimer les conflits en suppri
79
la Publicité, et par la peur des bouleversements,
qui
apparaissent d’ailleurs de plus en plus inévitables. On n’a pas établ
80
c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital
qui
l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en tant
81
c’est reconnaître la nature concrète de l’homme,
qui
comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec l’homme concr
82
’homme, qui comporte le conflit. Les institutions
qui
comptent avec l’homme concret, comptent avec le principe de tout conf
83
des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits
qui
naissent de la diversité des régions et des races, — pour les utilise
84
art, et la fédération de l’autre.) Les principes
qui
sont à la base de l’économie et de la vie politique ON sont identique
85
et de la vie politique ON sont identiques à ceux
qui
seront à la base de la vie sociale quotidienne. Nous n’établissons pa
86
iale, c’est la personne, et non point la famille,
qui
lui est subordonnée. La personne, telle que nous venons de la définir
87
sure où il se manifeste concrètement, d’une façon
qui
lui est particulière, dans une tâche qui lui est propre et pour laque
88
ne façon qui lui est particulière, dans une tâche
qui
lui est propre et pour laquelle il est responsable. Alors que « l’ind
89
rices. Le type même d’une telle tension est celle
qui
s’établit entre deux hommes qui se rencontrent pour exécuter une tâch
90
tension est celle qui s’établit entre deux hommes
qui
se rencontrent pour exécuter une tâche commune, soit que l’un vienne
91
grave. Les fascismes régnants en ont fait un abus
qui
tend à le disqualifier. Ils ont assimilé l’héroïsme au sacrifice de t
92
me debout, de l’homme en acte. Non pas une morale
qui
impose un certain nombre de vertus officielles, et qui prenne pour mo
93
mpose un certain nombre de vertus officielles, et
qui
prenne pour modèle le Citoyen-Respectable ou le Travailleur en soi. M
94
ectable ou le Travailleur en soi. Mais une morale
qui
exige de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la communauté
95
ce trop simple pour les évasifs et les désespérés
qui
nous entourent ? Est-ce « trop subtil », trop « intellectuel », trop
96
trop « théorique » pour les assis et les vautrés
qui
nous ressassent les droits de l’homme et savent si bien l’empêcher d’
97
contre le capitalisme et les inégalités sociales
qui
en résultent, par exemple. 8. Le fait que l’égalité ne soit possible
98
berté de la Personne. Je connais bien la réaction
qui
accueille d’ordinaire nos déclarations personnalistes. « Hé ! quoi, n
99
naçants et criminels, nous le reconnaissons, mais
qui
dominent notre siècle, vous n’avez rien à proposer que votre chétive
100
r ici un point fondamental de nos doctrines. Ceux
qui
nous posent la « colle » que je viens de résumer sont de deux sortes
101
idualisme bourgeois et les scandales du temps, et
qui
ne se rallieront jamais qu’à une révolution triomphante. On perd son
102
emps voulu : il y a là un problème de rééducation
qui
fait l’objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques
103
ntérêts », affirment-ils. Voire ! Les intérêts de
qui
? Pourquoi ? Et comment garantis ? C’est un paradoxe curieux que devo
104
en 1934, en pleine crise économique, des garçons
qui
se croient « réalistes » venir défendre le régime capitaliste au nom
105
ous n’avons pas à perdre notre temps. Mais à ceux
qui
sont prêts à travailler à nos côtés, et que retiennent encore des ind
106
étendue « vie privée », de ce petit dieu ridicule
qui
n’a d’autre pouvoir que d’adorer son illusoire autonomie, et qui reme
107
pouvoir que d’adorer son illusoire autonomie, et
qui
remet aux mythes collectifs — à l’État en définitive — le soin de gar
108
on, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision
qui
crée, c’est la personne. Ici le rôle des jeunes intellectuels apparaî
109
ur pensée les origines concrètes des grands faits
qui
bouleversent le monde. C’est à eux qu’il appartient, par exemple, de
110
rit, à propos des marxistes11, l’attitude de ceux
qui
se réfugient dans l’Histoire, qui pensent par périodes de mille ans,
111
ttitude de ceux qui se réfugient dans l’Histoire,
qui
pensent par périodes de mille ans, qui rêvent, et qui, pour comble, s
112
’Histoire, qui pensent par périodes de mille ans,
qui
rêvent, et qui, pour comble, se croient seuls éveillés et conscients
113
pensent par périodes de mille ans, qui rêvent, et
qui
, pour comble, se croient seuls éveillés et conscients du réel ! Il se
114
on, la seule réelle, la seule totale, et la seule
qui
s’attaque aux racines des mythes modernes, dont l’expression suprême
115
s intellectuels parisiens de droite et de gauche,
qui
glorifient leur impuissance sous le nom de « volonté du pays », ou de
116
, que j’en avais. M. Bloch n’est pas de ceux pour
qui
la démission de la personne devant les déterminismes historiques tien
117
’avance : ils rejoindront. Voici trois manifestes
qui
, chacun selon ses moyens, témoignent d’un désir de changer quelque ch
118
autres, et lisons-les dans l’ordre chronologique,
qui
n’est pas dépourvu d’enseignement. Crise ! déclare le premier documen
119
nutile de rappeler les circonstances anecdotiques
qui
ont vu naître ce mouvement, voici un an déjà. Il ne nous intéresse qu
120
trinale du marxisme. Cette crise, c’est Montagnon
qui
la décrit le plus franchement. « Vieillissement », dit-il d’abord, «
121
e nous n’avons pas dans notre action ce dynamisme
qui
pourrait l’attirer ». Mais il y a plus. Montagnon se plaint de ce que
122
nt, ce genre de corporatisme (fasciste) développé
qui
semble correspondre d’ailleurs à une évolution actuelle générale ? Av
123
compléter dans la critique du marxisme par Déat,
qui
d’ailleurs reste négative. Quant à nous, nous n’avons pas attendu la
124
fait-nation » et la faillite des internationales
qui
n’ont pas su tenir compte de ce fait. Mais, ici déjà, le vague de ces
125
Certes, nous sommes d’accord avec Max Bonnafous,
qui
écrit dans ses commentaires : « La liberté ne se conçoit qu’en foncti
126
à la contre-révolution. Tout élan révolutionnaire
qui
veut s’appuyer sur l’État aboutit à la dictature, s’arrête à mi-chemi
127
, c’est d’abord d’oser rompre avec des confusions
qui
sont peut-être d’un bon rendement électoral, mais qui empêtrent tout
128
sont peut-être d’un bon rendement électoral, mais
qui
empêtrent tout élan vers un ordre vraiment nouveau. C’est un effort d
129
» de « foncer sur les problèmes » ! Allons, voilà
qui
devrait rassurer M. Thibaudet, lequel craignait que ce plan ne fût qu
130
vre d’intellectuels ! Ce sont des hommes d’action
qui
« foncent » ainsi sur les difficultés. Voyons un peu sur quelles diff
131
s’ils n’étaient privés de cet accent de sincérité
qui
ne trompe pas. « L’effort de reconstruction qui s’impose doit donc êt
132
é qui ne trompe pas. « L’effort de reconstruction
qui
s’impose doit donc être entrepris dans le respect de toutes les diver
133
France sera divisée en une vingtaine de régions,
qui
deviendront les circonscriptions administratives et politiques essent
134
civil, mais entreprise à rebours, et dans un sens
qui
ne peut aboutir qu’à l’encasernement17. Je saute le chapitre sur les
135
Je saute le chapitre sur les Affaires étrangères,
qui
sent son député radical. « Nous savons trop qu’au point où on a laiss
136
ux pages sur un projet d’« extension africaine »,
qui
me paraît une rêverie de capitaliste en faillite. Et combien de formu
137
d’y parvenir, à ménager les mesures de transition
qui
paraîtront nécessaires. » Est-ce là le langage des « hommes d’action
138
e m’en voudrais de chercher les poux dans ce Plan
qui
est condamné à sombrer dans l’inefficacité. Si j’ai souligné les poin
139
inon toujours de nous, du moins de préoccupations
qui
sont les nôtres, et qui sont aussi celles de certains des « néos », c
140
u moins de préoccupations qui sont les nôtres, et
qui
sont aussi celles de certains des « néos », c’est pour montrer que le
141
il faudrait surtout être, et ils ne sont pas. Ce
qui
leur manque, c’est peut-être le sens social, tout simplement. Mais il
142
e la nation. Qu’est-ce qu’un plan de gouvernement
qui
paraît ignorer ce principe ? Qui ne le nomme pas, qui n’essaie même p
143
de gouvernement qui paraît ignorer ce principe ?
Qui
ne le nomme pas, qui n’essaie même pas de le trouver, qui en fait pur
144
paraît ignorer ce principe ? Qui ne le nomme pas,
qui
n’essaie même pas de le trouver, qui en fait purement et simplement a
145
e nomme pas, qui n’essaie même pas de le trouver,
qui
en fait purement et simplement abstraction, et qui s’abstrait ainsi l
146
ui en fait purement et simplement abstraction, et
qui
s’abstrait ainsi lui-même de la vie profonde du peuple et de l’activi
147
ntiments, avec les intérêts généraux des hommes à
qui
ils s’adressent, et si ces hommes, à leur tour, ne se trouvent pas na
148
unis par cette communauté d’affections et d’idées
qui
forme ce qu’on appelle l’esprit d’une nation, c’est-à-dire la nation
149
communauté nouvelle, ce ferment révolutionnaire,
qui
fait défaut au Plan du 9 juillet et le condamne à n’aboutir, pratique
150
ême de M. Doumergue : c’est d’ailleurs ce dernier
qui
a porté sur le fameux Plan le jugement le plus sévère et le plus inex
151
seuls éléments constructifs — si l’on peut dire —
qui
pourraient être dégagés des deux discours du président sont tirés en
152
ur être honnête. Emplâtres collés sur des lésions
qui
réclameraient plutôt un coup de bistouri. La bonne volonté en service
153
de bistouri. La bonne volonté en service commandé
qui
éclate dans ces discours ne rend que plus sensible l’impuissance du r
154
a définis non seulement avant tous ces « plans »
qui
ne cherchent qu’à brouiller les cartes, mais plus précisément et plus
155
git pas de nous, mais d’une doctrine — la seule —
qui
nous sortira du pétrin. La raison de l’avance que nous gardons sur to
156
ni avec les courants de la pensée révolutionnaire
qui
menacent de le faire dévier… Dans ces conditions, une erreur “insigni
157
et l’attitude intransigeante qu’elles expriment,
qui
contiennent le secret décisif de la victoire des extrémistes en octob
158
ignore et on oublie que le premier « théoricien »
qui
ait mérité ces objections s’appelait tout simplement Lénine. (Reprend
159
es : 1° Lénine a triomphé en vertu d’une tactique
qui
n’avait rien de « marxiste » au sens courant et vulgarisé du terme, —
160
rme, — alors que la tactique proprement marxiste,
qui
fut celle du communisme allemand, a conduit au triomphe… d’Hitler ! 2
161
ion » de droite et les intellectuels stalinisants
qui
se croient plus « pratiques » que nous quand ils renvoient aux calend
162
a construction théorique, oublient les conditions
qui
assurèrent le seul succès enregistré par le marxisme léniniste. On no
163
les buts collectivistes du gouvernement conquis,
qui
est à l’origine de la crise étatiste de l’URSS. C’est ce hiatus qui a
164
e de la crise étatiste de l’URSS. C’est ce hiatus
qui
a valu au peuple russe la dictature de transition dont nous ne cesser
165
sons. À nous de reprendre maintenant une tactique
qui
n’est défendable jusqu’au bout que par des révolutionnaires personnal
166
ère condition de toute révolution vraie, que ceux
qui
luttent pour elle témoignent tout d’abord de leur humanité, c’est-à-d
167
vre ; mais elle est d’abord une manière de vivre,
qui
conduira nécessairement à changer les institutions. Nous ne sommes pa
168
us en plus, un ordre, une communauté de personnes
qui
ont fait la révolution dans leur vie, qui souffrent à cause de cela d
169
rsonnes qui ont fait la révolution dans leur vie,
qui
souffrent à cause de cela du désordre établi autour d’eux, et qui ne
170
cause de cela du désordre établi autour d’eux, et
qui
ne peuvent [faire] autrement que de combattre à chaque pas ce désordr
171
dre nouveau. Avis à ceux, de gauche ou de droite,
qui
se vantent imprudemment de ne pas savoir où ils vont. 19. Brochure
172
homme ne choisit pas sa vocation, mais c’est elle
qui
choisit son homme. La seule question qui se pose, dès lors, c’est de
173
est elle qui choisit son homme. La seule question
qui
se pose, dès lors, c’est de savoir comment l’exercice d’une vocation
174
. — Et d’autre part, voici les dilettantes : ceux
qui
refusent d’enseigner quoi que ce soit, et même de savoir ce qu’ils di
175
ne culture constituée et transmise par des hommes
qui
refusent de rester responsables personnellement de leur activité cons
176
que la mesure du monde capitaliste est l’argent,
qui
est une fausse mesure ; que la mesure du monde socialiste serait la p
177
uve isolée de la vie populaire et de la politique
qui
l’exploite. Mais un monde personnaliste est un monde où la « masse »
178
appartient à la première communauté personnaliste
qui
saura s’imposer et gouverner conformément à la mesure au nom de laque
179
on du travail. Il faut créer des êtres dirigeants
qui
conservent une vue d’ensemble, qui contemplent le jeu de la vie et qu
180
res dirigeants qui conservent une vue d’ensemble,
qui
contemplent le jeu de la vie et qui y participent, tantôt ici, tantôt
181
e d’ensemble, qui contemplent le jeu de la vie et
qui
y participent, tantôt ici, tantôt [p . 16] là, mais sans se laisser
182
le, et dont l’autre serait la négation de tout ce
qui
précède. Il demande que l’argent soit remis à son équipe d’éducateurs
183
t », tous les édits « apaisent », si c’est l’État
qui
les a promulgués. On célèbre l’édit de Nantes au nom de l’ordre dans
184
ffermir le centralisme politique ? 2. La doctrine
qui
préside à la révocation de l’édit est-elle vraiment une doctrine oppo
185
it est-elle vraiment une doctrine opposée à celle
qui
préside à sa promulgation ? I On sait par quel coup de force pol
186
il voyait ses anciens amis l’abandonner. L’homme
qui
venait d’« apaiser » par une boutade le conflit qui depuis longtemps
187
i venait d’« apaiser » par une boutade le conflit
qui
depuis longtemps avait « déchiré » sa conscience, l’homme du « Paris
188
messe » est injurieux pour la messe et le prêche,
qui
se voient préférer la possession de la capitale. De même, l’édit est
189
ur de l’État policier. D’ailleurs, cet « ordre »,
qui
se fonde sur la méconnaissance des réalités spirituelles, se révélera
190
ique. D’autre part, limitant l’exercice du culte (
qui
ne peut être célébré que hors les murs, et qui souffre partout des pi
191
e (qui ne peut être célébré que hors les murs, et
qui
souffre partout des pires vexations), il ne fait pas droit davantage
192
l’unité —, on est fondé à dire que les principes
qui
furent à l’origine de l’édit, clairement manifestés par son « applica
193
r son « application », sont bel et bien les mêmes
qui
devaient aboutir logiquement à la révocation de cet édit, au terme de
194
qu’on écarte brutalement la solution fédéraliste
qui
seule eût pu permettre l’établissement normal de cette tension, sans
195
st la stérilisation de l’une ou de l’autre — mais
qui
peut mesurer l’appauvrissement concret que représente cette opération
196
ude des refoulements spirituels, et des complexes
qui
en résultent, créés par l’intervention de l’État dans des domaines qu
197
és par l’intervention de l’État dans des domaines
qui
ne sont pas du ressort de la politique. L’explosion révolutionnaire,
198
l’évêque d’Uzès en 1675) ; — la faction réformée,
qui
se refuse énergiquement à se laisser imposer « la religion du roi » ;
199
out le peuple 26. » C’est cette troisième faction
qui
a bénéficié de l’édit de Nantes. C’est elle qui a su l’appliquer conf
200
n qui a bénéficié de l’édit de Nantes. C’est elle
qui
a su l’appliquer conformément à la logique du régime. C’est elle qui
201
r conformément à la logique du régime. C’est elle
qui
doit fatalement triompher. Cependant une difficulté subsiste. L’édit
202
l honore Louis XIV, demeure tout de même le trait
qui
le distingue des fascistes contemporains. Certes, en tête de l’arrêt
203
ore que celui du pape. C’est l’évolution étatiste
qui
permet aux ultramontains d’obtenir ce qu’ils n’ont pas pu obtenir un
204
le moindre prétexte et sans aucun besoin ». Voilà
qui
est bien vu, mais mal interprété. Le prétexte en effet n’est pas visi
205
commencée par Henri IV lorsqu’il édicte une paix
qui
n’est qu’un « désordre » concret. Et c’est elle, avant tout, qui ourd
206
« désordre » concret. Et c’est elle, avant tout,
qui
ourdit (pour reprendre la citation fameuse de Saint-Simon) « ce compl
207
tion fameuse de Saint-Simon) « ce complot affreux
qui
dépeupla un quart du royaume, qui ruina son commerce, qui l’affaiblit
208
complot affreux qui dépeupla un quart du royaume,
qui
ruina son commerce, qui l’affaiblit dans toutes ses parties, qui le m
209
upla un quart du royaume, qui ruina son commerce,
qui
l’affaiblit dans toutes ses parties, qui le mit si longtemps au pilla
210
ommerce, qui l’affaiblit dans toutes ses parties,
qui
le mit si longtemps au pillage public et avoué des dragons, qui autor
211
longtemps au pillage public et avoué des dragons,
qui
autorisa les tourments et les supplices dans lesquels ils firent réel
212
urir tant d’innocents de tous sexes par milliers…
qui
fit passer nos manufactures aux étrangers, fit fleurir et regorger le
213
s du nôtre et leur fit bâtir de nouvelles villes,
qui
leur donna le spectacle d’un si prodigieux peuple proscrit, nu, fugit
214
e proscrit, nu, fugitif, errant sans crime… enfin
qui
, pour comble de toutes horreurs, remplit toutes les provinces du Roya
215
sme : attribuer à la « méchanceté » des hommes ce
qui
ressort tout logiquement de leurs délibérés calculs et des desseins p
216
e brève note, n’est pas évidemment de déplorer ce
qui
s’est fait, ni de chercher par quels moyens Henri IV eût pu donner au
217
r au passage l’exemple des solutions fédéralistes
qui
furent réalisées à l’étranger.) Mais nous avons voulu souligner forte
218
er le fait patent de la similitude des intentions
qui
présidèrent à l’octroi de l’édit aussi bien qu’à sa révocation tant d
219
eante absence de rigueur du système parlementaire
qui
leur permet de glorifier ce « moins » — d’étiquette vaguement jacobin
220
pourquoi la considération de certains précédents,
qui
paraîtront, aux yeux des historiens futurs, bien anodins, n’est peut-
221
scendre des centaines de Français. Au bénéfice de
qui
, nous l’avons dit. Quand les droites auront compris que la Banque de
222
s pour habitude de séparer nettement les articles
qui
paraissent dans L’Ordre nouveau et dans le Bulletin de liaison des gr
223
le plus vain, le plus stérile et le plus irritant
qui
soit, dès qu’on essaie d’y réfléchir, au lieu de ressasser des opinio
224
t et se regroupent. À la faveur de ces opérations
qui
par elles-mêmes ne présentent pas grand intérêt, il arrive qu’on dist
225
» de la gauche, aboutissant à cette union panique
qui
s’appelle le Front populaire, cependant que la « menace fasciste » tr
226
oppositions nécessaires à l’équilibre d’un centre
qui
seul était pris au sérieux par le pays. On l’a dit et redit : le part
227
de plus en plus exactement la carte des mystiques
qui
divisent la France depuis 150 ans. Il n’y a plus une gauche généreuse
228
e jamais de définir les intérêts et les doctrines
qui
soutiennent et aggravent sans cesse l’antagonisme des deux Fronts.
229
tits commerçants, et d’une façon générale tout ce
qui
, en France, a son petit magot à protéger, derrière les troupes discip
230
venue de réfléchir et de s’expliquer. La fatalité
qui
pèse sur son mouvement se trouve exprimée tout entière par cette seul
231
iste du désordre social. Le génie de la confusion
qui
détient la présidence effective de toutes nos réunions publiques, se
232
hommage qu’elle réclame à cette honnêteté civique
qui
constitue la force la plus réelle du mouvement des Croix-de-Feu. Tiro
233
ion sans programme ? Qu’est-ce que « cet en avant
qui
ne sait pas où il va ? » (Robert Aron) Qui ne veut même pas le savoir
234
avant qui ne sait pas où il va ? » (Robert Aron)
Qui
ne veut même pas le savoir ? Car M. de la Rocque, au lieu de s’expliq
235
chapitre qu’il n’est pas de ces « intellectuels »
qui
se perdent à rechercher les Principes d’un ordre nouveau. « Voyez net
236
es sont des aboutissements ». Parions que l’homme
qui
parie ainsi ne sait pas très bien où il va. Mais quelqu’un qui savait
237
si ne sait pas très bien où il va. Mais quelqu’un
qui
savait ce qu’il voulait, Lénine — et avec lui toute l’histoire des ré
238
oir jusqu’au bout les conséquences de son action,
qui
rend cette action dangereuse. Car tout ce qu’il écrit dans ce livre —
239
Thorez, etc. Mais là, ce n’est plus l’état-major
qui
imprime à l’action ses directives ; et les troupes sont sans discipli
240
fendirent les intellectuels du dernier siècle, et
qui
nous vaut la Grande Presse, l’éloquence parlementaire et la jungle ca
241
rspective prochaine d’une prise de pouvoir légal,
qui
est le cauchemar de sa vie. Après avoir « milité » pendant quarante a
242
de bureaux ou de cafés, à l’agitation dramatique
qui
règne depuis quelques mois dans les cercles antifascistes n’oserait p
243
ignorent le vrai but, dans une action de défense
qui
n’ose pas préciser ce qu’elle défend, dans une ligue de brebis, de lo
244
Au contraire. Que vont-ils faire contre la menace
qui
les rassemble ? Si personne ne répond d’urgence à la question, n’indi
245
nationalisation des banques. Et l’on ne voit pas
qui
aurait le pouvoir de désarmer un colonel en civil, qui affirme au sur
246
urait le pouvoir de désarmer un colonel en civil,
qui
affirme au surplus n’avoir aucune espèce d’intention quelconque. Quan
247
de Laval, et la prise de pouvoir par les gauches
qui
s’en suivrait. La plus lourde menace qui pèse sur le Front populaire2
248
gauches qui s’en suivrait. La plus lourde menace
qui
pèse sur le Front populaire27, c’est l’éventualité de son succès proc
249
est l’éventualité de son succès prochain. De Blum
qui
ne sait pas ce qu’il faut faire, de Daladier qui croit le savoir ou d
250
qui ne sait pas ce qu’il faut faire, de Daladier
qui
croit le savoir ou de Cachin qui n’ose pas le dire, je vous laisse à
251
ire, de Daladier qui croit le savoir ou de Cachin
qui
n’ose pas le dire, je vous laisse à juger lequel est le plus dangereu
252
r la forme au moins — sinon l’issue — de la lutte
qui
les opposera. Mais du choc de deux fronts derrière lesquels on n’arri
253
reil. À moins qu’une force nouvelle n’apparaisse,
qui
ne soit ni de droite ni de gauche, mais qui apporte la solution des p
254
isse, qui ne soit ni de droite ni de gauche, mais
qui
apporte la solution des problèmes qui se posent concrètement, au lieu
255
auche, mais qui apporte la solution des problèmes
qui
se posent concrètement, au lieu de se perdre à rechercher d’abord si
256
porations locales est la seule et unique solution
qui
ait été envisagée en France, jusqu’ici. Si incroyable que cela parais
257
l’opinion, ou de certains groupes, vers des idées
qui
se rapprochent de plus en plus des nôtres, telles que nous les avons
258
l n’est pas indifférent de noter les convergences
qui
se dessinent. Dans divers milieux de droite et de gauche29, nous voyo
259
, et là encore nous reconnaissons un point de vue
qui
nous est familier. Dans certaines déclarations du Front paysan, nous
260
stinguons les germes d’une conscience fédéraliste
qui
appelle des institutions Ordre nouveau. Enfin, un peu partout, l’idée
261
iétisme du Front social de Bergery, des tendances
qui
préparent un grand nombre d’esprits à mieux saisir la portée véritabl
262
en dépit de la carence et des pataquès doctrinaux
qui
caractérisent les chefs, il existe à gauche et à droite une masse cro
263
gauche et à droite une masse croissante d’hommes
qui
savent ce qu’ils ne veulent pas : la guerre, l’anarchie capitaliste,
264
uête de Documents sur le Front populaire. 30. Ce
qui
d’ailleurs ne nous empêchera pas de constater que dans la plupart des
265
sans aller à cheval, ces uniformes, ces poignards
qui
pendent à vos ceinturons, ces défilés farouches — tout cela signifie
266
s banderoles rouges tendues au-dessus des rues et
qui
portent des devises de propagande pour l’œuvre, contiennent le mot Ka
267
ce n’est pas le mot Krieg. Celle-ci, par exemple,
qui
est la plus fréquente : « La lutte contre la faim et le froid est not
268
mot Kampf s’explique facilement : c’est le Führer
qui
l’a introduit dans nos habitudes de langage, avec sa fameuse autobiog
269
espèce d’héroïsme : la littérature de M. Malraux,
qui
se passe en Chine. C’est peut-être mieux que le panache Saint-Cyrien.
270
lez faire l’exercice dans la campagne. Bon, voilà
qui
est simple. Moi, c’est plus compliqué à expliquer… et peut-être aussi
271
re une masse de préjugés politiques antédiluviens
qui
encombrent la vie publique et qui empoisonnent la pensée. J’ai à lutt
272
s antédiluviens qui encombrent la vie publique et
qui
empoisonnent la pensée. J’ai à lutter, aussi, contre tous les entraîn
273
tes au milieu de l’excitation générale et stérile
qui
caractérise ces années. Nous avons à construire un ordre. Cela me par
274
ces. Il y a un instinct profond, dans tout homme,
qui
réclame cette épreuve totale de ses forces. Comment le satisfaire ?
275
est une catastrophe cosmique, comme une avalanche
qui
passe sur un village des Alpes : je vous demande un peu quelle gloire
276
e « expérience héroïque », cet Erlebnis admirable
qui
consiste à échapper avec un membre sur deux à une destruction imbécil
277
que la bataille d’hommes. » Lui. — Et pour ceux
qui
n’arrivent pas si haut ? Pour la grande masse des hommes qui ne compr
278
ent pas si haut ? Pour la grande masse des hommes
qui
ne comprennent la violence que sous ses formes physiques, que ferez-v
279
us au moins réserver un terrain, un pays, où ceux
qui
en auront envie pourront… comment dites-vous en français « Sich austo
280
de jeunes hitlériens. Nous en détachons ces pages
qui
se rattachent au sujet du présent numéro. »
281
e. Tout le reste est charabia. L’ON, par exemple,
qui
« parle de politique », et même d’économie, brouille absolument « le
282
oup de simplicité cette vieille princesse russe à
qui
l’on racontait que sa maison de campagne, aux environs de Moscou, ava
283
ut change !… Il y a tout de même certaines choses
qui
ne changent pas. Rimbaud sera toujours jeune, même si M. Brasillach e
284
ach en parle. Il y aura toujours des chroniqueurs
qui
auront besoin de parler de Rimbaud pour faire jeune. Il y aura toujou
285
faire jeune. Il y aura toujours des conservateurs
qui
trouveront commode de vanter les révoltés de l’autre siècle. Et il y
286
ore trop ces choses. Surtout dans la « jeunesse »
qui
perd son temps à chômer alors qu’il y avait tant à faire dans le doma
287
ntéressée. Quel est le jeune amoureux des Lettres
qui
aura gardé assez de fraîcheur d’Âme et de goût des choses de l’Esprit
288
Rilke, Hamsun. Quant à Victor Hugo et à Tolstoï,
qui
paraissent contredire cette remarque, nous dirons que leur œuvre est
289
ts, bref, à une série de nécessités artificielles
qui
s’interposent entre le producteur et le consommateur, — de même la pr
290
ses de plus en plus à des nécessités commerciales
qui
devraient normalement leur être subordonnées. Exemple : un éditeur re
291
nt la valeur artistique lui paraît évidente, mais
qui
ne pourra pas se vendre à plus de 2000 exemplaires : or les « nécessi
292
duction intellectuelle, depuis quelques années. À
qui
la faute ? À la lâcheté des auteurs ? Il y a eu, de tous temps, des h
293
rd’hui nous sommes en présence d’un fait nouveau,
qui
est la systématisation des moyens de pression sur les non-conformiste
294
, que les chroniqueurs parlent surtout des livres
qui
ne bénéficient pas de ce battage commercial. Ce sont ces livres-là qu
295
s de ce battage commercial. Ce sont ces livres-là
qui
ont besoin de la critique pour atteindre le lecteur. Mais alors c’est
296
atteindre le lecteur. Mais alors c’est le public
qui
fait pression sur les critiques, et qui exige d’eux un feuilleton sur
297
le public qui fait pression sur les critiques, et
qui
exige d’eux un feuilleton sur les titres qu’il voit annoncés : on veu
298
tôt victime, souvent inconsciemment, d’un système
qui
le tient de tous côtés. Faut-il donc accuser les éditeurs ? Jusqu’en
299
a crise, il y avait une foison de petits éditeurs
qui
étaient prêts à faire des sacrifices pour publier certains ouvrages d
300
e snobisme d’avant-garde, un goût de la nouveauté
qui
corrigeait le conformisme pour ainsi dire normal des vieilles maisons
301
goût de la rareté ou du scandale, et sur la mode
qui
était aux moins de trente ans. La crise a supprimé l’un après l’autre
302
crise a supprimé l’un après l’autre ces artisans,
qui
concevaient encore leur rôle comme un service de l’art et de la pensé
303
s dirons tout à l’heure comment s’appelle l’agent
qui
a su concrétiser, en l’occurrence, ce phénomène. Restent donc les gra
304
ès le budget de la maison. 2. Le déluge de livres
qui
en résulte oblige l’éditeur à augmenter sans cesse sa publicité, à re
305
iels. Il entre dans le domaine des gros chiffres,
qui
est la mort de la pensée. 3. Obligé de vendre beaucoup et à tout prix
306
ies sur le prix des exemplaires vendus, l’éditeur
qui
, pour une raison ou pour une autre35, ne jouit pas d’un régime spécia
307
une autre35, ne jouit pas d’un régime spécial, et
qui
a été « autorisé »36 à faire diffuser 1000 ou 10 000 exemplaires d’un
308
t à la faillite, soit à se vendre aux Messageries
qui
les avaient légalement pris au piège, et qui devenaient leur premier
309
ries qui les avaient légalement pris au piège, et
qui
devenaient leur premier créancier38. Encore une fois, je n’ai fait qu
310
s leurs caves des stocks de livres ou de journaux
qui
, bien que n’ayant jamais paru à l’étalage, sont retournés comme « inv
311
les éditeurs, libraires, ou débitants de journaux
qui
feraient mine de résister. Tout cela est bien connu des éditeurs et d
312
es, c’est sa brutalité systématique et inhumaine,
qui
sont les véritables responsables de notre décadence culturelle, — si
313
révolution ne pourra plus être faite que par ceux
qui
en auront les moyens financiers : ainsi se forment les fascismes. L’a
314
d’organisation à base locale des entreprises ON,
qui
confère également à l’éditeur une autonomie et des responsabilités co
315
e, et contre l’inertie des citoyens et citoyennes
qui
eussent négligé de faire usage de leur droit de vote. Ceci posé, la t
316
, il y a toute une caste de politiciens de métier
qui
, une fois élus pour plusieurs années, ne se soucient pas forcément de
317
ans recourir à cette « Providence » organisée, et
qui
a commencé par suivre aveuglément vos ordres avant que l’idée vous vi
318
ous vous faire une opinion quand il y a 46 partis
qui
sollicitent vos suffrages ? C’est difficile de faire comprendre compl
319
pas me mettre dans la peau d’un électeur allemand
qui
écoute ce langage. Il se peut qu’il soit un instant gêné par le sophi
320
e peut qu’il soit un instant gêné par le sophisme
qui
assimile « vraie démocratie » et gouvernement d’un seul appuyé sur un
321
j’entends le sophisme des régimes parlementaires
qui
appellent « démocratie » le gouvernement du peuple par des députés li
322
onale sur un acte politique défini et isolé, acte
qui
d’ailleurs a toutes les chances d’être très généralement approuvé mêm
323
nce a passé l’âge des plébiscites Pour un pays
qui
a fait son unité depuis des siècles, et qui peut-être a même été trop
324
pays qui a fait son unité depuis des siècles, et
qui
peut-être a même été trop loin dans ce sens ; pour un pays qui a fait
325
a même été trop loin dans ce sens ; pour un pays
qui
a fait la Révolution de 89, c’est-à-dire qui a pris conscience de sa
326
pays qui a fait la Révolution de 89, c’est-à-dire
qui
a pris conscience de sa réalité nationale depuis bientôt 150 ans ; po
327
oins affirmée telle — la tentation plébiscitaire,
qui
est la tentation fasciste, n’a plus de sens historique ni spirituel.
328
sme de droite ou un pseudo-démocratisme de gauche
qui
cherche à l’instituer en France, avec l’appui des Forges ou avec l’ap
329
utorité sur place, par des hommes responsables et
qui
savent ce qu’ils font, dans un cadre qui soit à mesure d’homme, — pou
330
ables et qui savent ce qu’ils font, dans un cadre
qui
soit à mesure d’homme, — pour la seule vraie « démocratie », dirions-
331
d’intervenir et de tirer les choses au clair. Ce
qui
fait croire à beaucoup de personnes que notre siècle est celui de l’a
332
torité, c’est l’abondance de pouvoirs tyranniques
qui
s’établissent autour de nous. Or la tyrannie d’un pouvoir grandit exa
333
ue l’autorité ? N’est-ce pas tout simplement « ce
qui
commande », ou ce qui a le droit de commander ? Non. Car personne n’i
334
ce pas tout simplement « ce qui commande », ou ce
qui
a le droit de commander ? Non. Car personne n’ignore qu’il y a des ge
335
e n’ignore qu’il y a des gens ou des institutions
qui
ont le droit de commander, et qui commandent, et qui pourtant n’ont p
336
es institutions qui ont le droit de commander, et
qui
commandent, et qui pourtant n’ont pas d’autorité. Certain gouvernemen
337
ont le droit de commander, et qui commandent, et
qui
pourtant n’ont pas d’autorité. Certain gouvernement d’une certaine Ré
338
ourant que les hommes obéissent à certains ordres
qui
leur sont donnés sans autorité, mais qui sont appuyés mécaniquement,
339
s ordres qui leur sont donnés sans autorité, mais
qui
sont appuyés mécaniquement, par les gardiens de l’ordre, ou par certa
340
est au-dessus de tout pouvoir. L’autorité est ce
qui
fait qu’un pouvoir qui lui est soumis, s’exerce en réalité. Ainsi le
341
pouvoir. L’autorité est ce qui fait qu’un pouvoir
qui
lui est soumis, s’exerce en réalité. Ainsi le pouvoir n’est jamais qu
342
oir institué survive à l’abdication de l’autorité
qui
l’avait créé. Mais ce n’est là qu’une survivance, justement, et ce po
343
. Mais ce mens n’est pas l’esprit pur d’une élite
qui
laisse les mains libres aux affairistes et aux politiciens. L’esprit,
344
au sens où on l’entend ici, est par définition ce
qui
« agit », ce qui crée, initie et invente, ce qui impose un ordre neuf
345
ntend ici, est par définition ce qui « agit », ce
qui
crée, initie et invente, ce qui impose un ordre neuf à l’anarchie. Ce
346
qui « agit », ce qui crée, initie et invente, ce
qui
impose un ordre neuf à l’anarchie. Cet esprit-là, c’est l’autorité mê
347
celle du génie créateur, certes, mais aussi celle
qui
rassemble une armée, et trouve l’argent pour payer les soldats. Nous
348
force dès que défaille la confiance dans l’homme
qui
les porte, comme le prouve la moindre expérience de commandement. Or
349
ci donc une formule très voisine des nôtres, mais
qui
est de Paul Valéry : « Le pouvoir n’a que la force qu’on veut bien lu
350
esse de croire en elle-même ? (Car toute autorité
qui
croit en elle-même est invincible, c’est là un des axiomes de l’Histo
351
On n’a jamais pu renverser que des gouvernements
qui
doutaient de leur mission.) Ce problème serait insoluble si l’on n’ad
352
-même dès l’instant qu’elle cesse de créer. Or ce
qui
peut l’induire à cette tentation de paresse ou de lâcheté, c’est le m
353
l’appareil « marche tout seul », l’esprit humain
qui
l’avait fabriqué rêve de prendre un peu de repos à l’abri de ses prop
354
devenu trop rigide. Il s’en remet aux mécanismes
qui
roulent encore grâce à l’élan acquis. (Si le lecteur trouve notre des
355
il des ministres et Parlement.) Mais une autorité
qui
prétend échapper aux risques inséparables de son exercice, a déjà, en
356
on exercice, a déjà, en fait, abdiqué. Le pouvoir
qui
lui sert encore de paravent cédera à la première poussée venue de l’e
357
oudrais vous montrer comment le pouvoir lui-même,
qui
passe pour un effet de la force, est essentiellement une valeur spiri
358
juin 1936)z 1. La politique est en principe ce
qui
intéresse la cité. Aucun des habitants de la cité n’a donc le droit d
359
r, non sans maladresse, avant d’assumer un devoir
qui
paraîtrait, en temps normaux, incomber à tout homme normal, enfin ces
360
certitude : non seulement c’est le sens politique
qui
fait défaut, mais c’est le sens même de la politique en général qui n
361
ais c’est le sens même de la politique en général
qui
n’est plus clairement aperçu, dans l’élite de la nation. On sent qu’u
362
honneur et ses facultés critiques. À la question
qui
résulte de ce malaise : « faut-il ou non faire de la politique ? », o
363
ement, c’est une peste, et tous les raisonnements
qui
voudraient nous y engager sont de misérables sophismes. Mais si la po
364
éter comme le refrain d’une chanson idiote mais «
qui
fait toujours plaisir ». À droite on assimile volontiers [la] France,
365
déchirer la nation avec une absence de scrupules
qui
rappelle des temps fort décriés : ceux de la grande féodalité guerriè
366
n’est plus niable. J’attends encore l’homme sain
qui
osera faire leur éloge ! Elles nous présentent chaque semaine dans le
367
rien trouvé de mieux que le mot de « fasciste »,
qui
est ridicule en l’occurrence, et l’accusation d’être comte et de s’ap
368
’accusation d’être comte et de s’appeler Casimir,
qui
me paraît un peu subtile. Et pour réfuter le communisme — ce qui sera
369
n peu subtile. Et pour réfuter le communisme — ce
qui
serait plus intéressant tout de même — les droites se bornent à affir
370
le ministère des colonies soit géré par un homme
qui
connaisse autre chose que les potins de sa circonscription ; et celui
371
e ; et celui des affaires étrangères par un homme
qui
connaisse la langue des pays voisins et l’esprit de leurs institution
372
sins et l’esprit de leurs institutions. Mais ceux
qui
veulent des techniciens, des ingénieurs et des banquiers dans les con
373
s et des banquiers dans les conseils de l’État et
qui
pensent que dès lors tout marcherait de soi, ceux qui envient le brai
374
pensent que dès lors tout marcherait de soi, ceux
qui
envient le brain trust de Roosevelt, oublient que la mission d’un peu
375
sombre invention « réactionnaire ». On s’exalte à
qui
mieux mieux sur les « immenses espérances » éveillées par le communis
376
et y ajoutent celles de la race et de la nation,
qui
donnent à l’ensemble un dynamisme physique autrement impressionnant ;
377
partis, ou d’idéologies à idéologies, sur un plan
qui
n’est pas celui des intérêts vraiment humains, ni surtout de l’intell
378
antes. Bien peu y échappent : ce ne sont pas ceux
qui
réussissent. Dans le cas d’autres pays, qui auraient conservé la conc
379
ceux qui réussissent. Dans le cas d’autres pays,
qui
auraient conservé la conception traditionnelle de la politique, l’hom
380
subordonner l’État à la liberté créatrice de ceux
qui
forment la nation46. C’est en vertu de notre conception de la personn
381
nnes aussi bien que dans celle des peuples, de ce
qui
est organisation et de ce qui est création ; et à subordonner à tous
382
des peuples, de ce qui est organisation et de ce
qui
est création ; et à subordonner à tous les étages les moyens aux fins
383
la technique aux buts qu’elle doit servir. Celui
qui
a compris cela, a compris l’Ordre nouveau. 6. On nous dira : tout cel
384
ien cohérent, — trop cohérent… Quel est le peuple
qui
ait jamais pratiqué une telle politique, dans l’histoire du monde ? L
385
aussi : vous n’êtes que des intellectuels… À ceux
qui
nous diront cela, je demande : 1° Est-ce une raison, parce que person
386
» des « réalistes » ? Nous nous adressons à ceux
qui
veulent en sortir, et non pas aux syndics de faillites, ni aux failli
387
non pas aux syndics de faillites, ni aux faillis
qui
se réjouissent de l’être. 2° Nous sommes « intellectuels », certes, d
388
les gens « pratiques » et les opportunistes, ceux
qui
prétendent connaître les hommes et savoir les mener — à quoi ? — ont
389
ont suffisamment fait leurs preuves. Quant à ceux
qui
nous reprocheraient d’être ce qu’on appelle « de purs intellectuels »
390
il serait temps que les hommes, doués de raison,
qui
s’intéressent au sort de la cité, reconnaissent l’évidence suivante :
391
des « réalistes » et de leurs politiciens. Bêtise
qui
se traduit d’une part par un attachement borné aux seuls intérêts imm
392
e. 7. Nous dirons, encore plus simplement, à ceux
qui
nous reprochent de vouloir une politique vraie, et même intelligente
393
tentez pas de traiter de « fascistes » des hommes
qui
veulent subordonner l’État aux libertés — ce qui est l’inverse de l’e
394
qui veulent subordonner l’État aux libertés — ce
qui
est l’inverse de l’effort fasciste — ni de communistes des hommes qui
395
l’effort fasciste — ni de communistes des hommes
qui
veulent la liberté de l’esprit. 8. Les grandes politiques naissent de
396
t même des politiques démesurées. Il y a le Japon
qui
veut dominer sur l’Asie ; il y a l’URSS qui veut faire mieux que l’Am
397
Japon qui veut dominer sur l’Asie ; il y a l’URSS
qui
veut faire mieux que l’Amérique et qui ne demande rien de moins à ses
398
y a l’URSS qui veut faire mieux que l’Amérique et
qui
ne demande rien de moins à ses ingénieurs que d’établir les plans du
399
cain, si mal connu en Europe ; il y a l’Allemagne
qui
dresse toute sa jeunesse au service de l’État le mieux « entraîné » q
400
r et de créer ? A-t-elle une politique intérieure
qui
corresponde au rôle que les autres puissances la mettent au défi de j
401
éfi de jouer ? A-t-elle une conception de l’homme
qui
lui soit propre, et qu’elle puisse opposer victorieusement aux concep
402
vie ou de mort pour l’ensemble de la nation. Ceux
qui
leur donneront une réponse efficace, donneront du même coup un but co
403
ns inoffensifs : c’est l’instrument même du parti
qui
est meurtrier. 42. Le gouvernement soviétique lutte contre le divorc
404
nation un sens absolu de nationalisme autarchique
qui
est à l’opposé de notre pensée. 46. Cf. Dictature de la liberté, de
405
etit compte à régler avec le groupe des écrivains
qui
partagent la foi de l’auteur et utilisent la même méthode de discussi
406
charné » ont provoqué des réactions sentimentales
qui
, de Ruskin à Bergson, relèvent de mysticismes adultérés et égoïstes p
407
nventeur ; enfin que c’est le système capitaliste
qui
est responsable de la crise, et non pas le machinisme et l’électricit
408
fondamentales. Nous pensons, comme l’auteur, — à
qui
prend-il sa formule ? — que ce sont « les hommes qui modifient les ci
409
prend-il sa formule ? — que ce sont « les hommes
qui
modifient les circonstances », et non les lois économiques. Nous pens
410
enaissance, il s’agit de trouver les institutions
qui
permettent de réaliser la libération correspondante »48. Nous penson
411
s doute une lecture « dialectique » de nos textes
qui
permet à l’auteur d’affirmer que « toute l’idéologie corporatiste49 é
412
lerons à M. Bouglé le cas de cet ancien Normalien
qui
ne sait plus lire. Ce qui lui permet de fourrer dans le même sac Kier
413
de cet ancien Normalien qui ne sait plus lire. Ce
qui
lui permet de fourrer dans le même sac Kierkegaard et M. Duhamel, Mad
414
en un jour. — Merci bien. Nous voilà fixés. Voilà
qui
légitime tout le reste ! On perdrait son temps, après cela, à expliqu
415
l n’est pas « liée à deux douzaines de brevets »,
qui
au surplus lui sont postérieurs d’une trentaine d’années ; que Spengl
416
n quoi elle serait fausse, à son point de vue, ce
qui
eût été le vrai sujet d’un livre qui porte un pareil titre. Car la cr
417
t de vue, ce qui eût été le vrai sujet d’un livre
qui
porte un pareil titre. Car la crise du Progrès n’est rien que la cris
418
odes de Taylor et le stakhanovisme. Grave lacune,
qui
ne s’explique que trop bien. On sait peut-être que Taylor écrivait :
419
tatoriale autrement efficace sur les ouvriers, et
qui
laisse loin derrière elle les violences fascistes52 ; la vérité humai
420
nfin, c’est de traiter de « fascistes » tous ceux
qui
ne se laissent pas impressionner par la puissance offensive de l’Armé
421
it sans doute une garantie d’efficacité.) Mais ce
qui
nous importe, avant tout, c’est de retrouver intégrées à la position
422
lisme53. Cela ne dit pas grand-chose à l’Italien,
qui
n’a pas la Révolution et le combisme derrière lui ; cela ne dit rien
423
ympathies plus ou moins affichées par la droite —
qui
se trompe — pour les fascismes étrangers. Le Colonel et son ami Dorio
424
oit se poser dans ces termes : un chef socialiste
qui
veut exercer le pouvoir peut-il ne pas trahir le socialisme ? Et du m
425
d’après-guerre. Lénine fonde un régime marxiste,
qui
aboutit en quelques années, et selon son propre aveu, au capitalisme
426
e d’État. Mussolini fonde un régime antimarxiste,
qui
est dès le début un capitalisme d’État. Les socialistes scandinaves p
427
e l’État — avant de céder la place aux bourgeois,
qui
à leur tour… Est-il possible de tirer quelques conclusions claires d’
428
le terme fatal de tout socialisme appliqué ou, ce
qui
revient au même, de tout échec du socialisme en tant que tel. Histori
429
ui que, par un sûr instinct, le Grand État-Major,
qui
joue sa dernière carte, fera nommer ministre de la guerre. En quelque
430
guerre. En quelques semaines, le meneur ouvrier,
qui
a de la carrure, écrasera la révolte spartakiste. Il n’eût tenu qu’à
431
âter ses anciens « camarades ». Puis c’est Hitler
qui
prend ses meilleures armes au socialisme. Enfin, pour liquider les de
432
oublions pas tout de même qu’elle a eu Bonaparte,
qui
lui aussi venait de la « gauche ». Le national-socialisme est le s
433
s mains de l’État, il faut l’appui d’une mystique
qui
paralyse les éléments d’opposition. C’est la mystique de « l’union sa
434
fried dans son Tableau des partis en France. 54.
Qui
pourra nous expliquer en quoi la « nationalisation » diffère de l’éta
435
atisation pure et simple ? 55. Ce sont eux aussi
qui
la créent. 56. Beaucoup de socialistes — et pas seulement les proudh
436
en chemise brune (décembre 1936)ad Au Français
qui
s’étonne et s’inquiète, ou s’indigne, de certaines tournures que pren
437
éponde : « Vous êtes bien mal venu à critiquer ce
qui
se fait ici ! Vous condamnez notre centralisme, notre nationalisme, n
438
, vous Français une conscience nationale unitaire
qui
nous a toujours fait défaut. Tous vos manuels et tous vos historiens
439
par des personnes très favorables à Hitler, mais
qui
gardaient leur sens critique. Ce ne sont pas là des « Schlagworte »,
440
environs de 1922. À ce moment, les grands périls
qui
menacent l’Allemagne apparaissent d’ordre politique : c’est d’une par
441
nce) ; c’est d’autre part la pression des Alliés,
qui
soutiennent plus ou moins ouvertement le séparatisme, drainent l’or a
442
nnes, marxistes, démocratiques ou réactionnaires,
qui
font passer les intérêts de leur parti ou de leurs personnes avant ce
443
tisme. — Il y a le précédent des « corps francs »
qui
ont paré aux premières menaces de soviétisation fédéraliste de l’Alle
444
s communes, et pour cela fonder un parti unitaire
qui
s’appuiera sur une mystique renouvelée du pangermanisme. C’est ici qu
445
l’on ira rechercher des Chamberlain, des Gobineau
qui
sont bien loin des préoccupations urgentes du peuple allemand, mais q
446
préoccupations urgentes du peuple allemand, mais
qui
fournissent des bases idéologiques à la lutte pour l’idée nationale.
447
fond le problème n’est pas si différent de celui
qui
se posait aux jacobins, mais les moyens de le résoudre seront nécessa
448
des proclamations de Brunswick ; et les Français
qui
occupent la Rhénanie, eh bien ! ce sera « l’armée de Coblence ! » 3°
449
e des révolutions de masse introduit des facteurs
qui
ne pouvaient exister pour Robespierre et pour Saint-Just. Il y a tout
450
st le bras vengeur du justicier, du pur des purs,
qui
s’abat sans scrupule humain sur les ennemis de la nation : toujours,
451
ire après 150 ans les mêmes erreurs, dans un pays
qui
s’y prêtait moins que le nôtre ? (Ou bien, contre Staline : était-ce
452
e jacobin, c’est en partie l’exemple de la France
qui
l’explique. Mais un exemple mal interprété. Hitler n’a vu d’abord dan
453
a révolution européenne. C’est de la part de ceux
qui
l’inventèrent que l’Europe attend le dépassement de l’étatisme centra
454
isme. C’est à la France d’allumer le signal rouge
qui
indique une voie impraticable. Signal de la révolution fédéraliste, n
455
rd l’instauration d’un régime à base fédérale. Et
qui
prendrait l’initiative, une fois encore, sinon le pays dont c’est la
456
c’est la tradition que d’inventer ? Sinon le pays
qui
a pu faire avant tous l’expérience d’un centralisme dont les caricatu
457
racine de la guerre, on ne peut empêcher le pire,
qui
devient dès lors fatalité. Le jacobinisme, l’esprit centralisateur, l
458
toute volonté humaine, bonne ou mauvaise. Alors,
qui
osera dire qu’il est trop tard ? Désespérer de la paix, c’est rendre
459
de vue des plus contestables, le grand commerce,
qui
est l’une des causes principales du capitalisme, étant au moins aussi
460
ire de vastes terres. Voici comment. Cincinnatus,
qui
cultive son lopin avec les seuls bras de sa famille, quitte parfois s
461
res mais la personne même du débiteur insolvable,
qui
tombe en esclavage. Après quelques campagnes, Cincinnatus ne peut évi
462
posa très vite de graves problèmes. Toute société
qui
sécrète un chômage « technologique » se voit contrainte de fournir au
463
lui, le soldat-citoyen. La terre est aux riches,
qui
vivent dans leurs palais urbains. Ces rentiers du sol pratiquent une
464
poursuivre les délits contre le Trésor public, et
qui
changèrent quatre fois de mains en quelques dizaines d’années. Mais c
465
dont vit la plèbe, épuisent les fortunes de ceux
qui
briguent : il faut les refaire aux dépens des peuples vaincus. À part
466
ge un nombre croissant de fonctionnaires : nombre
qui
égalera presque celui des citoyens au ive siècle ! Dans ce monde iss
467
e l’Empire assistent aux coups d’État incessants,
qui
font et renversent les empereurs, mais sans jamais toucher à la forme
468
Substitut à la mesure de cette société moribonde,
qui
a besoin pour sentir la vie, de toutes les épices capables, comme on
469
on capitalisme, il s’est défait selon la même loi
qui
l’avait fait. Résumons ce processus exemplaire. Le capitalisme agrair
470
nécessité l’établissement de l’État totalitaire,
qui
à son tour a sécrété une civilisation dont la seule raison d’être (ou
471
les bleus », c’est-à-dire à ceux de la profession
qui
travaillent de leurs mains. C’est déjà le commerce de gros, celui où
472
rs l’emporte sur l’activité créatrice de l’homme,
qui
domine le développement économique, social et même politique. Les mar
473
tout un prolétariat de tisserands et de foulons,
qui
reçoivent la matière première et rendent, contre un salaire fixé, le
474
re le patronat : c’est la première grève moderne,
qui
éclate à Douai en 1245, sous le nom de takehen. En Flandres — l’un de
475
on. Il n’empêche que c’est l’arrivée des parvenus
qui
fit prendre conscience au paysan de cette évolution. De cette époque
476
marqué le début des crises économiques. La traite
qui
revient impayée, c’est l’oiseau de mauvais augure qui annonce que l’a
477
revient impayée, c’est l’oiseau de mauvais augure
qui
annonce que l’avenir ne fournira pas les richesses escomptées et déjà
478
la maîtrise devenant pratiquement héréditaire. Ce
qui
, par contrecoup, eut pour effet de prolétariser les compagnons, et d’
479
courir à ce remède — fordiste, voire blumiste ! —
qui
eût alors inauguré une longue prospérité, aux conséquences politiques
480
industries (laines à bon marché, futanies, etc.)
qui
, par privilège, vivent à l’abri des contraintes municipales67. Les pr
481
ose des seuls capitalistes, mais aussi de l’État,
qui
lui impose des lois générales. L’État est devenu l’arbitre souverain
482
e à une rude discipline : le fouet pour l’ouvrier
qui
a mal fait son travail, les grèves interdites, et la fixation des sal
483
rment la théorie et la pratique du mercantilisme,
qui
donne pour buts principaux à l’économie de faire vivre par le travail
484
onc d’exporter plus qu’on importe : « autarchie »
qui
fait de l’appauvrissement du voisin la cause même de l’enrichissement
485
ensemble de mesures étatiques — sous l’Empire68 —
qui
masqua pour un temps, sans les résoudre, les problèmes réels. L’Empir
486
itions contradictoires du capitalisme. Pour nous,
qui
caractérisons le capitalisme comme un phénomène de dissociation occid
487
s qu’on n’osait l’imaginer au xviiie . C’est elle
qui
appelle sinon l’invention du moins l’utilisation immédiate et sans sc
488
quant par ailleurs des concentrations de capitaux
qui
permettront d’étendre le processus à tous les continents. C’est la pé
489
10 000 francs impayée par la reine de Madagascar
qui
est la véritable origine de l’expédition de 1895). L’emprise étatique
490
ifundia se forment aux dépens de l’ager publicus,
qui
dépend du Sénat. Quant à la propriété mobilière, elle se forme surtou
491
urs et chevaliers pour la possession d’un pouvoir
qui
est le principal moyen de s’enrichir. 63. Les envahisseurs ne vinren
492
e, l’étiologie de Marx (Capital, I, 2a, chap. IV)
qui
est aussi celle de Sombart, en l’occurrence. 65. À peu près totaleme
493
7. Le salaire étant fixé au gré des parties. 68.
Qui
rétablit le franc-or. 69. Lesquels se réduisent aux signes qui, norm
494
e franc-or. 69. Lesquels se réduisent aux signes
qui
, normalement, ne devraient que les représenter. 70. Elles n’apparais
495
utres sont vides. Ensuite ce n’est pas un congrès
qui
se tient là ; car il n’y a jamais eu de congrès « à hauteur d’homme »
496
sophique. Mieux comparé : tout ce que l’on voudra
qui
évoquerait l’état d’esprit des explorateurs pendant les « reconnaissa
497
abstrait ainsi défini, et le « moindre concret »,
qui
n’est que le produit d’un relâchement des prises humaines. 2. De l’ar
498
rrêtons-nous à ce chiffre sacré, à ces sept jours
qui
nous menèrent à la nouvelle année tandis que se découvraient de tous
499
» paraissent équivalentes des deux côtés. Unamuno
qui
avait parlé « à droite » meurt « à gauche ». D’ailleurs on ne s’occup
500
de non-intervention. Elle y retrouve l’Allemagne,
qui
a envoyé du matériel, des techniciens et un ambassadeur qui est un gé
501
yé du matériel, des techniciens et un ambassadeur
qui
est un général. L’Italie s’est contentée de faire débarquer quelques
502
ement français, inventeur de la non-intervention,
qui
sauvegarde la paix, pratique lui aussi la non-abstention qui permet l
503
rde la paix, pratique lui aussi la non-abstention
qui
permet la guerre, mais avec un sens de la mesure tout à fait traditio
504
nt du matériel allemand. Des volontaires anglais,
qui
ont enfin compris, se décident à s’enrôler. Enfin le gouvernement fra
505
paix est le chef-d’œuvre de l’art humain ». Voilà
qui
met notre art bien bas. Et ce n’est pas seulement une politique qui s
506
bien bas. Et ce n’est pas seulement une politique
qui
se trouve jugée par l’aventure d’Espagne, mais toute une civilisation
507
cal. Or c’est le national-socialisme anticlérical
qui
le soutient. Caballero est communisant, mais les anarchistes de la FA
508
oppresseur des minorités dans l’Union soviétique,
qui
soutient la Catalogne ! Faut-il chercher ailleurs que dans ce vertige
509
ne peut être encore de notre part qu’un vœu. Mais
qui
engage toute notre doctrine et ses réalisations à venir. 73. Cette
510
aucoup à dire là-dessus… 74. La presse de droite
qui
avait exploité bruyamment la nouvelle de la nomination de Rosenberg,
511
e la liberté, — nous voulons dire : d’un problème
qui
se pose actuellement du fait de la carence des tentatives de solution
512
donner. Conscience vague, sans doute, et obscure,
qui
se révèle dès l’abord sous forme d’un malaise politique, dont on peut
513
ous et comme le principe d’actes révolutionnaires
qui
incarneront dans la réalité sociale notre « commune mesure »75. Prévo
514
acte même : il n’existe donc que dans la polarité
qui
le confronte avec l’attitude créatrice de l’homme. À vouloir l’en sép
515
r l’en séparer, on aboutit à fabriquer ces mythes
qui
ont nom race, peuple, prolétariat, prospérité, abondance, grandeur de
516
er de force à la conscience de tout un chacun (ce
qui
prouve qu’ils ne sont ni spontanés, ni donnés !). C’est dire que nous
517
ne doit pas être considérée comme une vis a tergo
qui
pousserait la société dans une voie déterminée à l’avance. C’est là c
518
dans une voie déterminée à l’avance. C’est là ce
qui
permet de comprendre le caractère précaire de tous les statuts, const
519
re statique, mais celui de symbole d’une création
qui
se fait jour, d’une création permanente. Ce fut le cas de la Constitu
520
ique déterminant ; il est un principe de finalité
qui
exprime la communion entre les membres du corps social, agissant et c
521
ciété constituée ou de la collectivité, émanation
qui
sourdrait peu à peu, spontanément, et pour ainsi dire d’une manière c
522
t être le fait de ce qu’on appelle les « masses »
qui
ne sont, socialement, que des masses d’inertie. Nous sommes donc auss
523
onc aussi loin que possible de l’attitude de ceux
qui
se penchent vers le peuple comme vers un abîme insondable pour y écou
524
sez aiguë pour s’irradier ensuite dans la société
qui
incarne cet ordre dans des institutions. Est-il besoin d’ajouter d’ai
525
xistence d’une sorte d’aristocratie prédéterminée
qui
s’imposerait de par un privilège acquis ; mais seulement à constater
526
d’autorité dans la nouvelle Révolution française
qui
approche ? Il serait malaisé et naïf de vouloir le prédire dès mainte
527
contre lui, tel qu’il est conçu de nos jours. Ce
qui
ne signifie pas qu’elle sera pure subversion, ou doive tendre à l’abo
528
ne seront pas les chefs de l’État. Et c’est là ce
qui
permettra au régime Ordre nouveau de faire coexister une liberté réel
529
més s’accumule petit à petit, jusqu’à l’explosion
qui
ramène au premier terme du dilemme. Et ainsi de suite : ce petit jeu
530
ent, c’est pour marquer aussitôt les différences,
qui
sont profondes. Tout d’abord, il semble impossible de concevoir que l
531
que le Conseil suprême sera la raison de l’État,
qui
ne possède par lui-même qu’une « raison d’État » toujours prête à se
532
amené à juger en dernier ressort de tous conflits
qui
auraient été portés d’abord devant des tribunaux particuliers, dans l
533
n n’obéit volontairement et normalement qu’à ceux
qui
font preuve d’autorité réelle (spirituelle), fussent-ils totalement d
534
r l’amélioration de leur sort humain. Le pouvoir,
qui
ne dispose normalement que de moyens matériels ne peut utiliser effec
535
donc le contraire de ce qu’on imagine couramment
qui
se produit : c’est le pouvoir qui a besoin de l’autorité pour fonctio
536
gine couramment qui se produit : c’est le pouvoir
qui
a besoin de l’autorité pour fonctionner. Autrement, il n’est plus que
537
ous rappellerons d’abord que l’ON prévoit un État
qui
soit, dans son domaine administratif, un État fort. Puis, et surtout,
538
État fort. Puis, et surtout, nous poserons à ceux
qui
font cette objection, la question préalable suivante : confondent-ils
539
il suprême deviendrait la suprême tyrannie, celle
qui
contraint les esprits et non plus seulement les corps. Nous répondons
540
sée. Il n’y aurait plus qu’à renverser les hommes
qui
prétendraient la représenter ; et ces hommes seraient sans défense sp
541
l’homme avec le monde et avec lui-même77, conflit
qui
trouve son expression sociale vivante et dynamique aussi bien dans la
542
un acte commis dans le monde, depuis quatre ans,
qui
n’ait été vertement dénoncé par des « intellectuels » français. Mais
543
ous propose de défendre, c’est elle, précisément,
qui
est responsable de la brutalité totalitaire. On nous propose donc de
544
se sa libération. En vérité, c’est le libéralisme
qui
a répandu l’idée que l’engagement ne peut être qu’un esclavage. La li
545
ot d’engagement. ⁂ Je l’ai dit ailleurs : un gant
qui
se retourne ne devient pas pour si peu une main vivante et agissante.
546
si peu une main vivante et agissante. Un libéral
qui
se soumet aux directives d’un parti ne devient pas pour si peu un pen
547
idiculisent toute espèce d’engagement. Une pensée
qui
, par sa nature et son mouvement originel, est libérale, irresponsable
548
donc encore : la première tâche des intellectuels
qui
ont compris le péril totalitaire (de droite ou de gauche) ce n’est pa
549
ut dans ce cas ! La panique de « l’union sacrée »
qui
vient de souffler sur notre élite en est l’ahurissant exemple. Du moi
550
Du moins a-t-elle eu cela de bon : les écrivains
qui
ont décidé tout récemment de renoncer à l’usage de leur pensée devant
551
tent d’ailleurs les personnes : c’est la tendance
qui
est significative. ak. Rougemont Denis de, « Trop d’irresponsables