1 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
1 n de la contrôler « démocratiquement » : c’est le référendum , c’est-à-dire le rejet ou la confirmation par le moyen d’un vote géné
2 citoyens, d’une loi ou un projet de loi. Là où le référendum n’existe pas, comme en France, on ne saurait parler sans sophisme de
3 parler sans sophisme de démocratie. Mais là où le référendum ne peut être provoqué que par le gouvernement, comme en Allemagne, en
4 essité du plébiscite Le plébiscite est donc un référendum contrôlé, — pratiquement : un référendum truqué. Il peut apparaître p
5 donc un référendum contrôlé, — pratiquement : un référendum truqué. Il peut apparaître politiquement nécessaire dans deux cas :
6 al-socialiste ne peut pas appliquer le système de référendum , et doit se borner au plébiscite, malgré ses prétentions récentes à l
7 acifiques. Dans le système de l’État-nation, tout référendum doit nécessairement se ramener, d’une façon ouverte ou voilée, à un p
8 la Suisse. (On a remarqué depuis longtemps que le référendum suisse est toujours dirigé contre l’État. C’est-à-dire que toute loi
9 e que toute loi proposée par l’État et soumise au référendum se voit ipso facto repoussée par la majorité des citoyens, fût-elle,
10 de l’État-nation, toute tentative d’instaurer le référendum , la « consultation populaire », sera en réalité une tentative de pléb
11 on de la démocratie réelle. (Encore une fois : le référendum n’est possible en Suisse, il n’est « démocratique » que dans la mesur