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n de la contrôler « démocratiquement » : c’est le
référendum
, c’est-à-dire le rejet ou la confirmation par le moyen d’un vote géné
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citoyens, d’une loi ou un projet de loi. Là où le
référendum
n’existe pas, comme en France, on ne saurait parler sans sophisme de
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parler sans sophisme de démocratie. Mais là où le
référendum
ne peut être provoqué que par le gouvernement, comme en Allemagne, en
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essité du plébiscite Le plébiscite est donc un
référendum
contrôlé, — pratiquement : un référendum truqué. Il peut apparaître p
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donc un référendum contrôlé, — pratiquement : un
référendum
truqué. Il peut apparaître politiquement nécessaire dans deux cas :
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al-socialiste ne peut pas appliquer le système de
référendum
, et doit se borner au plébiscite, malgré ses prétentions récentes à l
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acifiques. Dans le système de l’État-nation, tout
référendum
doit nécessairement se ramener, d’une façon ouverte ou voilée, à un p
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la Suisse. (On a remarqué depuis longtemps que le
référendum
suisse est toujours dirigé contre l’État. C’est-à-dire que toute loi
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e que toute loi proposée par l’État et soumise au
référendum
se voit ipso facto repoussée par la majorité des citoyens, fût-elle,
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de l’État-nation, toute tentative d’instaurer le
référendum
, la « consultation populaire », sera en réalité une tentative de pléb
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on de la démocratie réelle. (Encore une fois : le
référendum
n’est possible en Suisse, il n’est « démocratique » que dans la mesur