1 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
1 L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)p Un conflit religieux « déchire » la France lors
2 ntes au nom de l’ordre dans l’État. On flétrit la révocation décrétée au nom du même ordre et pour le bien du même État, mais on i
3 lisme politique ? 2. La doctrine qui préside à la révocation de l’édit est-elle vraiment une doctrine opposée à celle qui préside
4 n les mêmes qui devaient aboutir logiquement à la révocation de cet édit, au terme de l’évolution centralisatrice et unitaire qu’i
5 stes contemporains. Certes, en tête de l’arrêt de révocation , rédigé par Michel Le Tellier, se retrouvent les considérants de l’As
6 ésidèrent à l’octroi de l’édit aussi bien qu’à sa révocation tant décriée. On se demande par quelle aberration nos manuels d’histo
7 let au premier rang — peuvent réprouver l’acte de révocation , alors qu’ils aboutissent à la glorification sans réserve de l’écrase
8 s le tonus nécessaire pour proclamer les quelques révocations de libertés personnelles encore possibles. Ils louchent vers Roosevel
9 her. Nous vivons bel et bien sous le régime de la révocation des droits de la Personne. Et c’est pourquoi la considération de cert
10 p. Rougemont Denis de, « L’édit de Nantes et sa révocation  », L’Ordre nouveau, Paris, mars–avril 1935, p. 29-33.