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L’édit de Nantes et sa
révocation
(mars-avril 1935)p Un conflit religieux « déchire » la France lors
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ntes au nom de l’ordre dans l’État. On flétrit la
révocation
décrétée au nom du même ordre et pour le bien du même État, mais on i
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lisme politique ? 2. La doctrine qui préside à la
révocation
de l’édit est-elle vraiment une doctrine opposée à celle qui préside
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n les mêmes qui devaient aboutir logiquement à la
révocation
de cet édit, au terme de l’évolution centralisatrice et unitaire qu’i
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stes contemporains. Certes, en tête de l’arrêt de
révocation
, rédigé par Michel Le Tellier, se retrouvent les considérants de l’As
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ésidèrent à l’octroi de l’édit aussi bien qu’à sa
révocation
tant décriée. On se demande par quelle aberration nos manuels d’histo
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let au premier rang — peuvent réprouver l’acte de
révocation
, alors qu’ils aboutissent à la glorification sans réserve de l’écrase
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s le tonus nécessaire pour proclamer les quelques
révocations
de libertés personnelles encore possibles. Ils louchent vers Roosevel
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her. Nous vivons bel et bien sous le régime de la
révocation
des droits de la Personne. Et c’est pourquoi la considération de cert
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p. Rougemont Denis de, « L’édit de Nantes et sa
révocation
», L’Ordre nouveau, Paris, mars–avril 1935, p. 29-33.