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ntrer en force dans un monde abandonné depuis des
siècles
à l’oppression des déterminismes collectifs, cette démission constitu
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e, afin de se retrouver plus tard, après quelques
siècles
sans doute, rajeuni et purifié. Cela n’est point leur goût, disent-il
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Destin du
siècle
ou destin de l’homme ? (mai 1934)k Qu’un homme perde le sens de so
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tifs. C’est ainsi qu’on nous parle du « destin du
siècle
» avec des yeux hors de la tête, sans se poser jamais cette question
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tte question pourtant bien naturelle : Comment un
siècle
peut-il avoir un destin ?l Le destin, c’est le fait d’une personne.
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ar c’est de tout cela que se compose le destin du
siècle
—, c’est témoigner tout simplement de son abdication personnelle ; c’
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ue homme est plus grand que tous les « destins du
siècle
» inventés par nos lâchetés. ⁂ Le banquier croit aux fatalités du C
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s, nous le reconnaissons, mais qui dominent notre
siècle
, vous n’avez rien à proposer que votre chétive personne ? Vous serez
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3, p. 19-23. k. Rougemont Denis de, « Destin du
siècle
ou destin de l’homme ? », L’Ordre nouveau, Paris, mai 1934, p. 3-7.
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livre de M. Jean-Richard Bloch intitulé Destin du
siècle
. Il n’en est rien. C’est au succès significatif de ce titre, passé à
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cadre de l’État, la France est divisée pendant un
siècle
en trois factions : — la faction catholique, dont l’opinion est clair
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tains d’obtenir ce qu’ils n’ont pas pu obtenir un
siècle
plus tôt. L’édit fut révoqué, dit Saint-Simon, « sans le moindre prét
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même que défendirent les intellectuels du dernier
siècle
, et qui nous vaut la Grande Presse, l’éloquence parlementaire et la j
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uveront commode de vanter les révoltés de l’autre
siècle
. Et il y aura toujours quelques hommes pour trouver ça plutôt nigaud.
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s Pour un pays qui a fait son unité depuis des
siècles
, et qui peut-être a même été trop loin dans ce sens ; pour un pays qu
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qui fait croire à beaucoup de personnes que notre
siècle
est celui de l’autorité, c’est l’abondance de pouvoirs tyranniques qu
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est introduit à Rome, et cela dès les ve et ive
siècles
avant J.-C. Le caractère essentiel de la civilisation romaine se voit
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is les producteurs et les consommateurs. Après un
siècle
à peine d’existence, la classe des commerçants tend à se fermer : dès
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ues. Mais le xive siècle ne fut pas seulement le
siècle
des luttes de classes : il a vu aussi la première crise économique «
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de suite : ce petit jeu dure en France depuis un
siècle
et demi, et tout le monde semble commencer à en avoir assez. Tous les