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des vieilles formules », « tragique faiblesse du
socialisme
international », « échecs en Allemagne » et ailleurs ; échec auprès d
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vie. Or nous voyons la même erreur héritée par le
socialisme
. La fausseté, la stérilité de notre mesure culturelle devait provoque
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trop facile de répliquer que Mussolini a trahi le
socialisme
, plutôt qu’il ne l’a continué. La question véritable n’est pas là. E
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veut exercer le pouvoir peut-il ne pas trahir le
socialisme
? Et du moment qu’il le trahit, peut-il faire autre chose que du fasc
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istes, ne sont en fait que le terme fatal de tout
socialisme
appliqué ou, ce qui revient au même, de tout échec du socialisme en t
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iqué ou, ce qui revient au même, de tout échec du
socialisme
en tant que tel. Historiquement (sinon théoriquement) les dictatures
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ont en avance — on n’ose dire en progrès — sur le
socialisme
. Elles sont le « dépassement » hégélien, — c’est-à-dire en même temps
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is c’est Hitler qui prend ses meilleures armes au
socialisme
. Enfin, pour liquider les derniers bolchevistes — avec un peu de reta
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e la « gauche ». Le national-socialisme est le
socialisme
total Le secret de la « réussite » de tous ces hommes est simple.
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ous ces hommes est simple. Ils ont compris que le
socialisme
économique n’était que la moitié d’une doctrine. Ils ont compris qu’o
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inomique. Ils sont exactement complémentaires. Le
socialisme
est une « nationalisation » de l’économie ; le nationalisme est une «
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— me comprendront… ac. Rougemont Denis de, « Du
socialisme
au fascisme », L’Ordre nouveau, Paris, novembre 1936, p. 18-22.