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cun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur
suprême
de la personne, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que
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ux racines des mythes modernes, dont l’expression
suprême
s’appelle l’État. Là où l’homme veut être total, l’État ne sera jamai
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sé l’action proprement culturelle de ce « conseil
suprême
» de la révolution : « La nouvelle éducation devra éviter que les hom
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reprise (et non pas de corporation !), de Conseil
suprême
enfin, et la distinction entre autorité et pouvoir. Nous voulions sim
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re les membres de ce que nous appelons le conseil
suprême
, ne seront pas les chefs de l’État. Et c’est là ce qui permettra au r
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e, le fait qu’en régime Ordre nouveau, le Conseil
suprême
sera absolument distinct de l’État, lui permettra de jouer le rôle de
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olitique de l’État. Tout au contraire, le Conseil
suprême
sera orienté vers la création du régime personnaliste. Il devra donc
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. De ce point de vue, on peut dire que le Conseil
suprême
sera la raison de l’État, qui ne possède par lui-même qu’une « raison
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institutions révolutionnaires. Comment le Conseil
suprême
sera-t-il en mesure de porter ces jugements globaux sur le fonctionne
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ais de montrer que les moyens d’action du Conseil
suprême
doivent être aussi souples, aussi directs et aussi variés que possibl
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n quasi automatique d’un dogme rigide. Le Conseil
suprême
n’aura pas seulement pour mission de veiller à ce que la liberté « en
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de principe de réclamer l’intervention du Conseil
suprême
en toute circonstance où il estimera que tels ou tels agissements von
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e qu’un citoyen américain peut demander à la Cour
suprême
des États-Unis de statuer sur la constitutionnalité d’une loi ou d’un
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ité essentiellement dynamique que sera le Conseil
suprême
de la fédération ON. Elles suffisent aussi — l’expérience nous l’a so
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t actuel des choses : 1. On nous dit : ce Conseil
suprême
, autorité purement spirituelle (au sens le plus actif du mot, d’aille
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ous fait aussi une objection inverse : le Conseil
suprême
deviendrait la suprême tyrannie, celle qui contraint les esprits et n
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ction inverse : le Conseil suprême deviendrait la
suprême
tyrannie, celle qui contraint les esprits et non plus seulement les c
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ur raison d’être spirituelle. L’action du Conseil
suprême
ne sera pas unificatrice — et, en cela, elle se distingue absolument
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titue pour nous l’autorité spirituelle du Conseil
suprême
. Toutes les constructions sociales « Ordre nouveau » reposent en fin
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tralisés. Or, l’existence concomitante du Conseil
suprême
et de l’État est la manifestation la plus pure et la plus dynamique d
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C’est dire que la conception générale du Conseil
suprême
, telle que nous l’avons décrite dans ses grandes lignes, est intimeme
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s rien. Tributaires d’une culture dont l’ambition
suprême
était de se « distinguer » des contingences, ils étaient au moins pur