1
Nous entendions l’autre jour, en buvant un café
sur
le zinc : « Le travail, c’est la liberté, — pour celui qui ne travail
2
perstition du loisir — c’est affaire d’accent mis
sur
le premier ou sur le second membre de la phrase —, ce cri est signifi
3
ir — c’est affaire d’accent mis sur le premier ou
sur
le second membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’étrange
4
e critiquer dans cette revue la morale du travail
sur
laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. Nous d
5
lié à la machine. Cette assimilation en dit long
sur
la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’aille
6
ionnaires. Je ne voudrais insister maintenant que
sur
son caractère de jugement du système. Les circonstances actuelles y p
7
ets d’invention comme autant d’emplâtres à coller
sur
sa jambe de bois. On se demande, non sans scepticisme d’ailleurs, s’i
8
n spirituelle. D’où la tristesse qu’ils répandent
sur
l’époque. Et leur seul baume, c’est de la voir partagée par tous les
9
sidèrent avec dédain les camarades qui s’excitent
sur
les mots d’ordre du parti, et avec pitié les idéalistes qui parlent e
10
t presque ! Votre démission est acceptée. » 6.
Sur
ces fondements philosophiques de L’Ordre nouveau, voir les développem
11
s que nous donnerons prochainement dans un volume
sur
L’Acte et la Personne. b. Rougemont Denis de, « La Légion étrangère
12
raite à la fois. Elle donne la primauté à l’avoir
sur
l’être, l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le responsa
13
donne la primauté à l’avoir sur l’être, l’anonyme
sur
le personnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la masse et à l
14
re, l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable
sur
le responsable, à la masse et à l’individu abstrait sur la personne c
15
responsable, à la masse et à l’individu abstrait
sur
la personne concrète. Machiniste et productiviste, elle consacre la p
16
ution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme
sur
la terre ne s’identifie pas pour nous à sa fonction sociale, ni à son
17
VI. — On a dit que l’esprit est hors de pouvoir
sur
les choses. C’est juste, si l’on confond « l’esprit » avec l’intellec
18
ntes. Nous disons que le spirituel est le pouvoir
sur
les choses, et qu’il n’y en a pas d’autres, contrairement à ce que pe
19
s à l’américaine. (Leur puissance ne reposait que
sur
l’illusion matérielle, monétaire : on a vu ce qu’en valait l’aune.) L
20
rmet pas de satisfaire nous promettons d’envoyer,
sur
demande, des précisions et les numéros de l’Officiel. D’ailleurs ce s
21
er la liste et de montrer — sans prendre parti et
sur
le seul terrain objectif des faits — notre meilleur armement construi
22
’y plais parce que c’est un club. Nous conclurons
sur
cet aveu. L’ayant lu, peut-on encore attendre quelque chose d’un parl
23
évidemment maladive. L’homme sain ne s’excite pas
sur
l’idée de sécurité. Il demande un principe de grandeur, ou simplement
24
épétons, c’est afin d’insister, une fois de plus,
sur
cette absence de tout principe vivant d’unité et d’union, qui est la
25
u abstrait (principes de 89 — marxisme) et fonder
sur
cet individu toutes les institutions, et la morale, c’est méconnaître
26
trictement politique. On voulait un système fondé
sur
l’homme-en-général. On se battit pour ce système et on l’obtint. On p
27
à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa
sur
l’idée du standing de vie, défini par comparaison avec « les autres »
28
entre les hommes ne repose plus, aujourd’hui, que
sur
des valeurs extérieures à l’homme. Il n’est plus assuré par la respon
29
e, lutte de classes, guerre. Primauté du paraître
sur
l’être. ⁂ Définitions. — La personne, c’est l’homme concret, c’est-à
30
Considérer l’homme en tant que personne et fonder
sur
cette personne toutes les institutions, c’est reconnaître la nature c
31
litaire. D’autre part, il exprime un espoir fondé
sur
la réalité humaine telle qu’elle est, alors que l’utopie individualis
32
rs que l’utopie individualiste fondait son espoir
sur
une réalité déjà utopique elle-même. Les personnes existent, bien que
33
ns pas deux morales. Tout ce que nous allons dire
sur
la morale sociale ON peut être traduit immédiatement en institutions
34
oulons, la solidarité que nous voulons se fondera
sur
cette affirmation antiégalitaire, personnaliste, et par là même solid
35
doute. Et nos « valeurs » ne seront jamais cotées
sur
leurs marchés. Mais nous nous adressons à des hommes réveillés. Nous
36
ci. 9. Nous reviendrons beaucoup plus longuement
sur
ce sujet dans un volume d’essais philosophiques en préparation : L’Ho
37
re personnalisme. Nous n’insisterons jamais assez
sur
ces constatations fondamentales. Toute la doctrine de l’Ordre nouveau
38
u : « compter avec le fait-nation », « se replier
sur
le cadre national », « organiser l’économie sur le terrain national »
39
r sur le cadre national », « organiser l’économie
sur
le terrain national ». Tout cela est très bien, si l’on a pris la pei
40
a liberté ne se conçoit qu’en fonction d’un ordre
sur
lequel elle s’appuie, par où seulement elle a une signification. » Ma
41
ion. Tout élan révolutionnaire qui veut s’appuyer
sur
l’État aboutit à la dictature, s’arrête à mi-chemin de sa course, et
42
i l’État comme l’organe d’oppression d’une classe
sur
toutes les autres. Nous attendons avec une méfiance motivée, je le ré
43
rs de ce plan ont eu pour « méthode » de « foncer
sur
les problèmes » ! Allons, voilà qui devrait rassurer M. Thibaudet, le
44
Ce sont des hommes d’action qui « foncent » ainsi
sur
les difficultés. Voyons un peu sur quelles difficultés. Difficultés m
45
oncent » ainsi sur les difficultés. Voyons un peu
sur
quelles difficultés. Difficultés morales d’abord. La France est démor
46
pour que nous ne la dénoncions point. Du chapitre
sur
l’Éducation, je retiens cette phrase : « La véritable culture ne s’ac
47
utir qu’à l’encasernement17. Je saute le chapitre
sur
les Affaires étrangères, qui sent son député radical. « Nous savons t
48
cela qu’on fera du nouveau. Le début du chapitre
sur
l’économie s’inspire — du moins en apparence — presque textuellement
49
ues et évasives. Par contre, je trouve deux pages
sur
un projet d’« extension africaine », qui me paraît une rêverie de cap
50
es ? Ni le pouvoir ni les lois ne peuvent compter
sur
une longue durée ou sur une action un peu féconde, s’ils ne sont pas
51
s lois ne peuvent compter sur une longue durée ou
sur
une action un peu féconde, s’ils ne sont pas en rapport avec les mœur
52
umergue : c’est d’ailleurs ce dernier qui a porté
sur
le fameux Plan le jugement le plus sévère et le plus inexorable, en l
53
trop prudent pour être honnête. Emplâtres collés
sur
des lésions qui réclameraient plutôt un coup de bistouri. La bonne vo
54
du pétrin. La raison de l’avance que nous gardons
sur
tous les groupes qu’on voit surgir un peu partout est aussi simple qu
55
Ordre nouveau, avant toute construction, se fonde
sur
une conception totale de l’homme et sur une absolue intransigeance mo
56
se fonde sur une conception totale de l’homme et
sur
une absolue intransigeance morale : en un mot, sur la personne et sur
57
ur une absolue intransigeance morale : en un mot,
sur
la personne et sur les personnes ; c’est que l’Ordre nouveau affirme
58
ansigeance morale : en un mot, sur la personne et
sur
les personnes ; c’est que l’Ordre nouveau affirme avec plus de rigueu
59
ous les autres « le primat de la personne humaine
sur
toutes autres valeurs ou sur toutes nécessités ». Et ce radicalisme n
60
la personne humaine sur toutes autres valeurs ou
sur
toutes nécessités ». Et ce radicalisme ne sera jamais dépassé. 12.
61
ment révolutionnaire. On ne saurait trop insister
sur
cette vérité à une époque où l’engouement pour les formes les plus ét
62
de leur lutte économique, en se basant uniquement
sur
cette lutte. Cette opinion est radicalement fausse. » — Il ne faut pa
63
s pour l’époque » ; enfin, de ne pas nous appuyer
sur
les seules organisations ouvrières, — quand on nous reproche tout cel
64
policier. D’ailleurs, cet « ordre », qui se fonde
sur
la méconnaissance des réalités spirituelles, se révélera bientôt inef
65
cède aux premiers regards que nous pouvons porter
sur
les grands faits moraux et matériels du temps. Les mémoires et la cor
66
on achevée. Une phrase de Bossuet nous en apprend
sur
cette doctrine davantage que le mot peut-être apocryphe du souverain
67
ouveau seul a dénoncée depuis longtemps : Erreur
sur
la tactique : lorsqu’on voit la gauche et la droite proclamer la prio
68
droite proclamer la priorité du « plan d’action »
sur
la doctrine, on est sûr que cette gauche et cette droite travaillent
69
ront en fait les gros bailleurs de fonds. Erreur
sur
la mystique : la lutte des « nationaux » contre les « populaires » ne
70
u’efficaces, autour d’un centre solidement établi
sur
les intrigues et les routines des comités. Il y a un Front populaire
71
réfléchir et de s’expliquer. La fatalité qui pèse
sur
son mouvement se trouve exprimée tout entière par cette seule phrase
72
Car, si nous comprenons ses manifestes, placardés
sur
les voies publiques, « Staline a raison » mais l’Humanité n’a pas tor
73
qui s’en suivrait. La plus lourde menace qui pèse
sur
le Front populaire27, c’est l’éventualité de son succès prochain. De
74
de donner en exemple à l’Europe. 27. Et aussi
sur
M. de la Rocque. 28. Par exemple un essai de front commun allant des
75
s de Bergery et de Doriot, l’enquête de Documents
sur
le Front populaire. 30. Ce qui d’ailleurs ne nous empêchera pas de c
76
de l’étatisme centralisateur. Il faut avouer que
sur
ce point nous n’enregistrons pour le moment qu’un recul des idées que
77
-Cyrien. Mais c’est trop loin. Posons le problème
sur
notre plan concret : vous êtes SA, c’est-à-dire « fasciste » comme no
78
tastrophe cosmique, comme une avalanche qui passe
sur
un village des Alpes : je vous demande un peu quelle gloire et quel b
79
admirable qui consiste à échapper avec un membre
sur
deux à une destruction imbécile ? Lui. — Et alors, quelle solution p
80
laissons pas de côté. Nous voulons la transposer
sur
un plan autre que celui de la guerre moderne. Nous nions que la guerr
81
is, retour d’Allemagne, nous communique des notes
sur
ses entretiens avec de jeunes hitlériens. Nous en détachons ces pages
82
Précisions utiles
sur
l’industrie des navets (mars 1936)w I Jusqu’à ces toutes dern
83
à ces dernières années, l’écrivain doit se battre
sur
deux fronts : il doit gagner son pain, et il doit triompher des confo
84
qui est la systématisation des moyens de pression
sur
les non-conformistes les plus fanatiques. Le système repose sur deux
85
nformistes les plus fanatiques. Le système repose
sur
deux organisations : les éditeurs et les critiques. La plupart des cr
86
eur. Mais alors c’est le public qui fait pression
sur
les critiques, et qui exige d’eux un feuilleton sur les titres qu’il
87
r les critiques, et qui exige d’eux un feuilleton
sur
les titres qu’il voit annoncés : on veut se tenir « au courant ». Un
88
le plan publicitaire par une spéculation adroite
sur
le goût de la rareté ou du scandale, et sur la mode qui était aux moi
89
roite sur le goût de la rareté ou du scandale, et
sur
la mode qui était aux moins de trente ans. La crise a supprimé l’un a
90
nt les cas) qu’il doit ristourner aux Messageries
sur
le prix des exemplaires vendus, l’éditeur qui, pour une raison ou pou
91
elque écrivain, peut-être génial, mais invendable
sur
les quais de gare. Quant aux petits éditeurs, dont j’ai parlé, il a s
92
Il y aurait cent exemples pittoresques à fournir
sur
la manière dont les Messageries conçoivent le commerce des produits d
93
conçoivent le commerce des produits de l’esprit ;
sur
la manière dont elles enterrent dans leurs caves des stocks de livres
94
« invendus » avec une facture somptueuse ; enfin
sur
la brutalité des procédés utilisés pour « mettre au pas » les éditeur
95
isser le fusil au râtelier. 38. Je n’insiste pas
sur
l’abaissement immédiat du niveau des maisons passées aux mains des Me
96
rit. w. Rougemont Denis de, « Précisions utiles
sur
l’industrie des navets », L’Ordre nouveau, Paris, mars 1936, p. 10-15
97
s au contraire d’obtenir l’unanimité de la nation
sur
une question vitale. La « lutte électorale » revenait ainsi à la lutt
98
ure du but visé, et il n’y a pas lieu de chicaner
sur
ce point, encore que certains membres du parti N.-S. reconnaissent qu
99
utilisés par le parti N.-S. vient d’un malentendu
sur
le mot élections, lié chez nous au régime parlementaire, c’est-à-dire
100
s plusieurs de ses discours, a longuement insisté
sur
ce point. Les démocraties de l’Ouest, disait-il en substance, ne sont
101
aie démocratie » et gouvernement d’un seul appuyé
sur
une opinion qu’il s’est créée favorable par les moyens que l’on sait.
102
prise du pouvoir par un seul homme. (Plébiscites
sur
les noms de Bonaparte, de Louis-Napoléon et de Napoléon III.) 2° Lors
103
stige d’un régime en créant l’unanimité nationale
sur
un acte politique défini et isolé, acte qui d’ailleurs a toutes les c
104
ns historique ni spirituel. Il importe d’insister
sur
cette conclusion, au moment où nous critiquons le système apparemment
105
lisme communaliste, pour l’exercice de l’autorité
sur
place, par des hommes responsables et qui savent ce qu’ils font, dans
106
ous sommes expliqués dès le début de notre action
sur
le sens que nous attribuons aux mots « esprit » et « spirituel »39. M
107
ien lui attribuer : même le plus brutal est fondé
sur
la croyance. »)40 4. Comment se fait-il qu’une élite ou un gouvernem
108
bord », et le passage de la Révolution nécessaire
sur
« l’intelligence épée ». 40. Variété III, p. 233. Valéry écrit au m
109
aux députés, des millions de citoyens s’excitent
sur
les hebdomadaires de droite et de gauche, où s’expriment ces idéologi
110
est seule responsable. La honte n’en retombe pas
sur
des hommes « libres » !) À lire les revues et les hebdomadaires de ga
111
« réactionnaire ». On s’exalte à qui mieux mieux
sur
les « immenses espérances » éveillées par le communisme. On prêche, o
112
de partis à partis, ou d’idéologies à idéologies,
sur
un plan qui n’est pas celui des intérêts vraiment humains, ni surtout
113
ns, des idéaux et des nations, et leur fédération
sur
pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode dichotomique — que beauco
114
ques démesurées. Il y a le Japon qui veut dominer
sur
l’Asie ; il y a l’URSS qui veut faire mieux que l’Amérique et qui ne
115
e condamnation du régime soviétique ne repose pas
sur
une prétendue « défiance vis-à-vis de la rationalisation », mais sur
116
défiance vis-à-vis de la rationalisation », mais
sur
un réel dégoût pour l’idéal du servage industriel que Staline impose
117
une mystification dictatoriale autrement efficace
sur
les ouvriers, et qui laisse loin derrière elle les violences fasciste
118
r ici que des réserves provisoires : les passages
sur
le travail « obligation universelle », sur le rôle de l’État — en quo
119
ssages sur le travail « obligation universelle »,
sur
le rôle de l’État — en quoi Mounier voit le « garant » du statut de l
120
fascisme (novembre 1936)ac Erreur française
sur
le fascisme S’il est un préjugé auquel les masses bourgeoises auta
121
ce — un sou est un sou, ne pas se laisser marcher
sur
les pieds, chacun pour soi et Dieu pour tous, etc. —, c’est bien à ce
122
mper, le jour où un État fasciste fera main-basse
sur
ses capitaux étrangers et sur le tiers de ses revenus, sans parler du
123
ste fera main-basse sur ses capitaux étrangers et
sur
le tiers de ses revenus, sans parler du travail obligatoire et de la
124
s à croire que les yeux de beaucoup vont s’ouvrir
sur
la réalité fasciste de l’URSS. Mais le plus difficile reste à faire :
125
e reste à faire : éclairer la gauche et la droite
sur
la nature essentiellement socialiste des fascismes. Origines socia
126
aussi quelles influences déterminantes exercèrent
sur
son idéologie les ouvrages de Marx, non moins que ceux de Sorel. Jusq
127
ous nommons la « gauche ». Mais peut-on se fonder
sur
ces seuls faits, historiquement indiscutables, pour affirmer, contre
128
tures sont en avance — on n’ose dire en progrès —
sur
le socialisme. Elles sont le « dépassement » hégélien, — c’est-à-dire
129
er Führer… Quatre ans plus tard, Mussolini marche
sur
Rome : lui seul a su mâter ses anciens « camarades ». Puis c’est Hitl
130
ercher Staline… La France n’a que Doriot à mettre
sur
ce rang. N’oublions pas tout de même qu’elle a eu Bonaparte, qui lui
131
our devenir totalitaire, l’État ne peut se fonder
sur
des bases purement matérielles. Il lui faut la fameuse « confiance »,
132
pour cela fonder un parti unitaire qui s’appuiera
sur
une mystique renouvelée du pangermanisme. C’est ici que s’insère le r
133
daient une révolution déjà faite, et s’appuyaient
sur
une tradition de centralisme instituée par la monarchie. Il s’agissai
134
re, Hitler va trouver une base de haines communes
sur
laquelle puisse s’unifier la nation. Le Diktat de Versailles, signé p
135
elle des léninistes en 1919 : c’est la même lutte
sur
le double front de la « Reaktion » et de l’extrémisme anarchisant. Ce
136
du pur des purs, qui s’abat sans scrupule humain
sur
les ennemis de la nation : toujours, il faut « faire vite », déjouer
137
is ici que renvoyer à l’article de Pierre Gardère
sur
Anacharsis Cloots et les spectacles jacobins, qu’on a pu lire dans no
138
nal de la révolution fédéraliste, non plus fondée
sur
les anciennes « régions », non plus « séparatiste » mais communaliste
139
es, dans l’ordre idéologique, de l’esprit jacobin
sur
l’hitlérisme. 59. De même que nous écrivions ici même : l’État total
140
le mécanisme s’arrêta. Il faut insister fortement
sur
ce point : l’Empire romain n’est pas tombé sous les coups des barbare
141
re par une névrose de sécurité ; nous reviendrons
sur
ce point important). La spécialisation tourna à l’avantage des accapa
142
où la possession de capitaux financiers l’emporte
sur
l’activité créatrice de l’homme, qui domine le développement économiq
143
vec les capitalistes qu’elles viennent d’ébranler
sur
le terrain politique, et, avec eux et les princes, écrasent dans le s
144
en du fermage ou métayage. La ferme ainsi établie
sur
la réserve s’accroît ou détriment des manses, mais aussi à celui des
145
nt en une classe toujours plus jalousement fermée
sur
elle-même, la maîtrise devenant pratiquement héréditaire. Ce qui, par
146
les véhicules les plus rapides de sa propagation
sur
toute la planète, et les agents les plus actifs de son aggravation :
147
emprise étatique se faisant trop fortement sentir
sur
le marché européen, le libre-échangisme ne peut en effet jouer qu’à l
148
, condamnant l’économie du continent à se replier
sur
une exploitation artificielle des marchés nationaux. (Ce phénomène n’
149
rophie psychologique au xixe siècle a pu tromper
sur
sa véritable signification. 72. Qu’il suffise de rappeler pour mémoi
150
tanément. D’autres que nous ont dit le nécessaire
sur
ce point. ae. Rougemont Denis de, « Historique du mal capitaliste »
151
s. (Et l’on en fit beaucoup, non sans philosopher
sur
le plus exactement symbolique de tous les jeux.) L’un pose au petit g
152
» inorganique ? Là-dessus s’engage une discussion
sur
le réel. S’il est « donné » ou s’il est seulement « pensé », — les de
153
sera donc construit ! Et l’on met le pied soudain
sur
ce centre de tout : tous les problèmes s’émeuvent à la fois. Et en ce
154
uerre continue en Espagne, les deux camps restent
sur
leurs positions. Troisième figure. — Février. Les Italiens prennent
155
el fait un rapport des plus pessimistes au Führer
sur
le rendement du matériel allemand. Des volontaires anglais, qui ont e
156
d’indiquer assez schématiquement, en nous basant
sur
les expériences du passé et sur les nécessités du futur, quelles sont
157
t, en nous basant sur les expériences du passé et
sur
les nécessités du futur, quelles sont les grandes lignes du rôle que
158
exercer. Nous avons déjà insisté dans cette revue
sur
la nécessité de la distinction entre autorité et Pouvoir (voir le n°
159
tratifs. En effet, toutes les fois que l’autorité
sur
laquelle repose, en fin de compte, l’organisme social, se trouve conf
160
ra-t-il en mesure de porter ces jugements globaux
sur
le fonctionnement des institutions ? On peut envisager diverses modal
161
ander à la Cour suprême des États-Unis de statuer
sur
la constitutionnalité d’une loi ou d’une mesure gouvernementale. ⁂ C
162
per-État. Nous répondrons en renvoyant nos études
sur
l’autorité et le pouvoir (voir le n° 31, déjà cité, de cette revue).
163
iales « Ordre nouveau » reposent en fin de compte
sur
la reconnaissance du fait capital de la polarité et du conflit multif
164
s communautés humaines réelles et fécondes. 75.
Sur
la notion de commune mesure, cf. D. de Rougemont, Penser avec les ma
165
Penser avec les mains , Albin-Michel, 1936. 76.
Sur
la question de l’autorité, voir le n° 31 (mai 1936) de L’Ordre nouve
166
rche intime, dans son élan premier, dans sa prise
sur
le réel et dans sa volonté de le transformer, donc finalement de le d
167
nique de « l’union sacrée » qui vient de souffler
sur
notre élite en est l’ahurissant exemple. Du moins a-t-elle eu cela de