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ritable honneur de la langue française. Ainsi, un
Nietzsche
, qui le premier substitua délibérément la notion de style à celle de
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Philosophie en miettes. » 2. Contemporaines d’un
Nietzsche
, d’un Ibsen, d’un Rimbaud, d’un Sorel ! Mais l’histoire est faite de
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ologie morbide et primitive, sur les nomades, sur
Nietzsche
ou Diderot, sur des questions de droit, sur le régime du travail. Tou
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Contre
Nietzsche
(avril-mai 1935)h Ce qui ne résiste pas n’existe pas ; mais toute
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donne au sérieux toute sa force. Fr. H. Jacobi
Nietzsche
restera la meilleure description de l’anarchie spirituelle du xixe s
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ions qui la condamnent. La forme aphoristique que
Nietzsche
cultiva de plus en plus exclusivement avant sa chute, trahit assez ex
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me du siècle présent. Mais les contradictions de
Nietzsche
ne renvoient justement qu’à cette forme du monde qui provoquait sans
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ns répit son dégoût. L’absence de dogmatique chez
Nietzsche
est le sinistre négatif du dogmatisme mort de ses contemporains. Il a
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rit à ce qui seul peut transformer le monde. Mais
Nietzsche
n’a pas voulu distinguer et saisir le sens dernier de cette transform
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la réponse du Christ aux sadducéens, Luc 20/33.)
Nietzsche
, opposant l’antithèse à la thèse par haine de ce qui est, non par amo
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en compté, — reste la seule angoisse. Etc., etc.)
Nietzsche
a horreur de toute dogmatique13 : il est par là le type le plus parfa
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et une action vraie, et transforme le monde. Mais
Nietzsche
a beau se colleter avec son temps, il a beau, par dépit de l’impuissa
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ations rageusement neutralisées, il nous reste de
Nietzsche
sa rage, son style souverain de pensée. Qu’il ne reste d’une œuvre qu
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ées de pensée ? ⁂ Je ne cherche pas à être juste.
Nietzsche
non plus. Qu’importe le nom qu’un observateur « impartial » voudra do
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orter aux facteurs irrationnels de la vie », etc.
Nietzsche
l’a chanté, mais comme un bien perdu. h. Rougemont Denis de, « Cont
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un bien perdu. h. Rougemont Denis de, « Contre
Nietzsche
», Présence, Lausanne et Genève, avril–mai 1935, p. 1-4.
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Autour de
Nietzsche
: petite note sur l’injustice (novembre 1935)i Plus une personne e
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ebeller. Beaucoup de chrétiens devraient envier à
Nietzsche
cette loyauté désespérée, qui se croient trop vite au-delà. « Et moi-
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peut que mon « injustice » déclarée, vis-à-vis de
Nietzsche
, rende justice à ce que Nietzsche a refusé d’être ; et que, dans ce q
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e, vis-à-vis de Nietzsche, rende justice à ce que
Nietzsche
a refusé d’être ; et que, dans ce qu’il a refusé d’être, réside juste
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stes !) Cela dit, l’imprudence de mon article sur
Nietzsche
demeure visible, au point qu’on la croirait préméditée. Je m’en conso
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de nos choix. Et qu’ainsi, c’est toujours « notre
Nietzsche
» que nous jugeons ou que nous défendons — ou les deux à la fois — bo
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stupéfiante… i. Rougemont Denis de, « Autour de
Nietzsche
: petite note sur l’injustice », Présence, Lausanne et Genève, novemb