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t l’on s’attire pourtant une responsabilité. » Il
faut
bien constater que plusieurs générations2 cultivèrent ce défaut d’exi
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’Éthique ne commence pas dans une ignorance qu’il
faudrait
muer en savoir, mais dans un savoir qui exige sa réalisation ». Phras
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s l’appliquer. Comment le pourraient-ils ? Car il
faut
qu’un idéal ait « pris corps » pour qu’il devienne « applicable ». On
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imaginer de « réalisation » que sociale : car il
faut
bien qu’on s’y mette à plusieurs, — rassurante perspective, puisqu’on
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tions, d’oublis feints et de brusques retours. Il
faut
tout cela, et les mille petites souffrances de la souffrance, pour qu
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re — mais ce n’est pas si simple que cela — qu’il
faut
avaler les idées7, et qu’une idée qui ne peut être mastiquée, puis av
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serait trahir. Si l’on veut agir sur l’époque, il
faut
d’abord avoir l’époque dans la peau ; c’est aujourd’hui en disant vit
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utes et les plus quotidiennes à la fois. Car s’il
faut
une morale simple, nous ne saurions admettre que celle qui dirait : «
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e, et pensez ce que vous n’oserez jamais faire. »
Faut
-il, pour d’autres, préciser que le manque d’originalité de telles rem
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r, jusqu’à la fin de leurs loisirs fiévreux, s’il
faut
faire quelque chose, et comment et pourquoi. Ce que nous devons faire
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longement nécessaire du Proust, et c’est là qu’il
faudra
chercher leur origine spirituelle. Décadence de la nation française c
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yrannies abstraites, étatistes ou financières, il
faudra
reconnaître dans le personnalisme la seule éthique actuellement libér
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possession, est exclusive ; et c’est pourquoi il
faut
lutter contre celui qui attaque, parce que sa nature même veut qu’il
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t qui sait bien que pour nouer un lien solide, il
faut
tous ces retours et ces tours illogiques, cette intrication sans espo
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me le plus fort ne pourrait pas le dénouer, et il
faudrait
alors l’épée pour le trancher, si chacun tire par un bout, de son côt