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derne — admet ainsi que d’une part notre conduite
peut
être aliénée au premier automatisme venu, même moral, cependant que d
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ous cru, dit Kierkegaard, que si longtemps qu’ils
pussent
douter, si longtemps qu’ils fussent privés du droit d’affirmer rien d
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ependant ils seraient en droit d’agir, car on s’y
peut
contenter de vraisemblance. La monstrueuse contradiction ! Comme s’il
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ffirmer de décisif. Admirable invention, que l’on
pourrait
baptiser la pensée sans douleur, et qui comblait si doucement la débi
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sistance depuis 1914, il apparaît que la question
peut
être reprise sans trop de mauvais goût par une jeunesse qu’on dit out
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isterait alors une chose au moins que le doute ne
pourrait
atteindre. » Mais qu’est-ce que l’Éthique ? — Question non éthique, e
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à notre situation géographique que nous devons de
pouvoir
trancher le débat sans risquer le poteau. L’on s’en rend compte en éc
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u’une certaine finesse et une certaine profondeur
peuvent
se situer à égale distance de la réalisation éthique, et se confondre
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es démarches de l’esprit. Et Dostoïevski, dont on
peut
dire qu’il pensait par péchés et remords. Ainsi pensèrent tous ceux d
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aujourd’hui je m’en vais l’appliquer. Comment le
pourraient
-ils ? Car il faut qu’un idéal ait « pris corps » pour qu’il devienne
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r définition. Quant au bourgeois seul, cela ne se
peut
concevoir, n’a jamais existé5. Le bourgeois n’étant donc jamais un hé
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’il faut avaler les idées7, et qu’une idée qui ne
peut
être mastiquée, puis avalée, n’a pas plus de valeur que ces melons en
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ends le livre et avale-le. » Ainsi Jean reçoit le
pouvoir
de prophétiser. (Apoc. X. 9.) a. Rougemont Denis de, « Penser avec
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rnante misère d’une époque où tout ce qu’un homme
peut
aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri, déna
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une menace aussi pressante et planétaire. Rien ne
peut
plus nous détourner de la solidarité du péril. Et les problèmes exqui
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le seul effort effectif que l’homme d’aujourd’hui
peut
produire pour se tirer de l’Enfer, où il s’est mis. 11. Entendons pa
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l savait qu’elle y viendrait. Quelque temps, il a
pu
éprouver la solidité de sa prise, la qualité du dynamisme qu’il susci
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ond dans l’homme, c’est la peau, a-t-on écrit. On
pourrait
dire aussi que rien n’est plus visible chez un homme que son mystère,
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i attaque, parce que sa nature même veut qu’il ne
puisse
être possédé que d’une manière exclusive et belliqueuse… Un noble eff
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ière exclusive et belliqueuse… Un noble effort ne
peut
s’appuyer que sur une pleine et ferme confiance en soi, qui seule élè
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du monde » renvoie certes l’esprit à ce qui seul
peut
transformer le monde. Mais Nietzsche n’a pas voulu distinguer et sais
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alement au néant, annule lui-même sa réaction. On
pourrait
en dire autant de la plupart des autres analyses nietzschéennes porta
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lle n’est encore que le désespoir de celui qui ne
peut
aimer : hommage déguisé de l’angoisse à l’« altruisme » véritable. To
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ou bien entre une pensée et les contemporains, ne
peut
être établi qu’en vertu d’une action obéissant à des mobiles apparemm
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uation de la vie et de la mort que son siècle ait
pu
concevoir, et qu’il fut seul sans doute, dans ce siècle, à oser mesur
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qui comble absolument la mesure de l’homme : qui
pourra
se dire juste devant elle ? La loyauté prononcera : Je suis injuste,
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le voit, de la même injustice. Par exemple, il se
peut
que l’injustice vis-à-vis d’une œuvre humaine, injustice nécessaire,
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, témoigne en faveur d’une vérité décisive. Il se
peut
que cette « injustice », qui fait tort à la vérité fragmentaire incar
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uvre a voulu nier. Descendons jusqu’à nous. Il se
peut
que mon « injustice » déclarée, vis-à-vis de Nietzsche, rende justice
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abord un anneau : signe d’alliance et de prise du
pouvoir
. Cercle magique et couronne royale. Signe aussi de fécondité. Qu’une
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Un mariage se noue, une amitié se noue. Quand on
peut
dire d’un fruit qu’il a noué, il devient graine. Celui qui sait comme
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défaire, et le refaire : il détient le secret du
pouvoir
. ⁂ De tous les pays de la Grèce, les rêveurs de couronnes vinrent con
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— Il n’est de science que des phénomènes que l’on
peut
reproduire à volonté. Quel est ce nœud, réel, unique, inimitable, cet
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la science ne saura vérifier ni dénouer, faute de
pouvoir
le répéter selon la recette ? Il n’existe donc point, à ses yeux. Ell
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re, c’est-à-dire de connaître ou d’aimer. ⁂ On ne
peut
opposer au mythe du Nœud gordien que l’histoire du Nœud-le-plus-simpl
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i vivait dans les Alpes et qui détenait, sans nul
pouvoir
, l’autorité. En cette extrémité, et tout espoir perdu, on sollicitait
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t-il, afin qu’ils le dénouent. — Un faible enfant
pourrait
le dénouer ! — L’homme le plus fort ne pourrait pas le dénouer, et il
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t pourrait le dénouer ! — L’homme le plus fort ne
pourrait
pas le dénouer, et il faudrait alors l’épée pour le trancher, si chac
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ions de tous les temps, qu’aucune épée n’a jamais
pu
trancher. j. Rougemont Denis de, « Le Nœud gordien renoué », Présen