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’établit jamais ni le contact vital ni l’amour du
prochain
. Le voisin, que la loi bien comprise nous ordonne d’aider dans sa pei
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er dans sa peine, reste un voisin, ne devient pas
prochain
. Car le centre du monde reste « moi ». De moi à lui, je ne vois qu’un
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ct par la haine, il n’aboutit jamais à saisir son
prochain
, à concrétiser sa pensée, à la soumettre à la critique souveraine et
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l’amour. Il ne parvient à rendre responsables du
prochain
ni son amour, ni sa haine, ni sa peur, ni sa joie, ni ses derniers dé