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ion jusque sur le plan de l’éthique. Or, un homme
qui
professe cette distinction — essentiellement moderne — admet ainsi qu
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l’exemple de Descartes est l’un des plus mauvais
qui
aient été donnés au monde moderne. « Depuis Descartes, ils ont tous c
3
e s’il n’était pas bien pire de commettre un acte
qui
vous laisse dans le doute (et l’on s’attire pourtant une responsabili
4
l’on pourrait baptiser la pensée sans douleur, et
qui
comblait si doucement la débilité morale du siècle ! Elle en figura t
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goût par une jeunesse qu’on dit outrecuidante, —
qui
surtout n’a pas envie de se faire assassiner. ⁂ Pendant que ce monde
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il serait bon d’examiner rapidement les principes
qui
lui permirent de durer malgré la qualité médiocre des matériaux. Ces
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est-ce que l’Éthique ? — Question non éthique, et
qui
manifeste seulement l’égarement du temps. « L’Éthique ne commence pas
8
u’il faudrait muer en savoir, mais dans un savoir
qui
exige sa réalisation ». Phrase qui n’imposera le silence à personne,
9
dans un savoir qui exige sa réalisation ». Phrase
qui
n’imposera le silence à personne, mais fera prendre les armes à quelq
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peu de mérite, pour l’heure, à récuser une pensée
qui
ne menace pas encore à bout portant. ⁂ L’on résume ici la substance
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vice interne, en partie du fait des circonstances
qui
la molestent durement : l’espèce bourgeois cultivé que sa culture dis
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neur de la langue française. Ainsi, un Nietzsche,
qui
le premier substitua délibérément la notion de style à celle de corre
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me, ni socialisme. ⁂ Moralisme. Il y a des gens
qui
disent : j’ai tel idéal de véracité, de justice, eh bien ! dès aujour
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ir cette idée. Et le théâtre de sa passion. Voilà
qui
mène plus loin que l’activisme, — et avec plus de conséquence6. C’est
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la souffrance, pour qu’une idée devienne ce mythe
qui
vive en nous et dans lequel nous vivions, jusqu’au point que chacun d
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la — qu’il faut avaler les idées7, et qu’une idée
qui
ne peut être mastiquée, puis avalée, n’a pas plus de valeur que ces m
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à tel vouloir qu’il concevait, mais redoutait, et
qui
devient alors notre sang et nos songes. Le sang, les songes, tour à t
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’incarne dans le Fils pour agoniser sur la Croix,
qui
est le Signe de la condition humaine déchirée entre le Temps et l’Éte
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t énergiques certes, avec les valeurs bourgeoises
qui
nous ont valu la dernière guerre, nationalisme et doctrine de l’État
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nifestent la seule opposition réellement profonde
qui
ait divisé le xixe . Tous les autres débats du siècle perdent leur ai
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tions de préséance, entre philosophes-professeurs
qui
connaissent les règles du jeu… 5. C’est même peut-être la première f
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que prudente à quoi l’on reconnaît l’intellectuel
qui
a pris son temps. Mais ce temps, où le prendre en conscience, et à qu
23
Mais ce temps, où le prendre en conscience, et à
qui
? De toutes parts ce serait trahir. Si l’on veut agir sur l’époque, i
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’est aujourd’hui en disant vite et sans calcul ce
qui
nous presse qu’on la dira le moins imparfaitement. Je ne t’envoie qu’
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ar enfin ce n’est pas l’humanisme du xvie siècle
qui
nous chaut, et encore moins celui du xixe , resté celui de nos bons m
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ons maîtres. Il ne s’agit non plus d’un humanisme
qui
dresserait l’homme contre Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à dre
27
humanisme qui dresserait l’homme contre Dieu, ce
qui
revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la grandeur et l’humilité
28
’actualisation. L’humanisme d’un homme de 1932 et
qui
veut vivre, au lieu d’amèrement languir, — c’est la Révolution. Mais
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olution : défense de l’homme total contre tout ce
qui
tend à le mécaniser, à le disqualifier, à le châtrer de toute violenc
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orale simple, nous ne saurions admettre que celle
qui
dirait : « Faites ce que vous pensez, pensez ce que vous faites. » Al
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nisme n’est rien s’il n’est commun comme le péril
qui
nous menace ; s’il ne considère avant tout la commune condition humai
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. C’est le salut10 de l’homme en tant qu’homme et
qui
sent. « Une Actualité inséparable d’une Réalisation », disais-tu. For
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leurs pour définir nos tâches immédiates. Formule
qui
, je le sais, éveille un même « accord » profond, appelle une même « r
34
ud Dandieu, Robert Aron), ceux du groupe naissant
qui
s’intitule Esprit (Georges Izard, Emmanuel Mounier), ceux encore qui,
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it (Georges Izard, Emmanuel Mounier), ceux encore
qui
, venant de ces groupes, collaborent à Plans avec Philippe Lamour (Ale
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exandre Marc, René Dupuis). Et tant d’autres ici,
qui
chaque jour se découvrent et sont découverts. À l’extrême droite, le
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résence à la misère du siècle, une présence enfin
qui
soit un acte : car pour nous désormais la Révolution vit, si nous viv
38
’appartenant plus à la mort, mais au combat de ce
qui
meurt et de ce qui renaît par cette mort. La neurasthénie broie les v
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la mort, mais au combat de ce qui meurt et de ce
qui
renaît par cette mort. La neurasthénie broie les villes, où nous somm
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ons d’être joyeux et humbles. 8. Le seul climat
qui
permette et suscite l’aventure spirituelle. Le seul aussi qui donne u
41
et suscite l’aventure spirituelle. Le seul aussi
qui
donne un sens à la douceur de vivre, à la tendresse. 9. Février 1932
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ain noyer de suie le regard ni d’une lueur muette
qui
s’approche et nous aime. Car voici l’heure de la solitude et l’origin
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nace encore ni même froncement de ce grand visage
qui
nous regarde tellement, mais nous sommes plutôt égarés dans son aire
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age, ces battements d’espace au-dessus des pluies
qui
se tirent à l’horizon dans un paysage agité de la grande puissance di
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tait, et il est mort l’été dernier, dans cet élan
qui
va s’épanouir. Ce révolutionnaire était un homme tranquille, carré, c
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daptés, une tension entre l’individu et le milieu
qui
lui résiste. Elle est à l’intérieur de la personne. Elle est la perso
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ion résignée, mais dans un acte. C’est la tension
qui
s’institue entre la finesse, la pénétration de l’esprit d’une part, e
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d’un homme, sinon cette tension qu’il incarne et
qui
est aussi le ressort de sa puissance d’imagination concrète, de son a
49
e et de découvertes précises, et le plus dépourvu
qui
soit d’enveloppes « littéraires » ou de fraudes rhétoriques, — c’est
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littérateurs ; de n’y trouver pas une affirmation
qui
ne soit confirmée par un texte ; et cependant de vous sentir aux anti
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plus tard, en collaboration avec Robert Aron, et
qui
mettent en œuvre sur le plan économique et politique les mêmes méthod
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ique le nationalisme présent au nom de l’instinct
qui
relie l’homme à son lieu, à sa patrie réelle. Et c’est encore au nom
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aliste et libérale entre la pensée pure et l’acte
qui
l’atteste. Il professait que « l’écrivain ne saurait sans se diminuer
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résultante irrépressible de cet acte fondamental
qui
pour eux définit la personne. Si l’on admet, avec Marx et Proudhon, q
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France. Peu de jours avant l’accident chirurgical
qui
devait entraîner sa mort, à 36 ans, il avait ajouté de sa main, sur l
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s épreuves de son dernier ouvrage, une conclusion
qui
nous apparaît doublement prophétique. Rappelant « les antiques sottis
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ttises racistes, matérialistes et théocratiques »
qui
montent à l’assaut d’une Europe décadente, il ajoutait ces quelques p
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que, la décadence n’est pas belle, ni la mort. Ce
qui
est beau, c’est la lutte contre la mort. Ce qui est grandiose, c’est
59
e qui est beau, c’est la lutte contre la mort. Ce
qui
est grandiose, c’est la victoire de l’homme. Le long des côtes de la
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« Allons-y » pour voir, coûte que coûte… Sa mort,
qui
nous pousse en avant, fut pour lui, peut-être, une réponse. Non pas u
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Contre Nietzsche (avril-mai 1935)h Ce
qui
ne résiste pas n’existe pas ; mais toute résistance est une attaque.
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e ; et c’est pourquoi il faut lutter contre celui
qui
attaque, parce que sa nature même veut qu’il ne puisse être possédé q
63
yer que sur une pleine et ferme confiance en soi,
qui
seule élève le cœur et l’esprit. À celui qui a perdu cette confiance,
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soi, qui seule élève le cœur et l’esprit. À celui
qui
a perdu cette confiance, plus rien ne saurait apparaître digne et gra
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digne et grand ; son âme a perdu la noble dureté
qui
donne au sérieux toute sa force. Fr. H. Jacobi Nietzsche restera la
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dossier exhaustif des contradictions révoltantes
qui
figurèrent la bonne conscience d’une élite, et par là même, presque t
67
enseignante, elle nous excite à des affirmations
qui
la condamnent. La forme aphoristique que Nietzsche cultiva de plus en
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découvre constitutive. D’autres poètes ont paru,
qui
ne furent pas moins violemment contradictoires : Kierkegaard, dans ce
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omme nouveau », ou c’est encore à dire de l’homme
qui
vit en Christ, et non plus dans la forme du siècle présent. Mais les
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ne renvoient justement qu’à cette forme du monde
qui
provoquait sans répit son dégoût. L’absence de dogmatique chez Nietzs
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a « forme du monde » renvoie certes l’esprit à ce
qui
seul peut transformer le monde. Mais Nietzsche n’a pas voulu distingu
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ans les Œuvres posthumes : tantôt il attaque ceux
qui
idéalisent la femme, tantôt ceux qui l’animalisent. Il formule contre
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attaque ceux qui idéalisent la femme, tantôt ceux
qui
l’animalisent. Il formule contre le mariage des revendications antiso
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lent de négations contradictoires, d’affirmations
qui
s’entretuent, la relation de l’homme et de la femme perd tout caractè
75
et de la femme perd tout caractère rationnel — ce
qui
n’est certes pas à priori un mal —, mais elle perd aussi toute valeur
76
, opposant l’antithèse à la thèse par haine de ce
qui
est, non par amour de ce qui doit être « cru », renvoie finalement au
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hèse par haine de ce qui est, non par amour de ce
qui
doit être « cru », renvoie finalement au néant, annule lui-même sa ré
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nt qu’elle n’est encore que le désespoir de celui
qui
ne peut aimer : hommage déguisé de l’angoisse à l’« altruisme » vérit
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inie le goût du néant — le refus de la vocation —
qui
caractérisera le monde bourgeois aux yeux de l’historien personnalist
80
is, en fait, consciemment, obéissante : sachant à
Qui
elle obéit ; envers Qui elle est responsable. Si l’homme vient en aid
81
t, obéissante : sachant à Qui elle obéit ; envers
Qui
elle est responsable. Si l’homme vient en aide à son voisin par son a
82
qu’un style, n’est-ce pas là le dernier caractère
qui
nous avertit que cette œuvre appartient au monde « bourgeois », au mo
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sur lequel s’attachent les muscles. Pas d’effort
qui
ne suppose l’existence de ce squelette. 14. Sur l’expression de cont
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ne absolument grande, — c’est-à-dire une personne
qui
comble absolument la mesure de l’homme : qui pourra se dire juste dev
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onne qui comble absolument la mesure de l’homme :
qui
pourra se dire juste devant elle ? La loyauté prononcera : Je suis in
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ient envier à Nietzsche cette loyauté désespérée,
qui
se croient trop vite au-delà. « Et moi-même, qui écris ceci… » Une pe
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qui se croient trop vite au-delà. « Et moi-même,
qui
écris ceci… » Une personne relativement grande, maintenant. La loyaut
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ité décisive. Il se peut que cette « injustice »,
qui
fait tort à la vérité fragmentaire incarnée par une grande œuvre, ren
89
ne situation décisive, c’est-à-dire une situation
qui
exige de chacun de nous la confession et la déclaration de ce qu’il t
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elligence alors ? L’intelligence est justement ce
qui
ordonne « le reste » — à peu près tout — à cet acte de foi décisif. I
91
j Un oracle avait annoncé que serait roi celui
qui
, debout sur son char, pénétrerait au grand galop dans le temple de Ju
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galop dans le temple de Jupiter. Les quelques-uns
qui
le savaient étaient exclus de la compétition par leur science même :
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s cornes de l’autel et le timon du char, le voilà
qui
se met à nouer le plus beau nœud qu’il ait jamais rêvé. Il y passe de
94
e se noue, elle gouverne aussitôt les personnages
qui
la vivent. Un mariage se noue, une amitié se noue. Quand on peut dire
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d’un fruit qu’il a noué, il devient graine. Celui
qui
sait comment se fait un nœud, sait aussi comment le défaire, et le re
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corde. Et je passais des heures à contempler ceux
qui
, à mon instar, contemplaient le Nœud gordien. Celui qui le portait en
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mon instar, contemplaient le Nœud gordien. Celui
qui
le portait en lui-même et qui se faisait analyser à Delphes : il vena
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Nœud gordien. Celui qui le portait en lui-même et
qui
se faisait analyser à Delphes : il venait entre deux séances subrepti
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l’aimant parce qu’il était dans sa nature… Celui
qui
prévoyait la science de nos jours, et me disait : — Il n’est de scien
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t à moi ! Je le prends : il est ma liberté… Celui
qui
murmurait parfois : — C’est consolant ! (par allusion à ses malheurs
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mari ne s’occupait que d’elle.) Et tant d’autres
qui
vinrent, et qui restaient longtemps. Et nul ne s’en allait qu’enrichi
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ait que d’elle.) Et tant d’autres qui vinrent, et
qui
restaient longtemps. Et nul ne s’en allait qu’enrichi d’un mystère. T
103
nde de la simplification hâtive ; de l’expérience
qui
détruit son objet ; de l’action efficace au détriment du sens ; de la
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tre. Car vous mourez, nous mourons tous à l’amour
qui
ne tranche rien, mais qui épouse, qui accepte, qui pénètre, et qui sa
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mourons tous à l’amour qui ne tranche rien, mais
qui
épouse, qui accepte, qui pénètre, et qui sait bien que pour nouer un
106
s à l’amour qui ne tranche rien, mais qui épouse,
qui
accepte, qui pénètre, et qui sait bien que pour nouer un lien solide,
107
ui ne tranche rien, mais qui épouse, qui accepte,
qui
pénètre, et qui sait bien que pour nouer un lien solide, il faut tous
108
en, mais qui épouse, qui accepte, qui pénètre, et
qui
sait bien que pour nouer un lien solide, il faut tous ces retours et
109
cette intrication sans espoir, ces replis infinis
qui
défient le calcul. Car une coupe transversale pratiquée dans un nœud
110
u xve siècle. Un messager fut envoyé à l’Hermite
qui
vivait dans les Alpes et qui détenait, sans nul pouvoir, l’autorité.
111
t envoyé à l’Hermite qui vivait dans les Alpes et
qui
détenait, sans nul pouvoir, l’autorité. En cette extrémité, et tout e
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rdu, on sollicitait son conseil. Il prit la corde
qui
servait de ceinture à sa pauvre robe. Il en fit une boucle simple et