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Descartes, ils ont tous cru, dit Kierkegaard, que
si
longtemps qu’ils pussent douter, si longtemps qu’ils fussent privés d
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rkegaard, que si longtemps qu’ils pussent douter,
si
longtemps qu’ils fussent privés du droit d’affirmer rien de certain d
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baptiser la pensée sans douleur, et qui comblait
si
doucement la débilité morale du siècle ! Elle en figura tout ensemble
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a bâtisse, et seront encore bons pour construire,
si
demain nous laisse construire autre chose que des bétonnages. On n’en
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nser en actes : ce n’est pas descendre au social,
si
l’on accepte l’héroïsme. Un siècle bourgeois comme fut le dernier, n’
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e puissance. On voudrait dire — mais ce n’est pas
si
simple que cela — qu’il faut avaler les idées7, et qu’une idée qui ne
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es autres débats du siècle perdent leur aiguillon
si
on les y compare ; et se réduisent bien souvent à des questions de pr
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nce, et à qui ? De toutes parts ce serait trahir.
Si
l’on veut agir sur l’époque, il faut d’abord avoir l’époque dans la p
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acte : car pour nous désormais la Révolution vit,
si
nous vivons. Autour de nous tout craque et nous appelle. Sur les tena
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fer, où il s’est mis. 11. Entendons par ce terme
si
vague l’activité créatrice et « actuelle » de la pensée, inséparable
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ue chose. On serait tenté de dire : d’une action,
si
le mot n’était mal entendu de la plupart de nos contemporains. « L’ac
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cte fondamental qui pour eux définit la personne.
Si
l’on admet, avec Marx et Proudhon, que la révolution consiste à sauve
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surtout pas en français. Ce n’est pas notre faute
si
la France est, en effet, aujourd’hui comme hier, la dernière écluse.
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ier, la dernière écluse. Ce n’est pas notre faute
si
le pays des petits rentiers et du traité de Versailles est tout de mê
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ental des hommes libres. Ce n’est pas notre faute
si
, pour sauver l’Occident et l’Europe, nous devons d’abord, aujourd’hui
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hie spirituelle du xixe siècle. Il en a souffert
si
vivement qu’il n’est presque pas un aspect de la mentalité du siècle
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u conscience d’avoir ce goût. Mais son opposition
si
frénétique à la bêtise de sa classe, si elle suffit à le rendre compl
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pposition si frénétique à la bêtise de sa classe,
si
elle suffit à le rendre complice, en fin de compte, des erreurs qu’il
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Qui elle obéit ; envers Qui elle est responsable.
Si
l’homme vient en aide à son voisin par son action, par sa pensée crit
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qu’on attribue absurdement au calvinisme ? (Comme
si
nous étions calvinistes !) Cela dit, l’imprudence de mon article sur
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la croirait préméditée. Je m’en consolerais mieux
si
M. Miéville avait plus discrètement usé, pour me confondre, des malen
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te donc point, à ses yeux. Elle n’en veut pas. Et
si
personne n’en veut, il est à moi ! Je le prends : il est ma liberté…
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consolant ! (par allusion à ses malheurs d’amour,
si
simples…) Et la femme de Gordius vint un jour s’acquitter de ses dév
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, après un long regard, elle dit : — Ce n’est pas
si
ressemblant que cela ! (Elle croyait que son mari ne s’occupait que d
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dans les détours du plus profond secret noué. Et
si
vous simplifiez, vous gagnerez le monde, mais au prix d’une âme, la v
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er, et il faudrait alors l’épée pour le trancher,
si
chacun tire par un bout, de son côté16. ⁂ — Quelle histoire édifiante