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e est responsable. Si l’homme vient en aide à son
voisin
par son action, par sa pensée critique ou créatrice, et cela pour des
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ïsme bien compris. L’homme se sert en servant son
voisin
, il n’échappe point à la loi, et la loi n’établit jamais ni le contac
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is ni le contact vital ni l’amour du prochain. Le
voisin
, que la loi bien comprise nous ordonne d’aider dans sa peine, reste u
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rise nous ordonne d’aider dans sa peine, reste un
voisin
, ne devient pas prochain. Car le centre du monde reste « moi ». De mo