1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
1 e la pensée ne doit être plus redoutée que pour l’ âme même de ce pays de très vieille et profonde culture. Maintenant, il s
2 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
2 frémissements, les scrupules, les angoisses de l’ âme , les tourments de l’esprit et, de plus, toutes les souffrances dont o
3 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
3 ratie — que celui plus profond de deux qualités d’ âme . Napoléon, Hitler, ont rêvé de « faire l’Europe ». Ils l’ont presque
4 à l’Europe par ces « grandes voix » débitant avec âme des sophismes vulgaires. De Gasperi parlait d’une voix sévère et frat
4 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
5 mort des amants. « Viens, douce mort », chante l’ âme apaisée au plus pur des chorals de Bach. La « Joie suprême » d’Isolde
6 zon jaune de la mer d’Occident. C’est le cri de l’ âme « exilée », qui ne s’arrache à la matière et à la chair que pour somb
7 de l’Aventure occidentale, échec fatal dès que l’ âme se refuse à la totale incarnation, à l’abaissement dans le monde fini
8 ons principales de l’Occident. Il ne ramène pas l’ âme à l’Orient symbolique, comme par une double négation, car l’Orient ne
9 que, et cet abîme n’est autre que le vertige de l’ âme en proie au refus manichéen de l’Incarnation. La Révolution, ou la
10 ation transcendante et par le recours direct de l’ âme à Dieu. Mais qui peut en appeler des arrêts d’un Parti qui incarne la
11 rieuse et débile, n’a pas cessé de travailler les âmes depuis vingt siècles. Nos « erreurs » font partie de la Quête, en ce
12 lan et le propagent en des régions nouvelles de l’ âme , même lorsqu’elles en oublient le vrai but et l’enjeu. Ainsi, les hér
13 ndément active qu’on ne le pensait naguère dans l’ âme de nos contemporains même incroyants, et ne cesse de s’étendre à des
5 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
14 la psyché, peut-être enfin entre les mythes de l’ âme et les cosmogonies que nous croyons « observer » ou calculer… Nous ve
6 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
15 dont elles disposent. On demande un supplément d’ âme , selon la métaphore indéfendable (mais facile à citer) de Bergson. On
16 encore qu’il n’y voit que ses songes, et que les âmes des choses sont les reflets de son âme. Plongé dans la Nature, il la
17 t que les âmes des choses sont les reflets de son âme . Plongé dans la Nature, il la sent la plus forte ; et parce qu’il y p
18 alisme. Car l’homme est conçu désormais comme une âme enfermée dans un corps. Il ne sera jamais libre et vraiment bon que s
19 es. Ils se serviront d’elle comme d’un objet sans âme , dont il faut découvrir le mode d’emploi. Cette seconde attitude, con
20 rmante (par la transmutation de la matière et des âmes ) : ces deux sources de l’essor technique confluent dans le grand myth
21 e qui tendait au salut conjoint du cosmos et de l’ âme humaine, brusquement changent de signe et tournent au fléau en créant
22 éshumanise, et que nous vivons dans le monde sans âme de l’uniformité et de la série. Il faut bien voir que cela concerne e
23 ns le sentiment de faire partie d’un « monde sans âme  », mais dans le fait que des hommes ne sont plus que les « complément
24 eait malséante. Le romantisme la contemplait avec âme , mais ne s’y baignait pas physiquement. Le goût de s’étaler au soleil
25 bsistance d’une humanité qui s’augmente de 70 000 âmes par jour, a paru s’éloigner à mesure que l’Occident prenait une consc
26 dans nos villes, occupant rapidement le vide de l’ âme créé par le matérialisme. D’où le succès sans précédent des livres pr
27 bonheur, de télépathie, d’érotisme, de paix de l’ âme ou d’exaltation ; demain, des règles de yoga « scientifique », à l’oc
7 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
28 orps après plusieurs voyages (« bougé »). Et si l’ âme reste en route ? — Réfléchir sur la destruction de la catégorie espac
29 iroir, d’image du vrai moi, d’ombre, d’écho, et d’ âme . Et chacun dans sa langue nous enseigne que voir son Double, c’est mo
30 s loisirs, par exemple ; au défi des besoins de l’ âme , laissés en friche et libérés par la technique… Nous sortirons enfin
8 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
31 -Barthélemy, non, cela ne veut pas dire, ô belles âmes , que j’approuve ces opérations. Cela traduit simplement le fait qu’on
9 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
32 faits. Cependant, il révèle certains besoins de l’ âme (au sens de Jung), qu’il s’agit de prendre au sérieux. Le mythe de Ce
33 s dans les époques mieux averties des choses de l’ âme . Illustrons ces deux attitudes devant le problème particulier du choi
34 l’ère nouvelle et de l’historien des mythes de l’ âme européenne. Au nord, la plus haute chaîne du Jura, traversée par le c
10 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
35 e, seul porteur du Sens de l’Histoire, maître des âmes et des réflexes. En d’autres termes : dans le monde sans Dieu d’un Sa
11 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
36 au sortilège lumineux que tu avais jeté dans mon âme , à ce rayon qui, peu à peu, s’obscurcissait, à cette musique qui s’es
37 e la société : Plus encore que leur communauté d’ âme , l’abîme qui les séparait du monde les unissait. Tous deux avaient la
38 ces romanciers, d’une société, d’un paysage de l’ âme , ou d’une femme ?) se fond dans une identité lyrique : Au fait, qu’é
12 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
39 ersaires — Freud en particulier, dans Christ et l’ Âme du monde — mais bien plutôt qu’à force d’approfondir leur domaine pro
40 d’une maïeutique, s’exerçant sur les mythes de l’ âme . Je parlais tout à l’heure d’ellipses « saisissantes » et c’était au
41 te fin ? Ce sont moyens de poésie, c’est-à-dire d’ âme , inadéquats sans doute, s’agissant de l’Esprit… « La faculté principa
42 gissant de l’Esprit… « La faculté principale de l’ âme est de comparer », remarque Montesquieu, et il ajoute : Ce qui fait
43 l, an-historique, désincarné, lunaire, monde de l’ âme et non de l’esprit, profondément antipaulinien, et qui permet seul de
44 vec un arc de moyenne puissance qu’un archer sans âme avec l’arc le plus fort. Le résultat ne dépend pas de l’arc mais de l
13 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
45 biologistes et artistes, hommes de l’esprit, de l’ âme et de l’intellect, sel de la terre, et, bien plus que vous ne souhait
46 dont s’occupe surtout l’Occident ; — celles de l’ âme vitale que l’Afrique a le mieux préservées (par le chant, par la dans
14 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
47 chevauche à l’aventure au profond des forêts de l’ âme occidentale. Arrêtons-nous ici pour méditer. Et nous suivrons tantôt
48 e un possible instinct rival, est la passion de l’ âme par excellence. La lutte entre les deux « instincts » n’est donc pas
49 s et omniprésents, propices au développement de l’ âme adolescente, et dont les signes annoncent et expliquent à l’homme fai
50 la tension convulsive de toutes les fibres de son âme  ». Cet ouvrage de jeunesse marque l’apogée de l’amitié avec Wagner et
51 mais entendu : — Dans le véritable amour, c’est l’ âme qui enveloppe le corps. » (Par-delà le bien et le mal, 142.) 99. Ou
15 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
52 supposés de l’acte de défloration, — périls de l’ âme , perte de la mana. Ainsi le jus primae noctis serait plutôt une sorte
53 un analyste freudien — « il ne lui a pas donné l’ âme qu’il lui devait… Il a trompé la femme en elle, en abusant de son rôl
54 mise à part, le « divin » ramené à l’humain, et l’ âme n’étant plus confondue avec l’esprit ou la personne, le sens est clai
55 n moins que la possession de la vérité « dans une âme et un corps », comme dit Rimbaud. L’excitation de la nouveauté, il la
56 abandon, l’angoisse ou la vulgarité d’esprit et d’ âme — ces deux cas sont les plus généraux — empêchent de jouer un rôle « 
57 , c’est la cellule elle-même, modifiée dans son «  âme  » (c’est-à-dire dans le programme d’activité dont ses chromosomes son
58 , il ne peut subsister.) Imaginons maintenant une âme individuelle, ou même un couple, cette « cellule sociale » : son bonh
59 et modifier le cœur secret, le « noyau » de cette âme , et voici la névrose déclarée, le drame et l’éclatement du couple. Si
60 rame et l’éclatement du couple. Si au contraire l’ âme résiste, elle sera désormais immunisée. Ou bien encore, l’effet nocif
61 re en soi de nos mythes, qui sont phénomènes de l’ âme . Mais elle nous aide à mieux imaginer le processus de leur action ; p
62 é du prochain. Don Juan et Tristan, symboles de l’ âme , ne sont en fait que deux manières d’aimer sans aimer le prochain. N’
16 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
63 ans passion ne sauverait le corps qu’au prix de l’ âme , autant dire pour bien peu de temps. Broyant toutes nos diversités tr
17 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
64 s du dehors, éjectée, déjetée, insultée jusqu’à l’ âme . D’autres fois, il se contentait d’un ou deux coups d’épingle très co