1
choix, et droit de n’en choisir aucune ; droit d’
élire
ceux que nous voulons et de les traiter ensuite de scélérats ; droit
2
échaînée de sa prêtresse et magicienne Isolde : «
Élu
par moi, perdu par moi ! » Vocation de souffrance et de fidélité jusq
3
Cet amour déifié n’est pas le Dieu d’Amour. Il n’
élit
pas un homme pour le sauver, mais pour l’exalter vers sa perte. Il ne
4
un objet de fascination mortelle. Cependant il l’
élit
, l’isole et le relie, le transporte au-delà de toute morale profane e
5
tables ! Mais il s’agit de les former, non de les
élire
. A. — Je persiste à penser que l’élection libre par le suffrage unive
6
, ou bien certains semblent meilleurs, alors vous
élisez
une aristocratie. A. — Vous jouez sur les mots. R. — Non, je les pren
7
e dans certains groupes restreints. On ne saurait
élire
une élite ; on ne peut que la former, la laisser se dégager, la recon
8
uis la respecter. En revanche, l’élite seule peut
élire
, avec des chances de tomber juste. A. — Que faites-vous du suffrage u
9
il n’est plus question de voter. Personne ne veut
élire
au suffrage universel un joueur de football, un cycliste ou une star,
10
ootball, un cycliste ou une star, de même qu’on n’
élit
pas un inventeur, un poète, un pilote de canal. Le procédé n’est bon
11
ougeront pas sans une pression des masses qui les
élisent
. Et les institutions européennes seront bloquées par les parlements s
12
bien que la vraie démocratie n’est pas le régime
élu
par la majorité, mais au contraire celui que préconise une minorité é
13
le, entre l’amour-passion (ou amour poétique) qui
élit
un seul être bien-aimé, et l’amour du prochain (amour chrétien), dont