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l avait conçus pendant son séjour à l’Académie de
Berlin
; mais il se résout à passer simplement son examen de théologie, par
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bourgs s’est propagé dans les avenues lugubres de
Berlin
, entre leurs façades sur le vide, les blocs blanchis aux petites fenê
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le canal de la Volga au Don. Mais les journées de
Berlin
l’ont démasqué comme le parti de la répression sanglante et de la dép
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s ne sommes pas des esclaves ! », les ouvriers de
Berlin
ont rétabli d’un coup la vérité profonde de toute la situation, une v
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effacé. Rien ne peut plus faire que les héros de
Berlin
soient morts en vain. Aux jours les plus découragés de l’Occident, il
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aut de l’Europe nouvelle, on vient de le sentir à
Berlin
, surgissant d’un peuple écrasé. Et ce n’est pas l’Europe des marchand
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grandes étapes qui nous ont conduits jusqu’ici. À
Berlin
, au début de la guerre de Corée, nous avons été dire un seul mot : Li
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ix des tyrans. À la suite du meeting mémorable de
Berlin
, nous nous sommes organisés. Nous avons créé des secrétariats en Alle
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u seul contraste entre deux conférences, celle de
Berlin
et celle de Genève. Berlin fut un échec sur les principaux points à s
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conférences, celle de Berlin et celle de Genève.
Berlin
fut un échec sur les principaux points à son ordre du jour — l’unific
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r une surenchère insensée. La vérité — c’est qu’à
Berlin
l’idée de l’Europe unie, affirmée d’une seule voix par les représenta
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éresse beaucoup. » Que s’est-il donc passé depuis
Berlin
? — Rien, pas un « fait » visible pour la presse, pas une crise et pa
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la manœuvre est claire. Dès les derniers jours, à
Berlin
, Molotov a bien vu que l’Europe s’unirait d’autant mieux qu’il s’atta
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er si elle va trop loin. Leur silence à propos de
Berlin
, de Poznań, leur permettrait ainsi de parler de Budapest ? Tandis que
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s donc pour ? (Mais ceux-là ne me disent pas : et
Berlin
? Et Poznań ? Et le peuple, après tout, de la Sainte Russie colonisée
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ar Budapest — comme elle s’était « exprimée » par
Berlin
et Poznań — ils ne sont pas dans le sens de l’Histoire ; ce qui leur
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« l’hémisphère principal » serait plus voisin de
Berlin
, voire, en trichant un peu, de Londres ou de Paris. Il est clair, en
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sud‑est de Nantes, on ne voit rien, et autour de
Berlin
, des Russes. On cherche donc, plus près du cœur du continent, une rég
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es par jour : « Depuis le temps de mon semestre à
Berlin
, en 1895, pendant plus d’un demi-siècle, j’ai marché trois heures par
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u’un léger gain pour l’Occident dans l’affaire de
Berlin
, désamorcée.) Aux yeux des peuples du monde entier, les images concrè
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été. Peu de mois après leur première conférence à
Berlin
, il y a dix ans, ils décidèrent de se grouper afin de créer ainsi, en
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est inutile d’insister sur ce fait, ici, dans ce
Berlin
où elle nous cerne de toutes parts. Mais nous refusons d’accorder à l
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met en jeu les droits de l’homme. Le problème de
Berlin
se ramène à ceci qu’un régime qui se dit populaire veut empêcher son
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re veut empêcher son peuple de le fuir. À travers
Berlin
, chaque jour et depuis une dizaine d’années, des centaines d’Allemand
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traité de paix qu’il exige permettrait d’étouffer
Berlin
. Il est juste d’ajouter que Berlin recevrait le titre de « ville libr
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ait d’étouffer Berlin. Il est juste d’ajouter que
Berlin
recevrait le titre de « ville libre » en échange de sa liberté. « Pou
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t, et comme ils veulent, qu’il y a un problème de
Berlin
et que la paix est ébranlée. Nous demandons à M. Khrouchtchev d’appli
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iales. Qu’il prouve donc qu’il y croit, et laisse
Berlin
tranquille ! Ces deux millions et demi d’hommes et de femmes sans arm
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M. Paul Dehem, qui écrit longuement sur le mur de
Berlin
. D’où vient ce très curieux esprit ? À l’en croire, le mur de Berlin
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ce très curieux esprit ? À l’en croire, le mur de
Berlin
est l’œuvre des Allemands de l’Ouest, qui l’ont bâti pour abriter leu
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t ? « On avait besoin de ne pas connaître l’autre
Berlin
, de ne pas confronter aux réalités l’image commode qu’on s’en faisait
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on Salomon déclare : « Ils ont construit un mur à
Berlin
, ce mur n’est rien. Seul compte celui qui se trouve dans le cœur des
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pas peur. bg. Rougemont Denis de, « Le mur de
Berlin
vu par Esprit », Preuves, Paris, février 1963, p. 92-93.