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on Double effrayant dans les rues de Poznań et de
Budapest
. 58. Salvador de Madariaga, Christophe Colomb, Paris, Calmann-Lévy
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Mardi 30 octobre 1956, à Ferney Nouvelles de
Budapest
: on nous répète sans fin que la révolte est écrasée. Honte à nous to
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qui chez nous, librement, approuvent le crime de
Budapest
, et contre les complices « objectifs » de ce crime, les intellectuels
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ion morale sans précédent qui répond à l’appel de
Budapest
. Qu’elle soit presque unanime suffit presque à lui ôter cet aspect cr
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n, de Poznań, leur permettrait ainsi de parler de
Budapest
? Tandis que mon silence sur le Guatemala me l’interdirait aujourd’hu
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ve entre l’affaire du Guatemala et la tragédie de
Budapest
est tellement criante que l’effet d’humour noir paraît délibéré : je
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rément choisis pour désigner leur propre action à
Budapest
. L’Europe seule aurait pu secourir sa Hongrie, d’autres jugeant ce ge
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a crise du neutralisme, provoquée par le drame de
Budapest
. Qu’est-ce, en somme, que le neutralisme ? Le contraire, à peu près,
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rs des votes de l’ONU sur le retrait des tanks de
Budapest
. Krishna Menon est resté neutre entre les criminels et les cris de le
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s, paralysés par leur puissance. Et voilà Suez et
Budapest
. Et voilà, dans ce jeu carrollien, la révolte grondant chez les pions
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eulent », ajoute-t-il sans rougir au lendemain de
Budapest
!) voilà le plan du héros de la nouvelle gauche française et de l’arr
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sses peuvent très bien se retirer de Varsovie, de
Budapest
, de Bucarest et de Leipzig, comme elles se sont déjà retirées de Prag
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(inavouées mais indiscutables) par la tragédie de
Budapest
: ils verraient dans une vraie neutralité l’occasion de se refaire un
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sse. Motif du revirement : l’intervention russe à
Budapest
. « Personne n’a vu que l’intervention était l’expression d’une politi
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r succession : la politique soviétique est juste,
Budapest
est l’expression de cette politique, et je suis le seul à le voir, ma
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tte politique, et je suis le seul à le voir, mais
Budapest
est une faute grave, donc cette politique était fausse, et j’ai seul
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qu’elle devait s’exprimer par quelque chose comme
Budapest
, ce qu’elle a fait. En résumé, tout le monde a tort, sauf un qui, n’é
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mmunistes ont tort parce qu’ils ont « exprimé » à
Budapest
une politique à laquelle Sartre avait pourtant donné raison. Et les a
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ique communiste devait s’exprimer normalement par
Budapest
— comme elle s’était « exprimée » par Berlin et Poznań — ils ne sont
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ées devaient s’attendre soit à ce qu’il justifiât
Budapest
, soit à ce qu’il fit précéder d’un mea culpa sa condamnation du crime
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e qu’il exprime. Si M. Sartre n’a pu « digérer »
Budapest
, comme il l’écrit, ce n’est point qu’il ait cédé à un réflexe irrépre
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ale ou religieuse au nom de laquelle l’affaire de
Budapest
pourrait être jugée par quiconque. Et seul Sartre, parlant au nom du
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suis tu sur Suez mais « abondamment expliqué sur
Budapest
». Or c’est lui qui a fait cela et non pas moi. On m’a lu sur Suez ic
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n m’a lu sur Suez ici même, et je n’ai publié sur
Budapest
que trois petits articles qui font douze pages en tout. Si c’est être
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mot pour Sartre qui a donné trois-cents pages sur
Budapest
, tandis que je ne connais rien de lui sur Suez à part ce qu’il en dit
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la consigne, en condamnant l’action des Russes à
Budapest
, c’est un communiste polonais. J’attendais qu’on le rappelle à l’ordr
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ux d’Europe (souvenez-vous de certaines photos de
Budapest
) ont moins d’excuses encore que les Cubains. ay. Rougemont Denis d
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ov en passant). Il y eut l’Octobre de Pologne. Et
Budapest
. Plus près de nous, les autocritiques d’intellectuels quittant le par