1 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
1 de l’Europe : M. de Gasperi, ancien président du Conseil italien ; M. van Kleffens, ancien ministre des Affaires étrangères de
2 ark), de Carmoy (France), Friedländer (République fédérale d’Allemagne), Cotsaridas (Grèce), Gudmundsson (Islande), Miss Chinnei
3 ltative, et en présence de M. Pella, président du Conseil italien, ainsi que du corps diplomatique, qu’a eu lieu l’ouverture pu
4 toxique et de créer un type nouveau de Communauté fédérale . III. Éléments d’une pensée européenne Tout résumé fait tort à
5 les organisations supranationales (les autorités fédérales prévues pour l’Europe) rétabliront en fait la souveraineté du peuple,
6 les sauvages ». (Ceci après avoir précisé, au mot fédéral , que « la Suisse et les États-Unis ont des gouvernements fédéraux ».)
7 la Suisse et les États-Unis ont des gouvernements fédéraux  ».) Le même Littré ajoute que le fédéralisme fut aussi un « projet at
2 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
8 ns le Trentin, il avait téléphoné au président du Conseil Scelba, l’adjurant « en pleurant », disent les journaux, de tout fair
3 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
9 mocratique à la précaire liberté de la République fédérale , où la restauration continue de gagner », etc. (p. 668). Ou encore :
4 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
10 ère Croisade, mais nous avons le dollar gap et le Conseil de Sécurité. Il partit comme Abraham, « sans savoir où il allait », m
5 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
11 sans le curé, contre les tyranneaux, en dépit des conseils des réalistes, il édifiait, il réformait, il initiait et, malgré son
6 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
12 terdisent de prendre parti militairement (l’union fédérale de la Suisse se serait disloquée en 1914, par exemple, les Romands te
7 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
13 le incluant les pays de l’Est, dotée d’un pouvoir fédéral , d’un Parlement et d’une armée. Une neutralité « à la suisse » n’aura
8 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
14 de l’Europe si l’on ne veut pas d’abord son union fédérale , incluant les pays de l’Est, et garantie par les deux blocs. Le meill
9 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
15 État s’imposant à tous les autres, et la volonté fédérale surgie spontanément parmi les hommes les plus libres de tous nos peup
10 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
16 des Six n’est qu’un moyen. La fin, c’est l’union fédérale de tous les peuples qui se reconnaîtront les héritiers d’une même cul
17 ous et les fonctionnaires gâteront tout si l’idée fédérale ne devient pas vivante dans nos existences personnelles. Les vraies c
11 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
18 « 150 » milliards que lui opposa le président du Conseil , tient pour incontestable le chiffre de 362 milliards cité par M. Mon
12 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
19 rochain. Déjà le remède est trouvé, c’est l’union fédérale de l’Europe. Mais les résistances obstinées que provoque son applicat
13 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
20 refuser d’entrée de jeu. Nous voulons une Europe fédérale . Le sacré national, ce culte jacobin dont Hegel et Fichte dirent le d
21 rge de traditions locales. Avantage : le district fédéral ne dépendrait d’aucun État. Désavantage : il serait pour tous « à l’é
22 s d’autre. Mais si l’on veut vraiment un district fédéral à la mesure de l’Europe entière et de son demi‑milliard d’habitants,
23 provisation d’une capitale ou de quelque district fédéral synthétique ; qu’on fasse l’Europe d’abord, j’entends l’Europe entièr
24 e notre capitale précède l’instauration d’un État fédéral dont l’aire et le régime sont encore inconnus ? Faut‑il croire qu’on
25 uoi je ne sens pas l’urgence de créer un district fédéral tant que nous restons privés d’un État fédéral. Mais supposons mainte
26 ct fédéral tant que nous restons privés d’un État fédéral . Mais supposons maintenant cet État constitué. Le problème d’un distr
27 ne armée pour veiller sur la sécurité du district fédéral , n’oublions pas que la vocation plusieurs fois séculaire des troupes
14 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
28 es et compatibles entre elles que dans un système fédéral . On me demandera pourquoi et je répondrai d’abord que cela se sent av
29 re les deux systèmes — l’un étant paraît-il moins fédéral que l’autre et représentant par suite un moindre mal — qu’on me dise
30 e, est garantie par la Constitution) sont appelés fédéraux . À vrai dire, ceux qui insistent pour préférer à la fédération (« cet
31 ide et intégriste, s’intègre mal dans un ensemble fédéral conditionné par sa souplesse. Elle propose donc le fédéralisme intern
15 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
32 et au Parlement mais si ce dernier les refuse, le Conseil ne démissionne pas : il propose simplement des textes modifiés. En ca
16 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
33 ines d’Allemands de l’Est passaient en République fédérale , manifestant ainsi leur libre choix au prix du sacrifice de tous leur
17 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
34 llemagne ». (Rien n’est plus faux : la République fédérale joue Brecht autant qu’on le joue à Paris, ce n’est pas peu dire.) Don
18 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
35 Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)bi bj Prenons les grandes dimensions de n
36 ter deux ou trois jours pour se rendre à la Diète fédérale , alors qu’un député de Stockholm ou d’Athènes est à quelques heures d
37 ès, s’agissant d’unir nos pays, hors une solution fédérale . Ici, l’exemple de la Suisse… On s’écrie aussitôt qu’il ne saurait êt
38 nis helvetiae, sans commentaires. Mais une Europe fédérale , seule possible pour nous comme pour l’Europe, qui la propose ? Les
39 e adhérait à une union supranationale, le pouvoir fédéral serait amené à promulguer des décisions qui sont actuellement du ress
40 ans une telle conjoncture, les rêveries d’experts fédéraux qui, sans oser prôner une autarcie plus impossible encore chez nous q
41 ous aussi. C’est à nous de faire valoir, dans les conseils qui élaborent l’Europe future, les avantages de la formule fédéralist
42 s. Seuls ces réseaux superposés d’interdépendance fédérale peuvent assurer l’indépendance relative (car il n’en existe pas d’aut
43 utopies : pays pilote, parc national, ou District fédéral de l’Europe ? Toutes ces raisons font objectivement de la Suisse u
44 autre pour jouer le rôle d’initiatrice de l’union fédérale du continent. Elle consulterait ses élites intellectuelles et politiq
45 r manque d’attention, et pour n’avoir pas cru aux conseils les plus simples. À une Suisse qui ne veut ou ne peut assumer ni son
46 e ne soit pas une capitale, mais bien un District fédéral . La fédération européenne n’étant pas une création sur table rase, ma
47 ples et les diversités que l’on sait, le District fédéral ne saurait être, lui non plus, une création synthétique édifiée sur u
48 d’assez vaste, dans l’Europe de 1980. Le District fédéral doit être situé au centre du continent. Il doit être facile à fermer
49 ée d’un statut spécial, d’une sorte d’immédiateté fédérale , en devenant le District européen. Les autorités de la fédération eur
50 rticulière des affaires suisses dans les affaires fédérales européennes146. La Suisse, qui n’inquiète personne, se voit ainsi réi
51 ’à ces dernières années, les citoyens du District fédéral de Washington, D.C., n’avaient pas le droit de participer à l’électio
52 ’examine. bi. Rougemont Denis de, « Un district fédéral pour l’Europe », Preuves, Paris, août 1964, p. 3-16. bj. Une note pr
19 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
53 harbon, électricité, fer, etc.) », d’organisation fédérale des transports, ou de répartition internationale du travail, sans que
54 unie dans un monde uni », organisée selon le mode fédéral pour sauver les autonomies et les diversités valables, non pas pour l
55 ttachement à la patrie et universalisme, autorité fédérale et autonomie locale. Enfin, un remarquable rapport de Daniel Serruys
56 amment par Jaspers, j’avais préconisé une formule fédérale d’union politique de l’Europe. Avec Jean Guéhenno, plutôt sceptique,
57 dégagerait sur les formes nouvelles d’une Europe fédérale . Des comités permanents s’occuperaient des problèmes politiques, soci
58 heté en quelque sorte par l’avènement de l’Europe fédérale . Mais tandis que l’UEF imaginait tout cela, les observateurs des mouv
59 gués de l’United Europe Movement de Churchill, du Conseil français pour l’Europe unie (Dautry, Reynaud, Ramadier et André Siegf
60 ion fatidique. Il se peut que le sort de l’Europe fédérale se soit joué à ce moment-là pour trois ou quatre décennies. On peut t
61 s états généraux la naissance d’une vie politique fédérale et la formation d’un noyau de gouvernement européen. Mais le « Comité
62 ui parle ainsi devant douze anciens présidents du Conseil , soixante ministres et anciens ministres, deux-cents députés venus de
63 l’idée d’union indiquent toutes une forme d’union fédérale , j’entends non unitaire, limitée et réelle. Mais si le fédéralisme ré
64 politique (d’inspiration unioniste) proposait un conseil extraordinaire pourvu d’un secrétariat permanent, et une assemblée dé
65 droite continentale et le Labour) avaient eu leur Conseil de Strasbourg ; les économistes (libéraux et socialistes) allaient av
20 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
66 te union possible de l’Europe (donc à toute union fédérale ) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé le modèle,
67 de l’homme. Il faut mettre en commun à l’échelle fédérale continentale, tout ce qui est nécessaire pour garantir les autonomies
68 iveaux de décision — le communal, le régional, le fédéral — indiqués par la nature des tâches, leurs dimensions et celles de la
69 régions jusqu’au niveau européen ; là des Agences fédérales , du type de la Communauté de Bruxelles, seront chargées de la concert