1 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
1 même et du plaisir. C’est ce qui jette Tristan et Iseut dans la mort, souhaitée comme un suprême accomplissement. La passion
2 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
2 ès la fin du même siècle : le Roman de Tristan et Iseut . Du Midi des troubadours, inventeurs de notre lyrisme, au Nord des Tr
3 tous les interdits moraux, sociaux et religieux ; Iseut trahit tous ses serments sacrés, et dans la scène de l’ordalie par le
4 e sa fiancée perdue. Sur la tombe de Tristan et d’ Iseut , deux plantes en une nuit s’élèvent et s’enlacent. Et ce symbole disc
5 être, jusqu’au sacrifice éperdu. Alors je ferai d’ Iseut l’absolu du désir, et elle le sera tant qu’un obstacle réel ou non en
3 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
6 s personnages du drame, ces Tristan séparés d’une Iseut « interdite » par un roi Marc, qui est la Morale commune, la Société
7 ta avait aimé le narrateur, si elle avait été son Iseut , le roman réaliste eût fait place au poème et la satire sociale au ly
8 spoir. Mais quelle peut être la nature de cette «  Iseut  » inaccessible, dont il semble être le Tristan ? Et quel est le roi M
9 un après l’autre, avec une mystérieuse précision. Iseut la guérisseuse, la nostalgie lointaine, la maîtresse clandestine, int
10 de passion qu’on aime d’abord, en soi, plutôt qu’ Iseut l’inaccessible. Cet état dans lequel les vrais amants, poètes, mystiq
11 t-il pas l’inaccessible, et toute femme aimée une Iseut , même si nul interdit moral ou nul tabou ne vient symboliser, pour le
4 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
12 est tristanien dans son nationalisme altier. Son Iseut , c’est la France — il est bien près de le dire en plus d’une page de